Les
données de l’INSEE montrent une augmentation de la mortalité infantile
en France depuis 2012. Près de 70 % des décès sont survenus au cours de
la première semaine suivant la naissance, dont environ 25 % au cours du
premier jour de vie. Dans l’attente des résultats d’une étude en cours
pour en connaître les causes et sans minorer l’importance d’une analyse
scientifique de cette situation, il est possible de pointer quelques
pistes d’explications potentielles qu’il faudra explorer.
Il
s’agit tout d’abord du constat de la fermeture massive des maternités
dont le nombre est passé de plus de 1 300 en 1975 à 800 en 1996 et à 460
en 2019. Il s’agit d’un processus continu qui se poursuit encore
aujourd’hui. Les motivations des pouvoirs publics interrogent sur leur
validité puisque des années 1980 à 2000, l’argument mis en avant était
celui de la sécurité en affirmant que les petites maternités étaient
dangereuses, puis depuis la justification est le manque de médecins
accoucheurs disponibles.
Il
faut souligner le fait que des études scientifiques sérieuses ont au
contraire montré que les petites maternités n’étaient pas plus
dangereuses que les très grandes. Par ailleurs la pénurie de médecins a
été sciemment organisée depuis 40 ans en diminuant de manière drastique
le nombre de médecins formés, ce qui a permis et permet aujourd’hui de
fermer des services et des hôpitaux entiers. Depuis plusieurs années, la
presse se fait l’écho de la multiplication des accouchements dans des
conditions de sécurité inappropriées du fait de l’éloignement des
maternités et donc de temps d’accès croissants.
À
cela s’ajoute la saturation des structures existantes qui n’assurent
plus le suivi mensuel des femmes enceintes, normalement obligatoire, les
renvoyant sur la médecine de ville qui n’a pas les moyens de s’en
occuper. De plus, au moment de l’accouchement, comme c’est le cas par
exemple à la maternité de Saint-Denis, une des plus grosses de France,
il est demandé régulièrement aux femmes qui y sont suivies de se diriger
vers d’autres hôpitaux du fait du manque de places. Tout ceci concoure à
une prise en charge dégradée, entraînant des risques importants pour la
mère et l’enfant à naître.
Nous
pouvons évoquer aussi le démantèlement des services de Protection
maternelle et infantile par de nombreux départements qui en assurent la
gestion de par les lois de décentralisation. En effet, ce service de
santé publique pour le suivi des femmes enceintes et des jeunes enfants a
été délaissé du fait de choix idéologiques des élus en place qui
n’acceptent pas que la santé soit un service public de proximité gratuit
et accessible à tous, notamment aux plus défavorisés. Tout ceci montre
bien que la santé est une question politique dont les citoyens doivent
s’emparer car ce sont eux les meilleurs experts pour savoir ce qui
répond le mieux à leurs besoins.
Docteur Christophe Prudhomme
Praticien hospitalier- SA
ationalistes.
Ministère
de la Défense russe : les résidents ukrainiens rapportent des horreurs
et des atrocités commises par les nationalistes.
Nous avons choisi dans ce blog de soutenir la paix et les
négociations diplomatiques, et pour cela de vous exposer les opinions
dans leur diversité. Du côté russe d’abord puisqu’il s’avère que comme
dans les guerres la première victime est la vérité. De ce côté russe
comme en témoignent les deux courts articles traduits par Marianne on
insiste sur le fait qu’il y a provocation et sont désignées les forces
nazies aux mains des USA qui veulent que le conflit dure et que ce qui
se dessine à savoir la neutralisation de l’Ukraine, la Crimée confirmée
dans son statut russe et l’autonomie du Donbass n’intervienne pas, et
que le continent européen soit un lieu impacté par la guerre et une
politique de sanctions dont il serait la première victime et qui
surcroit offrirait d’avantage de débouchés au gaz étasunien et
bloquerait les routes de la soie chinoise. On pourrait même considérer
que cette optique russe de ces articles ne tient pas compte de
l’existence d’un camp jusqu’auboutiste voulant reconquérir l’empire,
mais il est clair que certains bombardements comme celui de la maternité
interviennent pour bloquer les négociations qui semblent aller dans le
sens voulu par la Russie. (note de Danielle Bleitrach traduction de
Marianne Dunlop)
Le ministère a indiqué que la base de données
russe contient déjà 2 541 367 appels traités émanant de citoyens
ukrainiens spécifiques, ainsi que d’étrangers, demandant à être secourus
et évacués de 1 917 localités en Ukraine. Les habitants de l’Ukraine
ont fait état d’horreurs et d’atrocités commises par les militants des
forces de sécurité nationales, de meurtres, de violences, de
perquisitions et d’arrestations illégales, a déclaré le colonel-général
Mikhail Mizintsev, chef du Centre de gestion de la défense nationale
russe, lors d’un briefing.
Il a été noté que la base de données du ministère russe de la défense
contient déjà actuellement 2 541 367 appels traités émanant de citoyens
ukrainiens spécifiques ainsi que d’étrangers, qui contiennent des
demandes de sauvetage et d’évacuation de 1 917 localités en Ukraine.
“Je tiens à souligner que cette base de données contient les
noms et adresses de ces personnes, des enregistrements audio et vidéo de
leur panique, des récits déchirants de la situation humanitaire
difficile, des horreurs et atrocités commises par les nationalistes, des
meurtres, des violences physiques, des perquisitions et des
arrestations illégales“, a déclaré Mizintsev.
****
Je résume la suite de ce briefing de 14 minutes qui mériterait d’être
traduit intégralement, mais il n’y a pas de version écrite en dehors de
ces quelques lignes ci-dessus, j’y passerais la journée :
Il va de soi que ces données ne peuvent être rendues publiques pour
le moment, au risque de livrer ces personnes à des humiliations, des
violences, tortures et exécutions, y compris à des organismes
internationaux et à l’ONU, car elles pourraient tomber entre les mains
des bataillons nationalistes. Elles contiennent la preuve que des
millions d’Ukrainiens et étrangers vivant en Ukraine souhaitent trouver
refuge en Russie, contrairement à ce qu’affirment les médias de
l’Occident. Peu importe, la vérité se fera jour tôt ou tard.
Autres nouvelles vues sur la TV russe (en russe) Rossia 24
(disponible sur la télé mais pas sur Youtube qui a censuré toutes les
télés russes) :
Des témoignages de rescapés ayant atteint le territoire russe ou
biélorusse avec leur véhicule personnel rapportent avoir été escortés
par des blindés et même des chars de l’armée russe tout au long de leur
périple jusqu’à la frontière.
Par ailleurs, des soldats et officiers de l’Armée russe ont été
décorés post mortem pour leur action héroïque lors de l’évacuation de
civils.
Une aide humanitaire parvient néanmoins aux territoires sous contrôle
ukrainien mais de façon quasi clandestine, tous ceux qui ont accepté
cette aide « de l’ennemi » sont livrés à des représailles.
Les réfugiés ukrainiens (ou étrangers) à la frontière polonaise sont
obligés de payer à des douaniers corrompus des sommes importantes, de
1000 à 1500 $, et pour les hommes de 18 à 60 ans qui n’ont pas le droit
de sortir du pays, le prix est de 5000$.
Les autorités ukrainiennes retiennent plus de 5 millions de civils
(dont qq milliers d’étrangers) contre leur gré, comme boucliers humains.
Précision importante : le gouvernement russe a affirmé depuis le
début et le répète chaque jour qu’aucun conscrit, appelé du contingent,
etc. ne participe ni ne participera à cette opération militaire,
contrairement à ce qu’affirme la désinformation ukrainienne.
L’aide humanitaire continue d’être collectée en Russie, des milliers
de tonnes. Les réfugiés, presque un million déjà, sont répartis dans
toutes les régions de Russie, ils ne vivent pas dans des tentes (au plus
2-3 jours en attendant leur affectation) mais dans des bâtiments en dur
équipés pour l’occasion, ou dans des familles, tous les enfants sont
scolarisés, répartis dans des classes normales.
Hier, sur les 10 couloirs humanitaires proposés depuis les 5 plus
grandes villes d’Ukraine, avec pour chaque ville un couloir vers la
Russie ou la Biélorussie, et un vers la Pologne, la Roumanie ou la
Moldavie, un seul à été accepté : Sumy-Poltava-Pologne, par lequel ont
été évacué grâce aux efforts de l’Armée russe 723 personnes, dont des
Indiens, des Chinois, des Jordaniens, des Tunisiens.
L’équipage d’un train blindé du district militaire sud a assuré
l’évacuation par voie ferrée des citoyens de plusieurs pays, a rapporté
le service de presse de la flotte de la mer Noire.
“De la région de Kherson en Ukraine au territoire de la Fédération de
Russie dans la ville d’Armyansk de la République de Crimée, les
militaires du district militaire sud ont évacué 248 citoyens de pays
étrangers, dont 38 enfants. <…> La sécurité de la livraison de
ressortissants étrangers dans la ville d’Armyansk en République de
Crimée a été assurée par un train blindé du district militaire sud. La
question de l’acheminement rapide de tous les ressortissants étrangers
vers leur pays d’origine sera résolue rapidement”, a déclaré l’agence
TASS, citant le rapport.
Il est précisé que 166 citoyens de Turquie, 41 citoyens d’Ukraine,
ainsi que des citoyens d’Egypte, d’Azerbaïdjan, du Pakistan, de Suède,
d’Italie, du Brésil, du Maroc et d’Inde ont été évacués. Le train, qui
comprenait cinq wagons de passagers, a été affrété près de la localité
d’Antonovka, dans la région de Kherson. L’évacuation a été assurée sur
la base des demandes de ressortissants étrangers soumises au bureau du
commandant militaire de Kherson.
Les médias font tourner en boucle l'information selon laquelle "les Russes ont bombardé un hôpital pour enfants à Marioupol",
jugé intentionnel, et insistent sur le bilan en vies humaines : Trois
personnes, dont un enfant, ont été tuées, et 17 blessées.
Et de conclure :
Une nouvelle démonstration que Vladimir Poutine fait la guerre aux civils.
Nous citons ci-dessous quelques titres évocateurs.
Certes,
il est déplorable qu'un hôpital soit touché, et que des victimes
civiles en paient le prix. Mais si on s'en tient au bilan des médias - 3
morts, dont un enfant, et 17 blessés - celui-ci ne semble pas
correspondre à une volonté de détruire l'hôpital, quand on connaît la
puissance des engins de morts et leur capacité de destruction.
D'autre
part, les nombreuses victimes civiles de bombardements dans les
hôpitaux au Yémen, ne semblent pas susciter de pareilles campagnes des
médias français lorsque les avions saoudiens sont des Rafales vendus par
la France à un pays en guerre.
La
volonté des médias des oligarques français de façonner ainsi l'opinion
n'est pas nouvelle : les médias de l'époque - les journaux, alors unique
source d'information - l'ont employée déjà contre l'Union soviétique en
conflit armé contre la Finlande, fin 1939, début 1940, alors que la
France était en guerre ...contre l'Allemagne.
Et
d'avoir interdit les journaux communistes, L'Humanité en tête, pour
bénéficier du monopole de l'information...On sait comment cette
politique à conduit au désastre mitaire de juin 40,à la chute de la
République et à la dictature du régime de Vichy.
Jean LEVY
Guerre en Ukraine :
l'attaque russe d'un hôpital pour enfants
à Marioupolsuscite l'indignation
Un
hôpital pour enfants a été bombardé à Marioupol mercredi. Trois
personnes, dont un enfant, ont été tuées, et 17 blessées. Une nouvelle
démonstration que Vladimir Poutine ne tient pas sa promesse de ne pas
toucher aux civils.
Les
forces russes ont bombardé un hôpital et sa maternité, mercredi 9 mars,
dans la ville assiégée de Marioupol. La communauté internationale
dénonce un crime “barbare” et le président ukrainien crie au “génocide"
Mais le traitement de l'information n'est pas le même quand l'hôpital touché est ukrainien ou yéménite...
Dans ce cas, pas de campagnes antisaoudiennes....
franceinfo
REVELATION :
Des armes françaises sont bien
utilisées au Yémen,
selon une note "confidentiel Défense"
La
série noire continue pour les équipes de Médecins sans frontières (MSF)
au Yémen. Dimanche 10 janvier, pour la troisième fois en moins de trois
mois, l’un des hôpitaux où l’ONG française est déployée a été bombardé.
Au
moins quatre personnes ont été tuées et dix autres blessées dans
l’attaque de l’établissement situé à Razeh, dans la province de Saada
(nord), une région en proie à d’intenses combats entre les rebelles
houthistes et les troupes loyalistes, soutenues par une coalition arabe
conduite par l’Arabie saoudite.
Dans
son communiqué, l’ONG française affirme ne pas pouvoir confirmer
l’origine du tir. Le fait qu’elle précise que des avions de chasse
survolaient le centre médical au moment de son bombardement oriente
cependant les soupçons vers Riyad et ses alliés du Golfe, les seuls
participants au conflit yéménite à disposer de la force aérienne.
Le 4 juin 2019
Deux gros clients impliqués dans la guerre au Yémen
Le
conflit a tué des dizaines de milliers de personnes depuis 2015, dont
de nombreux civils, selon diverses organisations humanitaires.
Le
10 janvier 2016, un tir de la coalition internationale, dirigée par
l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, touchait l’hôpital Shiara à
Razeh, soutenu par MSF, faisant six morts et huit blessés.
Dans
ses conclusions, rendues publiques le 23 octobre 2019 et pour
lesquelles aucun rapport écrit n’est disponible, le JIAT reconnaît "un
dysfonctionnement du projectile ayant entraîné un écart par rapport à la
cible" et recommande "une assistance volontaire pour les pertes
matérielles et humaines".
MSF
prend acte des conclusions du JIAT, qui reconnaissent la responsabilité
de la coalition internationale dans cette attaque. Mais cet événement
tragique rappelle une fois de plus que les belligérants doivent mettre
en place toutes les mesures nécessaires pour garantir la protection des
installations médicales, qui demeurent un espace protégé selon le droit
international humanitaire.
Depuis
le début de l’offensive de la coalition en 2015, les infrastructures
civiles - y compris les hôpitaux - dans le Nord du pays ont fait l’objet
d’attaques massives et répétées, à l’instar du bombardement d’un bus
scolaire à Dhayan en 2018 ou celui de la prison de Dhamar en 2019.
Les
structures de MSF ont été frappées à cinq reprises par les
bombardements de la coalition depuis le début de la guerre. Lors de ces
précédentes enquêtes sur ces incidents, le JIAT a tenté de faire porter
la responsabilité à MSF, comme ce fut le cas lors du bombardement du
centre de choléra à Abs en juin 2018, ou de pointer des
dysfonctionnements techniques.
MSF
considère que le travail d’investigation du JIAT reste opaque, ses
recommandations vagues, tardives et complaisantes vis à vis de la
coalition. L’organisation demande que des enquêtes indépendantes soient
menées sur ces événements, qu’elles soient conduites de manière
transparente et dans des délais raisonnables, et qu’elles donnent lieu à
des rapports écrits et publiques.
MSF
appelle toutes les parties au conflit, et particulièrement la coalition
internationale, à garantir la sécurité des structures médicales, du
personnel de santé et des civils au Yémen.
L’attaque aérienne russe contre la maternité de Mariupol était en
réalité une mise en scène. Bref ! je me demande s’il ne sont pas en
train de nous refaire le coup de l’assassinat des bébés en couveuse par
lequel une agence de publicité a réussi à populariser l’entrée en guerre
contre Saddam HUSSEIN. (note de danielle Bleitrach traduction de
Marianne Dunlop) 10 mars 2022, 13:34 Photo : instagram.com/gixie_beauty Texte : Rafael Fakhrutdinov
Les autorités ukrainiennes ont inventé un autre faux monstrueux :
cette fois, on attribue aux forces armées russes une frappe aérienne sur
une maternité à Mariupol. Volodymyr Zelenskyy a accusé Moscou
d'”atrocité”, ce qui a ensuite été repris par les médias et les
politiciens occidentaux. Que s’est-il réellement passé à la maternité n°
1 de Mariupol et pourquoi le système de génération de fake news de
l’Ukraine ressemble-t-il à ce qu’ont fait les occidentaux en Syrie ?
Mercredi soir, des images de la dévastation après une frappe aérienne
présumée sur une maternité et un hôpital pour enfants à Mariupol sont
apparues dans les médias ukrainiens. Des femmes et des enfants ont été
blessés. Les autorités de Mariupol ont affirmé que 17 femmes en couches
et des membres du personnel médical avaient été blessés “à la suite de
la frappe aérienne”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a ensuite accusé la Russie
d’être responsable de la frappe aérienne, la qualifiant d’atrocité, et a
de nouveau appelé la communauté internationale à fermer le ciel de
l’Ukraine. “Mariupol. Un coup direct des troupes russes sur une
maternité. Des gens sous les décombres, des enfants sous les décombres,
c’est une atrocité. Combien de temps le monde sera-t-il complice de
l’ignorance de la terreur ? Fermez immédiatement le ciel de l’Ukraine !
Arrêtez les meurtres immédiatement ! Vous avez le pouvoir, mais vous
semblez perdre votre humanité”, a écrit M. Zelensky sur Twitter.
Un peu plus tard, Zelensky a enregistré un nouvel appel, accusant la
Russie d’inhumanité. “L’hôpital pour enfants, la maternité – de quoi
ont-ils menacé la Fédération de Russie ? Quel genre de pays est-ce, la
Fédération de Russie, qui craint les hôpitaux, les maternités et les
détruit ? Y avait-il des suppôts de Bandera là-bas ? Les femmes
enceintes allaient-elles tirer sur Rostov ? Est-ce que quelqu’un à la
maternité humiliait les russophones ? C’était quoi, la dénazification de
l’hôpital ? Tout ce que les occupants font à Marioupol est déjà au-delà
de l’atrocité”, a déclaré le dirigeant ukrainien.
Les médias occidentaux ont tous fait des gros titres condamnant la
Russie. Par exemple, le Financial Times britannique a publié un article
évoquant l'”atrocité” des troupes russes en Ukraine. Et le Times a
déclaré que la Russie “a visé des mères et des enfants ukrainiens”.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a promis d’aider à
protéger l’Ukraine contre les frappes aériennes et de tenir la Russie
responsable “de ses crimes horribles”. Le secrétaire général des Nations
unies, António Guterres, a également condamné ” l’attaque contre un
hôpital à Mariupol “.
Le premier envoyé adjoint de la Russie à l’ONU, Dmitriy Polyanskiy, a
réagi. “C’est ainsi que naissent les fake news. Dans notre déclaration
du 7 mars, nous avions prévenu que l’hôpital avait été transformé en
installation militaire par des radicaux. Il est très inquiétant que
l’ONU diffuse cette information sans la vérifier”, a déclaré M.
Polyanskiy à RIA Novosti.
Nous vous rappelons que lors de la réunion du Conseil de sécurité des
Nations unies du 7 mars, le représentant permanent de la Russie auprès
des Nations unies, Vasily Nebenzya, a déclaré que, selon les rapports
des habitants de Mariupol, les forces armées ukrainiennes, “après avoir
chassé tout le personnel de l’hôpital n° 1 de Mariupol, y ont installé
une position de tir”.
Dans le même temps, les chaînes Telegram russes et ukrainiennes ont
fourni des dénonciations de l’incident. Par exemple, l’auteur de la
chaîne “War on Fakes” rapporte que la maternité ne fonctionne plus
depuis le début de l’opération spéciale de la Russie en Ukraine et que
les médecins ont été dispersés par des militants du régiment
nationaliste Azov, qui est interdit en Russie. Mardi, dans une interview
accordée à Lenta.ru, le fils d’une employée de la maternité a déclaré
que “dans les derniers jours de février, des personnes en uniforme sont
venues à la maternité où travaille sa mère, ont dispersé le personnel de
l’organisation et ont installé des postes de tir dans le bâtiment”.
Cette information est confirmée par les images publiées par les
chaînes ukrainiennes Telegram depuis l’intérieur de la maternité après
le bombardement : on peut voir le mobilier détruit et le verre brisé,
mais il n’y a pas de cadavres. Selon l’auteur de la chaîne, “s’il y
avait eu des femmes et des enfants à l’intérieur, les images brutales
auraient certainement déjà fait le tour du monde”. Il cite également des
photos et des vidéos pertinentes.
À son tour, le canal Telegram “Unofficial Bezsonov” a noté que
“depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, cette
maternité de Marioupol est occupée par deux compagnies de la 36e brigade
de marine.” “Ils montrent deux femmes enceintes et une femme en blouse
blanche. Il y aurait eu des dizaines de cadavres là-bas”, a-t-il écrit.
En outre, la chaîne Telegram Signal aurait découvert la jeune fille que
les photographes ont filmée dans les ruines d’une maternité à Mariupol.
Elle ressemble au mannequin et blogueuse beauté populaire Marianna
Podgurska.
” La jeune femme est effectivement enceinte, mais il était hors de
question qu’elle soit venue accoucher dans une maternité occupée depuis
longtemps par les néonazis d’Azov. On lui a donné un trousseau, elle a
été maquillée et amenée sous les caméras. “Les ‘exclusivités’ ont été
confiées au célèbre photographe Evgeny Maloletka, qui collabore
désormais étroitement avec les agences de presse occidentales et
travaille pour Associated Press”, précisent les analystes. Toutefois,
les médias sociaux n’excluent pas que la jeune fille ait pu être amenée
de force sur les lieux.
Nous vous rappelons que le journal VZGLYAD a précédemment démonté la
provocation de l’Ukraine à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya à
Energodar, qui est la plus grande d’Europe. Le 4 mars, les médias
ukrainiens ont fait état d’un incendie sur le territoire de l’usine,
publiant les images d’une caméra de vidéosurveillance montrant de la
fumée s’élevant au-dessus des bâtiments sur le territoire de l’usine. La
menace d’une explosion nucléaire dix fois plus importante que la
catastrophe de Tchernobyl a été signalée. Toutefois, le service national
d’urgence de l’Ukraine (SES) a par la suite démenti les informations
faisant état d’un incendie dans l’usine. Il s’est avéré que le feu avait
pris naissance dans un bâtiment de formation voisin.
Quelques jours plus tôt, le journal Vzglyad a démenti une fausse
information diffusée par les médias occidentaux et ukrainiens concernant
une prétendue frappe des forces armées russes dans le centre de
Kharkiv. Auparavant, Moscou avait déjà réfuté un mythe similaire
concernant l'”atterrissage d’un missile russe” dans un immeuble
résidentiel de Kiev.
L’équipe de Zelensky produit et diffuse des faux depuis les premiers
jours de l’opération spéciale russe, avec le soutien inébranlable de
l’Occident – du Premier ministre britannique Johnson au journal le plus
insignifiant. D’ailleurs, non seulement les médias, les analystes
politiques et Zelensky lui-même, mais aussi sa femme, sont impliqués
dans cette affaire en Ukraine”, note Vladimir Kornilov, directeur du
Centre d’études eurasiennes.
Selon lui, l’autre jour, Olena Zelenskiy a publié des photos
d’enfants prétendument tués lors d’une “agression russe”. Ce faisant,
plusieurs de ces photos décrivent avec précision la tragédie survenue
lorsque des combattants de la “tero-défense” de Kiev ont abattu une jeep
avec une famille nombreuse, la prenant pour un “groupe de sabotage
russe”.
“Il est intéressant de noter que quelques heures avant l’attaque de
la maternité de Mariupol, Zelensky lui-même a déclaré qu’il n’y avait
plus d’eau ni d’électricité dans la ville, et que tous les
établissements médicaux étaient fermés et évacués. Dans le même temps,
on savait à l’avance que le siège du Front national ukrainien était
situé dans la maternité”, a déclaré l’interlocuteur.
L’expert a rappelé qu’il en avait été de même pour la prétendue
“utilisation d’armes chimiques par les troupes d’Assad à Douma”.
“D’abord, tous les politiciens et médias occidentaux ont diffusé le
message et se sont indignés, puis ils sont restés silencieux lorsque le
garçon qui avait été utilisé sur toutes les premières pages comme un
‘avatar’ des victimes de l’attaque a dévoilé l’affaire”, a souligné
l’analyste.
L’analyste politique a exprimé l’espoir que lorsque les troupes
russes libéreront Mariupol, plusieurs interviews seront menées avec les
participants de la “séance photo” près de la maternité – et le monde
saura la vérité. “Cependant, l’Occident ne le remarquera pas. Le même
Johnson, pour qui tout est clair, ne veut pas aller à l’encontre du
courant dominant, il réagit donc aux faux ukrainiens comme il se doit”, a
souligné M. Kornilov.
L’expert a ajouté que les plateformes internationales, y compris la
Haye, n’enquêteraient pas non plus sur les faux ukrainiens. “Combien de
faux l’Occident a fait en Syrie, dans le Donbass et maintenant en
Ukraine – je ne me souviens pas d’une seule réfutation, encore moins
d’excuses, que ce soit de Washington, de Bruxelles ou de Kiev”, a
déclaré l’analyste. Maxim Grigoryev, directeur de la Fondation de
recherche sur la démocratie et membre de la Chambre publique russe, est
du même avis.
Les faux actuels en Ukraine sont fabriqués exactement selon le
modèle syrien. Nous avons sérieusement étudié ce problème et l’avons
décrit dans notre livre Les Casques blancs : facilitateurs du terrorisme et sources de désinformation.
Aujourd’hui, nous voyons les mêmes schémas, les mêmes millions de
dollars dépensés pour faire venir des gens, pour filmer, pour les
matériaux et leur distribution”, a-t-il déclaré.
L’analyste politique a ajouté que dès que “le contenu est prêt”, il
est diffusé par les principaux médias occidentaux, les organisations
publiques et les politiciens. “Il est déjà clair que ni Zelensky ni les
autres autorités et organes ukrainiens ne seront tenus responsables dans
la distribution de faux, ni dans les tirs sur les personnes qui tentent
de quitter Mariupol et d’autres villes”, a noté l’interlocuteur.
“Nous avons reçu des données sur les actions malveillantes de la
partie ukrainienne et de l’Occident dans la diffusion de fausses
informations avant même l’hôpital de Mariupol. Après les incidents de
Zaporizhzhya et de Tchernobyl, la communauté internationale et Zelensky
ont soudainement commencé à parler d’un “danger”. Bien que tous les
experts concernés, l’AIEA et le ministère russe de la Défense aient
clairement indiqué que la situation des installations était normale.
Zelensky est donc devenu le principal générateur de faux en Ukraine”,
conclut l’analyste.
La maternité bombardée de Marioupol avait déjà été évacuée et les fascistes ukrainiens d'Azov s'y étaient retranchés.
Sur
son compte Instagram, le président Selenskij montre une vidéo de
Marioupol montrant une maternité bombardée. D'une part, cette clinique
n'était pas en service, tous les médecins et patients ayant fui lorsque
les militants nazis ukrainiens de la brigade de mercenaires "Azov" ont
pris leurs positions de tir dans et sur le bâtiment.
L'armée russe publie également une
vidéo prise par un drone - dans laquelle on voit un mercenaire d'"Azov"
positionner un lance-roquettes antichar sur le toit du bâtiment, faisant ainsi de ce dernier une cible militaire.
Sur
l'une des photos de Marioupol, on voit en outre que les troupes
ukrainiennes ont positionné leurs véhicules blindés de combat
d'infanterie juste à côté du bâtiment de l'école maternelle. Elles
provoquent délibérément une riposte légitime afin d'obtenir ensuite des
images médiatiques terribles ou parce qu'elles le font toujours.
C'est tellement gros, ce bombardement d'une maternité par l'armée russe, que j'ai volontairement grossi et surligné en gras la mise au point, le rétablissement de la vérité sur le bombardement par l'armée russe d'une maternité ukrainienne. (!!) De quoi fantasmer sur la sauvagerie des soldats russes face aux gentils nazis du bataillon AZOV....Est-ce que les américains auront droit au même rétablissement de la vérité? Est-ce que BIDEN va avouer que ses sbires nazis de l'armée Ukrainienne usent de tous les stratagèmes pour tromper la presse, et le monde entier? Pour faire de l'OTAN un outil de justice? Et pourquoi pas un outil de PAIX?
Cela m'étonnerait, vu que les preuves sont nombreuses qu'il arme et soutient les soudards des bataillons pro nazis.
Çà y est, pour régler le conflit ukrainien, le candidat idéal s'est proposé, et il faut reconnaître que sa solution est pour le moins originale. Il faut reconnaître qu'il peut être fier de lui, et que sa proposition a dû ravir ses partisans, eux qui ont toutes les raisons de regretter sa non réélection, volée, bien sûr, par ces salauds de démocrates de BIDEN, l'autre enfoiré de patron de l'OTAN .
L'ex président des USA Donald TRUMP suggère que des bombardiers américains F 22 parés du drapeau chinois bombardent la RUSSIE ( !!) . Et il ajoute :
"Comme çà, nous disons que la Chine est responsable, que nous n'avons rien fait; ensuite ils se battent l'un contre l'autre. Nous n'aurons plus qu'à nous asseoir et à regarder", conclut ce fin stratège en géopolitique.
Et l'auteur de l'article, révélé par le "Washington Post", de conclure que les analystes experts de la pensée trumpienne se demandent encore si c'est du lard ou du cochon.
Et moi, j'ajouterai que nous ne sommes pas dans la mouise, nous, les citoyens dont l'avenir et la PAIX dépendent de ce genre d'olibrius. Farfelus, car ils peuvent être parfois comiques, mais décérébrés, c'est grave.
Zelensky se dit « refroidi » à l’idée de rejoindre l’OTAN, prêt pour des pourparlers avec la Russie sur la Crimée, le Donbass
Présenter l’Ukraine et ZELENSKI comme les vainqueurs de l’opération
est une plaisanterie. La presse et les médias français qui avaient
choisi l’émotion jusqu’à l’hystérie pour masquer le choix d’être
belligérants dans l’OTAN peuvent tenter d’être les vainqueurs moraux en
poussant jusqu’au bout leur adhésion à l’Ukraine et leur diabolisation
de la Russie, mais cela ne peut pas nier le fait qu’il aurait suffit de
céder aux demandes de la Russie sur sa propre sécurité, remplir les
promesses faites lors de la dissolution du pacte de Varsovie, ne pas
faire un coup d’ETAT en 2014, et ne pas entretenir un assaut criminel
dans le Donbass et même appliquer les accords de Minsk pour que cela
soit évité. Cela ne saurait masquer le fait que dans leur politique de
sanctions et d’embargo, de “révolutions de couleur” les USA et leurs
alliés soient isolés. Zelenski qui a acquis une grande popularité en
Europe, en France, va-t-il agir en ce sens ou n’est-ce qu’une pause? Les
Russes ont des doutes. Ils sont très attentifs à certains signes que
nous ignorons, la presse russe a noté la croix sur son T-shirt. Après un
examen plus approfondi, il s’est avéré qu’il s’agissait d’un insigne de
l’UPA* – Ukrainian Insurgent Army*”, structure apparue en 1943 sur la
base de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN*), ses membres
utilisaient l’aide des nazis pour la reconnaissance et le sabotage
contre l’URSS, l’un des dirigeants de l’organisation était Stepan
Bandera. L’UPA a procédé à un nettoyage ethnique à grande échelle dans
les zones habitées par les populations russes, juives et polonaises, des
dizaines de milliers de personnes ont été tuées et des opérations de
combat actif ont été menées contre les partisans soviétiques. Nous
sommes entrés dans une zone très dangereuse dans laquelle le combat des
peuples pour la paix et le refus des alliances militaires, le choix des
négociations sera essentiel Parce que partout les forces les plus
extrémistes gagnent du terrain, comme le prouve l’élection en Corée du
sud d’un président d’extrême-droite. (note et traduction de Danielle
Bleitrach)
10/03/202
La Russie veut que l’Ukraine déclare sa neutralité,
reconnaisse la Crimée comme russe et reconnaisse l’indépendance des
républiques séparatistes du Donbass
« En ce qui concerne l’OTAN, je me suis calmé sur cette question il y
a longtemps après que nous ayons compris que l’OTAN n’est pas prête à
accepter l’Ukraine », a déclaré Zelensky. « L’alliance a peur des choses
controversées et de la confrontation avec la Russie. Je n’ai jamais
voulu être un pays qui mendie quelque chose à genoux. Nous n’allons pas
être ce pays, et je ne veux pas être ce président. »
En ce qui concerne la Crimée et le Donbass, Zelensky a déclaré que
l’Ukraine n’était pas préparée aux « ultimatums » russes, mais qu’elle
était prête à discuter du statut des territoires. « Les gens qui m’ont
élu ne sont pas prêts à se rendre. Nous ne sommes pas prêts pour des
ultimatums », a-t-il déclaré. « Mais nous pouvons discuter avec la
Russie de l’avenir de la Crimée et du Donbass. »
La Russie a déclaré qu’elle arrêterait son assaut si
l’Ukraine déclarait sa neutralité, reconnaissait la Crimée comme
territoire russe et reconnaissait l’indépendance des républiques
séparatistes du Donbass, Donestk et Lougansk. Les commentaires de
Zelensky indiquent qu’il pourrait être prêt à conclure un accord avec
Moscou.
Les responsables ukrainiens et russes ont tenu trois séries de pourparlers depuis que la Russie a commencé son invasion. Lors du dernier cycle,
les deux parties ont déclaré que peu de progrès avaient été réalisés, à
l’exception des accords sur les couloirs humanitaires, mais que les
négociations devraient se poursuivre. À lire aussi :Forces importantes en Amérique pour la Troisième Guerre mondiale
Des sources ont déclaré au Jerusalem Post que
le Premier ministre israélien Naftali Bennett avait été informé lors
d’une réunion le 5 mars avec le président russe Vladimir Poutine que la
Russie avait déjà donné à Zelensky une « offre finale » pour résoudre la
crise. Les sources ont déclaré que l’offre était « difficile » pour
l’Ukraine mais pas « impossible » et ont déclaré qu’elle impliquait les
termes énumérés ci-dessus ainsi que la réduction de l’armée ukrainienne.
C'est très difficile de ne pas voir la nature d'extrême droite du régime de #Kiev installé par le putch de #Maidan en #Ukraine. Entre célébrations néonazies, violence racistes, interdiction du parti communiste, répression des syndicalistes et antifascistes.
#AfricansinUkraine
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CGT TUIFRANCE
@CgtTuifrance
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Quand on voit le traitement inhumain et raciste que les autorités ukrainiennes font à la population noire, on est moyen chaud du coup là pour soutenir ce gouvernement ukrainien
#AfricansinUkraine twitter.com/Damilare_arah/
QUAND LA FRANCE VA-T-ELLE SE DÉCIDER A QUITTER CETTE ORGANISATION SUPRANATIONALE CRIMINELLE AU SERVICE DE L'IMPÉRIALISME AMÉRICAIN?
POUR SE CONSACRER UNIQUEMENT A PRÉSERVER LA PAIX SUR LA PLANÈTE....