jeudi 9 décembre 2021

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FAIRE BARRAGE 

AUX FORCES  POLITIQUES DU MEDEF

DE LA DROITE EXTREME A L'EXREME DROITE

MACRON
PECRESSE
ZEMMOUR
LE PEN

TOUS ONT FAIT LEUR LA REVENDICATION PERMANENTE DU GRAND PATRONAT

détricoter toutes les avancées sociales imposées par la mobilisation populaire et mises en place à la Libération par le Conseil National de la Résistance

MACRON
PECRESSE
ZEMMOUR
LE PEN

ILS VEULENT TOUS DETRUIRE LA SECURITE SOCIALE

en supprimant les cotisations sociales sur les feuilles de paye, sommes sur lesquelles  les droites comptent bien pour alimenter

LES ASSURANCES PRIVEES

ILS VEULENT TOUS SUPPRIMER LES DROITS DE SUCCESSION

afin que les plus riches, détenteurs des moyens de production accumulent, génération après génération, des fortunes colossales à l'égal des anciens seigneurs avant la prise de la Bastille pour maintenir les Français sous leurs bottes

ILS VEULENT TOUS DEMANTELER LES RETRAITES PAR REPARTITION

DEJA AVEC MACRON,

ILS S'EN PRENNENT AUX CHOMEURS ET A LEURS FAIBLES DROITS 

ILS ONT FRACASSE LE CODE DU TRAVAIL POUR PRIVER LES SALARIES D'UNE DEFENSE EFFICACE  ET REGNER EN MAÏTRE AU SEIN DE L'ENTREPRISE

ILS REFUSENT D'AUGMENTER LES SALAIRES, LE SMIC  EN PREMIER

 

DANS CES CONDITIONS, 

QUELLE DIFFERENCE Y-A-T-IL

ENTRE "DROITE', DROITE EXTRÊME ET EXTREME-DROITE ?

Pour faire diversion, ls dénoncent tous le spectre de l'étranger, la menace musulmane,  la France en soit disante guerre de civilisation. Ils évoquent la sécurité, en voulant rayer de la carte la sécurité sociale, c'est à dire les soins pour tous. 

Ceux qui, se réclamant de la "gauche" font leurs l'idée d'une droite 'républicaine', en fait à leurs yeux fréquentable, pour l'opposer à une "extrême-droite", pour eux, le seul véritable ennemi, font le jeu des droites qui allignent leur programme sur celui du Medef.

Le peuple de France se trouve ainsi livré sans combat à son pire ennemi, le capital financier, qui est aux manettes de l'économie, du pouvoir politique et médiatique de notre pays, et qui peut changer  de manadger sans changer de politique...

FAIRE BARRAGE A TOUTES LES DROITES, QUEL QUE SOIT LE MASQUE DONT LEURS CANDIDATS S'AFFUBLENT, C'EST LA SEULE RESISTANCE EFFICACE POSSIBLE CONTRE LES MANOEUVRES DU CAPITAL;

Jean LEVY

 

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La Question d’Henri Alleg portée au théâtre

jeudi 9 décembre 2021, par Michel Berthélémy Blog 4ACG

Le livre-témoignage d’Henri Alleg sur les tortures dont il a été victime de la part des militaires français à la prison Barberousse d’Alger en 1957, vient d’être adapté au théâtre par Laurent Meininger. C’est ce dernier qui signe la mises en scène, Stanislas Nordey tient le rôle seul en scène.

On sait que l’ouvrage, publié en mars 1958 aux éditions de Minuit, a aussitôt été saisi par les autorités françaises, « coupable » de révéler les véritables méthodes utilisées par le pouvoir colonialiste et son armée. Pour l’historien Jean-Pierre Rioux, l’écriture de l’ouvrage « a été aussitôt perçue comme emblématique par sa brièveté même, sa sécheresse de procès-verbal qui dénonçait nommément les tortionnaires sous des initiales qui ne trompaient personne. Sa tension extrême de cri maîtrisé a rendu celui-ci d’autant plus insupportable ».

Pour porter au théâtre cette parole, le metteur en scène et Stanislas Nordey sont allés à l’essence même de l’ouvrage : « par notre méthode de répétition, nous avons cherché ensemble comment rendre audible ce texte à la limite de l’intolérable. En réduisant les répétitions, nous avons veillé à conserver au texte sa force intemporelle ». Car en ravivant une mémoire encore trop souvent passée sous silence, le texte résonne avec bien des situations actuelles. « Au-delà de ce qu’il dit de la guerre d’Algérie, ce témoignage nous rappelle, selon le metteur en scène, qu’il est possible de vivre selon un idéal fort, à l’image d’Henri Alleg ».

La Question sera représentée du 8 au 17 décembre au théâtre des Quartiers d’Ivry, à Ivry-sur-Seine (www.theatre-quartiers-ivry.com)

Le spectacle se rendra ensuite du 9 au 10 mars 2022 au théâtre du Pays de Morlaix (https://www.theatre-du-pays-de-morlaix.fr/) puis les 17 et 18 mars au Granit de Belfort (https://www.grrranit.eu/), enfin du 22 au 26 mars au Théâtre 14 à Paris (www.theatre14.fr).

La Question :
http://forgetmenot.fr/spectacles_La-Question.htm


 

Il parle comme un livre mais il manque des pages !


Publié le 09/12/2021 à 10:40 par cessenon
Il parle comme un livre mais il manque des pages !

 

 

Il s’agit de Le Drian, notre ministre des affaires étrangères. En cette veille du 60ème anniversaire du cessez-le-feu en Algérie il appelle à l’apaisement sur les deux rives de la Méditerranée. On ne pourrait que souscrire à de telles perspectives. Sauf que…

Personnellement je n’ai aucun contentieux avec les Algériens. J’en ai par contre avec les dirigeants de la France qui m’ont volé vingt-six mois de ma jeunesse me mettant dans une situation proprement absurde. Qu’avais-je à voir avec ce conflit anachronique qui se déroulait à plus de mille kilomètres de chez moi ? Une guerre injuste et sans autre perspective que l’indépendance d’un pays que nous avions conquis et maintenu sous notre domination par la force armée !

Alors si on veut se réconcilier il faut reconnaître ses torts. Quelles étaient les conséquences pour les autochtones du colonialisme qu’on avait instauré comme mode de fonctionnement de la société en Algérie ? Un jugement avait été porté par Macron alors candidat à la présidence de la République le colonialisme est un crime contre l’humanité.

Il n’est pas repris par son ministre des affaires étrangères. Celui-ci fait également l’impasse sur les exactions d’une guerre menée  pour perpétuer un tel système. A partir de là son appel à l’apaisement n’a aucune chance d’être entendu. Et ce par les Algériens ou les autres victimes de notre politique coloniale. Parmi celles-ci on n’oubliera pas les appelés du contingent qui ont au mieux perdu une partie de leur existence dans cette affaire.

Du côté de Macron c’est un pas de deux qui nous est dansé. A l’opposé de déclarations auxquelles nous souscrivons il y a des initiatives que nous réprouvons sans restriction.  La présence de la ministre déléguée aux anciens combattants à la cérémonie pro-OAS devant le mémorial du Quai de Branly le 26 mars 2021 en est une. Son communiqué lors du 5 décembre de la même année en est une autre.

L’opération politicienne de séduction en direction des harkis s’inspire de la même volonté de faire des concessions aux tenants des nostalgériques de l’Algérie française. Idem avec les dispositions prises contre le libre accès aux archives de cette période douloureuse de notre histoire.

La vérité exige une position sans ambiguïté concernant ce qu’a été notre passé et ce qu’est notre présent. Le Drian, pas plus que Macron, ne se place dans le droit fil de la franchise qui permettrait une réconciliation nationale et internationale claire qui est souhaitable.

 

 

LiDL....

9 décembre 2021

LIDL OU LA CHASSE AUX SYNDICALISTES

Ces quatre dernières années, X, embauchée il y a 30 ans ,   a constaté   « une dégradation fulgurante de ses conditions de travail »  chez Lidl, depuis qu’elle détient un mandat syndical. Elle est au bord du burn out.  Le récit de X et de son avocate à Médiapart   (intégralité sur 100 parole "nos articles") rejoint celui de nombreux autres militants syndicaux.

Invitée à réagir par Médiapart, la direction de l’entreprise  a indiqué « regretter » que les questions « se focalisent exclusivement sur des situations, pour certaines dramatiques, qui heureusement ne reflètent absolument pas notre politique d’entreprise et le quotidien de nos 45 000 collaborateurs ".

Mais la suite de la réponse fait froid dans le dos

 " Il est évident que Lidl France n’approuve ni ne tolère en aucune manière des comportements contraires à la loi, aux valeurs de l’entreprise, susceptibles de porter atteinte au libre exercice du droit syndical et à la sécurité de ses salariés ". 

Autrement dit chez Lidl on peut exercer son mandat syndical uniquement  si c'est en respectant les valeurs de l'entreprise.    Nabila n'est pourtant pas un foudre de guerre cégétiste. Elle a confié à Xavier Bertrand la tâche de la défendre, avec un succès très  relatif, vous le comprendrez aisément.

 En Bretagne, les équipes syndicales peuvent elles aussi témoigner de la violence qui les a visées pendant plusieurs années. En 2019 "le directeur régional avait essayé de faire de nous les rouages de son action, en échange d’un regard favorable sur Lidl , signalent  deux élus d'un  syndicat des cadres. Quand nous avons décliné, il a fait passer le message que nous ne serions jamais élus. » 

Ils l'ont été et l'ont payé cher  avec l'accord de l'inspection du travail. Là encore il s'agit de cadres modérés comme on dit et non de révolutionnaires.

Sans surprise , à la CGT, Arnaud Rouxel partage le constat. "Début 2020, le directeur régional m’a glissé dans un couloir que je n’avais plus trop ma place dans l’entreprise », se remémore-t-il. « Discrimination syndicale, mesures dirigées contre les représentants des salariés, sanctions contre des grévistes pouvant aller jusqu’au licenciement sous des prétextes futiles"… 

 Il ne s'agit plus , sous la pression des actionnaires,  d'empêcher  un syndicalisme de lutte, mais d'empêcher toute défense des personnels, puisque il s'agit de durcir les conditions de travail au-delà du supportable pour  assurer la rentabilité.

  Depuis les réactions  de plus en plus nombreuses citées par le long article, ça va mieux. Le paternalisme est désormais perçu,    C'est une leçon politique  extraordinaire.  La lutte des classes longtemps plus qu'assoupie   et chassée par la grande porte (Xavier Bertrand le loup chargé de défendre les moutons bêlants!)   revient par la fenêtre.

  Et cela ne vaut pas que pour Lidl.

 blog pcf littoral


 UKRAINE: FACE AUX ÉTATS-UNIS, LA RUSSIE VA-T-ELLE ENFIN IMPOSER SES INTÉRÊTS LÉGITIMES?

 


Pendant que les Etats-Unis menacent la Russie de nouvelles sanctions, allant jusqu'à sa déconnexion du système SWIFT en cas "d'agression" de l'Ukraine, l'on voit l'OSCE confirmer l'arrivée sur la ligne de front, en violation des moribonds Accords de Minsk, de l'artillerie lourde ukrainienne et la militarisation de la société ukrainienne. Une distance toujours plus grande entre ce discours politico-médiatique policé et l'évolution sur le terrain montre à quel point les Atlantistes ont besoin, à la différence de la Russie et de l'Europe, d'un conflit actif sur le sol ukrainien à la frontière russe.

Les Etats-Unis organisent des "fuites" médiatiques de documents "secrets", largement diffusés, devant prouver autant que les petits tubes secoués à l'ONU, le danger militaire présenté par la Russie, qui est censée "agresser" l'Ukraine pour se remettre des fêtes de Noël. 

En effet, quelle surprise, un pays qui voit une armée active à sa frontière, entretenir un conflit ouvert contre une population civile, prévoit des forces armées pour se défendre - et la défendre, au cas où. Vraiment étrange ...

L'Ukraine a concentré un tiers de ses forces armées dans le Donbass et même l'OSCE est obligée de le reconnaître, elle rapproche de plus en plus d'artillerie lourde, allant des tanks aux autres blindés. Mais l'excuse de "l'agression russe" permet de maintenir un discours médiatique convenu : la Russie fait monter la tension, comme on peut le lire dans le Huffpost, ou encore les populations ukrainiennes civiles sont presque obligées de passer leurs week-ends en treillis à faire des exercices militaires pour protéger les grandes villes du pays, dixit RFI.

Pourtant, ancrer la question dans le paradigme d'une soi-disant agression russe ou occupation russe de l'Ukraine est une approche - volontairement - faussée. L'Ukraine est déjà occupée - par les forces de l'OTAN, physiquement, militairement, politiquement. En ce sens, l'Ukraine est devenue un territoire, elle n'est plus un Etat. Et la question réelle n'est pas celle d'une putative "agression" de la Russie, mais de savoir qui, à part la Russie, va protéger les populations civiles du Donbass qui sont agressées par les forces de l'OTAN à travers l'armée ukrainienne ? Certainement pas l'Europe, comme nous le voyons, et encore mois les structures dépendantes des Etats-Unis, qui sont justement intéressés à la continuation et l'escalade du conflit, mais pas forcément à un affrontement direct - tant qu'il existe un risque de réponse de la Russie, car il coûterait trop cher.

Et pour continuer à mettre la pression sur la Russie, poussée à s'enfermer dans une position faible, celle de la défense, les Etats-Unis discutent de nouvelles sanctions, allant jusqu'à l'exclusion de la Russie du système SWIFT, comme le révèle CNN

La distance croissante entre le discours et les faits a pour but de construire un discours, qui puisse légitimer une politique, qui ne semble pas a priori si légitime que cela : instrumentaliser un pays tiers, ses infrastrucures étatiques, sa population, contre ses propres intérêts, en le conduisant à sa perte dans un combat qui le dépasse. Face à cela, la Russie doit sortir de cette éternelle position défensive, répétant ad nauseam "si les populations sont attaquées, alors nous réagiront". Les populations du Donbass sont attaquées et souffrent depuis des années, elles n'attendent qu'une chose justement, ce n'est pas que leurs dirigeants locaux entrent dans le parti Russie Unie ou l'arrivée de masques et de vaccins, mais que les élites dirigeantes russes soient à la hauteur de la Russie, qu'ils imposent sa zone d'intérêts légitimes et qu'ils protègent réellement les populations qui s'y trouvent. Et la population russe attend, par ailleurs, dans sa grande majorité, également cela. 

Il est temps pour la Russie de sortir d'une position strictement communicationnelle, la communication ne peut pas remplacer la politique, en tout cas si le pays prétend à une gouvernance.

publié par Karine Bechet-Golovko

Blog El Diablo

 

LA GUERRE MONDIALE, QUI LA VEUT?

Les États-Unis, menace principale pour la paix !

9 Décembre 2021 , Rédigé par Réveil Communiste 

 

 

Texte de 2017 mis à jour.

La guerre mondiale, qui la veut?

Le danger de guerre actuel provient exclusivement des États-Unis qui ont obtenu leur hégémonie mondiale en gagnant les trois précédentes (on peut considérer la Guerre froide en comptant les conflits régionaux qui l’ont accompagnée (Corée, Viet Nam, Proche Orient, Afrique, etc.) comme la troisième), et qui sont tentés de la conserver en s’engageant dans une quatrième.

Aucune autre puissance n’est en mesure de menacer la paix. Le terrorisme, notamment, n’est qu’un instrument au service des États-Unis, soit un allié direct comme en Syrie, soit un adversaire idéal qui ne présente aucun danger réel, et qui joue son rôle dans la mise en condition militaire des peuples occidentaux, et leur acceptation tendancielle, au rebours de leurs valeurs individualistes, d’un État policier et d’une société de surveillance et de fichage généralisés.

Les États-Unis du capitalisme en déclin de l’année 2021 peuvent croire qu'ils ont objectivement intérêt à la guerre dans cette décennie. Leur équipement militaire hypertrophié et leur expérience du combat réel leur donnent la certitude trompeuse d'une victoire dans n’importe quel conflit armé classique, à condition qu’ils puissent mobiliser les médias globaux pour construire le consentement de l'opinion occidentale à une telle démarche sanguinaire, mais cette avance technologique est financée par la contribution du reste du monde à commencer par la Chine, qui comble les déficits abyssaux de l'économie américaine en rachetant du papier dollarisé, et elle aura complètement disparu d’ici quelques années. La crise liée à la pandémie n'a fait qu’accélérer l'évolution inéluctable.

Depuis celle de 2008, ils sont entrés dans une phase agressive, s’attaquant sous les prétextes les plus transparents à des nations petites ou moyennes, le plus souvent en utilisant des collaborateurs locaux, des séparatistes, des réactionnaires religieux, des intermédiaires en apparence non étatiques et des auxiliaires étrangers, et surtout une « société civile » ad hoc cultivée dans leurs universités  et recrutée dans un certain nombre de pays stratégiques [ Voir le Venezuela, comme cas d'école de l'ingérence, et le cas du citoyen Navalny en Russie].

Mais ils ont aussi mené des guerres directes dont le but réel semble bien tout simplement de maintenir en état opérationnel leurs forces armées et de tester leurs armements. Ils sont d'ailleurs déjà lancés dans une cyber-guerre ouverte avec le reste du monde.

Il faut bien comprendre que la déclaration officielle de guerre au terrorisme en septembre 2001 a une importance fondamentale dans l’histoire de l’Empire américain : il s’agit d’une revendication de souveraineté qui porte sur l’ensemble du territoire mondial, et qui met fin à la politique internationale telle qu’elle était basée sur le respect de principe sinon de fait de la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, depuis les traités de Westphalie au moins (1648). Ils revendiquent ce faisant le statut et rang de seul État souverain au monde.

Mais les moyens indirects ont eu leur préférence depuis leur relatif échec en Irak et en Afghanistan.

Ils ont réussi à prendre le contrôle du gouvernement de plusieurs États en instrumentalisant une opposition stipendiée de longue date, et en pratiquant avec l’aide des grands groupes de médias mondialisés une déstabilisation intérieure de grande échelle [un récent exemple : le coup d'État en Bolivie, le 12 novembre 2019, qui s'est heurté à une réaction populaire efficace].

Comme l'a symboliquement établi la destruction de l'ambassade à Belgrade en 1999, l’ennemi principal des États-Unis est maintenant très officiellement  la Chine, dont le surgissement au premier rang économique mondial épouvante l’oligarchie occidentale qui se croit le dépositaire de la civilisation. Les actions erratiques de l’Occident piloté par les États-Unis ont paradoxalement renforcé ce rival, en consolidant son alliance avec la Russie, et la présidence Trump n’a fait qu’accélérer ce mouvement.

Une guerre directe contre la Chine ou la Russie, sous la forme de subversion interne, de pressions externes et de blocus maritime et aérien de leurs territoires, dont les littoraux sont étroitement verrouillés par les bases américaines, est techniquement possible et même jouable, dans l'intention de la gagner, mais au prix de provoquer une très forte crise économique internationale dont les effets seraient imprévisibles si la victoire n'était pas immédiate.

Les militaires ne font rien d’imprévisible. Mais ils ont tendance à surestimer leurs capacités, qui en l’occurrence sont effectivement très fortes, et la tentation de chercher des solutions technologiques à des problèmes stratégiques, notamment pour neutraliser les armes nucléaires.

Cependant, les États-Unis eux-mêmes ne sont pas un sujet géopolitique pleinement souverain, et le pouvoir réel va se chercher dans un milieu international occidental où leurs ressortissants sont des plus influents mais non exclusivement. Milieu composé des institutions financières et des banques, des cadres dirigeants des multinationales et des ONG qui recrutent dans les mêmes écoles, des médias internationaux, etc.

Dans ces milieux, la perspective d’une guerre qui ne soit plus une guerre asymétrique à zéro mort dans le camp occidental crée un malaise.  Ils conservent parfois la culture historique suffisante pour comprendre que la guerre ouverte comme solution des contradictions du capitalisme n’est pas la meilleure option, parce qu'elle peut déboucher sur la révolution comme la Grande Guerre de 1914 à débouché sur la Révolution d'Octobre. Ils soutiendront donc toutes les guerres néocoloniales ou contre-révolutionnaires, mais chercheront à éviter un conflit majeur avec les puissances émergentes capitalistes. D'autre part, en cas de guerre mondiale ouverte et déclarée, l'expérience historique montre que la puissance qui en a pris l'initiative perd la mise.

Certains alliés des États-Unis de puissance bien moindre (Grande Bretagne, France, Allemagne, Israël, Arabie saoudite) peuvent être tentés chacun leur tour de jeter de l'huile sur le feu pour acquérir un rang de « senior partner » dans l’alliance occidentale.

Tout ce qui contribue à affaiblir la résistance à l'hégémonie des États-Unis rend la guerre plus probable, car elle crédibilise chez les responsables sans imagination qui nous gouvernent l'idée d'une guerre technologique victorieuse propre et rapide. L'effondrement de la Libye a rapproché le monde de la catastrophe. La résistance de la Syrie, mais aussi de Cuba, de la Corée, de l'Iran, et du Venezuela face aux ingérences impériales, éloigne la guerre mondiale. Ainsi que la débâcle américaine en Afghanistan.

Contrairement aux apparences, un va-t-en guerre brouillon et impulsif à la tête des États-Unis dans le genre Donald Trump est moins dangereux qu'un politicien consensuel comme son adversaire malchanceuse Hillary Clinton (ou le criminel John McCain, qui fut universellement regretté par les partisans de l'impérialisme et leurs médias), ou comme l'homme de paille des militaristes Joe Biden, qui n'engageraient la guerre contre le pays visé qu'à la suite d'une longue préparation médiatique, de sanctions économiques destructrices, et d'une subversion interne à grande échelle, et qui ne lâcherait pas sa proie facilement, ne serait-ce que pour ne pas perdre la face, comme on voit en Syrie où la guerre ne se prolonge que pour punir le peuple d'avoir résisté. Et cela, même s'il peut être à titre individuel réticent face aux aventures militaires, comme c'était le cas d'Obama [Trump s'est rapproché de ce modèle du président démocrate impérialiste dans la crise vénézuélienne, recueillant les applaudissements de ceux qui dans l'establishment et les médias globaux le vouaient au gémonies l'année précédente !].

Cela dit s'il y a un pays où les contradictions du capitalisme s'aiguisent de manière décisive, ce sont bien les États-Unis. La révolution ou la guerre civile pourraient bien surgir à l'intérieur même de ce pays. Et la tentation d'en sortir par la guerre extérieure va devenir forte pour ses élites prédatrices.

L'anti-impérialisme et le mouvement international pour la paix sont donc redevenus les priorités existentielles pour l’avenir de l’humanité.

 

Note du 3 avril 2020 :

Loin d'être l'occasion d'une trêve pour les Docteur Folamour de Washington, la pandémie du Covid-19 semble être pour eux une occasion d'escalade. Elle soumet le système de santé américain, et même ses forces armées, à un stress extrême et les responsables sont tentés de fuir leurs responsabilités gravissimes, par la provocation, l'agressivité diplomatique et la fuite en avant militaire. Les cibles ne manquent pas : Cuba, et tout pays acceptant son aide médicale, Venezuela, Iran, Russie, Chine, Syrie, Corée, etc. (même le Mexique!).

Note du 30 novembre : Joe Biden s'annonce encore pire que Trump sur les questions internationales, si c'est possible.

Note du 17 juillet 2021 : la dangerosité de l'administration Biden se confirme chaque jour, uniquement tempérée par l'état problématique des forces armées américaines qui sont à la fois surfinancées et mal équipées pour une vraie guerre contre un véritable adversaire.

 

GQ , 13 août 2017, relu et mis à jour le 7 novembre 2021

 

MÊME PAS MAL !

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Le ministre Alain Griset condamné mais chaudement remercié par le palais de l'Elysée

Alain Griset, ministre des PME, a été condamné ce mercredi 8 décembre à six mois de prison avec sursis et à trois ans d’inéligibilité avec sursis pour "déclaration incomplète ou mensongère de sa situation patrimoniale". Avant d'être adoubé par Emmanuel Macron, il avait été patron d'une organisation syndicale patronale.

Condamné par la Justice, mais même pas mal! Le président de la République, en déplacement à Vichy, vient de remercier chaleureusement Alain Griset pour son action dans son ministère doré et se déclare "très triste" de sa démission. Et pas de sa condamnation?

Quant au premier chambellan de l'Elysée, Jean Castex, dans le genre Oh les copains je ne vous oublierai jamais, "tient à remercier Alain Griset pour le travail remarquable accompli au sein du collectif gouvernemental, en particulier au plus fort de la crise sanitaire".

Bien, après tout, pourquoi a-t-il été condamné ce très estimé ministre?

Oh, 3 fois rien! Alain Griset avait oublié, tête de linotte va, de déclarer, en août 2020, après sa nomination, une partie de son patrimoine et de ses intérêts à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Soit la détention d’un plan d’épargne en actions (PEA) de 171 000 euros, ainsi que des " participations directes" dans plusieurs sociétés, comme la Française des jeux ou Natixis.

Quand le palais de l'Elysée et ses subordonnés font une chasse honteuse aux pauvres et aux chômeurs, cette affaire rappelle le caractère à deux classes de la République. Alain Griset a gardé la confiance de l'Elysée jusqu'au bout malgré les poursuites judiciaires à son encontre. Et plus encore en dépit de sa condamnation en correctionnelle.

 

PÂTISSIÈREMENT INCORRECT

UN PEU D'HUMOUR, TANT QUE CE SERA PERMIS PAR LES START-UP DE LA MODERNITÉ "EN MARCHE".

 

 

  On l'appelait :  la Tête de nègre..

 > Maintenant on l'appelle '' Meringue chocolat, ou tête de choco ".

Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni le Cap Nègre.
> >
> On aurait pu aussi se demander s'il est bien « correct » de se taper une religieuse,
> >
> un « Congolais », un « Jésuite », un « Diplomate » ou un « Financier  ?
> >
> Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire qu’il faudra bientôt appeler forêt sombre !
> >
> La SPA va sans doute un jour nous interdire de manger les « langues de chats ».
> >
> Les antitabac les « Cigarettes russes ».
> >
> Et les « Pets de nonne » ?...
> >
> Où s'arrêtera la bêtise humaine ?
> >
> Savent-ils seulement que pour faire une tête de nègre il faut battre les blancs au fouet ?...

> Il n'y a qu'une chose qui ne change pas : LES TÊTES DE CONS !
> >
> Il semble  que cette année on a eu ceux de l'année prochaine en livraison avancée.


> >