TOUS ONT FAIT LEUR LA REVENDICATION PERMANENTE DU GRAND PATRONAT
détricoter
toutes les avancées sociales imposées par la mobilisation populaire et
mises en place à la Libération par le Conseil National de la Résistance
MACRON PECRESSE ZEMMOUR LE PEN
ILS VEULENT TOUS DETRUIRE LA SECURITE SOCIALE
en supprimant les cotisations sociales sur les feuilles de paye, sommes sur lesquelles les droites comptent bien pour alimenter
LES ASSURANCES PRIVEES
ILS VEULENT TOUS SUPPRIMER LES DROITS DE SUCCESSION
afin
que les plus riches, détenteurs des moyens de production accumulent,
génération après génération, des fortunes colossales à l'égal des
anciens seigneurs avant la prise de la Bastille pour maintenir les
Français sous leurs bottes
ILS VEULENT TOUS DEMANTELER LES RETRAITES PAR REPARTITION
DEJA AVEC MACRON,
ILS S'EN PRENNENT AUX CHOMEURS ET A LEURS FAIBLES DROITS
ILS ONT FRACASSE LE CODE DU TRAVAIL POUR PRIVER LES SALARIES D'UNE DEFENSE EFFICACE ET REGNER EN MAÏTRE AU SEIN DE L'ENTREPRISE
ILS REFUSENT D'AUGMENTER LES SALAIRES, LE SMIC EN PREMIER
DANS CES CONDITIONS,
QUELLE DIFFERENCE Y-A-T-IL
ENTRE "DROITE', DROITE EXTRÊME ET EXTREME-DROITE ?
Pour
faire diversion, ls dénoncent tous le spectre de l'étranger, la menace
musulmane, la France en soit disante guerre de civilisation. Ils
évoquent la sécurité, en voulant rayer de la carte la sécurité sociale,
c'est à dire les soins pour tous.
Ceux
qui, se réclamant de la "gauche" font leurs l'idée d'une droite
'républicaine', en fait à leurs yeux fréquentable, pour l'opposer à une
"extrême-droite", pour eux, le seul véritable ennemi, font le jeu des
droites qui allignent leur programme sur celui du Medef.
Le
peuple de France se trouve ainsi livré sans combat à son pire ennemi,
le capital financier, qui est aux manettes de l'économie, du pouvoir
politique et médiatique de notre pays, et qui peut changer de manadger
sans changer de politique...
FAIRE
BARRAGE A TOUTES LES DROITES, QUEL QUE SOIT LE MASQUE DONT LEURS
CANDIDATS S'AFFUBLENT, C'EST LA SEULE RESISTANCE EFFICACE POSSIBLE
CONTRE LES MANOEUVRES DU CAPITAL;
Le
livre-témoignage d’Henri Alleg sur les tortures dont il a été victime de
la part des militaires français à la prison Barberousse d’Alger en
1957, vient d’être adapté au théâtre par Laurent Meininger. C’est ce
dernier qui signe la mises en scène, Stanislas Nordey tient le rôle seul
en scène.
On sait que l’ouvrage, publié en mars 1958 aux éditions de Minuit, a
aussitôt été saisi par les autorités françaises, « coupable » de révéler
les véritables méthodes utilisées par le pouvoir colonialiste et son
armée. Pour l’historien Jean-Pierre Rioux, l’écriture de l’ouvrage « a
été aussitôt perçue comme emblématique par sa brièveté même, sa
sécheresse de procès-verbal qui dénonçait nommément les tortionnaires
sous des initiales qui ne trompaient personne. Sa tension extrême de cri
maîtrisé a rendu celui-ci d’autant plus insupportable ».
Pour porter au théâtre cette parole, le metteur en scène et Stanislas
Nordey sont allés à l’essence même de l’ouvrage : « par notre méthode
de répétition, nous avons cherché ensemble comment rendre audible ce
texte à la limite de l’intolérable. En réduisant les répétitions, nous
avons veillé à conserver au texte sa force intemporelle ». Car en
ravivant une mémoire encore trop souvent passée sous silence, le texte
résonne avec bien des situations actuelles. « Au-delà de ce qu’il dit de
la guerre d’Algérie, ce témoignage nous rappelle, selon le metteur en
scène, qu’il est possible de vivre selon un idéal fort, à l’image
d’Henri Alleg ».
La Question sera représentée du 8 au 17 décembre au théâtre des Quartiers d’Ivry, à Ivry-sur-Seine (www.theatre-quartiers-ivry.com)
Il parle comme un livre mais il manque des pages !
Publié le 09/12/2021 à 10:40 par cessenon
Il s’agit de Le Drian, notre ministre des affaires étrangères. En cette veille du 60ème
anniversaire du cessez-le-feu en Algérie il appelle à l’apaisement sur
les deux rives de la Méditerranée. On ne pourrait que souscrire à de
telles perspectives. Sauf que…
Personnellement
je n’ai aucun contentieux avec les Algériens. J’en ai par contre avec
les dirigeants de la France qui m’ont volé vingt-six mois de ma jeunesse
me mettant dans une situation proprement absurde. Qu’avais-je à voir
avec ce conflit anachronique qui se déroulait à plus de mille kilomètres
de chez moi ? Une guerre injuste et sans autre perspective que
l’indépendance d’un pays que nous avions conquis et maintenu sous notre
domination par la force armée !
Alors
si on veut se réconcilier il faut reconnaître ses torts. Quelles
étaient les conséquences pour les autochtones du colonialisme qu’on
avait instauré comme mode de fonctionnement de la société en Algérie ?
Un jugement avait été porté par Macron alors candidat à la présidence de
la République le colonialisme est un crime contre l’humanité.
Il
n’est pas repris par son ministre des affaires étrangères. Celui-ci
fait également l’impasse sur les exactions d’une guerre menée pour
perpétuer un tel système. A partir de là son appel à l’apaisement n’a
aucune chance d’être entendu. Et ce par les Algériens ou les autres
victimes de notre politique coloniale. Parmi celles-ci on n’oubliera pas
les appelés du contingent qui ont au mieux perdu une partie de leur
existence dans cette affaire.
Du
côté de Macron c’est un pas de deux qui nous est dansé. A l’opposé de
déclarations auxquelles nous souscrivons il y a des initiatives que nous
réprouvons sans restriction. La présence de la ministre déléguée aux
anciens combattants à la cérémonie pro-OAS devant le mémorial du Quai de
Branly le 26 mars 2021 en est une. Son communiqué lors du 5 décembre de
la même année en est une autre.
L’opération
politicienne de séduction en direction des harkis s’inspire de la même
volonté de faire des concessions aux tenants des nostalgériques de
l’Algérie française. Idem avec les dispositions prises contre le libre
accès aux archives de cette période douloureuse de notre histoire.
La
vérité exige une position sans ambiguïté concernant ce qu’a été notre
passé et ce qu’est notre présent. Le Drian, pas plus que Macron, ne se
place dans le droit fil de la franchise qui permettrait une
réconciliation nationale et internationale claire qui est souhaitable.
Ces quatre dernières années, X, embauchée il y a 30 ans , a constaté « une dégradation fulgurante de ses conditions de travail » chez Lidl, depuis qu’elle détient un mandat syndical. Elle est au bord du burn out.Le récit de X et de son avocate à Médiapart (intégralité sur 100 parole "nos articles") rejoint celui de nombreux autres militants syndicaux.
Invitée à réagir par Médiapart, la direction de l’entreprise a indiqué « regretter » que les questions « se focalisent exclusivement sur des situations, pour certaines dramatiques, qui heureusement ne reflètent absolument pas notrepolitique d’entreprise et le quotidien de nos45 000 collaborateurs ".
Mais la suite de la réponse fait froid dans le dos
"
Il est évident que Lidl France n’approuve ni ne tolère en aucune
manière des comportements contraires à la loi, aux valeurs de
l’entreprise, susceptibles de porter atteinte au libre exercice du droit
syndical et à la sécurité de ses salariés ".
Autrement dit chez Lidl on peut exercer son mandat syndical uniquement si c'est en respectant les valeurs de l'entreprise.
Nabila n'est pourtant pas un foudre de guerre cégétiste. Elle a
confié à Xavier Bertrand la tâche de la défendre, avec un succès très
relatif, vous le comprendrez aisément.
En
Bretagne, les équipes syndicales peuvent elles aussi témoigner de la
violence qui les a visées pendant plusieurs années. En 2019 "le directeur régional avait essayé de faire de nous les rouages de son action, en échange d’un regard favorable sur Lidl , signalent deux élus d'un syndicat des cadres. Quand nous avons décliné, il a fait passer le message que nous ne serions jamais élus. »
Ils
l'ont été et l'ont payé cher avec l'accord de l'inspection du travail.
Là encore il s'agit de cadres modérés comme on dit et non de
révolutionnaires.
Sans surprise , à la CGT, Arnaud Rouxel partage le constat. "Début 2020, le directeur régional m’a glissé dans un couloir que je n’avais plus trop ma place dans l’entreprise », se remémore-t-il.
« Discrimination syndicale, mesures dirigées contre les représentants
des salariés, sanctions contre des grévistes pouvant aller jusqu’au
licenciement sous des prétextes futiles"…
Il
ne s'agit plus , sous la pression des actionnaires, d'empêcher un
syndicalisme de lutte, mais d'empêcher toute défense des personnels,
puisque il s'agit de durcir les conditions de travail au-delà du
supportable pour assurer la rentabilité.
Depuis les réactions de plus en plus nombreuses citées par le long
article, ça va mieux. Le paternalisme est désormais perçu, C'est une leçon politique extraordinaire.
La lutte des classes longtemps plus qu'assoupie et chassée par la
grande porte (Xavier Bertrand le loup chargé de défendre les moutons
bêlants!) revient par la fenêtre.
Et cela ne vaut pas que pour Lidl.
blog pcf littoral
UKRAINE: FACE AUX ÉTATS-UNIS, LA RUSSIE VA-T-ELLE ENFIN IMPOSER SES INTÉRÊTS LÉGITIMES?
Pendant
que les Etats-Unis menacent la Russie de nouvelles sanctions, allant
jusqu'à sa déconnexion du système SWIFT en cas "d'agression" de
l'Ukraine, l'on voit l'OSCE confirmer l'arrivée sur la ligne de front,
en violation des moribonds Accords de Minsk, de l'artillerie lourde
ukrainienne et la militarisation de la société ukrainienne. Une distance
toujours plus grande entre ce discours politico-médiatique policé et
l'évolution sur le terrain montre à quel point les Atlantistes ont
besoin, à la différence de la Russie et de l'Europe, d'un conflit actif
sur le sol ukrainien à la frontière russe.
Les Etats-Unis organisent des "fuites"
médiatiques de documents "secrets", largement diffusés, devant prouver
autant que les petits tubes secoués à l'ONU, le danger militaire
présenté par la Russie, qui est censée "agresser" l'Ukraine pour se
remettre des fêtes de Noël.
En
effet, quelle surprise, un pays qui voit une armée active à sa
frontière, entretenir un conflit ouvert contre une population civile,
prévoit des forces armées pour se défendre - et la défendre, au cas où.
Vraiment étrange ...
L'Ukraine a concentré un tiers de ses forces armées dans le Donbass et même l'OSCE est
obligée de le reconnaître, elle rapproche de plus en plus d'artillerie
lourde, allant des tanks aux autres blindés. Mais l'excuse de
"l'agression russe" permet de maintenir un discours médiatique convenu :
la Russie fait monter la tension, comme on peut le lire dans le Huffpost, ou
encore les populations ukrainiennes civiles sont presque obligées de
passer leurs week-ends en treillis à faire des exercices militaires pour
protéger les grandes villes du pays, dixit RFI.
Pourtant,
ancrer la question dans le paradigme d'une soi-disant agression russe
ou occupation russe de l'Ukraine est une approche - volontairement -
faussée. L'Ukraine est déjà occupée - par les forces de l'OTAN,
physiquement, militairement, politiquement. En ce sens, l'Ukraine est
devenue un territoire, elle n'est plus un Etat. Et la question réelle
n'est pas celle d'une putative "agression" de la Russie, mais de savoir
qui, à part la Russie, va protéger les populations civiles du Donbass
qui sont agressées par les forces de l'OTAN à travers l'armée
ukrainienne ? Certainement pas l'Europe, comme nous le voyons, et
encore mois les structures dépendantes des Etats-Unis, qui sont
justement intéressés à la continuation et l'escalade du conflit, mais
pas forcément à un affrontement direct - tant qu'il existe un risque de
réponse de la Russie, car il coûterait trop cher.
Et
pour continuer à mettre la pression sur la Russie, poussée à s'enfermer
dans une position faible, celle de la défense, les Etats-Unis discutent
de nouvelles sanctions, allant jusqu'à l'exclusion de la Russie du
système SWIFT, comme le révèle CNN.
La
distance croissante entre le discours et les faits a pour but de
construire un discours, qui puisse légitimer une politique, qui ne
semble pas a priori si légitime que cela : instrumentaliser un
pays tiers, ses infrastrucures étatiques, sa population, contre ses
propres intérêts, en le conduisant à sa perte dans un combat qui le
dépasse. Face à cela, la Russie doit sortir de cette éternelle position
défensive, répétant ad nauseam "si les populations sont attaquées, alors nous réagiront". Les
populations du Donbass sont attaquées et souffrent depuis des années,
elles n'attendent qu'une chose justement, ce n'est pas que leurs
dirigeants locaux entrent dans le parti Russie Unie ou l'arrivée de
masques et de vaccins, mais que les élites dirigeantes russes soient à
la hauteur de la Russie, qu'ils imposent sa zone d'intérêts légitimes et
qu'ils protègent réellement les populations qui s'y trouvent. Et la
population russe attend, par ailleurs, dans sa grande majorité,
également cela.
Il est temps
pour la Russie de sortir d'une position strictement communicationnelle,
la communication ne peut pas remplacer la politique, en tout cas si le
pays prétend à une gouvernance.
Le
danger de guerre actuel provient exclusivement des États-Unis qui ont
obtenu leur hégémonie mondiale en gagnant les trois précédentes (on peut
considérer la Guerre froide en comptant les conflits régionaux qui
l’ont accompagnée (Corée, Viet Nam, Proche Orient, Afrique, etc.) comme
la troisième), et qui sont tentés de la conserver en s’engageant dans
une quatrième.
Aucune
autre puissance n’est en mesure de menacer la paix. Le terrorisme,
notamment, n’est qu’un instrument au service des États-Unis, soit un
allié direct comme en Syrie, soit un adversaire idéal qui ne présente
aucun danger réel, et qui joue son rôle dans la mise en condition
militaire des peuples occidentaux, et leur acceptation tendancielle, au
rebours de leurs valeurs individualistes, d’un État policier et d’une
société de surveillance et de fichage généralisés.
Les
États-Unis du capitalisme en déclin de l’année 2021 peuvent croire
qu'ils ont objectivement intérêt à la guerre dans cette décennie. Leur
équipement militaire hypertrophié et leur expérience du combat réel leur
donnent la certitude trompeuse d'une victoire dans n’importe quel
conflit armé classique, à condition qu’ils puissent mobiliser les médias
globaux pour construire le consentement de l'opinion occidentale à une
telle démarche sanguinaire, mais cette avance technologique est financée
par la contribution du reste du monde à commencer par la Chine, qui
comble les déficits abyssaux de l'économie américaine en rachetant du
papier dollarisé, et elle aura complètement disparu d’ici quelques
années. La crise liée à la pandémie n'a fait qu’accélérer l'évolution
inéluctable.
Depuis
celle de 2008, ils sont entrés dans une phase agressive, s’attaquant
sous les prétextes les plus transparents à des nations petites ou
moyennes, le plus souvent en utilisant des collaborateurs locaux, des
séparatistes, des réactionnaires religieux, des intermédiaires en
apparence non étatiques et des auxiliaires étrangers, et surtout une
« société civile » ad hoc cultivée dans leurs universités et recrutée
dans un certain nombre de pays stratégiques [ Voir le Venezuela, comme
cas d'école de l'ingérence, et le cas du citoyen Navalny en Russie].
Mais
ils ont aussi mené des guerres directes dont le but réel semble bien
tout simplement de maintenir en état opérationnel leurs forces armées et
de tester leurs armements. Ils sont d'ailleurs déjà lancés dans une
cyber-guerre ouverte avec le reste du monde.
Il
faut bien comprendre que la déclaration officielle de guerre au
terrorisme en septembre 2001 a une importance fondamentale dans
l’histoire de l’Empire américain : il s’agit d’une revendication de
souveraineté qui porte sur l’ensemble du territoire mondial, et qui met
fin à la politique internationale telle qu’elle était basée sur le
respect de principe sinon de fait de la non-ingérence dans les affaires
intérieures d'autrui, depuis les traités de Westphalie au moins (1648).
Ils revendiquent ce faisant le statut et rang de seul État souverain au
monde.
Mais les moyens indirects ont eu leur préférence depuis leur relatif échec en Irak et en Afghanistan.
Ils
ont réussi à prendre le contrôle du gouvernement de plusieurs États en
instrumentalisant une opposition stipendiée de longue date, et en
pratiquant avec l’aide des grands groupes de médias mondialisés une
déstabilisation intérieure de grande échelle [un récent exemple : le
coup d'État en Bolivie, le 12 novembre 2019, qui s'est heurté à une
réaction populaire efficace].
Comme
l'a symboliquement établi la destruction de l'ambassade à Belgrade en
1999, l’ennemi principal des États-Unis est maintenant très
officiellement la Chine, dont le surgissement au premier rang
économique mondial épouvante l’oligarchie occidentale qui se croit le
dépositaire de la civilisation. Les actions erratiques de l’Occident
piloté par les États-Unis ont paradoxalement renforcé ce rival, en
consolidant son alliance avec la Russie, et la présidence Trump n’a fait
qu’accélérer ce mouvement.
Une
guerre directe contre la Chine ou la Russie, sous la forme de
subversion interne, de pressions externes et de blocus maritime et
aérien de leurs territoires, dont les littoraux sont étroitement
verrouillés par les bases américaines, est techniquement possible et
même jouable, dans l'intention de la gagner, mais au prix de provoquer
une très forte crise économique internationale dont les effets seraient
imprévisibles si la victoire n'était pas immédiate.
Les
militaires ne font rien d’imprévisible. Mais ils ont tendance à
surestimer leurs capacités, qui en l’occurrence sont effectivement très
fortes, et la tentation de chercher des solutions technologiques à des
problèmes stratégiques, notamment pour neutraliser les armes nucléaires.
Cependant,
les États-Unis eux-mêmes ne sont pas un sujet géopolitique pleinement
souverain, et le pouvoir réel va se chercher dans un milieu
international occidental où leurs ressortissants sont des plus influents
mais non exclusivement. Milieu composé des institutions financières et
des banques, des cadres dirigeants des multinationales et des ONG qui
recrutent dans les mêmes écoles, des médias internationaux, etc.
Dans
ces milieux, la perspective d’une guerre qui ne soit plus une guerre
asymétrique à zéro mort dans le camp occidental crée un malaise. Ils
conservent parfois la culture historique suffisante pour comprendre que
la guerre ouverte comme solution des contradictions du capitalisme n’est
pas la meilleure option, parce qu'elle peut déboucher sur la révolution
comme la Grande Guerre de 1914 à débouché sur la Révolution d'Octobre.
Ils soutiendront donc toutes les guerres néocoloniales ou
contre-révolutionnaires, mais chercheront à éviter un conflit majeur
avec les puissances émergentes capitalistes. D'autre part, en cas de
guerre mondiale ouverte et déclarée, l'expérience historique montre que
la puissance qui en a pris l'initiative perd la mise.
Certains
alliés des États-Unis de puissance bien moindre (Grande Bretagne,
France, Allemagne, Israël, Arabie saoudite) peuvent être tentés chacun
leur tour de jeter de l'huile sur le feu pour acquérir un rang de
« senior partner » dans l’alliance occidentale.
Tout
ce qui contribue à affaiblir la résistance à l'hégémonie des États-Unis
rend la guerre plus probable, car elle crédibilise chez les
responsables sans imagination qui nous gouvernent l'idée d'une guerre
technologique victorieuse propre et rapide. L'effondrement de la Libye a
rapproché le monde de la catastrophe. La résistance de la Syrie, mais
aussi de Cuba, de la Corée, de l'Iran, et du Venezuela face aux
ingérences impériales, éloigne la guerre mondiale. Ainsi que la débâcle
américaine en Afghanistan.
Contrairement
aux apparences, un va-t-en guerre brouillon et impulsif à la tête des
États-Unis dans le genre Donald Trump est moins dangereux qu'un
politicien consensuel comme son adversaire malchanceuse Hillary Clinton
(ou le criminel John McCain, qui fut universellement regretté par les
partisans de l'impérialisme et leurs médias), ou comme l'homme de paille
des militaristes Joe Biden, qui n'engageraient la guerre contre le pays
visé qu'à la suite d'une longue préparation médiatique, de sanctions
économiques destructrices, et d'une subversion interne à grande échelle,
et qui ne lâcherait pas sa proie facilement, ne serait-ce que pour ne
pas perdre la face, comme on voit en Syrie où la guerre ne se prolonge
que pour punir le peuple d'avoir résisté. Et cela, même s'il peut être à
titre individuel réticent face aux aventures militaires, comme c'était
le cas d'Obama [Trump s'est rapproché de ce modèle du président
démocrate impérialiste dans la crise vénézuélienne, recueillant les
applaudissements de ceux qui dans l'establishment et les médias globaux
le vouaient au gémonies l'année précédente !].
Cela
dit s'il y a un pays où les contradictions du capitalisme s'aiguisent
de manière décisive, ce sont bien les États-Unis. La révolution ou la
guerre civile pourraient bien surgir à l'intérieur même de ce pays. Et
la tentation d'en sortir par la guerre extérieure va devenir forte pour
ses élites prédatrices.
L'anti-impérialisme
et le mouvement international pour la paix sont donc redevenus les
priorités existentielles pour l’avenir de l’humanité.
Note du 3 avril 2020 :
Loin
d'être l'occasion d'une trêve pour les Docteur Folamour de Washington,
la pandémie du Covid-19 semble être pour eux une occasion d'escalade.
Elle soumet le système de santé américain, et même ses forces armées, à
un stress extrême et les responsables sont tentés de fuir leurs
responsabilités gravissimes, par la provocation, l'agressivité
diplomatique et la fuite en avant militaire. Les cibles ne manquent pas :
Cuba, et tout pays acceptant son aide médicale, Venezuela, Iran,
Russie, Chine, Syrie, Corée, etc. (même le Mexique!).
Note du 30 novembre : Joe Biden s'annonce encore pire que Trump sur les questions internationales, si c'est possible.
Note
du 17 juillet 2021 : la dangerosité de l'administration Biden se
confirme chaque jour, uniquement tempérée par l'état problématique des
forces armées américaines qui sont à la fois surfinancées et mal
équipées pour une vraie guerre contre un véritable adversaire.
GQ , 13 août 2017, relu et mis à jour le 7 novembre 2021
Alain
Griset, ministre des PME, a été condamné ce mercredi 8 décembre à six
mois de prison avec sursis et à trois ans d’inéligibilité avec sursis
pour "déclaration incomplète ou mensongère de sa situation patrimoniale". Avant d'être adoubé par Emmanuel Macron, il avait été patron d'une organisation syndicale patronale.
Condamné par la Justice, mais même pas mal!
Le président de la République, en déplacement à Vichy, vient de
remercier chaleureusement Alain Griset pour son action dans son
ministère doré et se déclare "très triste" de sa démission. Et pas de sa condamnation?
Quant au premier chambellan de l'Elysée, Jean Castex, dans le genre Oh les copains je ne vous oublierai jamais, "tient
à remercier Alain Griset pour le travail remarquable accompli au sein
du collectif gouvernemental, en particulier au plus fort de la crise
sanitaire".
Bien, après tout, pourquoi a-t-il été condamné ce très estimé ministre?
Oh,
3 fois rien! Alain Griset avait oublié, tête de linotte va, de
déclarer, en août 2020, après sa nomination, une partie de son
patrimoine et de ses intérêts à la Haute Autorité pour la transparence
de la vie publique. Soit la détention d’un plan d’épargne en actions
(PEA) de 171 000 euros, ainsi que des " participations directes" dans plusieurs sociétés, comme la Française des jeux ou Natixis.
Quand
le palais de l'Elysée et ses subordonnés font une chasse honteuse aux
pauvres et aux chômeurs, cette affaire rappelle le caractère à deux
classes de la République. Alain Griset a gardé la confiance de l'Elysée
jusqu'au bout malgré les poursuites judiciaires à son encontre. Et plus
encore en dépit de sa condamnation en correctionnelle.
UN PEU D'HUMOUR, TANT QUE CE SERA PERMIS PAR LES START-UP DE LA MODERNITÉ "EN MARCHE".
On
l'appelait : la Tête de nègre..
> Maintenant
on l'appelle '' Meringue chocolat, ou tête de choco ".
Ouf ! Ils n'ont pas changé le nom du champignon Tête de nègre, ni
le Cap Nègre.
> > > On aurait pu aussi se demander s'il est bien «
correct » de se taper une religieuse,
> > > un « Congolais », un « Jésuite », un « Diplomate
» ou un « Financier ?
> > > Je ne vous parle pas de la fameuse Forêt Noire
qu’il faudra bientôt appeler forêt sombre !
> > > La SPA va sans doute un jour nous interdire de
manger les « langues de chats ».
> > > Les antitabac les « Cigarettes russes ».
> > > Et les « Pets de nonne » ?...
> > > Où s'arrêtera la bêtise humaine ?
> > > Savent-ils seulement que pour faire une tête de nègre il faut
battre les blancs au fouet ?...
> Il n'y a
qu'une chose qui ne change pas : LES TÊTES DE CONS !
> > > Il semble que cette année on a eu ceux de
l'année prochaine en livraison avancée.