mercredi 29 novembre 2023

 

Publié par El Diablo

 

Emmanuel Macron nous a vanté la réindustrialisation de la France en se déplaçant dans une usine du groupe Novo Nordisk à Chartres où doit être investi 2,1 milliards avec à la clef la création de 500 emplois. Au premier abord, il est possible de se féliciter mais quand on étudie de plus près le projet, le tableau est moins attrayant. En effet, cette usine produisant déjà de l’insuline va devenir un des lieux de production du médicament antidiabétique qui est maintenant vendu pour lutter contre l’obésité et qui constitue une poule aux œufs d’or. Je cite un article de presse : « Les investisseurs parient sur un marché de 100 milliards de dollars en 2030.... Même s’ils sont chers, le marché parie qu’ils seront à l’avenir remboursés ». Face à l’explosion de l’obésité dans les pays riches et développés, les lois du marché sont appliquées de manière très avantageuse avec un prix de vente de ce médicament au tarif de 300 euros pour 4 semaines en Allemagne et 1 200 euros aux États-Unis. Il est bon de rappeler que les découvreurs de l’insuline ont cédé leur brevet pour un dollar symbolique afin que ce produit qui sauve des vies devienne un bien commun de l’humanité.

Si l’obésité est un problème de santé publique majeur, la priorité est-elle de prioriser un traitement médicamenteux avec des effets secondaires toujours potentiellement graves ou bien de s’attaquer au problème du mode de vie et à la malbouffe. Visiblement ce qui est privilégié dans notre monde capitaliste est de fabriquer et de vendre toujours plus de produits, pour toujours plus de bénéfices sonnants et trébuchants. Il est beaucoup moins rentable de former des professionnels de santé pour accompagner les personnes concernées par l’obésité à adapter leur régime alimentaire et à adopter une vie saine. A cela s’ajoutent les actions auprès de l’industrie agro-alimentaire et des producteurs de repas afin qu’ils proposent des produits plus sains. Mais là aussi, le business prime, comme le montre notamment les freins à la généralisation du Nutri-Score.

En termes de performance industrielle, nous ne pouvons qu’être déçus car cette usine ne produira pas le principe actif du médicament mais ne se chargera que de la dilution et du remplissage des stylos d’injection.

En ce qui concerne les créations d’emploi, les 500 emplois promis sont peu par rapport aux 5 000 emplois supprimés par Sanofi en France en une dizaine d’années ou tout récemment la fermeture de Récipharm, producteur de vaccins en Indre-et-Loire, avec 360 suppressions d’emploi ou de Synthexim, producteur de principe actifs à Calais avec 110 emplois disparus.

Enfin, au regard des pénuries de médicaments essentiels qui augmentent d’année en année, la priorité n’est-elle pas de rapatrier en France la fabrication des principes actifs actuellement fabriqués en Chine ou en Inde, plutôt que de prioriser la production de médicaments peut-être utiles mais bien moins essentiels comme ceux contre l’obésité.

Visiblement pour Emmanuel Macron, la priorité ne semble pas être les priorités de santé publique mais bien les actionnaires en les aidant à obtenir le meilleur retour sur investissement.

Docteur Christophe Prudhomme

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

CAPTURE D'ECRAN

CAPTURE D'ECRAN

Du coup, il n'a pas siégé une seule fois au Sénat durant les débats sur le projet de la loi immigration, présenté par le ministre de l'Intérieur et lui-même. Olivier Dussopt n'avait pas piscine. Mais depuis ce lundi, devant un tribunal correctionnel, il est soupçonné de "favoritisme".

Pas depuis qu'il est l'un des ministres très influents du palais de l'Elysée, mais quand il était socialiste comme maire et député d'Annonay. Il aurait favorisé La Saur, spécialisée dans le traitement des eaux, pour l’attribution d’un marché public. Cela aurait pu être motus et bouches cousues. Mais Médiapart avait décrit l'affaire dans un article que, si bien, le Parquet national financier diligentait une enquête en 2020.

Deux lithographies de Gérard Garouste sont offertes à Olivier Dussopt par un dirigeant local de la Saur. Un cadeau quand la Saur est sur le point de signer un contrat avec la Ville d'Annonay et Olivier Dussopt, alors député socialiste, ne les pas déclarées au déontologue de l’Assemblée nationale. Et ça c'est vilain!

Du coup, l'élu socialiste restitue les deux lithographies: "Ben oui, je m'avais trompé". Du coup, le Parquet national financier abandonne ses soupçons de "corruption" et de "prise illégale d'intérêts".

En revanche, le ministre, désormais macroniste, encourt de la taule et une amende pour des soupçons de favoritisme envers le groupe privé la Saur. Affaire à suivre, à moins que "Ben, je m'avais trompé aussi sur ce coup-là!"

 

mardi 28 novembre 2023

 

Le racisme : un héritage français de l’histoire

mardi 28 novembre 2023 par Francis Arzalier (ANC)

Notre pays fut durant cinq siècles une grande puissance coloniale et maritime, ce qui lui a laissé de multiples héritages.

L’un d’eux est méconnu, et pourtant extraordinaire : alors que le littoral de l’hexagone fait seulement 5500 km de long, celui des divers territoires d’Outre-mer porte la longueur totale du littoral français à 20 000, et le territoire maritime de la France est le DEUXIÉME au monde ! Ce qui n’est pas sans importance géopolitique à l’heure où il est de plus en plus question d’exploiter les ressources minérales off-shore, sans parler de la présence militaire et stratégique des Caraïbes au Pacifique. Ce qui permet de mieux comprendre l’acharnement coûteux des gouvernants français pour s’accrocher aux « confettis de l’Empire » comme l’île de Mayotte en Océan Indien ou Saint Pierre et Miquelon (6000 habitants !) au large du Canada. Un argument pour se prétendre encore une grande puissance, dont les vantardises diplomatiques d’un Macron font s’esclaffer le monde entier…

Un autre de ces héritages prête beaucoup moins à sourire, l’actualité aujourd’hui le démontre amplement. Les mentalités françaises, qui par ailleurs ont enfanté bien des révolutions, traînent depuis des siècles une morgue raciste à l’égard des peuples coloniaux, dont l’infériorité et les mauvais instincts supposés justifiaient l’exploitation et la conquête.

Jusqu’en 1848, ce n’est pas si lointain, les Africains Noirs des rivages atlantiques furent déportés par centaines de milliers vers les colonies esclavagistes des Antilles, par des marchands et des marins de Nantes, Le Havre ou La Rochelle, avant que les soldats et colons de la Troisième République ne transforment leur continent d’origine en Empire français, d’Alger, Tunis et Marrakech à Dakar, Brazzaville et Tananarive.

Au prix de quelques paradoxes, l’école de Jules Ferry prétendait encore en 1950 apporter aux « braves africains » les Droits de l’Homme au lieu de l’esclavage et la sauvagerie d’antan », mais en notre nom, on n’hésitait pas à punir avec férocité les ingrats qui méconnaissaient le bonheur d’être sujets français, de la brousse malgache aux villages algériens.

Une France 2023 nettoyée de ses héritages malsains ?

Et, bien sûr, nos maîtres à penser de 2023, nous répètent la main sur le cœur que ce passé est révolu, que l’esclavage fut il y a des siècles un crime contre l’humain dont nous sommes aujourd’hui bien loin, que le temps où les êtres humains se vendaient en marchés aux enchères est bien loin, où les pogroms, les « ratonnades » de l’OAS en 1960 sont un passé oublié depuis lors…

Sauf que ces derniers jours, ce passé sulfureux nous ressaute au visage :

1/ Le 26 novembre 2023, la ville de Romans en Isère a failli vivre une évidente « ratonnade » comme celles menées à Oran et Alger par les commandos pieds-noirs de l’OAS, quand ces fous furieux racistes, conscients de la victoire proche des patriotes Algériens, tuaient les femmes de ménage et les enfants arabes dans les rues.

À Romans, sept décennies plus tard, une centaine de nazillons cagoulés et armés criaient leur désir de tuer des Arabes en menant une action punitive contre le quartier La Monnaie accusé d’avoir donné le jour aux voyous soupçonnés de bagarre conclues par la mort d’un jeune français dans un bal de village. Il est vrai que la plupart des journaux, à commencer par le torchon de Bolloré le journal du Dimanche, avaient rendus publics les prénoms à connotation musulmane des jeunes mis en examen, dans la foulée, à l’appel de groupes racistes internet, d’autres se lançaient à déclarer leurs envies de « se faire des musulmans » à Paris et ailleurs en France, en déployant des drapeaux tricolores, que Doriot et Salan utilisaient aussi…

Faut-il redire à Messieurs Darmanin, Ciotti, et autres Bardella, que ces quelques actes de fascistes ornés de croix gammées sont là pour rappeler que l’arbre antisémite qu’ils voient partout cache le bien réel racisme anti-arabe et musulman, qu’ils sont les premiers à nourrir depuis un mois ? Que leur discours faisant des immigrés et leurs enfants des « quartiers difficiles » les responsables désignés implicitement de l’insécurité est un appel au crime ?

2/ Le Figaro, qui ne passe pas pour un brûlot gauchiste, a publié le.21/11/2023 un reportage qu’en son temps, quand il était celui des Communistes, le quotidien L’Humanité se serait honoré de produire. Sous le titre « Sur le parking de grandes enseignes de bricolage, de véritables marchés aux clandestins, il décrit comment en grande banlieue parisienne, sur le territoire de Pierrelaye, opère au grand jour sans que cela émeuve les autorités un succédané des marchés aux esclaves d’il y a deux siècles.

Les travailleurs sans papiers s’y rendent pour vendre (à bas prix évidemment) leur force de travail à des clients, chefs d’entreprise ou particuliers, désireux de travaux, petits ou grands, contre un petit salaire négocié, selon le vieux principe libéral, « un renard libre dans un poulailler libre ».

C’est évidemment parfaitement illégal de leur part, mais au grand jour ! La journaliste donne même des détails, sur le regroupement par langues pratiquées des clandestins sur cet espace, Arabes de ci, Slaves un peu plus loin…

Seul « progrès » sur les marchés d’esclaves d’autrefois, les clandestins viennent s’y vendre temporairement de leur propre volonté : il est vrai que ces « dangers publics » selon Marine et ses amis ont besoin de se nourrir…

Du baratin grandiloquent à la réalité.

La France 2023 est devenue le Royaume de l’Hypocrisie, avec son pseudo-monarque Macron, qui fait profession de donneur de leçons humanistes à la télévision, un cache-sexe minable pour l’impuissance internationale, la veulerie au service des USA, la culture des inégalités sociales et le racisme suggéré.

Car la « solution » à l’indignité des marchés aux migrants selon les Sénateurs des Droites consiste à supprimer l’aide médicale aux sans-papiers, ce qui est à la fois une indignité morale à leur égard, mais aussi un risque sanitaire pour l’ensemble des Français en cas d’épidémie.

Photo  : Des migrants attendent des clients près des magasins de la zone industrielle de Pierrelaye, dans le Val-d’Oise. Sofiane Boukhari pour Le Figaro

lundi 27 novembre 2023

Massacre de Crépol : la fin de la stratégie Lumpen

Je ne reviens pas sur le déluge d’obscénités gauchistes dont nous abreuvent les médias bien-pensants depuis ce drame épouvantable (qui, du reste, a eu lieu dans une magnifique région, que je connais bien, et dans laquelle j’ai passé mon adolescence). Nous avons eu droit à tout, y compris à l’inversion accusatoire : en gros, selon les gauchistes, les massacreurs n’auraient fait que se défendre contre de méchants gaulois racistes ayant proféré des propos insultants et discriminatoires. Mais, passons ; le discours gauchiste est tellement ridicule, tellement tissé de contradictions qu’il ne passe plus que par le soutien de l’État, du judiciaire et de toute la machinerie politico-médiatique. Mais, précisément, si le discours gauchiste ne passe plus, ou plus guère, c’est parce que la stratégie Lumpen est en voie d’épuisement. Explication.

La stratégie du Lumpenprolétariat a été magnifiquement décrite par Karl Marx au XIXe siècle. Le grand Karl Marx est, théoriquement, l’auteur de référence de la gauche radicale ; en réalité, celle-ci n’en a pas lu un mot.

Le capitalisme vise constamment à réduire les travailleurs à un quasi-esclavage (en gros, travailler le plus possible pour gagner moins possible). Le capitalisme utilise tous les moyens disponibles pour empêcher le prolétariat de revendiquer, de s’organiser, de travailler à son émancipation ou même une simple amélioration de ses conditions de vie. Le prolétariat, c’est aujourd’hui la classe moyenne, la « France périphérique », celle qui n’embête personne, respecte la loi, paye des impôts, vit mal. Le Lumpenprolétariat, c’est la racaille, mais aussi tout ce qui gravite autour d’elle, y compris les idéologues improductifs et parasitaires. Lumpenprolétariat signifie prolétariat en haillons, car, à l’époque, ces gens était fort mal habillés, et, surtout, ils ne portaient pas les habits du travailleur (bleu de chauffe, etc.). Aujourd’hui, le « look » a un peu changé. Mais, l’état d’esprit est le même : pour Marx, il s’agit d’une classe qui n’a jamais été formée à la dure école du travail, qui ne vit que d’opportunisme, d’expédients, de combines diverses et variés allant jusqu’au crime. C’est une sorte de pègre.

Lorsque Marx décrit des voyous irlandais alcooliques qui sèment la panique dans les quartiers ouvriers de Londres, ce n’est pas par racisme anti-irlandais. C’est simplement parce que l’Angleterre du XIXe s. importe ce genre de types pour, précisément, épuiser le prolétariat anglais, le terroriser, le rendre apathique et dépressif, incapable de toute réaction, au boulot comme dans la vie. Vous noterez que le prolétariat anglais est la plupart du temps anglican alors que les voyous irlandais sont catholiques : pain bénit pour le capitalisme britannique ! Si l’Angleterre peut mettre un peu de tension religieuse entre les diverses communautés de l’époque, ce n’est pas plus mal… Sans compter que les Irlandais, en tant que nation, ont souvent été persécutés par les Britanniques, ce qui permet alors d’aggraver encore un peu plus les tensions, sans que la bourgeoisie ou la gentry anglaises, dans les beaux quartiers, en soient le moins du monde affectées. Il faudrait être aveugle pour ne pas faire le parallèle avec notre époque : des cultures différentes, un éventuel contentieux post-colonial attisé par les idéologues de gauche sur fond de victimisation à sens unique, etc.

En clair, tout comme la perfide Albion du XIXe siècle, cela fait plusieurs décennies qu’en Occident, en Europe notamment, les élites occidentales lâchent des voyous et des psychopathes comme des pitbulls sur la classe moyenne. Nos élites protègent bien évidemment leur Lumpenprolétariat en imposant aux victimes une impunité totale, scandaleuse. Les élites utilisent bien évidemment deux redoutables appareils d’État, comme dirait Louis Althusser : 1) l’appareil répressif d’État du judiciaire, qui relâche les bandits et muselle la liberté d’expression, et 2) l’appareil idéologique d’État de la production « intellectuelle » entièrement aux mains du clergé gauchiste. J’écris ces lignes avec d’autant moins de racisme que les classes moyennes pacifiques et assimilées issues de l’immigration sont tout autant touchées par le crime que les classes moyennes autochtones de vieille souche.

Toutefois, ce formidable et abominable moteur à contradictions qu’est le capitalisme ne peut pas rester éternellement fixé sur la même stratégie. Il en est des stratégies du capitalisme comme de n’importe quelle stratégie politique : au bout d’un moment, à force de contradictions entre le réel profond, vécu par les gens, et la volonté officielle, superficielle, où le monde apparaît tout à l’envers comme dans une chambre obscure, les stratégies finissent par s’épuiser, minées par leurs incohérences. Elles font place alors à des mouvements réformistes ou révolutionnaires.

La stratégie Lumpen souffre aujourd’hui d’une double contradiction. 1) Au niveau idéologique, il n’est plus possible d’imposer aux Français le discours renversé des gauchistes où le coupable est la victime et vice versa ; autant vouloir convaincre éternellement les gens que deux et deux font cinq. 2) Au niveau matériel, l’insécurité ahurissante où nous nous trouvons commence à nuire, non seulement à la production capitaliste, mais au confort de ceux qui en profitent. Les entreprises elles-mêmes sont attaquées par les voleurs, les voyous, les émeutiers. Les beaux quartiers et les paisibles campagnes (où les bourgeois ont souvent leurs résidences secondaires) sont durement touchés par l’insécurité, qui n’est plus l’apanage des anciennes banlieues rouges.

Ainsi, dans le contexte actuel, tout ce qui peut faire tomber la stratégie Lumpen est bon : restructuration du système judiciaire, refonte des programmes scolaires, abolition des lois liberticides, revalorisation de la légitime défense, etc. Nous n’y sommes pas encore. Mais le mur de la stratégie Lumpen est désormais fissuré à cœur. Je gage qu’il n’en a plus pour très longtemps.

Illustration principale :

https://www.20minutes.fr/faits_divers/4063605-20231122-mort-thomas-crepol-va-bal-faire-tuer-quelque-6-000-personnes-rendent-hommage-lyceen

 

Publié par El Diablo

 

« La Russie était prête à mettre fin à la guerre » : David Arakhamia, député ukrainien, admet que Kiev aurait pu éviter le pire dès 2022

Dans un entretien à la chaîne 1+1, le député ukrainien David Arakhamia a admis que l’Ukraine aurait pu mettre fin au conflit dès le mois de mars 2022 si elle avait accepté la requête en neutralité de Moscou. D'après le député de la Rada, c’est le Premier ministre britannique Boris Johnson lui-même qui a empêché la conclusion de l'accord.

«Si nous acceptions la neutralité, la Russie était prête à mettre fin à la guerre» : dans un entretien diffusé le 24 novembre par la chaîne ukrainienne 1+1, le député David Arakhamia est revenu sur le choix fatidique de Kiev fin de l'hiver 2022, quelques semaines après le début de l'opération russe en Ukraine. 

Le parlementaire de la Rada était le négociateur en chef pour la partie ukrainienne lors de pourparlers tenus à Istanbul en mars 2022. Or, il y a près de deux ans, la position de Kiev était bien différente. L'Ukraine envisageait alors d'accepter l'exigence de neutralité de Moscou, en échange de garanties de sécurité, via plusieurs garants occidentaux. Finalement, le refus de Kiev conduisit à la poursuite des combats.

Alors, «pourquoi l'Ukraine n'a-t-elle pas accepté cette clause ?», interroge la journaliste. Hésitant un instant, Arakhamia a répondu que le refus ukrainien reposait d’abord sur la constitution du pays, le projet d'adhérer à l'OTAN y ayant été ajouté comme un objectif stratégique en 2019.  

Johnson a poussé l'Ukraine dans le conflit

L'élu poursuit ensuite, évoquant l'absence de confiance envers la partie russe pour respecter l'accord: «nous pouvions le faire seulement à condition d’avoir les garanties de sécurité», estime le député, qui rapporte avoir craint une nouvelle intervention militaire face à une armée russe mieux préparée. Signer n'était donc selon lui «possible qu'à la condition que nous soyons totalement sûrs que cela ne se reproduirait pas». «Et nous n'en étions pas sûrs», rapporte-t-il.  

Et Arakhamia d’ajouter enfin un détail d’importance : «Qui plus est, à notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est arrivé à Kiev [en avril 2022, ndlr] et il a dit qu’il ne fallait rien signer avec eux et que "nous allions faire la guerre"». L'élu ukrainien confirme ainsi le rôle considérable de l'ancien Premier ministre britannique, qui avait été révélé dès l'été 2022 par la revue Foreign Affairs. En définitive, les Occidentaux, que l'Ukraine espérait devenir les garants de sa sécurité, se sont fait ceux de sa perte en la contraignant au conflit.

Moscou ouvert aux négociations

«La Russie n'a jamais refusé de discuter», déclarait pour sa part le président russe en juin 2023, alors qu'il accueillait à Saint Pétersbourg une initiative africaine pour la paix emmenée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce jour-là, Vladimir Poutine avait évoqué les pourparlers d'Istanbul de l'hiver 2022 et brandi un document : «ce projet d'accord a été signé par les autorités des délégations, des signatures ont été apposées». «Ce document s'intitule "Accord sur la neutralité permanente et garanties de sécurité pour l’Ukraine"», avait poursuivi Poutine, évoquant aussi des «annexes portant sur les armements et les effectifs de l'armée». 

Interrogé sur cet épisode, Arakhamia n'a pas souhaité confirmer l'existence d'un tel document et les signatures. Il a toutefois estimé que «la clause principale» était alors l’acceptation de la neutralité par la partie ukrainienne, ou de sa non-adhésion à l'OTAN, «comme la Finlande autrefois». «Tout le reste n'était que des éléments de langage politiques comme la dénazification, la population russe, ce genre de chose », a-t-il balayé.

Le refus ukrainien a été résumé par le Président russe devant ses homologues africains ainsi : «les autorités de Kiev, ou plutôt leurs patrons, ont tout jeté à la corbeille», a regretté Vladimir Poutine.

 

Chirac à Netanyahou : « Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche ».

Si je quitte ma maison, je quitte Gaza et je quitte la Palestine

C’est l’enfer à Gaza et je me sens à l’heure où l’homme fuit le jour artificiel des médias en folie qui me visent sans sommation avec des phrases qui font frémir comme celle de Pascal Perri, « il y a un antisémitisme couscous » (31 octobre sur LCI) relayé par un chapelet de communiqués de guerre israéliens destiné à faire peur, à terroriser. Et gare à vous si vous ne suivez pas la ligne otanisée qui attise ignominieusement le feu qui consume Gaza.

C’est dans ce concert qui joue la défaite de la pensée, que Gérald Darmanin saisit la justice contre les propos de la parlementaire Danièle Obono sur le Hamas sans rien dire lorsque le chanteur Enrico Macias déclare sur CNEW, à propos de ceux qui manifestent leur soutien aux palestiniens, « qu’il faut les dégommer »... « même physiquement » ajoutera-t-il devant la réaction d’un journaliste interloqué : voici un appel au meurtre contraire à toutes les valeurs qui fondent notre République où le deux poids-deux mesures n’a pas sa place.

Le 31 juillet 1914, juste avant son assassinat, Jean Jaurès sentait la guerre et pensait que le plus grand danger du moment était dans l’énervement qui gagne, dans l’inquiétude qui se propage, dans les impulsions subites qui naissent de la peur, de l’incertitude aiguë, de l’anxiété prolongée. Relisons-le bien, car quelque chose d’approchant nous met en danger de perdre la raison et de refouler notre aptitude à comprendre et à critiquer.

Suis-je vraiment encore de ce monde qui ne sait plus nommer les choses ou bien les dénomme ou les surnomme à donner la nausée. Un monde qui traque la discussion et vous met en demeure de choisir votre camp alors que je sens si bien mes ressemblances avec tous ceux qui souffrent pour accepter ce choix criminel. Je chéris la vérité, la vérité complexe, souvent hors d’atteinte, qu’il faut fréquenter avec sincérité, sagesse, une vérité qu’il faut regarder dans les yeux, aussi noire soit-elle et non pas la version impérialiste de la vérité selon ceux qui affirment que les choses qu’ils comprennent sont les seules qu’il faille comprendre et qui enseignent à tout le monde la manière la plus efficace de devenir aussi aveugles qu’eux-mêmes, fanatiques.

Cependant, là où croit le désespoir, peut croître aussi l’espoir d’une autre approche de la vérité. Il y a la protestation de l’historien israélien Ilan Pappé qui déclare le 16 novembre 2023 qu’il est difficile d’écrire quoi que ce soit qui ne vise pas à informer sur le génocide en cours et à joindre notre voix à ceux qui font tout ce qu’ils peuvent pour y mettre fin. C’est ensuite l’enquête d’un journaliste du quotidien israélien Haaretz qui rapporte que « les commandants sur le terrain ont pris la décision de bombarder les maisons d’un kiboutz et leurs occupants afin d’éliminer les terroristes et en même temps les otages ». Puis à leur tour, des journalistes de la BBC déclarent n’avoir rien trouvé de comparable à la modélisation 3D d’une installation de la Direction du Hamas sous l’hôpital Al-Shifa qui a fait le tour du monde. Personne ne dit que l’attaque du Hamas est une chimère, mais le récit du gouvernement israélien s’effrite et je me souviens de ce qu’a dit Jacques Chirac lors d’un face à face avec Netanyahou, les yeux dans les yeux, « Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche. Toute votre politique consiste à provoquer les Palestiniens ». Un jugement à rapprocher de la confidence de Nicolas Sarkozy à Barack Obama saisie par un micro indiscret, « Netanyahou, il ment tout le temps... j’en ai marre ». Le 20 octobre, sur Europe n°1, Jacques Attali va plus loin en qualifiant Benjamin Netanyahou de criminel de guerre, « il est plus nuisible que les adversaires les plus terribles », puisqu’il estime que tous les gens de Gaza sont des terroristes ou bien des sympathisants du terrorisme ou encore des boucliers humains et sont par conséquent des cibles légitimes. En un mot, tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! Je suis au comble de la nausée, je me sens désarmé.

Mais cela n’est pas le tout, alors que nos regards sont aimantés par Gaza, la colonisation des terres palestiniennes continue en Cisjordanie où des colons radicaux font du nettoyage ethnique leur quotidien, sous la protection de l’armée israélienne. Ils chassent sans ménagement des familles entières de leurs maisons, de leur terre, tout cela en vertu du programme du gouvernement de Benjamin Netyanhou qui dit clairement que le peuple juif a un droit exclusif et inaliénable sur la terre d’Israël. Le gouvernement développera l’implantation partout, y compris en Judée-Samarie, c’est-à-dire en Cisjordanie. C’est tout simplement une colonisation de peuplement, sans doute une manière de réparer le monde ou plutôt d’aménager le leur. Une manière qui a surgi il y a plus de soixante dix ans avec les massacres des populations de villages palestiniens afin de terroriser les vivants partis nombreux pour un exode toujours sans retour et dont le nom résonne comme une catastrophe « la Nakba ».


Le 9 avril 1948, d’après la presse et différents commentateurs de l’époque, 120 combattants de l’Irgoun et du Lehie auraient massacré 254 personnes.

Le 9 octobre 1956, des hommes du Magav, la police des frontières israélienne, abattirent de sang-froid 51 civils dont 15 femmes et 11 enfants âgés de 8 à 15 ans près du village de Kafr Qassem.

Le 26 octobre 2014, le président israélien Rivlin Reuven s’est rendu à Kafr Qassem pour fleurir la plaque commémorative aux noms de l’ignoble forfait. Il a fortement condamné le massacre qu’il a qualifié de « crime terrible pesant lourdement sur la conscience collective d’Israël ».

Reconnaître les faits mais n’en poursuivre pas moins la colonisation en plein XXIème siècle où les anciens pays colonisateurs rongent encore leurs remords, c’est se moquer du monde.

Alors, quand la violence répond à la violence parce que toutes les autres routes ont été coupées, pourquoi celle de l’oppresseur serait-elle moins condamnable que celle de l’opprimé ? Et quand on nous fait savoir que l’opprimé veut la disparition de l’oppresseur, alors que concrètement, sous nos yeux, c’est le gouvernement de Benjamin Netanyahou qui détruit méthodiquement le peuple palestinien jusqu’à présenter à l’ONU une carte du Moyen-Orient sans la moindre trace de la Palestine, que dire d’autre que nous assistons à un génocide ou quelque chose d’approchant. C’est vrai, 2,3 millions de personnes ont un pronostic vital très peu favorable. L’histoire retiendra que nous étions au courant et que nous avons laissé faire, découragé parfois comme le dit cette ultime lettre de Craig Mokhiber :

Monsieur le Haut Commissaire, nous échouons à nouveau.


À Gaza, les habitations, les écoles, les églises, les mosquées et les établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée, les maisons sont saisies et réattribuées en fonction uniquement de la race. Par ailleurs, de violents pogroms perpétrés par les colons sont accompagnés par des unités militaires israéliennes. Dans tout le pays, l’apartheid règne.


Ceci sera ma dernière communication officielle en tant que Directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme (OHCHR).


Israël devra négocier et il y aura des échanges de prisonniers, ce qui n’est pas si mal, sans pour autant nous éclairer sur le sort réservé aux milliers de Palestiniens retenus administrativement, sans raison déclarée, sans jugement, de véritables otages quoi ! Et après, comment éviter le retour de la dévastation dont le Général de Gaulle a décrit le mécanisme qui voit Israël organiser, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et où se manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour, il qualifie de terrorisme ?

Face à ce constat de mauvais augure, Ziad Meddoukh, habitant de Gaza, répond avec raison, non sans douceur ni détermination.


Bonsoir de Gaza sous les bombes


Il est 20h30 ce mardi 31 octobre 2023


25 jours d’horreur absolue et ça continue


Mais j’arrive à survivre sur cette terre brûlée


Je me sens impuissant face à cette injustice et cette oppression


Mais je n’ai pas de haine


Je supporte l’insupportable


Dans une région dévastée et laissée à son sort.


Je suis libre malgré l’occupation


Je ne laisserai jamais le désespoir me dominer


Si je quitte ma maison, je quitte Gaza et je quitte la Palestine.

Guy Chapouillié

 

Interview scandaleuse de l’associé de Zelensky, D. Arahamiya – les rats quittent le navire ?

Dans le cadre de la “célébration’ des dix ans du Maïdan, ce coup d’Etat fomenté par les Etats-Unis et quelques puissances occidentales, comme la France, l’Allemagne, la Pologne et dans lequel le mécontentement contre l’oligarchie en place a été utilisé par des oligarques locaux flanqués de leurs troupes d’extrême-droite, ne cachant pas leur sympathie nazie et qui ont aussitôt commencé le massacre de leurs concitoyens de l’est et du sud qui restaient attachés à la Russie et à l’Union soviétique, d’autres révélations apparaissent. Pas seulement en Russie, mais en Ukraine même. Ici les révélations sur le sabotage des négociations avec la Russie qui ne réclamait que la neutralité de l’Ukraine, la non avancée de l’OTAN parce que les accords de Minsk n’étaient pas respectés. Notez que le faux charnier de Bucha, comme celui de Timisoara a prétendu couvrir ce refus de négocier des fascistes ukrainiens appuyé par le non moins suspect Johnson, le britannique prêt à tous les terrorismes. A lire et diffuser (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/395911/

L’Ukraine a payé de centaines de milliers de vies pour complaire au Premier ministre britannique et à ses alliés occidentaux
Par Alexei Peskov

Le chef de la faction présidentielle Serviteur du peuple à la Verkhovna Rada, Davyd Arahamiya, a accordé une interview à la chaîne de télévision ukrainienne 1+1. Une interview qui a littéralement fait l’effet d’une bombe en Ukraine.

Pour commencer, il a confirmé à la journaliste Natalia Moseychuk qu’il n’y aurait pas d’élections l’année prochaine dans le pays. Selon eux, les “camarades occidentaux” recommandent la tenue d’élections, car s’il est question de signer un quelconque accord avec la Russie, il est souhaitable que le gouvernement soit légitime. Il leur a été répondu que ni les soldats au front, ni les millions d’Ukrainiens qui ont quitté le pays ne pourront voter et que, d’une manière générale, de quel type de négociations pouvons-nous parler ?

Mais pour la majorité des Ukrainiens, les élections ne semblent pas être le problème le plus urgent du moment. Mais les hostilités, les millions de réfugiés et les centaines de milliers de morts – le pays aimerait savoir pourquoi il a dû subir tout ça. Et qui est à blâmer. La question était simple : que demandaient les Russes lors des négociations de Minsk, puis d’Istanbul, où la délégation ukrainienne était justement dirigée par Arahamy ? Qu’ont-ils exigé, quels sacrifices demandaient-ils ?

Nous citons directement ses paroles, une traduction de la langue ukrainienne, parlée par quelqu’un qui pense réellement en russe :

“Il faut comprendre qu’ils étaient prêts à faire beaucoup de choses en paroles. En paroles. Mais nous avons compris que chaque partie avait son propre jeu. Et ce jeu dépendait directement des succès et des défaites sur le front. Ils disaient – c’est fini, rentrons à la maison, retournons là où nous étions.

Ici – points un-deux-trois-quatre-cinq… il suffit d’accepter – c’est tout. Et puis, en détail – nous resterons là pendant que vous acceptez tout, nous comprenons comment vous agissez – vous signerez quelque chose et ensuite vous direz que c’est “ganebna” (chose honteuse) et vous ne ferez rien. Ils nous ont constamment rappelé les accords de Minsk, disant vous ne les respectiez pas, bien que vous les ayez signés et ratifiés sans prêter attention à la présence de garanties internationales. En d’autres termes, nous ne pouvons négocier avec vous que lorsque les tanks se trouveront sous le Parlement. Au sens figuré.

L’objectif de la délégation ukrainienne était de faire traîner le processus, et la délégation russe a espéré jusqu’à la dernière minute qu’elle nous pousserait à signer un tel accord. Ils étaient prêts à arrêter les hostilités si nous acceptions la neutralité, comme l’avait fait en son temps la Finlande, et si nous nous engagions à ne pas adhérer à l’OTAN. Il s’agissait là des points essentiels, tout le reste n’étant que cosmétique et assaisonnement politique : dénazification, population russophone, bla, bla, bla….

L’Ukraine n’a pas accepté, tout d’abord parce qu’il aurait fallu modifier la Constitution – notre voie vers l’OTAN est inscrite dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes ne nous avaient pas convaincus qu’ils feraient ce qu’ils avaient promis. Cela pourrait se faire s’il y avait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, tout le monde aurait poussé un soupir de soulagement – et ils seraient alors arrivés, mieux préparés. Ils sont arrivés sans être préparés à une telle résistance. Nous aurions pu marcher si nous avions été sûrs à 100 % que cela ne se reproduirait pas.

À notre retour d’Istanbul, Boris Johnson est venu nous dire que nous n’allions rien signer du tout avec eux. Faisons plutôt la guerre”.

En fait, pour les Russes – du moins ceux qui lisent Svobodnaya Pressa – il n’y avait rien de nouveau dans les révélations d’Arahamiya – beaucoup de nos experts en parlaient, et pas plus tard qu’avant-hier, Sergey Pereslegin rappelait comment l’Ukraine bloquait les négociations, alors que la Russie espérait sincèrement résoudre le problème avec peu de sang.

Mais pour l’Ukraine, les paroles du chef de la faction parlementaire présidentielle à la Rada ont fait l’effet d’une douche froide – ils étaient si courageux, si indépendants, mais il s’est avéré qu’ils dansaient sur la mauvaise musique de quelqu’un d’autre.

David Arahamiya (Photo : Keystone Press Agency / Global Look Press)

Nous ne débattrons pas de cette question, mais nous contenterons de citer les commentaires sur les réseaux sociaux :

Micha

Si la condition était le rejet de la connerie déclaratoire préélectorale de Petya [Porochenko] inscrite dans la Constitution et un retour à la Déclaration d’indépendance, et que nous… selon Arahamia… sous la dictée d’un clown britannique… avons refusé… alors…..
C’est le bouquet.

Daria R

Et cela nous a été dit publiquement sur la chaîne 1+1, par une personne qui n’est pas le premier venu mais un homme politique directement impliqué.
Personnellement, j’attends la suite.

Zoryana Kvitko

Pourquoi n’avons-nous pas d’honneur ! C’est effrayant de voir ça.

Alex

Des centaines de milliers de cadavres à cause de ces clowns.

Ekaterina

Comment se fait-il qu’il dénonce ainsi tout le monde ? Qui est la cible de cette révélation ?

Kukkurian Elena

Et il ne se gêne même pas pour en parler ! !!
Et du fait que la demande n’était qu’un statut de non-aligné …
Et que c’est Johnson qui les a obligés à ne rien signer, mais à se battre ….
Et à cause de ces salauds au pouvoir des centaines de milliers d’ukrainiens sont morts.

Dmytro

Arahamiya a avoué, et alors ? En quoi cela affectera-t-il la mobilisation, le déroulement de la guerre, la corruption, le népotisme, le vol ? Tout est comme avant et restera comme avant, mais en pire et en plus effrayant.

Nous ne citons pas, à dessein, les commentaires où prédominent les grossièretés, mais il y en a plus qu’il n’en faut.

Il y a eu trop de révélations ces derniers temps. Ce n’est pas bon pour les autorités de Kiev.

Il ne reste plus aux Ukrainiens qu’à découvrir qui a préparé la provocation à Bucha – et le monde qui s’est formé dans leur tête finira par s’effondrer pour eux.

L’ambassade de Russie a demandé à la Grande-Bretagne de clarifier son rôle dans l’échec des pourparlers sur l’Ukraine

https://vz.ru/news/2023/11/26/1241409.html

Texte : Olga Ivanova

L’ambassade de Russie à Londres a demandé à la Grande-Bretagne de commenter les déclarations du chef de la faction du parti Serviteur du peuple de Vladimir Zelensky, David Arahamiya, selon lesquelles l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a dissuadé Kiev de mettre fin au conflit ukrainien au printemps 2022.

Le communiqué de l’ambassade indique qu’avec la contribution substantielle de la Grande-Bretagne, la voie d’une solution négociée a été manquée. L’ambassade a souligné que cela avait des conséquences tragiques pour l’État, l’économie et la population ukrainiens, a rapporté l’agence de presse RIA Novosti.

 

Chine : l’Europe a besoin d’une révolution de l’esprit au lieu d’embrasser le conservatisme

Alors que par ailleurs, les forces capitalistes qui lorgnent la stabilité et le marché chinois invitent ce pays à apprécier la montée de l’extrême-droite qui se présenterait comme une alternative “raisonnable” à une gauche en pleine débâcle et que renient la classe ouvrière et les couches populaires, la Chine comme en témoigne cet éditorial du très officiel Global Times invite l’Europe à se ressaisir, cette analyse est d’une grande pertinence. L’UE, à la croisée des chemins, est confrontée à deux défis interdépendants. Le premier est l’absence d’auto-positionnement clair. Alors que l’UE peut avoir le sentiment que sa position a changé au milieu de changements majeurs dans le monde, une véritable reconnaissance du problème semble faire défaut. De nombreux politiciens de l’UE maintiennent leur position affirmée et arrogante, mais les fondations qui soutiennent leur arrogance s’affaiblissent progressivement. Le deuxième défi est que les dirigeants de l’UE et de ses États membres, bien que conscients des problèmes auxquels ils sont confrontés, ne disposent plus de capacités de décision et de gouvernance plus fortes. En particulier, la capacité d’intégrer et d’unir les différentes classes sociales en Europe a considérablement diminué, et l’adoption du populisme a faussé la mise en œuvre des politiques. Les dirigeants européens ne peuvent que blâmer et se plaindre de facteurs externes, détournant l’attention des contradictions internes. Encore faudrait-il qu’il y ait en France et en Europe des partis communistes qui au plan international ne restent pas totalement inféodés à l’atlantisme comme le sieur Boulet du secteur international ou Kamenka son équivalent à la direction de l’Humanité. Il faudrait un parti apte non seulement à faire engouffrer le peuple français dans autre chose que le consensus atlantiste mais à voir les possibles que cela présente pour sa résistance à la fascisation, nous en sommes loin même si des voix isolées comme celles récemment d’Hervé Poly se font entendre. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et société)

Par Global TimesPublié : 26 nov. 2023 23 :42    Des personnes sont vues à l’extérieur du bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 18 octobre 2022. Crédit photo : Xinhua

Des personnes devant le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 18 octobre 2022. Crédit photo : Xinhua


L’Europe est en train de vivre une tempête, non pas de la périphérie de l’Europe ou d’autres parties du monde, mais de l’intérieur du continent lui-même.

L’Europe devrait cesser de regarder l’incertitude du monde et se concentrer plutôt sur l’introspection. Après une année de victoire d’un dirigeant de droite en Italie, le peuple des Pays-Bas, autre pays fondateur de l’Union européenne, a choisi le leader d’extrême droite Geert Wilders. Le « virage à droite » est presque devenu une tendance politique irréversible en Europe.

L’anti-immigration est une caractéristique importante de cette tendance. Comme l’ont montré les récents troubles à Dublin, en Irlande, le ressentiment de la population à l’égard des immigrants musulmans ne cesse de croître. Cela fait courir le danger que l’Europe soit engloutie dans une tempête de choc des civilisations.

À moins de sept mois des élections européennes, la montée des forces de droite et d’extrême droite continuera de renforcer l’euroscepticisme, ce qui pourrait potentiellement affecter le résultat des élections.

Sur le plan économique, la France a d’abord été considérée comme un facteur d’incertitude au début de l’année, et c’est maintenant l’Allemagne, l’épine dorsale de l’économie européenne. De nombreuses institutions économiques estiment que l’Allemagne pourrait être le seul pays parmi les grandes économies mondiales à connaître une récession.

L’augmentation de l’immigration clandestine, la faiblesse économique et le conflit russo-ukrainien ont encore accru l’anxiété au sein de l’UE.

Les problèmes internes au sein de l’UE les ont quelque peu troublés face aux problèmes mondiaux. Les médias européens discutent de la nécessité de réajuster leurs politiques à l’égard de la Turquie et de réévaluer leurs politiques à l’égard du Moyen-Orient. Il n’y a pas de direction claire sur la façon de faire face à la montée en puissance de la Chine.

L’UE, à la croisée des chemins, est confrontée à deux défis interdépendants. Le premier est l’absence d’auto-positionnement clair. Alors que l’UE peut avoir le sentiment que sa position a changé au milieu de changements majeurs dans le monde, une véritable reconnaissance du problème semble faire défaut. De nombreux politiciens de l’UE maintiennent leur position affirmée et arrogante, mais les fondations qui soutiennent leur arrogance s’affaiblissent progressivement.

Le deuxième défi est que les dirigeants de l’UE et de ses États membres, bien que conscients des problèmes auxquels ils sont confrontés, ne disposent plus de capacités de décision et de gouvernance fortes. En particulier, la capacité d’intégrer et d’unir les différentes classes sociales en Europe a considérablement diminué, et l’adoption du populisme a faussé la mise en œuvre des politiques. Les dirigeants européens ne peuvent que blâmer et se plaindre de facteurs externes, détournant l’attention des contradictions internes.

Confrontée à de graves défis de la part des États-Unis, de la Chine et d’autres pays en développement, l’Europe, en tant qu’acteur mondial crucial, a besoin d’une direction claire pour améliorer sa compétitivité. Cependant, la compréhension de sa propre position est une condition préalable à la détermination des prochaines étapes pour l’Europe.

L’Europe a besoin d’une révolution de l’esprit. La priorité immédiate de cette révolution est d’avoir une compréhension précise de sa propre position et de ne pas se vautrer dans sa gloire et son arrogance passées. Ce n’est qu’en connaissant sa propre position que l’Europe peut déterminer comment elle peut agir, ce qu’elle doit faire et ce qu’elle peut réaliser.

Le prochain sommet Chine-UE à Pékin le mois prochain représente une occasion importante d’établir des relations plus claires entre la Chine et l’UE dans un contexte d’incertitudes mondiales. Les deux parties doivent aborder des questions spécifiques afin de promouvoir la coopération et de jeter les bases d’un renforcement de la confiance mutuelle. La poursuite de la coopération entre les deux parties permettra à l’UE d’acquérir une orientation pour le développement. Embrasser le conservatisme sous l’influence des forces de droite et d’extrême droite n’est pas la solution. La redécouverte de l’esprit européen passe par une dynamique d’ouverture, d’inclusion et de compétition.

 

dimanche 26 novembre 2023

UNE HISTOIRE POPULAIRE DE CUBA par Rémy Herrera

Je n’ai pas encore lu le livre de Rémy Herrera mais je connais le sérieux et l’engagement de Rémy aux côtés de la Révolution cubaine, tout ce qu’il a pu déjà apporter de fondamental à l’histoire et à la connaissance du mouvement communiste, de l’internationalisme. Aussi ne l’oubliez pas dans vos cadeaux de noël comme d’ailleurs le livre sur Cuba d’André Chassaigne paru au Temps des cerises.

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De la (re)découverte de l’île à la guerre d’indépendance, de l’intervention des États-Unis à la victoire de la révolution socialiste jusqu’aux défis économiques du XXIe siècle, cet ouvrage retrace l’histoire de Cuba et de son peuple qui a su trouver les ressources nécessaires pour lutter contre l’oppression et conquérir sa liberté.

Cette histoire nous parle d’un peuple en lutte qui, après la tragédie du colonialisme et de l’esclavagisme espagnole, la mainmise de la finance américaine et aujourd’hui l’embargo économique, réussit à surmonter des problèmes apparemment impossibles à résoudre.

Mais cette histoire est aussi celle de l’immense espoir qu’a suscité la révolution socialiste cubaine à travers le monde et du rôle qu’elle joua auprès des mouvements de libération nationale en Afrique, au nom de la solidarité entre les peuples.

Grâce à des données inédites permettant de comprendre l’évolution de la société cubaine, Rémy Herrera bat en brèche la désinformation et les idées reçues sur cette île. Cet ouvrage s’adresse donc à un public soucieux de découvrir l’histoire de cette île et de son peuple et au-delà le combat pluriséculaire des opprimés pour leur liberté.

Rémy Herrera, économiste, est chercheur au CNRS (Centre d’Économie de la Sorbonne).

 

samedi 25 novembre 2023

-24% d’adhérents, avec 22 000 votants seulement le scrutin Deffontaines montre que l’effet Roussel c’est la poursuite de l’effondrement du PCF !

8000 militants effectifs de moins en à peine un an, c’est cela l’effet Roussel tangible et comptable révélé par le récent scrutin organisé par le PCF auprès de ses militants pour valider sa stratégie pour les élections européennes. Présenter un candidat, en partant seul, sur une ligne politique pas vraiment neuve puisqu’elle rappelle celle de la campagne « bouge l’europe » conduite dans la suite de la mutation avec Robert Hue. Avec le succès que l’on connait.

Dans un article de l’Humanité, le militant de région parisienne du PCF, actif sur le réseau social X, et féru de cartographie, a publié les résultats détaillés du vote des adhérents PCF du 9 au 12 novembre 2023. Des résultats bien plus riches d’enseignement que ne le laisse voir l’article qui voudrait accréditer l’idée d’une dynamique derrière la candidature Léon Deffontaines. En réutilisant les mêmes ficelles que celles utilisées pour la candidature Yan Brossat avec le résultat catastrophique dans les urnes que l’on connait. Et pour seul effet que de légitimer l’Union Européenne, en accréditant l’idée que cette superstructure de la dictature du Capital contre les peuples aurait une forme démocratique. Rappelons que le parlement européen n’a de parlement que le nom et qu’institutionnellement il est dépourvu de pouvoirs, ceux ci étant concentrés de façon discrétionnaire dans celles de la Commission européenne et de la Banque Centrale Européenne. Ce n’est pas pour rien que les communistes ont toujours combattu – hier avec le PCF lorsqu’il était communiste, aujourd’hui avec le PCF – contre l’Union Européenne puis pour en sortir.

A lire : Deffontaines au Vieux Continent, de vieilles idées sous une nouvelle tapisserie A propos du « nouveau » P«C»F – PGE

Pour ce scrutin, c’est 20 479 qui ont soutenu la résolution proposée par Fabien Roussel, sur 22 606 votants.

Sachant l’importance de ce scrutin, annoncé de longue date comme essentiel pour permettre au PCF de Fabien Roussel d’avancer, il révèle ce qu’est le nombre exact d’adhérents du PCF. 22 606 adhérents

Et c’est là qu’est l’information principale.

Pour le 39e congrès du PCF, 42 237 adhérents revendiqués avaient été convoqués pour un vote du 27 au 29 janvier 2023 concernant la base communes. 29 898 s’étaient exprimés, avec 23 930 soutenant la base commune de la direction Roussel d’après les chiffres officiels du PCF.. On remarque que la revendication du nombre d’adhérents officialise une diminution en 10 ans de 34% du nombre d’adhérents.

Une baisse de -24% du nombre d’adhérents en un an ! de -34% en dix ans !

En moins d’un an, le nombre d’adhérents du PCF semble donc avoir fondu de 7 292 adhérents si on en croit le verdict comptable des opérations de vote. Soit une baisse de 24% Un fonte confirmé par la comptabilité des votes pour la position de la direction Roussel. Passée en quelques mois seulement de 23 930 à 22606 soit une baisse de 1324 soutien (soit -5% des soutiens). Où est donc la formidable dynamique qui verrait, grâce aux coups médiatiques d’un Fabien Roussel toujours le premier pour taper sur la gauche et monter ses compatibilités avec Macron ou Darmanin, ses bonnes manières au sein du système, et sa disponibilité pour travailler avec le PS, et en particulier l’aile macroniste du PS (Hidalgo, Cazeneuve, Glusckman et cie) pourtant la plus virulemment anticommuniste…

Au 38e congrès du PCF, qui avait vu le remplacement de Laurent par Roussel, mais sans réel changement de ligne (lire ici), les votes préparatoires avaient réunis 30 833 électeurs. La tendance Chassaigne Roussel avec son « Pour un manifeste du Parti Communiste du XXIe siècle) était arrivé en tête avec 42.15% des voix (12 719) devant celle de Pierre Laurent, le sortant et ses 37.99% ou 11 461 suffrages).
Toujours est il

Au 37e congrès en juin 2016, c’est 30 127 votants qui avaient été réunis dont 14 942 pour le texte de Pierre Laurent, et respectivement 3755 voix et 2001 voix pour les textes d’oppositions de communistes de la tendance emmenés par le 62 et Vénissieux, ou de celle du PCF 15e de Dang Tran. Un texte de soutien au Front de Gauche, receuillait 6910 voix

AU 36e congrès en 2013, pour 64 184 adhérents revendiqués, c’est 34 662 qui avaient pris par au vote. Dont 24 597 pour le texte de la direction, 3694 pour le texte mené par Vénissieux et Faire Vivre et Renforcer le PCF, et 1954 voix pour le texte du PCF 15e.

Alors Fabien Roussel et ses soutiens au sein du PCF peuvent bien claironner à chacune des invitations où il est accueilli à bras ouvert du moment que c’est pour jouer une gamme virulente contre la gauche et son allié ennemi car concurrent Mélenchon, et pour cela en s’alignant mezzo vocce sur le premier de la classe poli, compatible avec nombre des oukases du régime Macron. Jusqu’à appuyer la criminalisation de la gauche, dépeinte en islamo gauchiste, et soutenir « inconditionnellement » les attaques du régime de Tel Aviv contre les palestiniens. Et de reprendre des sondages soit disant favorable, car montrant la popularité de Roussel auprès des électeurs de droite où des franges dites de gauche de l’électorat Macron, celà même qui ne mettront jamais un bulletin communiste dans l’urne. Il demeure que la dynamique n’est pas là, il n’y a, après une intense année de mouvement sociaux, eu aucune adhésion au PCF. Bien au contraire.

On ne peut s’en réjouir, mais celà doit interpeller chaque communiste sur l’impasse à laquelle conduit la poursuite de la ligne de mutation, fusse t elle drapé dans quelques unes des symbolitiques identitaires du PCF, abritée derrière quelques candidatures électorales. Dans la période dangereuse dans laquelle nous sommes, c’est au contraire la franche reconstruction d’un parti communiste, un parti franchement communiste qui est nécessaire.

JBC pour www.iniative communiste

L’exécutif français dans toute sa splendeur : Emmanuel Macron « secoue » les chefs 

Le mardi 21 novembre 2023, lechef de l’exécutif français Emmanuel Macron a fait du Macron encore une fois.

Au lieu de présenter un programme ou des mesures ou encore d’expliquer sa politique (en a-t-il une) économique par ces temps difficiles, avec de nouveau l’augmentation du chômage, des prix, de baisse du pouvoir d’achat, ect, il s’est adressé aux patrons des PME en disant que le taux de chômage avait enregistré une hausse au troisième trimestre de 2023, atteignant les 7,4 % de la population active en France, contre 7,2 % au deuxième trimestre, marquant une inversion de la courbe dans le mauvais sens.

Dans une allusion à sa métaphore controversée du « premier de cordée » et à la théorie économique du ruissellement (photo jointe), il a déploré avoir été « parfois caricaturé ». Cependant, entre le « en même temps » et ses petites phrases ridicules il y a de quoi, non ?

Néanmoins, lors de cette « nouba gouvernemento-patronale », et en guise de politique économique le président de la République a lancé son fameux : « Réveillez-vous ! Je vous le dis en toute sincérité, réveillez-vous ! On est à 7 % de taux de chômage, nous n’y sommes pas, a-t-il insisté (à l’objectif des 5% fixé lors de sa campagne électorale, nda) ».

Tout en se félicitant de cette baisse du chômage qui s’est produite, alors même que « beaucoup de nos voisins qui étaient en bien meilleure situation stagnaient voire avaient une situation qui se détériorait ». Le chef de l’État oublie que ces emplois créés sont dans leur immense majorité, précaires et très mal payés, mais ça, c’est une autre histoire.

Décidément, le gouvernement du 49.3 et de la réforme des retraites au détriment des travailleurs, n’a que des appels ou de vœux pieux à proposer.

Rappelez-vous. Il y a quelques mois notre brillant ministre de l’économie conseillait de porter des cols roulés pour faire des économies de chauffage ; sans commentaire !

Et il y a quelques semaines, le gouvernement du 49.3 appelait les grands distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire à baisser les prix, sinon il se fâcherait ! Les deux confréries ont promis de faire un geste. Ils l’on fait (voir photo jointe).

Documents joints à cet article

L'exécutif français dans toute sa splendeur : Emmanuel Macron « secoue » les chefs d'entreprise

 Carlo GALLO    Agora Vox

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Gaza-Israël: des otages israéliens libérés contre  des prisonniers palestiniens. C'est pas pareil?

D'abord dire que l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre en particulier sur les civils de l'état hébreu est un acte terroriste. Pour ne pas me faire traiter d'antisémite, ce que je ne serai jamais. 

Mais je reviens sur l'accord Israël-Hamas par l'intermédiaire du Qatar, pote avec l'état hébreu et le Hamas. Comme quoi, à être riche à milliards de dollars, ça aide. Non?

Bien. 13 otages israéliens sont libérés par le Hamas: des femmes et des enfants, 10 ouvriers thaïlandais et un ouvrier philippin.

Côté état hébreu: 39 prisonniers palestiniens "enfermés dans les prisons israéliennes" écrit le journal catholique La Croix.

Prisonniers en Israël pourquoi? La Croix poursuit: "Ces premiers libérés sont 15 enfants mineurs et 24 femmes". Toujours selon le journal catholique, "ils étaient en détention administrative". Et donc sans aucun acte de justice pour en être. Mais toutes et tous en attente d'être jugés par un tribunal militaire israélien.

Si vous ne savez pas, en Cisjordanie occupée et soit disant administrée par l'Autorité palestinienne, les Palestiniens sont passibles de la justice militaire israélienne. Note de ma pomme.

Toujours selon La Croix: "Dans la société palestinienne, où dans presque chaque famille, un membre a connu l’incarcération, la question des prisonniers est centrale. Ils sont, en novembre 2023, plus de 6 700 détenus incarcérés dans les prisons israéliennes, selon l’ONG israélienne HaMoked."

Contre la Russie qui attaque l'Ukraine, sanctions économiques et politiques contre la Russie de Poutine de la part de la dite communauté internationale.

Lorsque Isaraël bafoue le droit international depuis 1967, annexe Jérusalem-est, colonise la Cisjordanie, applique à outrance des arrestations administratives contre des Palestiniens, dont des femmes et des enfants mineurs, la preuve avec ces premières libérations: rien de la part de ladite communauté internationale.

Ben oui, l'agression Russe en Ukraine et celle d'Israël en Palestine, c'est sans aucun doute pas pareil.

 


L’obscurantisme, le complot, l’anarchisme individualiste sont les alliés du capitalisme…

Je voudrais d’abord partir de ce fait : aucun pays socialiste qu’il s’agisse de Cuba, de la Chine ou du Vietnam ne prend à la légère le Covid 19 et aucun ne prône la défiance à l’égard des mesures nécessaires y compris la vaccination. Voici les mesures prises par Cuba à la moindre recrudescence:

Covid-19 La Havane Mesures mises en place dans le cadre du retour à la phase de transmission autochtone limitée :

– multiplication des dépistages

– surveillance accrue des familles accueillant des voyageurs

fermeture des écoles

– transports urbains et transports interprovinciaux suspendus

– retour au travail à distance

– protection des personnes vulnérables

et … fortes amendes aux contrevenants.

La Chine et le Vietnam en font autant à la moindre alerte. Tous déplorent que les pays occidentaux alimentent sans cesse l’épidémie par leur gestion chaotique et irresponsable. Tous développent l’infrastructure de santé mais aussi de contrôle social. Parce que tous ont compris à l’inverse des gouvernants capitalistes et des “mages” qui racontent n’importe quoi que ce n’est pas une grippette que l’été arrêterait sans nouvelles vagues, qu’il ne s’agissait pas d’une rumeur d’hypothétiques maîtres du monde, mais que cela entraînait la mort y compris du personnel soignant et que comme tout virus les mutations pouvaient être infiniment pires. Que c’était une bataille collective et ils ne cessent d’agir en ce sens chez eux et dans le reste du monde.

Et à ce titre l’exemple de Cuba est la démonstration de l’exploit permanent de ce que peut représenter le socialisme, alors que le capitalisme, l’impérialisme ne sait que développer contre ce pays des accusations folles et criminelles de terrorisme. Comment après pareille ignominie certains qui seprétendent communistes peuvet-ils défendre dans la presse communiste et dans les réunions du parti les campagnes ignobles contre les pays communistes et progressistes. C’est pourtant le cas de la presse française dans sa TOTALITE et de la gauche qui aura du sang sur les mains en relayant le bellicisme de ceux qui mentent et portent la mort. Ce sont eux qui entretiennent la haine du progrés, des sciences, de l’émancipation humaine.

Ceux qui partout montrent défiance, obscurantisme et refusent de se conformer à ces mesures où font campagne contre les vaccinations sont des fascistes qui appuient les politiques de Trump ou Bolsanaro. Il y a malheureusement quelques cons anarchisants, individualistes, complotistes qui leur emboîtent le pas.

En disant cela, je ne confonds néanmoins pas les responsabilités : en France, la principale responsabilités n’incombe pas à ces malheureux, qui parfois en agissant ainsi se prennent pour des communistes luttant contre les trusts pharmaceutiques. Et ce dès le début de l’épidémie…

La principale responsabilité incombe sur le long terme aux gouvernements successifs qui ont détruit notre système de santé, supprimé des lits d’hôpitaux, refusé de rétribuer le personnel. Celui-ci se bat avec courage et il est la principale victime de tous ceux qui ont commencé par leur refuser les moyens d’exercer et de tous ceux qui de fait soutiennent cette politique avec leur idéologie anarchisante et petite bourgeoise. Aider à ce que prolifèrent les divisions et les diversions est la ligne choisie par un capital incapable d’assurer la sécurité, la vie à ceux qu’il domine et exploite.

Ce qui m’a alerté contre la Raoult mania a été l’idée qu’il y aurait un médicament miracle, le mensonge concernant le choix par la Chine d’un tel médicament, la manière dont ce débat évitait soigneusement la question du système de santé, de son délabrement, avançait des diagnostics faux sur la nature de l’épidémie en tant que telle et dans le monde (inventant que l’Afrique était préservée). Ce qui nuit profondément à toutes les coopérations et les actions à mettre en place.Mais l’essntiel était que ce débat divisait ceux qui auraient du se rassembler autour d’un dérisoire étalage de mandarins à l’égo surdimensionné. Ce n’est pas un hasard si ce débat, cette hystérisation du débat a été entretenu par des médias aux ordres des priorités capitalistes et de l’incompétence du pouvoir français.

j’affirme qu’y compris dans ce cas, la principale et quasi unique responsabilité est celle de Macron et de son gouvernement, qui depuis le début de la crise non seulement ne fait rien en faveur de l’hôpital, en faveur des victimes mais a une gestion si chaotique, si menteuse sur l’épidémie qu’il a fait se développer cette anti-science de masse, cet obscurantisme d’une partie de nos concitoyens qui confond tout, les nécessaires mesures sanitaires, les traitements avec tous les complots que leur méconnaissance transforme en faux savoir et en ralliement aux rumeurs les plus folles.

Et c’est là que nous avons la différence essentielle entre capitalisme et socialisme, la confiance dans ce que disent les dirigeants, le refus de l’individualisme égoïste et la volonté de se battre ensemble pour la sécurité de tous et j’affirme qu’il n’y aura pas de bataille pour la préservation de l’emploi, pour l’existence d’un service public, tant que l’on ne créera pas les conditions de la confiance. C’est pour cela qu’il faut recréer l’exigence populaire dans le collectif, pour que le socialisme apparaisse pour ce qu’il est, le souci de sécurité, de paix et de vie pour tous.

Danielle Bleitrach

rappel d'un article paru en 2021