Emmanuel
Macron nous a vanté la réindustrialisation de la France en se déplaçant
dans une usine du groupe Novo Nordisk à Chartres où doit être investi
2,1 milliards avec à la clef la création de 500 emplois. Au premier
abord, il est possible de se féliciter mais quand on étudie de plus près
le projet, le tableau est moins attrayant. En effet, cette usine
produisant déjà de l’insuline va devenir un des lieux de production du
médicament antidiabétique qui est maintenant vendu pour lutter contre
l’obésité et qui constitue une poule aux œufs d’or. Je cite un article
de presse : « Les investisseurs parient sur un marché de 100 milliards
de dollars en 2030.... Même s’ils sont chers, le marché parie qu’ils
seront à l’avenir remboursés ». Face à l’explosion de l’obésité dans les
pays riches et développés, les lois du marché sont appliquées de
manière très avantageuse avec un prix de vente de ce médicament au tarif
de 300 euros pour 4 semaines en Allemagne et 1 200 euros aux
États-Unis. Il est bon de rappeler que les découvreurs de l’insuline ont
cédé leur brevet pour un dollar symbolique afin que ce produit qui
sauve des vies devienne un bien commun de l’humanité.
Si
l’obésité est un problème de santé publique majeur, la priorité
est-elle de prioriser un traitement médicamenteux avec des effets
secondaires toujours potentiellement graves ou bien de s’attaquer au
problème du mode de vie et à la malbouffe. Visiblement ce qui est
privilégié dans notre monde capitaliste est de fabriquer et de vendre
toujours plus de produits, pour toujours plus de bénéfices sonnants et
trébuchants. Il est beaucoup moins rentable de former des professionnels
de santé pour accompagner les personnes concernées par l’obésité à
adapter leur régime alimentaire et à adopter une vie saine. A cela
s’ajoutent les actions auprès de l’industrie agro-alimentaire et des
producteurs de repas afin qu’ils proposent des produits plus sains. Mais
là aussi, le business prime, comme le montre notamment les freins à la
généralisation du Nutri-Score.
En
termes de performance industrielle, nous ne pouvons qu’être déçus car
cette usine ne produira pas le principe actif du médicament mais ne se
chargera que de la dilution et du remplissage des stylos d’injection.
En
ce qui concerne les créations d’emploi, les 500 emplois promis sont peu
par rapport aux 5 000 emplois supprimés par Sanofi en France en une
dizaine d’années ou tout récemment la fermeture de Récipharm, producteur
de vaccins en Indre-et-Loire, avec 360 suppressions d’emploi ou de
Synthexim, producteur de principe actifs à Calais avec 110 emplois
disparus.
Enfin,
au regard des pénuries de médicaments essentiels qui augmentent d’année
en année, la priorité n’est-elle pas de rapatrier en France la
fabrication des principes actifs actuellement fabriqués en Chine ou en
Inde, plutôt que de prioriser la production de médicaments peut-être
utiles mais bien moins essentiels comme ceux contre l’obésité.
Visiblement
pour Emmanuel Macron, la priorité ne semble pas être les priorités de
santé publique mais bien les actionnaires en les aidant à obtenir le
meilleur retour sur investissement.
Du
coup, il n'a pas siégé une seule fois au Sénat durant les débats sur le
projet de la loi immigration, présenté par le ministre de l'Intérieur
et lui-même. Olivier Dussopt n'avait pas piscine. Mais depuis ce lundi,
devant un tribunal correctionnel, il est soupçonné de "favoritisme".
Pas
depuis qu'il est l'un des ministres très influents du palais de
l'Elysée, mais quand il était socialiste comme maire et député
d'Annonay. Il aurait favorisé La Saur, spécialisée dans le traitement
des eaux, pour l’attribution d’un marché public. Cela aurait pu être
motus et bouches cousues. Mais Médiapart avait décrit l'affaire dans un article que, si bien, le Parquet national financier diligentait une enquête en 2020.
Deux
lithographies de Gérard Garouste sont offertes à Olivier Dussopt par un
dirigeant local de la Saur. Un cadeau quand la Saur est sur le point de
signer un contrat avec la Ville d'Annonay et Olivier Dussopt, alors
député socialiste, ne les pas déclarées au déontologue de l’Assemblée
nationale. Et ça c'est vilain!
Du coup, l'élu socialiste restitue les deux lithographies: "Ben oui, je m'avais trompé". Du coup, le Parquet national financier abandonne ses soupçons de "corruption" et de "prise illégale d'intérêts".
En
revanche, le ministre, désormais macroniste, encourt de la taule et une
amende pour des soupçons de favoritisme envers le groupe privé la Saur.
Affaire à suivre, à moins que "Ben, je m'avais trompé aussi sur ce coup-là!"
mardi 28 novembre 2023
Le racisme : un héritage français de l’histoire
mardi 28 novembre 2023
par Francis Arzalier (ANC)
Notre pays fut durant cinq siècles une grande puissance coloniale et maritime, ce qui lui a laissé de multiples héritages.
L’un d’eux est méconnu, et pourtant extraordinaire : alors
que le littoral de l’hexagone fait seulement 5500 km de long, celui des
divers territoires d’Outre-mer porte la longueur totale du littoral
français à 20 000, et le territoire maritime de la France est le
DEUXIÉME au monde ! Ce qui n’est pas sans importance géopolitique à
l’heure où il est de plus en plus question d’exploiter les ressources
minérales off-shore, sans parler de la présence militaire et stratégique
des Caraïbes au Pacifique. Ce qui permet de mieux comprendre
l’acharnement coûteux des gouvernants français pour s’accrocher aux
« confettis de l’Empire » comme l’île de Mayotte en Océan Indien ou
Saint Pierre et Miquelon (6000 habitants !) au large du Canada. Un
argument pour se prétendre encore une grande puissance, dont les
vantardises diplomatiques d’un Macron font s’esclaffer le monde entier…
Un autre de ces héritages prête beaucoup moins à sourire,
l’actualité aujourd’hui le démontre amplement. Les mentalités
françaises, qui par ailleurs ont enfanté bien des révolutions, traînent
depuis des siècles une morgue raciste à l’égard des peuples coloniaux,
dont l’infériorité et les mauvais instincts supposés justifiaient
l’exploitation et la conquête.
Jusqu’en 1848, ce n’est pas si lointain, les Africains
Noirs des rivages atlantiques furent déportés par centaines de milliers
vers les colonies esclavagistes des Antilles, par des marchands et des
marins de Nantes, Le Havre ou La Rochelle, avant que les soldats et
colons de la Troisième République ne transforment leur continent
d’origine en Empire français, d’Alger, Tunis et Marrakech à Dakar,
Brazzaville et Tananarive.
Au prix de quelques paradoxes, l’école de Jules Ferry
prétendait encore en 1950 apporter aux « braves africains » les Droits
de l’Homme au lieu de l’esclavage et la sauvagerie d’antan », mais en
notre nom, on n’hésitait pas à punir avec férocité les ingrats qui
méconnaissaient le bonheur d’être sujets français, de la brousse
malgache aux villages algériens.
Une France 2023 nettoyée de ses héritages malsains ?
Et, bien sûr, nos maîtres à penser de 2023, nous répètent
la main sur le cœur que ce passé est révolu, que l’esclavage fut il y a
des siècles un crime contre l’humain dont nous sommes aujourd’hui bien
loin, que le temps où les êtres humains se vendaient en marchés aux
enchères est bien loin, où les pogroms, les « ratonnades » de l’OAS en
1960 sont un passé oublié depuis lors…
Sauf que ces derniers jours, ce passé sulfureux nous ressaute au visage :
1/ Le 26 novembre 2023, la ville de Romans en Isère
a failli vivre une évidente « ratonnade » comme celles menées à Oran
et Alger par les commandos pieds-noirs de l’OAS, quand ces fous furieux
racistes, conscients de la victoire proche des patriotes Algériens,
tuaient les femmes de ménage et les enfants arabes dans les rues.
À Romans, sept décennies plus tard, une centaine de nazillons
cagoulés et armés criaient leur désir de tuer des Arabes en menant une
action punitive contre le quartier La Monnaie accusé d’avoir donné le
jour aux voyous soupçonnés de bagarre conclues par la mort d’un jeune
français dans un bal de village. Il est vrai que la plupart des
journaux, à commencer par le torchon de Bolloré le journal du Dimanche,
avaient rendus publics les prénoms à connotation musulmane des jeunes
mis en examen, dans la foulée, à l’appel de groupes racistes internet,
d’autres se lançaient à déclarer leurs envies de « se faire des
musulmans » à Paris et ailleurs en France, en déployant des drapeaux
tricolores, que Doriot et Salan utilisaient aussi…
Faut-il redire à Messieurs Darmanin, Ciotti, et autres
Bardella, que ces quelques actes de fascistes ornés de croix gammées
sont là pour rappeler que l’arbre antisémite qu’ils voient partout cache
le bien réel racisme anti-arabe et musulman, qu’ils sont les premiers à
nourrir depuis un mois ? Que leur discours faisant des immigrés et
leurs enfants des « quartiers difficiles » les responsables désignés
implicitement de l’insécurité est un appel au crime ?
2/ Le Figaro, qui ne passe pas pour un brûlot
gauchiste, a publié le.21/11/2023 un reportage qu’en son temps, quand il
était celui des Communistes, le quotidien L’Humanité se serait honoré
de produire. Sous le titre « Sur le parking de grandes enseignes de
bricolage, de véritables marchés aux clandestins, il décrit comment en
grande banlieue parisienne, sur le territoire de Pierrelaye, opère au
grand jour sans que cela émeuve les autorités un succédané des marchés
aux esclaves d’il y a deux siècles.
Les travailleurs sans papiers s’y rendent pour vendre (à bas prix
évidemment) leur force de travail à des clients, chefs d’entreprise ou
particuliers, désireux de travaux, petits ou grands, contre un petit
salaire négocié, selon le vieux principe libéral, « un renard libre dans
un poulailler libre ».
C’est évidemment parfaitement illégal de leur part, mais au grand
jour ! La journaliste donne même des détails, sur le regroupement par
langues pratiquées des clandestins sur cet espace, Arabes de ci, Slaves
un peu plus loin…
Seul « progrès » sur les marchés d’esclaves d’autrefois, les
clandestins viennent s’y vendre temporairement de leur propre volonté :
il est vrai que ces « dangers publics » selon Marine et ses amis ont
besoin de se nourrir…
Du baratin grandiloquent à la réalité.
La France 2023 est devenue le Royaume de l’Hypocrisie, avec
son pseudo-monarque Macron, qui fait profession de donneur de leçons
humanistes à la télévision, un cache-sexe minable pour l’impuissance
internationale, la veulerie au service des USA, la culture des
inégalités sociales et le racisme suggéré.
Car la « solution » à l’indignité des marchés aux migrants selon les
Sénateurs des Droites consiste à supprimer l’aide médicale aux
sans-papiers, ce qui est à la fois une indignité morale à leur égard,
mais aussi un risque sanitaire pour l’ensemble des Français en cas
d’épidémie.
Photo : Des migrants attendent des clients près des magasins de la zone industrielle de Pierrelaye, dans le Val-d’Oise. Sofiane Boukhari pour Le Figaro
lundi 27 novembre 2023
Massacre de Crépol : la fin de la stratégie Lumpen
Je ne reviens pas sur le déluge d’obscénités
gauchistes dont nous abreuvent les médias bien-pensants depuis ce drame
épouvantable (qui, du reste, a eu lieu dans une magnifique région, que
je connais bien, et dans laquelle j’ai passé mon adolescence). Nous
avons eu droit à tout, y compris à l’inversion accusatoire : en gros,
selon les gauchistes, les massacreurs n’auraient fait que se défendre
contre de méchants gaulois racistes ayant proféré des propos insultants
et discriminatoires. Mais, passons ; le discours gauchiste est tellement
ridicule, tellement tissé de contradictions qu’il ne passe plus que par
le soutien de l’État, du judiciaire et de toute la machinerie
politico-médiatique. Mais, précisément, si le discours gauchiste ne
passe plus, ou plus guère, c’est parce que la stratégie Lumpen est en
voie d’épuisement. Explication.
La stratégie du Lumpenprolétariat a été magnifiquement décrite par Karl Marx au XIXe
siècle. Le grand Karl Marx est, théoriquement, l’auteur de référence de
la gauche radicale ; en réalité, celle-ci n’en a pas lu un mot.
Le capitalisme vise constamment à réduire les travailleurs à un
quasi-esclavage (en gros, travailler le plus possible pour gagner moins
possible). Le capitalisme utilise tous les moyens disponibles pour
empêcher le prolétariat de revendiquer, de s’organiser, de
travailler à son émancipation ou même une simple amélioration de ses
conditions de vie. Le prolétariat, c’est aujourd’hui la classe moyenne,
la « France périphérique », celle qui n’embête personne, respecte la
loi, paye des impôts, vit mal. Le Lumpenprolétariat, c’est la racaille,
mais aussi tout ce qui gravite autour d’elle, y compris les idéologues
improductifs et parasitaires. Lumpenprolétariat signifie prolétariat en
haillons, car, à l’époque, ces gens était fort mal habillés, et,
surtout, ils ne portaient pas les habits du travailleur (bleu de
chauffe, etc.). Aujourd’hui, le « look » a un peu changé. Mais, l’état
d’esprit est le même : pour Marx, il s’agit d’une classe qui n’a jamais été formée à la dure école du travail, qui ne vit que d’opportunisme, d’expédients, de combines diverses et variés allant jusqu’au crime. C’est une sorte de pègre.
Lorsque Marx décrit des voyous irlandais alcooliques qui sèment la
panique dans les quartiers ouvriers de Londres, ce n’est pas par racisme
anti-irlandais. C’est simplement parce que l’Angleterre du XIXe
s. importe ce genre de types pour, précisément, épuiser le prolétariat
anglais, le terroriser, le rendre apathique et dépressif, incapable de
toute réaction, au boulot comme dans la vie. Vous noterez que le
prolétariat anglais est la plupart du temps anglican alors que les
voyous irlandais sont catholiques : pain bénit pour le capitalisme
britannique ! Si l’Angleterre peut mettre un peu de tension religieuse
entre les diverses communautés de l’époque, ce n’est pas plus mal… Sans
compter que les Irlandais, en tant que nation, ont souvent été
persécutés par les Britanniques, ce qui permet alors d’aggraver encore
un peu plus les tensions, sans que la bourgeoisie ou la gentry
anglaises, dans les beaux quartiers, en soient le moins du monde
affectées. Il faudrait être aveugle pour ne pas faire le parallèle avec
notre époque : des cultures différentes, un éventuel contentieux
post-colonial attisé par les idéologues de gauche sur fond de
victimisation à sens unique, etc.
En clair, tout comme la perfide Albion du XIXe siècle,
cela fait plusieurs décennies qu’en Occident, en Europe notamment, les
élites occidentales lâchent des voyous et des psychopathes comme des
pitbulls sur la classe moyenne. Nos élites protègent bien évidemment
leur Lumpenprolétariat en imposant aux victimes une impunité totale,
scandaleuse. Les élites utilisent bien évidemment deux redoutables appareils d’État, comme dirait Louis Althusser : 1) l’appareil répressif d’État du judiciaire, qui relâche les bandits et muselle la liberté d’expression, et 2) l’appareil idéologique d’État
de la production « intellectuelle » entièrement aux mains du clergé
gauchiste. J’écris ces lignes avec d’autant moins de racisme que les
classes moyennes pacifiques et assimilées issues de l’immigration sont
tout autant touchées par le crime que les classes moyennes autochtones
de vieille souche.
Toutefois, ce formidable et abominable moteur à contradictions qu’est
le capitalisme ne peut pas rester éternellement fixé sur la même
stratégie. Il en est des stratégies du capitalisme comme de n’importe
quelle stratégie politique : au bout d’un moment, à force de
contradictions entre le réel profond, vécu par les gens, et la volonté
officielle, superficielle, où le monde apparaît tout à l’envers comme
dans une chambre obscure, les stratégies finissent par s’épuiser, minées
par leurs incohérences. Elles font place alors à des mouvements
réformistes ou révolutionnaires.
La stratégie Lumpen souffre aujourd’hui d’une double contradiction.
1) Au niveau idéologique, il n’est plus possible d’imposer aux Français
le discours renversé des gauchistes où le coupable est la victime et
vice versa ; autant vouloir convaincre éternellement les gens que deux
et deux font cinq. 2) Au niveau matériel, l’insécurité ahurissante où
nous nous trouvons commence à nuire, non seulement à la production
capitaliste, mais au confort de ceux qui en profitent. Les entreprises
elles-mêmes sont attaquées par les voleurs, les voyous, les émeutiers.
Les beaux quartiers et les paisibles campagnes (où les bourgeois ont
souvent leurs résidences secondaires) sont durement touchés par
l’insécurité, qui n’est plus l’apanage des anciennes banlieues rouges.
Ainsi, dans le contexte actuel, tout ce qui peut faire tomber la
stratégie Lumpen est bon : restructuration du système judiciaire,
refonte des programmes scolaires, abolition des lois liberticides,
revalorisation de la légitime défense, etc. Nous n’y sommes pas encore.
Mais le mur de la stratégie Lumpen est désormais fissuré à cœur. Je gage
qu’il n’en a plus pour très longtemps.
« La Russie était prête à mettre fin à la guerre » : David Arakhamia, député ukrainien, admet que Kiev aurait pu éviter le pire dès 2022
Dans
un entretien à la chaîne 1+1, le député ukrainien David Arakhamia a
admis que l’Ukraine aurait pu mettre fin au conflit dès le mois de mars
2022 si elle avait accepté la requête en neutralité de Moscou. D'après
le député de la Rada, c’est le Premier ministre britannique Boris
Johnson lui-même qui a empêché la conclusion de l'accord.
«Si nous acceptions la neutralité, la Russie était prête à mettre fin à la guerre» : dans un entretien diffusé le 24 novembre par la chaîne ukrainienne 1+1,
le député David Arakhamia est revenu sur le choix fatidique de Kiev fin
de l'hiver 2022, quelques semaines après le début de l'opération russe
en Ukraine.
Le parlementaire de la Rada était le négociateur en chef pour la partie ukrainienne lors de pourparlers tenus à Istanbul en mars 2022.
Or, il y a près de deux ans, la position de Kiev était bien
différente. L'Ukraine envisageait alors d'accepter l'exigence de
neutralité de Moscou, en échange de garanties de sécurité, via plusieurs
garants occidentaux. Finalement, le refus de Kiev conduisit à la
poursuite des combats.
Alors, «pourquoi
l'Ukraine n'a-t-elle pas accepté cette clause ?», interroge la
journaliste. Hésitant un instant, Arakhamia a répondu que le refus
ukrainien reposait d’abord sur la constitution du pays, le projet
d'adhérer à l'OTAN y ayant été ajouté comme un objectif stratégique en 2019.
Johnson a poussé l'Ukraine dans le conflit
L'élu
poursuit ensuite, évoquant l'absence de confiance envers la partie
russe pour respecter l'accord: «nous pouvions le faire seulement à
condition d’avoir les garanties de sécurité», estime le député, qui
rapporte avoir craint une nouvelle intervention militaire face à une
armée russe mieux préparée. Signer n'était donc selon lui «possible qu'à
la condition que nous soyons totalement sûrs que cela ne se
reproduirait pas». «Et nous n'en étions pas sûrs», rapporte-t-il.
Et
Arakhamia d’ajouter enfin un détail d’importance : «Qui plus est, à
notre retour d'Istanbul, Boris Johnson est arrivé à Kiev [en avril 2022,
ndlr] et il a dit qu’il ne fallait rien signer avec eux et que "nous
allions faire la guerre"». L'élu ukrainien confirme ainsi le rôle
considérable de l'ancien Premier ministre britannique, qui avait été
révélé dès l'été 2022 par la revue Foreign Affairs. En
définitive, les Occidentaux, que l'Ukraine espérait devenir les garants
de sa sécurité, se sont fait ceux de sa perte en la contraignant
au conflit.
Moscou ouvert aux négociations
«La
Russie n'a jamais refusé de discuter», déclarait pour sa part le
président russe en juin 2023, alors qu'il accueillait à Saint
Pétersbourg une initiative africaine pour la paix emmenée par le
président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce jour-là, Vladimir Poutine
avait évoqué les pourparlers d'Istanbul de l'hiver 2022 et brandi un
document : «ce projet d'accord a été signé par les autorités des
délégations, des signatures ont été apposées». «Ce document s'intitule
"Accord sur la neutralité permanente et garanties de sécurité pour
l’Ukraine"», avait poursuivi Poutine, évoquant aussi des «annexes
portant sur les armements et les effectifs de l'armée».
Interrogé
sur cet épisode, Arakhamia n'a pas souhaité confirmer l'existence d'un
tel document et les signatures. Il a toutefois estimé que «la clause
principale» était alors l’acceptation de la neutralité par la partie
ukrainienne, ou de sa non-adhésion à l'OTAN, «comme la Finlande
autrefois». «Tout le reste n'était que des éléments de langage
politiques comme la dénazification, la population russe, ce genre de
chose », a-t-il balayé.
Le
refus ukrainien a été résumé par le Président russe devant ses
homologues africains ainsi : «les autorités de Kiev, ou plutôt leurs
patrons, ont tout jeté à la corbeille», a regretté Vladimir Poutine.
Chirac à Netanyahou : « Je ne crois pas un mot qui sort de votre bouche ».
Si je quitte ma maison, je quitte Gaza et je quitte la Palestine
Guy CHAPOUILLIE* Le Grand Soir
C’est
l’enfer à Gaza et je me sens à l’heure où l’homme fuit le jour
artificiel des médias en folie qui me visent sans sommation avec des
phrases qui font frémir comme celle de Pascal Perri, « il y a un
antisémitisme couscous » (31 octobre sur LCI) relayé par un chapelet de
communiqués de guerre israéliens destiné à faire peur, à terroriser. Et
gare à vous si vous ne suivez pas la ligne otanisée qui attise
ignominieusement le feu qui consume Gaza.
C’est
dans ce concert qui joue la défaite de la pensée, que Gérald Darmanin
saisit la justice contre les propos de la parlementaire Danièle Obono
sur le Hamas sans rien dire lorsque le chanteur Enrico Macias déclare
sur CNEW, à propos de ceux qui manifestent leur soutien aux
palestiniens, « qu’il faut les dégommer »... « même physiquement »
ajoutera-t-il devant la réaction d’un journaliste interloqué : voici un
appel au meurtre contraire à toutes les valeurs qui fondent notre
République où le deux poids-deux mesures n’a pas sa place.
Le 31
juillet 1914, juste avant son assassinat, Jean Jaurès sentait la guerre
et pensait que le plus grand danger du moment était dans l’énervement
qui gagne, dans l’inquiétude qui se propage, dans les impulsions subites
qui naissent de la peur, de l’incertitude aiguë, de l’anxiété
prolongée. Relisons-le bien, car quelque chose d’approchant nous met en
danger de perdre la raison et de refouler notre aptitude à comprendre et
à critiquer.
Suis-je vraiment encore de ce monde qui ne sait plus
nommer les choses ou bien les dénomme ou les surnomme à donner la
nausée. Un monde qui traque la discussion et vous met en demeure de
choisir votre camp alors que je sens si bien mes ressemblances avec tous
ceux qui souffrent pour accepter ce choix criminel. Je chéris la
vérité, la vérité complexe, souvent hors d’atteinte, qu’il faut
fréquenter avec sincérité, sagesse, une vérité qu’il faut regarder dans
les yeux, aussi noire soit-elle et non pas la version impérialiste de la
vérité selon ceux qui affirment que les choses qu’ils comprennent sont
les seules qu’il faille comprendre et qui enseignent à tout le monde la
manière la plus efficace de devenir aussi aveugles qu’eux-mêmes,
fanatiques.
Cependant, là où croit le désespoir, peut croître
aussi l’espoir d’une autre approche de la vérité. Il y a la protestation
de l’historien israélien Ilan Pappé qui déclare le 16 novembre 2023
qu’il est difficile d’écrire quoi que ce soit qui ne vise pas à informer
sur le génocide en cours et à joindre notre voix à ceux qui font tout
ce qu’ils peuvent pour y mettre fin. C’est ensuite l’enquête d’un
journaliste du quotidien israélien Haaretz qui rapporte que « les
commandants sur le terrain ont pris la décision de bombarder les maisons
d’un kiboutz et leurs occupants afin d’éliminer les terroristes et en
même temps les otages ». Puis à leur tour, des journalistes de la BBC
déclarent n’avoir rien trouvé de comparable à la modélisation 3D d’une
installation de la Direction du Hamas sous l’hôpital Al-Shifa qui a fait
le tour du monde. Personne ne dit que l’attaque du Hamas est une
chimère, mais le récit du gouvernement israélien s’effrite et je me
souviens de ce qu’a dit Jacques Chirac lors d’un face à face avec
Netanyahou, les yeux dans les yeux, « Je ne crois pas un mot qui sort de
votre bouche. Toute votre politique consiste à provoquer les
Palestiniens ». Un jugement à rapprocher de la confidence de Nicolas
Sarkozy à Barack Obama saisie par un micro indiscret, « Netanyahou, il
ment tout le temps... j’en ai marre ». Le 20 octobre, sur Europe n°1,
Jacques Attali va plus loin en qualifiant Benjamin Netanyahou de
criminel de guerre, « il est plus nuisible que les adversaires les plus
terribles », puisqu’il estime que tous les gens de Gaza sont des
terroristes ou bien des sympathisants du terrorisme ou encore des
boucliers humains et sont par conséquent des cibles légitimes. En un
mot, tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! Je suis au comble de la
nausée, je me sens désarmé.
Mais cela n’est pas le tout, alors
que nos regards sont aimantés par Gaza, la colonisation des terres
palestiniennes continue en Cisjordanie où des colons radicaux font du
nettoyage ethnique leur quotidien, sous la protection de l’armée
israélienne. Ils chassent sans ménagement des familles entières de leurs
maisons, de leur terre, tout cela en vertu du programme du gouvernement
de Benjamin Netyanhou qui dit clairement que le peuple juif a un droit
exclusif et inaliénable sur la terre d’Israël. Le gouvernement
développera l’implantation partout, y compris en Judée-Samarie,
c’est-à-dire en Cisjordanie. C’est tout simplement une colonisation de
peuplement, sans doute une manière de réparer le monde ou plutôt
d’aménager le leur. Une manière qui a surgi il y a plus de soixante dix
ans avec les massacres des populations de villages palestiniens afin de
terroriser les vivants partis nombreux pour un exode toujours sans
retour et dont le nom résonne comme une catastrophe « la Nakba ».
Le
9 avril 1948, d’après la presse et différents commentateurs de
l’époque, 120 combattants de l’Irgoun et du Lehie auraient massacré 254
personnes.
Le 9 octobre 1956, des hommes du Magav, la police des
frontières israélienne, abattirent de sang-froid 51 civils dont 15
femmes et 11 enfants âgés de 8 à 15 ans près du village de Kafr Qassem.
Le
26 octobre 2014, le président israélien Rivlin Reuven s’est rendu à
Kafr Qassem pour fleurir la plaque commémorative aux noms de l’ignoble
forfait. Il a fortement condamné le massacre qu’il a qualifié de « crime
terrible pesant lourdement sur la conscience collective d’Israël ».
Reconnaître
les faits mais n’en poursuivre pas moins la colonisation en plein
XXIème siècle où les anciens pays colonisateurs rongent encore leurs
remords, c’est se moquer du monde.
Alors, quand la violence répond
à la violence parce que toutes les autres routes ont été coupées,
pourquoi celle de l’oppresseur serait-elle moins condamnable que celle
de l’opprimé ? Et quand on nous fait savoir que l’opprimé veut la
disparition de l’oppresseur, alors que concrètement, sous nos yeux,
c’est le gouvernement de Benjamin Netanyahou qui détruit méthodiquement
le peuple palestinien jusqu’à présenter à l’ONU une carte du
Moyen-Orient sans la moindre trace de la Palestine, que dire d’autre que
nous assistons à un génocide ou quelque chose d’approchant. C’est vrai,
2,3 millions de personnes ont un pronostic vital très peu favorable.
L’histoire retiendra que nous étions au courant et que nous avons laissé
faire, découragé parfois comme le dit cette ultime lettre de Craig
Mokhiber :
Monsieur le Haut Commissaire, nous échouons à nouveau.
À
Gaza, les habitations, les écoles, les églises, les mosquées et les
établissements médicaux sont attaqués sans raison et des milliers de
civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à Jérusalem occupée,
les maisons sont saisies et réattribuées en fonction uniquement de la
race. Par ailleurs, de violents pogroms perpétrés par les colons sont
accompagnés par des unités militaires israéliennes. Dans tout le pays,
l’apartheid règne.
Ceci sera ma dernière communication
officielle en tant que Directeur du Bureau de New York du Haut
Commissariat aux droits de l’homme (OHCHR).
Israël
devra négocier et il y aura des échanges de prisonniers, ce qui n’est
pas si mal, sans pour autant nous éclairer sur le sort réservé aux
milliers de Palestiniens retenus administrativement, sans raison
déclarée, sans jugement, de véritables otages quoi ! Et après, comment
éviter le retour de la dévastation dont le Général de Gaulle a décrit le
mécanisme qui voit Israël organiser, sur les territoires qu’il a pris,
l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions,
et où se manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour, il qualifie
de terrorisme ?
Face à ce constat de mauvais augure, Ziad Meddoukh, habitant de Gaza, répond avec raison, non sans douceur ni détermination.
Bonsoir de Gaza sous les bombes
Il est 20h30 ce mardi 31 octobre 2023
25 jours d’horreur absolue et ça continue
Mais j’arrive à survivre sur cette terre brûlée
Je me sens impuissant face à cette injustice et cette oppression
Mais je n’ai pas de haine
Je supporte l’insupportable
Dans une région dévastée et laissée à son sort.
Je suis libre malgré l’occupation
Je ne laisserai jamais le désespoir me dominer
Si je quitte ma maison, je quitte Gaza et je quitte la Palestine.
Guy Chapouillié
Interview scandaleuse de l’associé de Zelensky, D. Arahamiya – les rats quittent le navire ?
Dans le cadre de la “célébration’ des dix ans du Maïdan, ce coup
d’Etat fomenté par les Etats-Unis et quelques puissances occidentales,
comme la France, l’Allemagne, la Pologne et dans lequel le
mécontentement contre l’oligarchie en place a été utilisé par des
oligarques locaux flanqués de leurs troupes d’extrême-droite, ne cachant
pas leur sympathie nazie et qui ont aussitôt commencé le massacre de
leurs concitoyens de l’est et du sud qui restaient attachés à la Russie
et à l’Union soviétique, d’autres révélations apparaissent. Pas
seulement en Russie, mais en Ukraine même. Ici les révélations sur le
sabotage des négociations avec la Russie qui ne réclamait que la
neutralité de l’Ukraine, la non avancée de l’OTAN parce que les accords
de Minsk n’étaient pas respectés. Notez que le faux charnier de Bucha,
comme celui de Timisoara a prétendu couvrir ce refus de négocier des
fascistes ukrainiens appuyé par le non moins suspect Johnson, le
britannique prêt à tous les terrorismes. A lire et diffuser (note de
Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
L’Ukraine a payé de centaines de milliers de vies pour complaire au Premier ministre britannique et à ses alliés occidentaux Par Alexei Peskov
Le chef de la faction présidentielle Serviteur du peuple à la
Verkhovna Rada, Davyd Arahamiya, a accordé une interview à la chaîne de
télévision ukrainienne 1+1. Une interview qui a littéralement fait
l’effet d’une bombe en Ukraine.
Pour commencer, il a confirmé à la journaliste Natalia Moseychuk
qu’il n’y aurait pas d’élections l’année prochaine dans le pays. Selon
eux, les “camarades occidentaux” recommandent la tenue d’élections, car
s’il est question de signer un quelconque accord avec la Russie, il est
souhaitable que le gouvernement soit légitime. Il leur a été répondu que
ni les soldats au front, ni les millions d’Ukrainiens qui ont quitté le
pays ne pourront voter et que, d’une manière générale, de quel type de
négociations pouvons-nous parler ?
Mais pour la majorité des Ukrainiens, les élections ne semblent pas
être le problème le plus urgent du moment. Mais les hostilités, les
millions de réfugiés et les centaines de milliers de morts – le pays
aimerait savoir pourquoi il a dû subir tout ça. Et qui est à blâmer. La
question était simple : que demandaient les Russes lors des négociations
de Minsk, puis d’Istanbul, où la délégation ukrainienne était justement
dirigée par Arahamy ? Qu’ont-ils exigé, quels sacrifices
demandaient-ils ?
Nous citons directement ses paroles, une traduction de la langue
ukrainienne, parlée par quelqu’un qui pense réellement en russe :
“Il faut comprendre qu’ils étaient prêts à faire beaucoup de choses
en paroles. En paroles. Mais nous avons compris que chaque partie avait
son propre jeu. Et ce jeu dépendait directement des succès et des
défaites sur le front. Ils disaient – c’est fini, rentrons à la maison,
retournons là où nous étions.
Ici – points un-deux-trois-quatre-cinq… il suffit d’accepter – c’est
tout. Et puis, en détail – nous resterons là pendant que vous acceptez
tout, nous comprenons comment vous agissez – vous signerez quelque chose
et ensuite vous direz que c’est “ganebna” (chose honteuse) et vous ne
ferez rien. Ils nous ont constamment rappelé les accords de Minsk,
disant vous ne les respectiez pas, bien que vous les ayez signés et
ratifiés sans prêter attention à la présence de garanties
internationales. En d’autres termes, nous ne pouvons négocier avec vous
que lorsque les tanks se trouveront sous le Parlement. Au sens figuré.
L’objectif de la délégation ukrainienne était de faire traîner le
processus, et la délégation russe a espéré jusqu’à la dernière minute
qu’elle nous pousserait à signer un tel accord. Ils étaient prêts à
arrêter les hostilités si nous acceptions la neutralité, comme l’avait
fait en son temps la Finlande, et si nous nous engagions à ne pas
adhérer à l’OTAN. Il s’agissait là des points essentiels, tout le reste
n’étant que cosmétique et assaisonnement politique : dénazification,
population russophone, bla, bla, bla….
L’Ukraine n’a pas accepté, tout d’abord parce qu’il aurait fallu
modifier la Constitution – notre voie vers l’OTAN est inscrite dans la
Constitution. Deuxièmement, les Russes ne nous avaient pas convaincus
qu’ils feraient ce qu’ils avaient promis. Cela pourrait se faire s’il y
avait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque
chose, tout le monde aurait poussé un soupir de soulagement – et ils
seraient alors arrivés, mieux préparés. Ils sont arrivés sans être
préparés à une telle résistance. Nous aurions pu marcher si nous avions
été sûrs à 100 % que cela ne se reproduirait pas.
À notre retour d’Istanbul, Boris Johnson est venu nous dire que nous
n’allions rien signer du tout avec eux. Faisons plutôt la guerre”.
En fait, pour les Russes – du moins ceux qui lisent Svobodnaya Pressa
– il n’y avait rien de nouveau dans les révélations d’Arahamiya –
beaucoup de nos experts en parlaient, et pas plus tard qu’avant-hier,
Sergey Pereslegin rappelait comment l’Ukraine bloquait les négociations,
alors que la Russie espérait sincèrement résoudre le problème avec peu
de sang.
Mais pour l’Ukraine, les paroles du chef de la faction parlementaire
présidentielle à la Rada ont fait l’effet d’une douche froide – ils
étaient si courageux, si indépendants, mais il s’est avéré qu’ils
dansaient sur la mauvaise musique de quelqu’un d’autre.
Nous ne débattrons pas de cette question, mais nous contenterons de citer les commentaires sur les réseaux sociaux :
Micha
Si la condition était le rejet de la connerie déclaratoire
préélectorale de Petya [Porochenko] inscrite dans la Constitution et un
retour à la Déclaration d’indépendance, et que nous… selon Arahamia…
sous la dictée d’un clown britannique… avons refusé… alors….. C’est le bouquet.
Daria R
Et cela nous a été dit publiquement sur la chaîne 1+1, par une
personne qui n’est pas le premier venu mais un homme politique
directement impliqué. Personnellement, j’attends la suite.
Zoryana Kvitko
Pourquoi n’avons-nous pas d’honneur ! C’est effrayant de voir ça.
Alex
Des centaines de milliers de cadavres à cause de ces clowns.
Ekaterina
Comment se fait-il qu’il dénonce ainsi tout le monde ? Qui est la cible de cette révélation ?
Kukkurian Elena
Et il ne se gêne même pas pour en parler ! !! Et du fait que la demande n’était qu’un statut de non-aligné … Et que c’est Johnson qui les a obligés à ne rien signer, mais à se battre …. Et à cause de ces salauds au pouvoir des centaines de milliers d’ukrainiens sont morts.
Dmytro
Arahamiya a avoué, et alors ? En quoi cela affectera-t-il la
mobilisation, le déroulement de la guerre, la corruption, le népotisme,
le vol ? Tout est comme avant et restera comme avant, mais en pire et en
plus effrayant.
Nous ne citons pas, à dessein, les commentaires où prédominent les grossièretés, mais il y en a plus qu’il n’en faut.
Il y a eu trop de révélations ces derniers temps. Ce n’est pas bon pour les autorités de Kiev.
Il ne reste plus aux Ukrainiens qu’à découvrir qui a préparé la
provocation à Bucha – et le monde qui s’est formé dans leur tête finira
par s’effondrer pour eux.
L’ambassade de Russie a demandé à la Grande-Bretagne de clarifier son rôle dans l’échec des pourparlers sur l’Ukraine
L’ambassade de Russie à Londres a demandé à la Grande-Bretagne de
commenter les déclarations du chef de la faction du parti Serviteur du
peuple de Vladimir Zelensky, David Arahamiya, selon lesquelles l’ancien
Premier ministre britannique Boris Johnson a dissuadé Kiev de mettre fin
au conflit ukrainien au printemps 2022.
Le communiqué de l’ambassade indique qu’avec la contribution
substantielle de la Grande-Bretagne, la voie d’une solution négociée a
été manquée. L’ambassade a souligné que cela avait des conséquences
tragiques pour l’État, l’économie et la population ukrainiens, a
rapporté l’agence de presse RIA Novosti.
Chine : l’Europe a besoin d’une révolution de l’esprit au lieu d’embrasser le conservatisme
Alors que par ailleurs, les forces capitalistes qui lorgnent la
stabilité et le marché chinois invitent ce pays à apprécier la montée de
l’extrême-droite qui se présenterait comme une alternative
“raisonnable” à une gauche en pleine débâcle et que renient la classe
ouvrière et les couches populaires, la Chine comme en témoigne cet
éditorial du très officiel Global Times invite l’Europe à se ressaisir,
cette analyse est d’une grande pertinence. L’UE, à la croisée des
chemins, est confrontée à deux défis interdépendants. Le premier est
l’absence d’auto-positionnement clair. Alors que l’UE peut avoir le
sentiment que sa position a changé au milieu de changements majeurs dans
le monde, une véritable reconnaissance du problème semble faire défaut.
De nombreux politiciens de l’UE maintiennent leur position affirmée et
arrogante, mais les fondations qui soutiennent leur arrogance
s’affaiblissent progressivement. Le deuxième défi est que les dirigeants
de l’UE et de ses États membres, bien que conscients des problèmes
auxquels ils sont confrontés, ne disposent plus de capacités de décision
et de gouvernance plus fortes. En particulier, la capacité d’intégrer
et d’unir les différentes classes sociales en Europe a considérablement
diminué, et l’adoption du populisme a faussé la mise en œuvre des
politiques. Les dirigeants européens ne peuvent que blâmer et se
plaindre de facteurs externes, détournant l’attention des contradictions
internes. Encore faudrait-il qu’il y ait en France et en Europe
des partis communistes qui au plan international ne restent pas totalement
inféodés à l’atlantisme comme le sieur Boulet du secteur international
ou Kamenka son équivalent à la direction de l’Humanité. Il faudrait un
parti apte non seulement à faire engouffrer le peuple français dans
autre chose que le consensus atlantiste mais à voir les possibles que
cela présente pour sa résistance à la fascisation, nous en sommes loin
même si des voix isolées comme celles récemment d’Hervé Poly se font
entendre. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoire et
société)
Par Global TimesPublié : 26 nov. 2023 23 :42
Des personnes devant le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, en Belgique, le 18 octobre 2022. Crédit photo : Xinhua
L’Europe est en train de vivre une tempête, non pas de la
périphérie de l’Europe ou d’autres parties du monde, mais de l’intérieur
du continent lui-même.
L’Europe devrait cesser de regarder l’incertitude du monde et se
concentrer plutôt sur l’introspection. Après une année de victoire d’un
dirigeant de droite en Italie, le peuple des Pays-Bas, autre pays
fondateur de l’Union européenne, a choisi le leader d’extrême droite
Geert Wilders. Le « virage à droite » est presque devenu une tendance
politique irréversible en Europe.
L’anti-immigration est une caractéristique importante de cette
tendance. Comme l’ont montré les récents troubles à Dublin, en Irlande,
le ressentiment de la population à l’égard des immigrants musulmans ne
cesse de croître. Cela fait courir le danger que l’Europe soit engloutie
dans une tempête de choc des civilisations.
À moins de sept mois des élections européennes, la montée des forces
de droite et d’extrême droite continuera de renforcer l’euroscepticisme,
ce qui pourrait potentiellement affecter le résultat des élections.
Sur le plan économique, la France a d’abord été considérée comme un
facteur d’incertitude au début de l’année, et c’est maintenant
l’Allemagne, l’épine dorsale de l’économie européenne. De nombreuses
institutions économiques estiment que l’Allemagne pourrait être le seul
pays parmi les grandes économies mondiales à connaître une récession.
L’augmentation de l’immigration clandestine, la faiblesse économique
et le conflit russo-ukrainien ont encore accru l’anxiété au sein de
l’UE.
Les problèmes internes au sein de l’UE les ont quelque peu troublés
face aux problèmes mondiaux. Les médias européens discutent de la
nécessité de réajuster leurs politiques à l’égard de la Turquie et de
réévaluer leurs politiques à l’égard du Moyen-Orient. Il n’y a pas de
direction claire sur la façon de faire face à la montée en puissance de
la Chine.
L’UE, à la croisée des chemins, est confrontée à deux défis
interdépendants. Le premier est l’absence d’auto-positionnement clair.
Alors que l’UE peut avoir le sentiment que sa position a changé au
milieu de changements majeurs dans le monde, une véritable
reconnaissance du problème semble faire défaut. De nombreux politiciens
de l’UE maintiennent leur position affirmée et arrogante, mais les
fondations qui soutiennent leur arrogance s’affaiblissent
progressivement.
Le deuxième défi est que les dirigeants de l’UE et de ses États
membres, bien que conscients des problèmes auxquels ils sont confrontés,
ne disposent plus de capacités de décision et de gouvernance fortes. En
particulier, la capacité d’intégrer et d’unir les différentes classes
sociales en Europe a considérablement diminué, et l’adoption du
populisme a faussé la mise en œuvre des politiques. Les dirigeants
européens ne peuvent que blâmer et se plaindre de facteurs externes,
détournant l’attention des contradictions internes.
Confrontée à de graves défis de la part des États-Unis, de la Chine
et d’autres pays en développement, l’Europe, en tant qu’acteur mondial
crucial, a besoin d’une direction claire pour améliorer sa
compétitivité. Cependant, la compréhension de sa propre position est une
condition préalable à la détermination des prochaines étapes pour
l’Europe.
L’Europe a besoin d’une révolution de l’esprit. La priorité immédiate
de cette révolution est d’avoir une compréhension précise de sa propre
position et de ne pas se vautrer dans sa gloire et son arrogance
passées. Ce n’est qu’en connaissant sa propre position que l’Europe peut
déterminer comment elle peut agir, ce qu’elle doit faire et ce qu’elle
peut réaliser.
Le prochain sommet Chine-UE à Pékin le mois prochain représente une
occasion importante d’établir des relations plus claires entre la Chine
et l’UE dans un contexte d’incertitudes mondiales. Les deux parties
doivent aborder des questions spécifiques afin de promouvoir la
coopération et de jeter les bases d’un renforcement de la confiance
mutuelle. La poursuite de la coopération entre les deux parties
permettra à l’UE d’acquérir une orientation pour le développement.
Embrasser le conservatisme sous l’influence des forces de droite et
d’extrême droite n’est pas la solution. La redécouverte de l’esprit
européen passe par une dynamique d’ouverture, d’inclusion et de
compétition.
Je n’ai pas encore lu le livre de Rémy Herrera mais je connais le
sérieux et l’engagement de Rémy aux côtés de la Révolution cubaine, tout
ce qu’il a pu déjà apporter de fondamental à l’histoire et à la
connaissance du mouvement communiste, de l’internationalisme. Aussi ne
l’oubliez pas dans vos cadeaux de noël comme d’ailleurs le livre sur
Cuba d’André Chassaigne paru au Temps des cerises.
De la (re)découverte de l’île à la guerre d’indépendance, de
l’intervention des États-Unis à la victoire de la révolution
socialiste jusqu’aux défis économiques du XXIe siècle, cet ouvrage
retrace l’histoire de Cuba et de son peuple qui a su trouver les
ressources nécessaires pour lutter contre l’oppression et conquérir sa
liberté.
Cette histoire nous parle d’un peuple en lutte qui, après la
tragédie du colonialisme et de l’esclavagisme espagnole, la mainmise de
la finance américaine et aujourd’hui l’embargo économique, réussit
à surmonter des problèmes apparemment impossibles à résoudre.
Mais cette histoire est aussi celle de l’immense espoir qu’a suscité
la révolution socialiste cubaine à travers le monde et du rôle
qu’elle joua auprès des mouvements de libération nationale en Afrique,
au nom de la solidarité entre les peuples.
Grâce à des données inédites permettant de comprendre
l’évolution de la société cubaine, Rémy Herrera bat en brèche la
désinformation et les idées reçues sur cette île. Cet ouvrage
s’adresse donc à un public soucieux de découvrir l’histoire de cette
île et de son peuple et au-delà le combat pluriséculaire des
opprimés pour leur liberté.
Rémy Herrera, économiste, est chercheur au CNRS (Centre d’Économie de la Sorbonne).
samedi 25 novembre 2023
-24% d’adhérents, avec 22 000
votants seulement le scrutin Deffontaines montre que l’effet Roussel
c’est la poursuite de l’effondrement du PCF !
8000 militants effectifs de moins en à peine un an, c’est cela
l’effet Roussel tangible et comptable révélé par le récent scrutin
organisé par le PCF auprès de ses militants pour valider sa stratégie
pour les élections européennes. Présenter un candidat, en partant seul,
sur une ligne politique pas vraiment neuve puisqu’elle rappelle celle de
la campagne « bouge l’europe » conduite dans la suite de la mutation
avec Robert Hue. Avec le succès que l’on connait.
Dans un article de l’Humanité, le militant de région parisienne du
PCF, actif sur le réseau social X, et féru de cartographie, a publié les
résultats détaillés du vote des adhérents PCF du 9 au 12 novembre 2023.
Des résultats bien plus riches d’enseignement que ne le laisse voir
l’article qui voudrait accréditer l’idée d’une dynamique derrière la
candidature Léon Deffontaines. En réutilisant les mêmes ficelles que
celles utilisées pour la candidature Yan Brossat avec le résultat
catastrophique dans les urnes que l’on connait. Et pour seul effet que
de légitimer l’Union Européenne, en accréditant l’idée que cette
superstructure de la dictature du Capital contre les peuples aurait une
forme démocratique. Rappelons que le parlement européen n’a de parlement
que le nom et qu’institutionnellement il est dépourvu de pouvoirs, ceux
ci étant concentrés de façon discrétionnaire dans celles de la
Commission européenne et de la Banque Centrale Européenne. Ce n’est pas
pour rien que les communistes ont toujours combattu – hier avec le PCF
lorsqu’il était communiste, aujourd’hui avec le PCF – contre l’Union
Européenne puis pour en sortir.
Pour ce scrutin, c’est 20 479 qui ont soutenu la résolution proposée par Fabien Roussel, sur 22 606 votants.
Sachant l’importance de ce scrutin, annoncé de longue date comme
essentiel pour permettre au PCF de Fabien Roussel d’avancer, il révèle
ce qu’est le nombre exact d’adhérents du PCF. 22 606 adhérents
Une baisse de -24% du nombre d’adhérents en un an ! de -34% en dix ans !
En moins d’un an, le nombre d’adhérents du PCF semble donc avoir
fondu de 7 292 adhérents si on en croit le verdict comptable des
opérations de vote. Soit une baisse de 24% Un fonte confirmé par la
comptabilité des votes pour la position de la direction Roussel. Passée
en quelques mois seulement de 23 930 à 22606 soit une baisse de 1324
soutien (soit -5% des soutiens). Où est donc la formidable dynamique qui
verrait, grâce aux coups médiatiques d’un Fabien Roussel toujours le
premier pour taper sur la gauche et monter ses compatibilités avec
Macron ou Darmanin, ses bonnes manières au sein du système, et sa
disponibilité pour travailler avec le PS, et en particulier l’aile
macroniste du PS (Hidalgo, Cazeneuve, Glusckman et cie) pourtant la plus
virulemment anticommuniste…
Au 37e congrès en juin 2016, c’est 30 127 votants qui avaient été
réunis dont 14 942 pour le texte de Pierre Laurent, et respectivement
3755 voix et 2001 voix pour les textes d’oppositions de communistes de
la tendance emmenés par le 62 et Vénissieux, ou de celle du PCF 15e de
Dang Tran. Un texte de soutien au Front de Gauche, receuillait 6910 voix
AU 36e congrès en 2013, pour 64 184 adhérents revendiqués, c’est 34
662 qui avaient pris par au vote. Dont 24 597 pour le texte de la
direction, 3694 pour le texte mené par Vénissieux et Faire Vivre et
Renforcer le PCF, et 1954 voix pour le texte du PCF 15e.
Alors Fabien Roussel et ses soutiens au sein du PCF peuvent bien
claironner à chacune des invitations où il est accueilli à bras ouvert
du moment que c’est pour jouer une gamme virulente contre la gauche et
son allié ennemi car concurrent Mélenchon, et pour cela en s’alignant
mezzo vocce sur le premier de la classe poli, compatible avec nombre des
oukases du régime Macron. Jusqu’à appuyer la criminalisation de la
gauche, dépeinte en islamo gauchiste, et soutenir
« inconditionnellement » les attaques du régime de Tel Aviv contre les
palestiniens. Et de reprendre des sondages soit disant favorable, car
montrant la popularité de Roussel auprès des électeurs de droite où des
franges dites de gauche de l’électorat Macron, celà même qui ne mettront
jamais un bulletin communiste dans l’urne. Il demeure que la dynamique
n’est pas là, il n’y a, après une intense année de mouvement sociaux, eu
aucune adhésion au PCF. Bien au contraire.
On ne peut s’en réjouir, mais celà doit interpeller chaque communiste
sur l’impasse à laquelle conduit la poursuite de la ligne de mutation,
fusse t elle drapé dans quelques unes des symbolitiques identitaires du
PCF, abritée derrière quelques candidatures électorales. Dans la période
dangereuse dans laquelle nous sommes, c’est au contraire la franche
reconstruction d’un parti communiste, un parti franchement communiste
qui est nécessaire.
L’exécutif français dans toute sa splendeur : Emmanuel Macron « secoue » les chefs
Le mardi 21 novembre 2023, lechef de l’exécutif français Emmanuel Macron a fait du Macron encore une fois.
Au lieu de présenter un programme ou des mesures ou encore
d’expliquer sa politique (en a-t-il une) économique par ces temps
difficiles, avec de nouveau l’augmentation du chômage, des prix, de
baisse du pouvoir d’achat, ect, il s’est adressé aux patrons des PME en
disant que le taux de chômage avait enregistré une hausse au troisième
trimestre de 2023, atteignant les 7,4 % de la population active en
France, contre 7,2 % au deuxième trimestre, marquant une inversion de la
courbe dans le mauvais sens.
Dans une allusion à sa métaphore controversée du « premier de
cordée » et à la théorie économique du ruissellement (photo jointe), il a
déploré avoir été « parfois caricaturé ». Cependant, entre le « en même
temps » et ses petites phrases ridicules il y a de quoi, non ?
Néanmoins, lors de cette « nouba gouvernemento-patronale », et en
guise de politique économique le président de la République a lancé son
fameux : « Réveillez-vous ! Je vous le dis en toute sincérité,
réveillez-vous ! On est à 7 % de taux de chômage, nous n’y sommes pas,
a-t-il insisté (à l’objectif des 5% fixé lors de sa campagne électorale,
nda) ».
Tout en se félicitant de cette baisse du chômage qui s’est produite,
alors même que « beaucoup de nos voisins qui étaient en bien meilleure
situation stagnaient voire avaient une situation qui se détériorait ».
Le chef de l’État oublie que ces emplois créés sont dans leur immense
majorité, précaires et très mal payés, mais ça, c’est une autre
histoire.
Décidément, le gouvernement du 49.3 et de la réforme des retraites au
détriment des travailleurs, n’a que des appels ou de vœux pieux à
proposer.
Rappelez-vous. Il y a quelques mois notre brillant ministre de
l’économie conseillait de porter des cols roulés pour faire des
économies de chauffage ; sans commentaire !
Et il y a quelques semaines, le gouvernement du 49.3 appelait les
grands distributeurs et les industriels de l’agroalimentaire à baisser
les prix, sinon il se fâcherait ! Les deux confréries ont promis de
faire un geste. Ils l’on fait (voir photo jointe).
D'abord
dire que l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre en particulier sur
les civils de l'état hébreu est un acte terroriste. Pour ne pas me faire
traiter d'antisémite, ce que je ne serai jamais.
Mais
je reviens sur l'accord Israël-Hamas par l'intermédiaire du Qatar, pote
avec l'état hébreu et le Hamas. Comme quoi, à être riche à milliards de
dollars, ça aide. Non?
Bien.
13 otages israéliens sont libérés par le Hamas: des femmes et des
enfants, 10 ouvriers thaïlandais et un ouvrier philippin.
Côté état hébreu: 39 prisonniers palestiniens "enfermés dans les prisons israéliennes" écrit le journal catholique La Croix.
Prisonniers en Israël pourquoi? La Croix poursuit: "Ces premiers libérés sont 15 enfants mineurs et 24 femmes". Toujours selon le journal catholique, "ils étaient en détention administrative".
Et donc sans aucun acte de justice pour en être. Mais toutes et tous en
attente d'être jugés par un tribunal militaire israélien.
Si
vous ne savez pas, en Cisjordanie occupée et soit disant administrée
par l'Autorité palestinienne, les Palestiniens sont passibles de la
justice militaire israélienne. Note de ma pomme.
Toujours selon La Croix: "Dans la société palestinienne,
où dans presque chaque famille, un membre a connu l’incarcération, la
question des prisonniers est centrale. Ils sont, en novembre 2023, plus
de 6 700 détenus incarcérés dans les prisons israéliennes, selon l’ONG
israélienne HaMoked."
Contre
la Russie qui attaque l'Ukraine, sanctions économiques et politiques
contre la Russie de Poutine de la part de la dite communauté
internationale.
Lorsque
Isaraël bafoue le droit international depuis 1967, annexe
Jérusalem-est, colonise la Cisjordanie, applique à outrance des
arrestations administratives contre des Palestiniens, dont des femmes et
des enfants mineurs, la preuve avec ces premières libérations: rien de
la part de ladite communauté internationale.
Ben oui, l'agression Russe en Ukraine et celle d'Israël en Palestine, c'est sans aucun doute pas pareil.
L’obscurantisme, le complot, l’anarchisme individualiste sont les alliés du capitalisme…
Je voudrais d’abord partir de ce fait : aucun pays socialiste qu’il
s’agisse de Cuba, de la Chine ou du Vietnam ne prend à la légère le
Covid 19 et aucun ne prône la défiance à l’égard des mesures nécessaires
y compris la vaccination. Voici les mesures prises par Cuba à la
moindre recrudescence:
Covid-19 La Havane Mesures mises en place dans le cadre du retour à la phase de transmission autochtone limitée :
– multiplication des dépistages
– surveillance accrue des familles accueillant des voyageurs
– fermeture des écoles
– transports urbains et transports interprovinciaux suspendus
– retour au travail à distance
– protection des personnes vulnérables
– et … fortes amendes aux contrevenants.
La Chine et le Vietnam en font autant à la moindre alerte. Tous
déplorent que les pays occidentaux alimentent sans cesse l’épidémie par
leur gestion chaotique et irresponsable. Tous développent
l’infrastructure de santé mais aussi de contrôle social. Parce que tous
ont compris à l’inverse des gouvernants capitalistes et des “mages” qui
racontent n’importe quoi que ce n’est pas une grippette que l’été
arrêterait sans nouvelles vagues, qu’il ne s’agissait pas d’une rumeur
d’hypothétiques maîtres du monde, mais que cela entraînait la mort y
compris du personnel soignant et que comme tout virus les mutations
pouvaient être infiniment pires. Que c’était une bataille collective et
ils ne cessent d’agir en ce sens chez eux et dans le reste du monde.
Et à ce titre l’exemple de Cuba est la démonstration de l’exploit
permanent de ce que peut représenter le socialisme, alors que le
capitalisme, l’impérialisme ne sait que développer contre ce pays des
accusations folles et criminelles de terrorisme. Comment après pareille
ignominie certains qui seprétendent communistes peuvet-ils défendre dans
la presse communiste et dans les réunions du parti les campagnes
ignobles contre les pays communistes et progressistes. C’est pourtant le
cas de la presse française dans sa TOTALITE et de la gauche qui aura du
sang sur les mains en relayant le bellicisme de ceux qui mentent et
portent la mort. Ce sont eux qui entretiennent la haine du progrés, des
sciences, de l’émancipation humaine.
Ceux qui partout montrent défiance, obscurantisme et refusent de se
conformer à ces mesures où font campagne contre les vaccinations sont
des fascistes qui appuient les politiques de Trump ou Bolsanaro. Il y a
malheureusement quelques cons anarchisants, individualistes,
complotistes qui leur emboîtent le pas.
En disant cela, je ne confonds néanmoins pas les responsabilités : en
France, la principale responsabilités n’incombe pas à ces malheureux,
qui parfois en agissant ainsi se prennent pour des communistes luttant
contre les trusts pharmaceutiques. Et ce dès le début de l’épidémie…
La principale responsabilité incombe sur le long terme aux
gouvernements successifs qui ont détruit notre système de santé,
supprimé des lits d’hôpitaux, refusé de rétribuer le personnel. Celui-ci
se bat avec courage et il est la principale victime de tous ceux qui
ont commencé par leur refuser les moyens d’exercer et de tous ceux qui
de fait soutiennent cette politique avec leur idéologie anarchisante et
petite bourgeoise. Aider à ce que prolifèrent les divisions et les
diversions est la ligne choisie par un capital incapable d’assurer la
sécurité, la vie à ceux qu’il domine et exploite.
Ce qui m’a alerté contre la Raoult mania a été l’idée qu’il y aurait
un médicament miracle, le mensonge concernant le choix par la Chine d’un
tel médicament, la manière dont ce débat évitait soigneusement la
question du système de santé, de son délabrement, avançait des
diagnostics faux sur la nature de l’épidémie en tant que telle et dans
le monde (inventant que l’Afrique était préservée). Ce qui nuit
profondément à toutes les coopérations et les actions à mettre en
place.Mais l’essntiel était que ce débat divisait ceux qui auraient du
se rassembler autour d’un dérisoire étalage de mandarins à l’égo
surdimensionné. Ce n’est pas un hasard si ce débat, cette hystérisation
du débat a été entretenu par des médias aux ordres des priorités
capitalistes et de l’incompétence du pouvoir français.
j’affirme qu’y compris dans ce cas, la principale et quasi unique
responsabilité est celle de Macron et de son gouvernement, qui depuis le
début de la crise non seulement ne fait rien en faveur de l’hôpital, en
faveur des victimes mais a une gestion si chaotique, si menteuse sur
l’épidémie qu’il a fait se développer cette anti-science de masse, cet
obscurantisme d’une partie de nos concitoyens qui confond tout, les
nécessaires mesures sanitaires, les traitements avec tous les complots
que leur méconnaissance transforme en faux savoir et en ralliement aux
rumeurs les plus folles.
Et c’est là que nous avons la différence essentielle entre
capitalisme et socialisme, la confiance dans ce que disent les
dirigeants, le refus de l’individualisme égoïste et la volonté de se
battre ensemble pour la sécurité de tous et j’affirme qu’il n’y aura pas
de bataille pour la préservation de l’emploi, pour l’existence d’un
service public, tant que l’on ne créera pas les conditions de la
confiance. C’est pour cela qu’il faut recréer l’exigence populaire dans
le collectif, pour que le socialisme apparaisse pour ce qu’il est, le
souci de sécurité, de paix et de vie pour tous.