samedi 25 avril 2020

25 AVRIL 1974: LE PORTUGAL SOUS LES OEILLETS.

1974-2019, 6h00 du matin, message à la radio "25 de Abril ; les oeillets sous le soleil levant"


Clin d'oeil à un pays où le Parti Communiste a décidé de rester communiste.


C'était le 25 AVRIL 1974.  Comme moi,  comme sans doute tous ceux qui ont vécu dans l'émoi ces heures historiques,  aujourd'hui 25 Avril 2020,  mon camarade Canaille le Rouge s'est souvenu de la Révolution des œillets au Portugal. Sacré anniversaire! L'armée des jeunes capitaines s'était soulevée pour libérer le peuple de la dictature de Salazar. Les chars convergeaient vers Lisbonne, une ère nouvelle de Liberté s'ouvrait dans cette péninsule lituanienne, longtemps sous la botte fasciste. Les communistes portugais, avec à leur tête Alvaro CUNHAL, avaient pris une part décisive à la libération du pays.
Merci à Canaille d'avoir évoqué ces heures historiques. Plus de détails sur son blog....Et bravo à lui de rappeler que le Parti communiste du Portugal, - contrairement à la France, précision de Pedrito - a décidé de rester communiste.

Additif. Je viens de découvrir ceci, sur le blog Commun Commune, de El Diablo. Je partage tellement, je ne résiste pas, ma jeunesse a ressurgi.  L'espoir renaissait, partout, un immense bonheur qu'on partageait....



 

Portugal, ma dernière révolution

25_Abril_1983_Porto_by_Henrique_Matos_01
C’était un mercredi. En ce temps-là, il n’y avait pas de chaîne d’information en continu, on ne se sentait pas obligé de s’infliger Bruce Toussaint, Christophe Barbier et Arlette Chabot en prenant son café. On allumait la radio. Le 21 avril 1967, les nouvelles avaient été mauvaises. Coup d’état militaire d’extrême droite en Grèce. Le 11 septembre 1973, Pinochet au Chili. Franco, increvable allait à pied à l’hôpital. Ce matin du 25 avril 1974, quelques informations floues. Il semblait se passer quelque chose au Portugal. Des soldats dans les rues, des points stratégiques occupés par des chars, beaucoup de confusion. Immédiatement l’inquiétude. Des militaires ? Ça y est, ça recommence. Ils sont sortis de leurs casernes pour maintenir cette vieille et féroce dictature qui enferme ce pays depuis tant d’années. Et puis, au fur et à mesure du déroulement de la journée, les choses prennent un tour bizarre. Les communiqués lus à la radio annoncent le rétablissement de la démocratie. Les rues s’emplissent de manifestants qui acclament les militaires. L’armée encercle le siège de la PIDE police politique abhorrée. Les dirigeants de la dictature sont arrêtés. Il faut se rendre à l’évidence, surmonter son incrédulité, sa méfiance vis-à-vis des militaires. L’armée portugaise vient de mettre à bas une des plus vieilles dictatures d’Europe. L’armée !

Le soir, les premières images de ces foules en délire. De tous ces œillets déjà brandis. De la « une » du Diario de Noticias barré d’un énorme « Golpe militar ». De ces capitaines en treillis recevant la reddition des maîtres de la veille. Avril 1974, c’est la France de l’Union de la gauche, du Programme commun. Georges Pompidou vient de mourir et le candidat de cette gauche unie peut l’emporter aux présidentielles. Nous sommes jeunes, nous croyons dur comme fer qu’on va changer la vie. Cette révolution des œillets est un énorme choc, qui provoque une véritable euphorie. On connaît bien en France les militants du Parti socialiste et du Parti communiste portugais qui, exilés chez nous, s’expriment souvent dans un français parfait teinté de cet accent chuintant inimitable. Il faut y aller avec eux qui peuvent enfin rentrer. Être là-bas le 1er mai. Pour la fête qui se prépare.
Ce furent des jours, des semaines et des mois merveilleux. Un moment de grâce, de communion. Un pays magnifique enraciné dans l’Histoire, un printemps radieux, un peuple singulier, resté intact sous le couvercle de cette dictature cinquantenaire. Il y avait de la fraternité, il y avait de l’espoir. Et c’était à des militaires qu’on le devait.
Le réel a repris ses droits. C’était il y a quarante ans, aujourd’hui, c’est de l’Histoire. Celle du monde d’avant. Ce fut aussi un peu la nôtre. Grandola vila morena…
LH 1425: Edito de Robert
VIES OU PROFITS, LE GOUVERNEMENT A CHOISI

Entre une Muriel Pénicaud, ministre du Travail, qui veut empêcher les inspecteurs du travail de faire le leur et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie qui voudrait bien que les entreprises ne versent pas de dividendes celte année, les salariés français ont bien raison de se méfier du déconfinement.
Entre la liberté du renard dans le poulailler et la peur de décourager les entrepreneurs, nos deux sinistres compères font la démonstration, jour après jour, de leur incapacité à jouer le rôle républicain que pourtant le costume qu’ils portent leur impose.

Sans foi ni loi, au point que les promesses de primes, de maintien de salaires, de versement de compensations s'envolent comme le prix des tomates hors-saison dans un Super U. Dans bien des ménages, le confinement est une catastrophe.
Mais ce n’est pas pour les sauver du dénuement ou de la promiscuité que le gouvernement veut mettre fin au confinement. C'est pour sauver l'économie. Rirait-il...

Suite à la présentation télévisuelle du ministre de l'Éducation nationale, l'inquiétude ne peut que grandir. Il envisage le déconfinement pour les élèves, collégiens et lycéens dans le flou le plus complet.
Qui va gérer les cantines, les temps périscolaires ? Les mairies, les Départements, les Régions, les enseignants dévoués ?
Ces derniers se posent la question du droit de retrait vu le flou des mesures sanitaires proposées pour le moment. Alors même que Macron a appuyé sur le bouton de la propagande télévisuelle pour le déconfinement le 11 mai, les présentateurs n'oublient fort heureusement pas qu'ils ont des enfants eux-mêmes.
Les médecins pourtant sont très alarmistes et prévoient une seconde vague de contamination plus large que ce que nous avons connu. Le confinement ne peut certes durer éternellement.

Mais le gouvernement de diseux n'a encore franchi aucune étape d'action en deux mois pour protéger la population.

Deux exemples malheureusement très significatifs. À Paris, l’Hôtel-Dieu est fermé, promis à un groupe immobilier pour en faire, en partie, un hôtel pour de vrai.
De nombreux toubibs réclament la réouverture d’une partie de l’hôpital public pour accueillir les malades. Une solution beaucoup moins onéreuse que d’affréter des TGV pour envoyer les malades parisiens engorger les services hospitaliers en région.
Martin Hirsch, patron de l’AP-HR a signifié un refus catégorique. Il en profite pour réclamer des dons pour sa fondation...
Autre exemple, l’usine de Plaintel en Bretagne est en capacité de redémarrer. Fermée pour cause de délocalisation, elle fabriquait les masques qui nous manquent tant. Refus là aussi du gouvernement, cette option ne lui convient pas.
Enfermé dans son idéologie libérale, coincé dans le dogme du profit, ce gouvernement tourne le dos aux Français, à l'humain, fondant la pandémie, la course au profit continue.

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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'cran réseaux sociaux
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La Cour d'appel de Versailles motive ainsi sa décision:"La société Amazon n’a pas pris des mesures suffisantes pour préserver la santé des salariés à l’entrée des sites (portique tournant), dans les vestiaires, lors des interventions d’entreprises extérieures, lors de la manipulation des colis et au regard de la nécessaire distanciation sociale. Bien qu’alertée par les syndicats représentatifs et les inspecteurs du travail, la direction de l’entreprise a pris des mesures au jour le jour, sans plan d’ensemble maîtrisé comme l’exigeaient le volume très important des effectifs présents sur chaque site, les mouvements de masse à l’occasion des rotations de personnel à la prise de chaque service (...) et l’intervention d’entreprises extérieures, notamment les transporteurs routiers."
Le géant made in USA du e-commerce contestait l'ordonnance du tribunal de Nanterre lui imposant d'évaluer les risques liés au Covid-19 et de limiter ses livraisons aux seuls produits essentiels : alimentaires, d’hygiène ou médicaux. La Cour d'appel a cependant élargi les produits concernés aux produits high-tech, d'informatique et de bureau, pour les animaux, aux produits de santé et soins du corps, de nutrition, de parapharmacie, ainsi que les produits d'épicerie, boissons et entretien. Bref, comme en grande distribution.
Amazon a 48 heures pour se conformer à cette décision de justice. En cas d'infraction constatée, cela lui vaudrait une amende de 100 000 euros par délit. La Cour d'appel de Versailles insiste que pour reprendre une activité normale, Amazon doit se conformer aux injonctions sanitaires d'évaluation des risques en y associant les CSE (Comités Sociaux et Economiques) des 6 entrepôts et le CSE central de l'entreprise.
En conséquence, sans doute dans l'attente d'un jour meilleur avec un coup de pouce du gouvernement, le géant américain du e-commerce fermera ses entrepôts au moins jusqu'au 29 avril.
Il faut savoir aussi que si les petites librairies indépendantes de quartier sont fermées depuis le confinement, la grande distribution vend en toute liberté des livres dans ses rayons. Deux poids deux mesures en France? Non l'expression du capitalisme qui ne recherche qu'à saborder le petit commerce culturel de quartier pour le profit du grand marché libre et non faussé

Le pape Pie XII “savait pour l’Holocauste et s’est tu”, affirment les historiens qui ont eu accès aux archives du Vatican

ET nous on savait qu’il savait, comme bien d’autres dirigeants occidentaux et Goebbels n’avait pas tort d’affirmer “ils sont ravis qu’on les débarrasse des juifs”… et il y a dans ce constat quelque chose qu’il est impossible d’oublier, à savoir que souvent ceux qui ont la bouche pleine d’onctuosité ont été capables de faire de moi un enfant gibier, pour rien comme ça pour entretenir de vieux stéréotypes et conforter leur chapelle. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et societe)

De nouveaux documents que des historiens de l’Eglise allemands ont déterrés au Vatican montrent, selon eux, que le pape Pie XII avait connaissance d’une importante lettre américaine sur les atrocités de l’Holocauste
C’est ce que rapporte un groupe de chercheurs rassemblés autour de l’historien Hubert Wolf dans le nouveau numéro de l’hebdomadaire allemand Die Zeit. Tout comme d’autres scientifiques internationaux, l’équipe allemande a, depuis le mois de mars, fouillé dans un certain nombre d’archives qui sont restées longtemps enfermées au Vatican. Plus de 60 ans après sa mort, la controverse sur le “pape de guerre” Pie XII persiste.
Le pontificat de l’Italien, né en 1876 sous le nom d’Eugenio Pacelli, s’est déroulé de 1939 à 1958. L’actuel pape François a annoncé la décision d’ouvrir ces archives il y a un an, dans l’espoir que cela permette de laver le nom de l’intéressé des accusations selon lesquelles il ne s’est pas opposé à l’Allemagne nazie dans la persécution des Juifs et l’Holocauste.
Début mars, les documents conservés dans les Archives Apostoliques ont été rendus accessibles. Les chercheurs se demandent pourquoi Pie XII n’avait pas protesté plus clairement contre la persécution des Juifs.
Les historiens allemands de l’Eglise affirment maintenant, dans Die Zeit, qu’en septembre 1942, ses collaborateurs ont remis une lettre au pape de l’envoyé américain au Vatican, Myron Charles Taylor. Ce courrier fait mention du meurtre des Juifs dans l’Allemagne nazie. Si ce courrier était déjà connu, les chercheurs allemands ont cependant démontré que Pie XII l’avait vu. La lettre mentionne, entre autres, la déportation de centaines de milliers de Juifs vers les camps de concentration allemands, les exécutions de masse et les massacres dans l’est de la Pologne. Le président américain Franklin D. Roosevelt voulait, via cette lettre, informer le pontife et le persuader de protester publiquement.
“Ce n’est que maintenant qu’il est évident que le pape a eu un aperçu personnel de la lettre”, peut-on lire dans l’article “Le pape, il savait et s’est tu” de Die Zeit. 
https://www.levif.be/actualite/histoire/le-pape-pie-xii-savait-pour-l-holocauste-et-s-est-tu-affirment-les-historiens-qui-ont-eu-acces-aux-archives-du-vatican/article-normal-1280567.html?fbclid=IwAR3Gt5RZAvaa5k3BY0QIcjTJQdZnMpe4QfsVLsjpl7CBxReE_pKzJdVvmtY&cookie_check=1587739880