dimanche 27 février 2011

A VISTA ALEGRA, LASTIMOSA TARDE DE "TRIUNFOS" ESTAFADOS: ¡VAYA AFICION!

Il y avait corrida ce samedi aux arènes de Vista Alegre. Je n'étais évidemment pas à Madrid, d'abord parce que çà fait un peu loin et cher pour voir un spectacle qui ne pouvait intéresser que les bobos et les vip espagnols, -vu le prix élevé des places- plus soucieux de se faire tirer le portrait par les medias pipoles et taurins que de se préoccuper efficacement de l'avenir menacé de la fiesta brava: au contraire, avec leur pognon, et leur cupidité, et leur seule soif de se montrer en barrera, ils creusent chaque tarde un peu plus la tombe de ce qu'ils prétendent aimer. Et puis, "détail" qui a son importance, les toros provenaient de "Garcigrande",- qui figure dans la "LISTA NEGRA" ci-dessus - que beaucoup n'appellent que "mierdagrande" ou "Garcimierda", tellement ces bovidés sont loin des toros sauvages et braves qui faisaient honneur à la corrida et que l'on ne voit aujourd'hui que trop peu et dans de trop rares arènes. Ce qui n'empêche pas que "vedettes" et "figuras" grassement payées ne recherchent que ces bovidés faibles et souvent abimés, diminués, pour "composer la figure" sans réel danger et couper facilement leurs trophées- oreilles et queues - devant des publics de gogos anesthésiés.
Le temps des broncas n'est plus qu'un souvenir.
¡Vaya aficion!
J'ai donc parcouru les blogs de nos amis espagnols, j'en ai retenu trois, et je vous livre leurs commentaires respectifs, c'est assez édifiant, et celles et ceux qui pourraient croire à un acharnement un tantinet excessif des aficionados tels que moi à tirer le signal d'alarme, se feront peut-être une idée plus compréhensive des raisons qui motivent cet entêtement.
Première reseña, tirée de "Hasta el rabo, todo es toro", sous le clavier de Antonio DIAZ:
"De ce que l'on a vu hier à Vista Alegre, on retiendra surtout, malgré la photo trompeuse des trois figuras sortant a hombros des arènes, que le toro sort de plus en plus faible, avec peu d'armures, une bonne tête commode, un bon collaborateur, qui provoque beaucoup de pitié: ce toro se répand comme un dangereux fléau, dans nos élevages, est la menace de la suppression de la corrida. Le toro d'aujourd'hui ne représente plus ce qui est nécessaire pour cette fête basée sur la caste, sur la sauvagerie et la bravoure d'un animal puissant et agressif qui inspire la peur, et procure au matador la renommée et la gloire, obtenues au terme d'un courageux combat.
Mais aujourd'hui, il n'y a plus de combat, ni même un semblant de bagarre, tout au plus comme des gesticulations de gamins dans une cours d'école, insipide, sans émotion, ni intérêt.
Les vedettes: elles ne réagissent pas? Mais non, puisque tout le monde s'en fout!"
Deuxième point de vue de la même corrida, compte-rendu d'Antonio LORCA, sur "Toro, torero, y aficion", titre:
" Corrida de Garcigrande IMPRÉSENTABLE".
Cette corrida hivernale est un bon apéritif pour la saison madrilène, bien que cela n'ait rien à voir avec le toro de Madrid tel qu'il doit être présenté dans la capitale. Vista Alegre, c'est près de Carabanchel, et garde son cachet habituel de plaza de quartier, bien que le superbe édifice à multi-usages ait remplacé l'antique arène, l'ensemble est imposant. Malheureusement, les spectacles proposés ici sont d'un niveau plus rural que madrilène. Pour preuve, la corrida minable de Garcigrande de ce samedi pour les trois toreros. Et le pire, le premier lot de toros fut rejeté pour présentation insuffisante.
Certainement que le Juli, désireux de se contenter de ce menu à sa portée, se mit très vite à table avec ses deux petites bestioles. Avec grande facilité et sans le besoin de montrer de grandes qualités, ni non plus sans aucun regret. Il pratiqua le toreo industriel à la mode, en s'efforçant, au quatrième, devant lequel il usa de mille artifices pour l'attirer dans la muleta, et il obtint une oreillette pour chacun de ses toros, profitant du triomphalisme en vogue pendant la soirée.
Avec Manzanarès, le torero choyé par la gente féminine, le même excès de triomphalisme se traduisit également par une oreillette généreuse pour chaque torito. Le premier ressemblait à un veau, il fit passer l'animal, qui avait un peu de sentido, sans jamais se croiser, ce qui le mit parfois en situation incommode. Pour le cinquième, il abusa de la main droite, pour une unique bonne série. Mais la soirée était bonasse, entre gens de bonne compagnie, et les récompenses tombèrent.
Mais c'est avec Talavante que le triomphalisme attint des sommets, lors de sa première prestation face à un gentil toutou. C'est vrai que le torero d'Extremadura mit beaucoup d'application à réaliser des derechazos longs et cadrés, bien qu'exagérant ses attitudes, avec son bras gauche raide, comme plâtré. Hombre, Talavante, tu dois savoir que ton bras doit tomber naturellement, et ne doit jamais rester en l'air. Mais pour le public ce torero fut la merveille, la révélation de la tarde, et après une estocade efficace, on lui fit cadeau de deux oreilles. Pas moins! Pour son second toro, Talavante pratiqua un toreo de pauvre approximation, des manières vulgaires et empruntées pour épater les gogos. Mais cela importait peu: la "puerta grande" était assurée. Et les trois sortirent contents."
Troisième témoignage, dont voici le titre, par "El Tiemblo, Aficionado al toro":
"Les TROIS avec SIX merdes"!
"C'est ainsi, les trois sortirent en triomphe, avec six merdes de Garcigrande. Ce n'est pas parce que je n'ai pas vu la corrida que je vais approuver cela, mais les tricheurs de l'information taurine passent sous silence l'épreuve de la pique, et ne mentionnent pas non plus que ces petits animaux n'avaient pas de forces. Comme d'habitude, les toreros, qui ont beaucoup d'artifices et peu de honte, se sont bien accommodés des six merdes de la ganaderia de Garcigrande. Ce que je ne m'explique pas, c'est que ces prétendues "figuras" continuent de toréer de telles saloperies, alors qu'ils devraient rougir de honte. J'aimerais voir ces trois hommes face à six petits novillos de MORENO DE SILVA. S'ils veulent donner un exemple de sérieux et de la grandeur de la fiesta, qu'ils commencent par choisir le toro brave, et non pas continuer de faire les forts aux dépens de merdes de Garcigrande."
Quand on dit et qu'on répète que les cochons sont dans le maïs....Et que ce ne sont pas les antis, qui sont responsables, mais bien ceux qui vivent d'un commerce lucratif et trop souvent tronqué.

jeudi 24 février 2011

LA FIESTA BRAVA VA DE MAL EN PIS.... MAIS PEUT-ON OUBLIER L'ORAGE QUI GRONDE AUTOUR DE NOUS?

LA LYBIE, QUELQUES DONNÉES IMPORTANTES
par Danielle Bleitrach
Publié 24 février 2011 Dernière minute , Economie , Histoire , L'Afrique , Maghreb , méditerranée , Moyen Orient

Bref historique et que se passe-t-il actuellement ?
Cette analyse tente d’expliquer ce que l’on dit rarement sur le système lybien, ses choix d’un Etat Providence, et nettement progressistes en particulier sur la question féminine. Et comment ce système basé sur la rente énergétique et sur l’équilibre avec les tribus par l’organisation de la redistribution s’est-il corrompu ? Qu’en est-il aujourd’hui des antagonismes ? Ce qui se passe au Moyen-orient n’est pas étranger à notre monde, non seulement parce qu’il s’agit de la Mediterranée proche, mais parce que nous sommes confrontés à travers chaque cas à la crise du capitalisme mais aussi comment celle-ci peut déboucher sur la plus violente des réactions, notre responsabilité à tous, et cela commence par l’analyse de ce qui a échoué, et aussi de ce qui nous a été présenté depuis comme la modernité post-communiste. Une réflexion sur la démocratie, la vraie, celle POUR et PAR le peuple est nécessaire, elle passe dans l’immédiat par le respect des peuples, la non-ingérence.
Il est clair que le système Khadafi, depuis quelques années en plein revirement, est en train d’exploser sous les tensions sociales, la répression très dure des manifestations a déclenché une déflagration sociale d’une grande ampleur que nous analysons ici. Mais on ne peut pas exclure les interventions étrangères dans le contexte d’une recomposition du Moyen-orient où se développe un grand jeu entre les Etats-unis et l’Iran comme principaux protagonistes. Les zones pétrolières ou les « bases » comme Barhein (1)rendent plus violents les affrontements et les menaces d’affrontement. L’Europe suit mais risque de se trouver entraînée dans des interventions y compris militaires qui peuvent conduire à une crise dont nous ne mesurons pas les conséquences. Quelle que soit l’issue, il faut laisser le peuple lybien mener la transformation sociale.
Khadafi et les tribus.

En 1951, la Lybie a été le premier pays africain à accéder à l’indépendance. En 1969, Muamar Khadafi, se réclamant de l’inspiration de Nasser prend le pouvoir et devient le guide de la Révolution, c’est un jeune militaire.En 1977, La Lybie devient République Arabe de Lybie populaire et Socialiste.
Le modèle de Nasser est un modèle d’indépendance nationale. Est organisée la nationalisation des ressources qui sont distribuées à la population, mais c’est un modèle autoritaire basé sur les forces de sécurité, l’armée en particulie; sont réprimés vigoureusement communistes et islam politique. Mais la société lybienne n’est pas l’Egypte, c’est une société tribale.
En fait Khadafi a à la fois soumis les tribus, mais leur a laissé un rôle social et même dans les forces de sécurité. La Lybie comme d’autres pays du Golfe sous-traite la sécurité et a des mercenaires, mais les forces de sécurité sont divisées sur le modèle des tribus et dirigées par des généraux militaires ou des responsables au sein des ministères qui représentent plus ou moins ces tribus.
Il y a là tous les facteurs d’une explosion et d’un affrontement qui semblent être à l’oeuvre. Dans l’est du pays, en révolte et désormais indépendant, c’est la tribu des Al-Zaouya dont le chef paraît jouer un rôle important a décidé de couper les importations de pétrole vers l’occident. La tribu Al Warfalla, qui est implantée à Benghazi, a dénoncé à son tour l’alliance et déclaré que « Khadafi n’était plus un frère ».
La dure répression contre les manifestants, menées par des mercenaires, parfois d’origine africaine, a été considérée comme la rupture du pacte des tribus.
Est-ce qu’il y a une influence étrangère c’est possible et même vraisemblable. La zone est est proche de l’Egypte dont on sait que l’armée qui tient toujours les rènes du pouvoir est très proche des Etats-Unis. Ceux-ci sont en train de tenter d’installer dans toute la région un système qui combinerait islam politique modéré et armée, une solution à la Turque ou à la Pakistanaise.
Un système de rentes, ses succès et ses crises.

Mais les tribus ont surtout un rôle social. la Lybie vit quasiment exclusivement du pétrole et en arrivant au pouvoir Khadafi a institué un système du « tout gratuit ».
La Lybie, memebre de l’OPEP, est le quatrième pays producteur de pétrole en Afrique, a aussi développé sa production de gaz naturel, c’est un secteur dans lequel il a des réserves estimées à 1, 540 milliard de de m3, selon l’OPEP. Le pays a doublé ses exportations de gaz naturel en trois ans. De 5.400 millions de m3 en 2005,il est passé à plus de 10.000 millions de m3 annuels, toujours selon les statistiques de l’OPEP. Son principal client est le trust gazier ENI italien (Suez Gaz de france est dans le sillage). Quand Tony Blair a négocié l’oubli des acte terroristes et l’intégration de Khadafi dans la « respectabilité » ce fut en obtenant d’importants avantages pour BP.
Ce système pendant un temps a connu d’importants succès : actuellement la Lybie a l’espérance de vie la plus haute d’Afrique de 74 ans. Le pays a le PIB le plus élevé du continent africain et le premier indice de développement humain en Afrique, et il peut être comparé au PIB de l’Argentine ou du Mexique.
La crise actuelle vue par un chercheur.

Écoutons plutôt ce qu’en dit dans l’Epress Jean-François Daguzan, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique :

"Par des organisations collectives, de la solidarité, des dispositifs de cohésion sociale et de redistribution, les tribus ont su se rendre indispensables. Alors, quand Kadhafi est arrivé en 1969 et qu’il a mis en place son système social du « tout gratuit », la concurrence avec les chefs de tribus s’est vite installée.
Surtout que cet Etat-Providence assez singulier en Afrique a lentement conduit Kadhafi à sa chute actuelle, puisque le manque de recettes budgétaires a privé la Libye des investissements dont elle aurait eu besoin pour sa croissance."
Les chefs de tribus ont-ils toujours eu cette position de "concurrents" face à Kadhafi?

"Ce qui a contribué au succès de Kadhafi au début, c’est sa volonté d’installer un équilibre entre les forces en place. Tout le monde devait y trouver son compte: les tribus, les commerçants des grandes villes très puissants, le peuple, et la Senoussi – une sorte de grande confrérie religieuse et tribale, présente en Libye mais aussi ailleurs en Afrique du Nord. Kadhafi, à l’époque, ce n’était pas Ben Ali ou Moubarak: il se présentait comme un réel arbitre entre les groupes de pouvoir.
Sauf que peu à peu, l’équilibre s’est disloqué, pour n’avantager que le clan Kadhafi [qui appartient à la tribu des Kadhafa, implantée au centre du pays, ndlr] Même si un certain nombre de tribus ont plutôt profité du système Kadhafi [comme la MaKarha, implantée à l'ouest et alliée du régime, ndlr], d’autres ont fait les frais de l’enrayage des rapports de force au sein du système."
- La tribu religieuse des Senoussis dont vous parlez a-t-elle joué un rôle particulier?

"En publiant son Livre Vert en 1977, le colonel Kadhafi a profondémment choqué les chefs religieux du pays.
Cette tribu religieuse était considérée, à l’époque d’Idriss Ier [Roi de Libye de 1951 à 1969, ndlr], comme le seul lien entre les différentes tribus qui composent le pays. Mais elle a beaucoup pâti de l’arrivée de Kadhafi au pouvoir.
Lorsque le colonel a publié son Livre Vert en 1977, il a donc choqué tout le monde. Qu’un pays musulman prône le féminisme et le socialisme, c’était inconcevable pour les religieux Senoussis, encore présents aujourd’hui. Et ces critiques sont aujourd’hui beaucoup reprises par les islamistes anti-Kadhafi.
Par ailleurs, alors qu’ils perdaient de plus en plus de pouvoir au sein du système libyen, les Senoussis ont aussi été privés de toutes les recettes financières dégagées des pélerinages et du commerce des caravanes, réalisé avec les pays voisins où les communautés religieuses étaient bien implantées."
- Vous parliez des commerçants: comment se positionnent-ils par rapport à la contestation?
"Je suis sûr que les commerçants libyens ont été parmi les premiers à se soulever dans l’est du pays .Pour comprendre leur rôle, il faut rappeler que ces commerçants libyens, assez puissants dans le pays, étaient en relation permanente avec le voisin égyptien pour des raisons économiques et financières. Alors lorsqu’une guerre s’est engagée entre les deux pays, les commerçants l’ont payé cher, et en ont voulu au pouvoir en place.
De plus, quand la famille Kadhafi a commencé à s’approprier les recettes du pétrole, de la même façon les commerçants ont manifesté leur mécontentement. C’est pourquoi je suis sûr qu’ils ont été parmi les premiers manifestants à se soulever contre le régime, à l’est du pays, à Benghazi.
Conclusion rapide :
. Il s’agit bel et bien d’une économie de rente qui s’est corrompue et est devenue la propriété d’un clan familial. Les structures antérieures qui n’ont jamais tout à fait disparu, tribales et religieuses,sont rentrées dans l’opposition à mesure que les ressources se faisaient plus chiches.
Le socialisme arabe dont le modèle était l’Egypte de Nasser a connu avec Khadafi des dérives importantes mais elles étaient sans doute contenues dès le début dans les aspects non démocratiques, la tentative de s’assurer l’assentiment du peuple par la redistribution. La volonté d’indépendance nationale était bien réelle et exaltée mais sans citoyenneté. Il était question de socialisme arabe dans le même temps où la majorité du peuple était privée de possibilités d’intervention démocratique. Seules les forces les plus archaïques de ce fait continuaient à structurer la société civile tandis qu’au sommet le guide et ses proches croyaient la tenir en ayant éliminé toute expression de contestation. En apportant de surcroit d’indéniables acquis en matière d’éducation, ce qui a développé une jeunesse ici comme ailleurs non seulement au chômage mais rêvant de l’occident, du mirage consummériste autant que démocratique.
Très logiquement sa résistance à l’impérialisme a suivi un modèle comparable, la défiance envers les masses et l’encouragment des aventures terroristes les plus meurtrières. Puis un revirement à 180 ° vers l’occident pour jouer la survie.
Avec l’effondrement de l’URSS, la grande vague néo-libérale, la corruption, l’appropriation des ressources par un clan a été la base de la « modernité ».
Khadafi en devenant « respectable », intégré à l’occident et se présentant non sans raison comme l’homme de la lutte contre Al Qaida, a également transformé son pouvoir de socialiste, de redistributeur en accapareur, avec ses fils qui se présentaient comme la modernité capitaliste.
Comme le note Alain Gresh dans un récent interview, il ajoute : Le directeur-adjoint du Monde Diplomatique rappelle que le régime Kadhafi est en place depuis 40 ans et qu’il a complètement changé de politique au fil des années.
« Kadhafi s’est réclamé du nassérisme et du nationalisme arabe d’abord, ensuite il s’est affronté à Sadate, ensuite il a dit qu’il abandonnait le monde arabe pour se consacrer à l’Afrique. Il était dans une position très hostile aux Occidentaux et puis après 2003, il a négocié avec les Américains l’abandon de son programme nucléaire et les relations avec l’Europe et les États-Unis se sont améliorées".

La question en ce qui concerne Khadafi est qu’il est capable de tout et de tous les revirements, et on ignore plus ou moins quelle est la base de masse qui lui reste. Le fait est qu’il a choisi une terrible répression. Est-ce que nous devons, parce que visiblement les Etats-Unis ont choisi de s’en débarrasser alors même qu’ils soutiennent la répression au Barhein, considérer que les forces qui manifestent sont réactionnaires? Il ne faut pas confondre les grandes manoeuvres de l’Occident avec ce qui secoue le monde arabe, il faut respecter la volonté populaire, et le premier respect est d’empêcher que nos propres pays interviennent dans un sens ou dans un autre.
La solution qui interviendra peut être l’islam politique, voir la monarchie, mais plus ce sera l’oeuvre du peuple lui-même plus il sera en capacité ultérieurement d’exiger que se réalise le contenu réel de ses aspirations, et ici comme ailleurs elles sont démocratiques, vivre mieux dans la dignité.
Quelle que soit l’issue de ce bras de fer sanglant, les pays occidentaux, dont le notre, doivent laisser les peuples mener leur choix jusqu’au bout. L’intervention occidentale ne peut que rendre encore pire une situation déjà marquée par la manière dont les pays occidentaux ont empêché toute solution progressiste et attisé hier comme aujourd’hui les corruptions et les guerres civiles dans les pays arabes, faisant souvent de la manne pétrolière un véritable drame pour les peuples.
Une intervention de l’OTAN comparable à celle qui s’est déroulée en Irak ou en Afghanistan doit être exclue à jamais qu’il s’agisse de la Lybie ou de tout autre lieu, le Conseil de Sécurité lui-même n’est plus une garantie, seule l’Assemblée générale de l’ONU pourrait être un recours mais jusqu’à ce jour les Etats-Unis et leurs alliés l’ont complètement paralysée et vidée de son poids politique pourtant indispensable. La crise est non seulement financière, économique, énergétique, alimentaire, elle est en toute circonstances crise des institutions démocratiques parce que tout a été fait pour empêcher l’intervention des peuples.
Que ce drame de l’ingérence s’arrête et que les peuples opèrent la reconquête de leur souveraineté.
Danielle Bleitrach
(1) Le 22/02/11The New York Times a révélé des détails sur le dossier américain des abus contre les droits de l’homme commis par le gouvernement de Bahréin. Selon le journal, les contacts dans le gouvernement américain du militant des droits de l’homme très connu Nabeel Rajab, ont reçu l’ordre d’interrompre toute communication avec les chiítas bahreiníes, qui faisaient campagne contre la discrimination exercée par la famille sunite régnante.

mercredi 23 février 2011

PENDANT QUE LES DICTATURES TOMBENT, L'OCCIDENT CAPITALISTE SPÉCULE ....


NON A L'INTERVENTION ! NON AU DROIT D'INGÉRENCE !

Les peuples arabes secouent des dictatures, certes, mais les puissances occidentales n’ont aucune leçon de vertu à donner à ces peuples.
Je n’ai pas une particulière sympathie pour Khadafi, c’est une litote. Les nouvelles qui parviennent de Lybie font état de nombreux morts. Au point que ces « vertueux » (sic) de la Ligue arabe interdisent à tout représentant lybien de siéger parmi eux… L’ambassadeur lybien (aux Etats-Unis) décrit des scènes horrifiques… On peut penser ce que l’on veut de l’extravagant personnage, mais regardons les choses en face, ce que les occidentaux ne supportent pas chez lui ce sont ses velléités d’indépendance.
En revanche, le fait est que les occidentaux sont prêts à oublier le soutien au terrorisme, s’il leur livre les richesses de son sous sol. C’est de là qu’il faut partir et de là seulement. L’émoi sur ce que vivent les peuples n’est que le papier cadeau à travers lequel l’occident prépare une intervention pour défendre l’intérêt de ses capitalistes. C’est triste, nous aimerions qu’il en soit autrement mais il faut rester sur la réalité.
Dans le grand mouvement qui secoue les pays arabes chacun joue sa partie, et les médias occidentaux ne sont pas les derniers à soutenir leur camp. Ces médias ne sont que la voix de leur maître. Chacun tente une recomposition du monde arabe qui convienne à ses intérêts.
Mettre la main sur la richesse du sous sol lybien n’est pas hors de leurs espérances. Les nouvelles qui circulent sur les liens privilégiés qui existeraient entre Khadafi et Chavez , voir Fidel, sont fausses. Même si je trouve que la politique anti-impérialiste de Chavez mériterait de moins considérer que les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Mais là encore c’est la politique des Etats-Unis et des puissances occidentales qui crée des camps qui ne sont pas que vertueux. La défense des souverainetés nationales face aux pilleurs crée les alliances les plus improbables.
Nons seulement Khadafi n’est pas au Venezuela mais le système lybien des tribus et de luttes entre elles, n’a rien à voir avec l’Egypte ou la Tunisie et encore moins avec le Vénézuela. Logiquement cela impose que Khadafi reste avec les siens y compris jusqu’à ce que nous appellerions une guerre civile. Et quand je vois les médias occidentaux diffuser de fausses nouvelles, je me demande ce qui est exactement recherché.
Cela tranche avec l’expectative dans laquelle sont restés les mêmes face à la Tunisie et à l’Egypte, il ne manquerait plus que Kouchner et son droit d’ingérence, bientôt on va entendre BHL pleurer sur les pauvres lybiens. Ce qui nous concerne nous Français est de nous opposer à toute tentative de notre gouvernement de participer à une intervention. Et je trouve que beaucoup de choses vont dans ce sens, y compris la description des hordes d’immigrés qui menaceraient le sol français par Italie interposée (tiens l’Italie fait de fructueuses affaires avec la Lybie et Berlusconi est intéressé à la question).
MAM nous a déjà expliqué que c’était au nom du peuple tunisien souffrant qu’elle avait proposé le « savoir-faire » de la police française… On a vu ce qu’il en était de sa « compassion »…
S’ils nous préparaient une intervention, il faut s’y opposer en étant bien conscients, -l’expérience afghane et irakienne le prouve- que les peuples n’ont rien à gagner à l’entrée en guerre de l’OTAN, les seuls intéressés sont les compagnies pétrolières.
C’est comme l’annonce des deux bateaux iraniens par Israël.
L’Iran est en train de tenter de s’implanter à Barhein et de desserrer le blocus que les Etats-Unis et israël ont installé depuis pas mal de temps dans le Golfe persique. Barhein a épuisé son pétrole et reste une base étasunienne. Notons pour mémoire qu’il y a peu, Hilary Clinton au Barhein s’est félicité des progrès de ce pays en matière de droits de l’homme, aujourd’hui le New York Times s’interroge au vu de la sanglante répression… Nous aussi…
La nouvelle du franchissement du canal de Suez qui soulève l’émoi des médias occidentaux n’en est une que parce que nous sommes habitués à voir des armadas occidentales aller menacer dans le Golfe persique où elles n’ont strictement rien à faire et où elles risquent à chaque instant l’explosion guerrière, il est par contre normal au plan international que l’Iran qui fait partie de l’ONU et un pays reonnu internationalement puisse faire franchir à deux de ses navires le canal de Suez. Donc l’Iran manifeste son droit et à l’inverse de l’armada déployé dans le détroit d’Ormuz ne menace personne même si Liberman, en hurlant comme il le fait, tente de jouer une fois de plus l’arroseur arrosé et de faire oublier les scandales de corruption dans lesquels il est impliqué.
Chacun le sait l’Iran est une dictature et je souhaite que le peuple iranien se débarrasse LUI-MEME de ses mollahs, et de leur tortionnaires. Mais la menace occidentale est un facteur pire que la répression pour tenir les peuples. De surcroît il est clair que l’Occident, les Etats-Unis et Israël agissent en ce moment même pour utiliser les mouvements pour accroître leur main mise dans cette région. Nous devons donc nous en tenir à une ligne de non intervention et ne pas céder à ceux qui prétendent nous faire intervenir au nom de peuples dont ils se moquent parfaitement. Ce qui se passe en Irak et en Afghanistan, le malheur que cela entraîne pour les peuples de tout côté doit nous montrer vers quoi que nous devons combattre une fois de plus, au nom des intérêts pétroliers des grandes compagnies on tente de nous entraîner.
Danielle Bleitrach


P.S. Et si on parlait de l’ "essen-ciel "
Le géant italien ENI vient ainsi d’annoncer hier la fermeture du gazoduc Greenstream qui alimente l’Europe en gaz produit en Lybie.

Long de 520 km, le gazoduc Greenstream relie Mellitah en Libye à Gela en Sicile, fournissant en gaz, à raison de 8 milliards de m3 par an, des clients comme Edison ou GDF Suez. ENI affirme être « en mesure de faire face à la demande de gaz de ses clients », mais pour combien de temps ?
Texte publié par Danielle BLEITRACH sur "Changement de Société"

dimanche 20 février 2011

BAVARDAGES DANS LA FILE D'ATTENTE DES GUICHETS

CAYETANO ORDOÑEZ, TORERO PIPOLE,
vu par Ignacio RUIZ QUINTANO
Devant la taquilla, chacun ici semble seulement préoccupé de bagatelles et de choses de peu d' importance, dites pour passer le temps, exemple ce qui concerne la programmation des carteles de Valence et de Séville, les bruits divers qui courent, le négociant en vins Victorino qui ne vient pas à Madrid, pas plus que son neveu le pauvre Adolfo ( les Martin V. et A. ), qu'à Séville ils sont en train de mettre au point une corrida avec six chevrettes pour la clôture de la temporada, à voir si nous pourrons obtenir que Morante ouvre la Porte du Prince, pour connaître l'émotion que cela doit procurer, voir si Esaù prendra l'alternative en avril, ou bien attendra un peu plus tard, si les toros que "July" a tué en Amérique du Sud étaient oui ou non plus nains et plus afeités que ceux que tuèrent le Cid et Ponce, si là-bas César Rincon a pris ou non une bastonnée pour ses commentaires radio, en résumé, tous les potins de début de la temporada que répandent les taurinos pour distraire la galerie.
Nous parlons de tout cela, oubliant presque que Cayetano, le torero qui profite du mois d'Août pour se prélasser sur un yacht, qu'il est l'homme qui est allé promener son minois photogénique et montrer ostensiblement ses bonnes manières, rien de moins qu'au Palais de Buckingham, là où vit la reine d'Angleterre, et où s'effectue la relève de la garde pour faire bader les touristes, invité ici avec sa fiancée à une grande fiesta par le prince Charles, fiancée qui a deux puissantes raisons pour être aimée, puisqu'elle fait parti du cercle des proches de la duchesse d'Alba, qui a en plus un fiancé fonctionnaire.
Dans la capitale du royaume uni, (en minuscules, je suis républicain!), le torero photogénique s'est fait tirer le portrait en compagnie du prince de Galles, dont un ancêtre fut le témoin, sur la Grand Place de Madrid, du courage du comte de Tendilla, qui combattait les toros avec une lance. Ensuite, on se rendit hommage, pendant le repas de bienfaisance qui suivit la séance photos. On s'aperçoit que le garçon n'a rien retiré de bon de son séjour aux Amériques, ni même se rendre compte que les taurillons qu'on a l'habitude de lâcher dans la pluspart de ses arènes, sont, de par leur morphologie et leur pauvres pitones, ce qui convient le mieux à un torero avec autant de carences tel que lui.
Dans le but sans doute de le ménager afin qu'il puisse assumer sans trop de danger sa vie galante, et nuire à ses obligations mondaines, il n'a pas été autorisé à franchir l'Atlantique. On verra bientôt ce qui lui sera réservé pour la temporada, mais nous sommes nombreux à penser que dans le cas de Cayetano, en matière de toros, il dicte ses conditions afin de s'assurer succès et triomphes, et qu'ainsi on pourra continuer de le voir invité dans les fêtes de la haute société, on le verra sur des pubs vanter des parfums très chers à mettre sur des peaux laiteuses, et on le verra entouré du troupeau de ses fiancées rivalisant de prodiges pour se faire aimer de lui.
Dieu distribue ses préférences, dans son infinie sagesse, comme il lui convient. Mais parfois, il nous oblige à penser à ce qui se serait passé, si, par exemple, à un torero, tel July, avec son indéniable aficion, lui avait été donnée la chance d'être en plus et en même temps, avocat et top modèle.
publié par Ignacio RUIZ QUINTTANO

Ji Bé EST CHAMPION DU MONDE, TONTON FRANCIS PEUT ÊTRE FIER

La France entière a suivi ce dimanche 20 février la folle descente en deux manches de Jean Baptiste GRANGE, à l'occasion des championnats du monde de slalom, pour la clôture du ski alpin, à Garmisch-Partenkirchen, descente couronnée de la médaille d'or pour JiBé, le Savoyard de Valloire donné favori par le président de la FFS Michel VION.


Mais à MARCIAC, sans doute plus qu'ailleurs, il est un endroit où l'évènement a été suivi et salué un peu plus qu'ailleurs. Parce qu'un tonton Marciacais de JiBé GRANGE, le nouveau champion du monde du slalom, s'appelle Francis, "Francis de la Péniche". Qui ne connait pas à MARCIAC "La Péniche", le restaurant réputé sur le lac de notre village, et ses propriétaires, Germaine et Francis? Depuis le temps que Francis nous parlait de son célèbre neveu Savoyard.... Alors, vous pensez bien que Francis est fier de ce neveu célèbre, et pas qu'un tout petit peu! Et c'est tellement normal! C'est pourquoi nous voulons dire à Francis que nous partageons sa joie, nous sommes heureux pour lui et ses proches, et nous sommes surtout heureux pour JiBé de sa cette belle victoire.
Cocorico? Non! Mais encore bravo!

Francis, lorsque tu lui téléphoneras, dis à JiBé que nous le connaissions depuis longtemps grâce à toi, et que nous saluons son exploit, comme il le mérite.


¡ ENHORABUENA A JUAN BAUTISTA GRANGE, CAMPEON DEL MUNDO!
Pedrito.

jeudi 17 février 2011

LISTE NOIRE DES GANADEROS MAGOUILLEURS.

LISTE NOIRE MISE A JOUR.

La liste noire 2011 des ganaderos manipulateurs publiée par "LA ASOCIACION EL TORO DE MADRID" vient d'être mise à jour en tête de ce blog: peu de changements notables, par rapport à 2010, soyons assurés que les "encastes" préférés des vedettes ultra payées seront au rendez-vous des grandes ferias, avec leurs toros faiblards, afeités ou "arreglados", noblissimes, et leurs têtes souvent commodes. D'après l'association madrilène, la plupart de ces élevages, de par l'extrême médiocrité souvent de leurs produits, ne méritent pas de fouler en 2011 le ruedo madrilène, première plaza du monde. Mais les vedettes sans scrupules y seront largement invitées pour plastronner justement devant des élevages "has been", flojos et décastés, au cours de faenas constituées de pegapases interminables, avec en conclusion bajonazos ou golletazos récompensés de trophées et vueltas immérités, mais exigés par gogos et touristes aux ordres de la maffia des callejons.
Comme dans les arènes de plages de la Costa del Sol.
Pendant que les toreros machos, les belluaires, tous les seconds couteaux, se coltineront les "TOROS-TOROS", que les vedettes pipoles, les Manzanarès, Juli, Castella, Ponce, et consorts, ne veulent surtout pas affronter.
Ces petits messieurs ont constitué leur G10, comme les politiques ont leur G 3, leur G 20, etc...
Il va sans dire que cette liste ne reflète que l'opinion d'un groupe d'aficionados qui ne sont évidemment pas infaillibles. Toutefois, leur connaissance de la lidia, de son déroulement en respectant les canons, et de tout ce qui touche à la corrida, -intégrité des toros, encastes, et sérieux des toreros qui se donnent sans tricher, face aux "bêtes de cirque" spécialistes du tape à l'oeil et des trampas, - constitue une référence sur laquelle les aficionados désireux de défendre efficacement la fiesta brava peuvent s'appuyer. Ils dénoncent notamment le "monoencaste domecq", -cause de la dégénérescence de la corrida, et donc du désintéressement progressif du public, - qui provoque la disparition progressive des encastes aussi réputés que variés, tels les "Patas Blancas", les "Vazqueños", "Coquillas" et "Cardeños", qu'heureusement de valeureuses petites arènes françaises, à contre-courant de cette suicidaire politique de la domecquisation, s'obstinent à programmer, telles que ORTHEZ, CERET, ROQUEFORT, PARENTIS, ALÈS...., arènes que les aficionados se doivent de soutenir et d'encourager, par leur présence assidue à leurs ferias. La garantie en plus d'assister à d'authentiques combats, depuis la pique jusqu'à l'estocade. Et de pouvoir s'exprimer avec détermination si le besoin s'en faisait sentir, si par exemple un torero manquait de respect, au toro, ou au public.
Enfin, il nous faudra veiller avec attention cette année aux fers suivants, qui depuis quelques temporadas ont suscité quelques espoirs chez les aficionados: CUADRI, ESCOLAR GIL, MORENO SILVA, JUAN LUIS FRAILE, et peut-être aussi FUENTEYMBRO, en croisant les doigts.
Quand aux légendaires MIURAS, du fond de leur "bache", retrouveront-ils un jour leurs lustres d'antan ?

lundi 7 février 2011

LA BONNE "SANTÉ" PAR LA FAMILLE

LA POLITIQUE DE LA SANTÉ VUE DE CHEZ LES SARKOZY.

Depuis des mois, voire des années, "on" nous impose par médecins interposés l'utilisation des génériques, et le laboratoire leader est BIOGARAN.

Il faut savoir que BIOGARAN est une filiale des laboratoires SERVIER - cf MEDIATOR- et que le PDG de BIOGARAN n'est autre que....que....que.... François SARKOZY ( tiens! tiens !), le petit frère de qui vous savez.
....François SARKOZY, PDG de BIOGARAN, firme qui s'occupe spécialement et directement des recherches sur la maladie d'ALZHEIMER, laquelle se trouve par hasard être la priorité numéro 1 de santé de la monarchie SARKO: c'est vrai, çà, SARKO a lancé une vaste campagne sur ALZHEIMER....Quelle coïncidence ....
N'oublions pas que BIOGARAN est la filiale générique de SERVIER à 100 %, et que SERVIER est la boîte qui paie la location des locaux de l'UMP à PARIS !!!!
Le monde est si petit.....
BONNE SANTÉ A TOUS , et on dit MERCI à QUI?
MERCI SARKO !!!

dimanche 6 février 2011

LA GRENOUILLE ET LE BOEUF





LA GRENOUILLE QUI VEUT SE FAIRE AUSSI GROSSE QUE LE BOEUF



Fable de Jean de La Fontaine



Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille
Pour égaler l'animal en grosseur
Disant: "Regardez bien ma soeur;
Est-ce assez? Dites-moi; n'y suis-je point encore?
Nenni. -M'y voici donc?- Point du tout.-M'y voilà?
-Vous n'en approchez point." La chétive pécore
S'enfla si bien qu'elle en creva.




Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages!
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.


Ci-dessus, l'image du contribuable marciacais des années 2011 et suivantes....Plumé par l'État, la Région, le Département, la Communauté des communes, la Commune: vive la décentralisation!


LE PLUS IMPORTANT, QUAND LE FISC T'AURA PLUMÉ,

C'EST DE GARDER LA TÊTE HAUTE.

RESTER FIER, PAR-DESSUS TOUT, ET CONSERVER L'ILLUSION
QUE TU ES CÉLÈBRE , ENVIÉ, ET LE PLUS FORT.