dimanche 30 décembre 2018

30 NOVEMBRE- 30 DÉCEMBRE.

TRENTE JOURS SANS TOI !!

Trente jours de souffrance et  de deuil, trente jours d'horrible solitude, au bout de 29 ans de bonheur à deux. Un bonheur à toute épreuve, que tu avais su construire, tresser, consolider, perfectionner, avec douceur, patience, et amour. Comme toi seule pouvais et savais le faire malgré les humeurs de ton petit râleur. Ton "petit salaud", comme tu m'appelais souvent avec tendresse et délice, qui aimait tant jouir de la vie, et tout partager avec toi. TOUT! Trente jours passés à pleurer, à peser le "pour" et le "contre", parfois prêt à abandonner, est-ce que tout çà vaut la peine de continuer sans toi, tellement le chagrin me submerge, à chaque instant du jour et de la nuit, cette boule dans la poitrine qui ne cesse de m'étouffer, tellement tu me manques, mon cher amour, tellement le vide que tu as laissé, qui m'entoure, et m'enserre, me sera à jamais impossible à combler, un peu comme si je pouvais une seule seconde un jour t'oublier, oublier ce bonheur partagé, ce vide immense qui persiste, qui grandit, même, chaque jour qui passe malgré tous les bons conseils prodigués par ceux qui m'aiment et qui t'aiment, et qui s'acharnent à me convaincre que tu n'aurais pas voulu que je souffre, que je dois continuer à consacrer mon énergie à des causes sociales et humaines, trouver un dérivatif, moi qui ai eu la chance de connaître un bonheur comme il en existe peu, en partageant ta vie.
Justement, ta vie! Je ne parviens pas à me faire à l'idée que tu n'es plus, que la vie t'a abandonnée, par cette putain de saloperie de mal infect. Ce crabe abominable qui continue et multiplie  ses ravages  sans que les hommes qui ont un pouvoir ne se décident à mettre en route les moyens qu'il faudrait pour le vaincre, et non les demi mesurettes pour amuser la galerie, pour nous faire avaler des couleuvres. Si j'apprends qu'il me touche à mon tour, je ne lui laisserai pas longtemps le plaisir de me détruire, je prendrai les devants, je ne servirai pas de cobaye dans ces mouroirs modernes où les médecins ne laissent aucun espoir d'en sortir, tout au moins d'espérer, laisser espérer, merde, c'est gratuit, çà ne leur coûterait rien!, j'entendrai jusqu'à mon dernier jour cette toubib de l'Ormeau, V.F.,  te dire, il y a bientôt trois ans, nous dire, dès la première visite, bien distinctement, clairement, au cas où nous ne comprendrions pas: " JE NE VAIS PAS VOUS GUÉRIR , JE VAIS JUSTE VOUS SOULAGER, VOUS EMPÊCHER DE SOUFFRIR"!! 
Et tu as "vécu", nous avons vécu,  avec  ce "diagnostic" macabre, funèbre, funeste, cette déguelasse et inhumaine condamnation même pas déguisée, pendant ces  trois années, avec une horrible épée de Damoclès au-dessus de ta tête,  une épreuve inhumaine, cruelle à l'impossible, que tu as supportée avec un courage et une patience à toute épreuve, dans l'indifférence de beaucoup de nos proches, et tu en as souffert, en silence, - tu n'aimais pas les situations de conflits, même les rares moments où tu n'avais pas le cœur à sourire- en guettant sans jamais te plaindre quand, à quel moment, la minute, la seconde, cette saloperie t'emporterait, et je pense aujourd'hui que lorsque on t'a remis cette pompe entre tes mains, trois ou quatre jours avant que tu nous quittes, pour calmer toi-même ta douleur, tu as dû savoir à cet instant précis que les heures t'étaient comptées, mais tu ne m'as rien dit là non plus, rien qui ne puisse m'inquiéter, avec ton courage toujours exemplaire, et le mercredi soir 28 novembre, lorsque je t'ai dit au revoir, vers 20 H, après avoir plusieurs fois baisé tes lèvres, et dit plusieurs fois "au revoir, à demain matin, ma bichette chérie", tu m'as rappelé faiblement, alors que j'étais arrivé à la porte, je me suis retourné, je t'ai demandé: " qu'est-ce que tu dis, je n'ai pas compris?", je suis revenu vers toi, me suis penché vers toi, tu m'as murmuré: " à demain, bichon", nous nous sommes embrassés à nouveau, tu devais sentir à ce moment-là que des lendemains il y en aurait certainement plus beaucoup, et le lendemain, tu ne t'es même pas réveillée lorsque je suis entré dans la chambre.....
 PLUS JAMAIS tu ne t'es réveillée! Tu t'es éteinte la nuit suivante, vers 3H30, et j'ai gardé ta main dans la mienne jusque vers 6H, sans doute en espérant que tu te réveillerais. Quand j'ai retiré ma main, la tienne était encore chaude de moi, alors que ton bras commençait à être froid.
Je sais aussi, je l'ai compris depuis, et on me l'a soufflé, que ce courage était destiné à ne pas m'inquiéter, ne pas m'affoler, tu craignais pour moi, pour "l'après", tu gardais tout! TROP! Pour me protéger. De tout ton amour....Quelle merveilleuse créature tu fus et tu resteras jusqu'à mon dernier jour!
Trente jours que tu es partie. Trente jours que j'ai mal, mal, tellement mal, de ton absence. Je t'aime tant, mon cher amour. Tu m'as tant et tant donné....

mardi 25 décembre 2018

NOËL DE DEUIL ET DE PLEURS

  
NOËL DE DEUIL ET DE PLEURS:
A MA PERLE CHÉRIE  

Cliquez sur la photo pour mieux apprécier le charme discret - malgré le mal qui la rongeait- de ma  femme chérie:
la "dama discreta", selon l'inoubliable hommage de  nos chers amis  Espagnols :Pedro et Toni.
(14 Juillet 2018, Sorède, -à l'occasion de  la féria de Céret,- après la cérémonie au Monument aux Morts) 







 

"Nous" étions heureux. Je rêvais, incrédule. Ma perle chérie ne laissait rien paraître....Ou si peu ....Elle  était si belle, et cachait si bien sa souffrance...









lundi 24 décembre 2018

MA PERLE: L'INFINIE TRISTESSE DE NOËL SANS TOI

Mon cher amour, çà y est, nous sommes le lundi 24 décembre, le jour maudit est arrivé, le pire soir de l'année qui puisse  m'emplir d'une infinie tristesse est là: veille de noël, nuit d'intime tête à tête comme tu nous les préparais depuis 1990 avec chaque année le même soin, les mêmes attentions, la même délicatesse, les mêmes douceurs, jusqu'à la bouteille de champagne que nous dégustions avec gourmandise, aujourd'hui, je suis seul, désespérément seul, seul avec ces merveilleux souvenirs....Seul avec ce chagrin qui me submerge et m'étouffe, qui ne finira jamais. Noël et son déferlement de signes extérieurs de consommation, de richesses, de jouets, de bouffe, de musique et de marchandises de toutes sortes, lorsque j'ai pénétré dans un magasin, ces jours-ci, pour acheter deux ou trois bricoles, je me sentais perdu, triste, ces chants emplissaient ma tête alors que tu n'étais pas là, alors que tu es pour l'éternité dans cette petite boîte posée sur le marbre où  dorment aussi tes parents,  cette fête autrefois chrétienne, quand nous étions enfants, et qu'on était si pauvres, nous découvrions dans nos chaussures posées près de la cheminée, parfois une bille de chocolat, parfois une orange..... Lorsque, dans le magasin, je me suis présenté à la caisse, j'étais perdu, immensément seul et perdu, d'abord je ne retrouvais pas le billet de 50 euros que j'avais mis dans ma sacoche; je me suis souvenu que nous avions un avoir sur notre compte du magasin, mais il m'a fallu donner un numéro de code, que toi seule connaissais, impossible de le deviner....Alors, lorsque la caissière m'a demandé d'essayer de me souvenir, avant qu'elle ne se décide à m'attribuer un nouveau numéro, je me suis effondré, et j'ai pleuré, pleuré, devant tous, j'ai réalisé à quel point je me sentais seul et vulnérable, sans toi, qui étais tout, absolument tout pour moi, j'ai sangloté un long moment sans pouvoir venir à bout de cet immense chagrin qui m'étreint à tout bout de champ, en toute occasion, sans pouvoir maîtriser ce malheur qui ne me quitte plus, depuis l'instant où tu m'as laissé seul, ce vendredi 30 novembre, quand tu as rendu ton dernier soupir. De retour à la voiture, j'ai continué à pleurer, appuyé contre le volant, un long moment, avant que je ne retrouve assez de calme pour reprendre le chemin du retour.
Depuis, comme à chaque fois,  je continue d'alterner courage et abattement. Par exemple, aujourd'hui, j'ai décidé de réagir, j'étais chez notre ami A., le jeune traiteur que nous aimons beaucoup et qui nous le rend bien, je lui avais proposé avant-hier de lui donner un coup de main, ce que j'ai fait ce matin: préparer les commandes, ouvrir les huitres.....Moi qui n'étais pas très doué pour çà, j'ai du en ouvrir une centaine. Mais j'ai pu penser à autre chose qu'à mon chagrin, je me suis "évadé" de notre maison. De ma tristesse.  
Rassure toi: je t'aime et t'aimerai comme un fou jusqu'à la fin, mais çà, tu le sais  depuis longtemps, et aujourd'hui plus que jamais. Hier midi, j'étais invité chez nos voisins B., encore deux ou trois heures agréables volées à cette  horrible sentiment d'abandon qui m'envahit lorsque je suis seul. Et demain, mardi, jour de noël, ce sont les C. qui m'ont invité, ils n'ont pas leur fils, nous serons donc tous les trois. Heureusement pour moi, ces amis que tu appréciais avec moi me tendent la main, dans ces moments difficiles, ils me permettent de garder la tête hors de l'eau. 
Et d'espérer. Jusqu'à quand? Jusqu'à où? That is the question....
Pour le moment, je continue d'avancer, de tenir, sans trop d'illusions, tu me manques tellement, et  S., sur qui je croyais pouvoir compter dans ma détresse, ne parait pas vouloir combler le vide affectif immense qui m'entoure et m'effraie. Ni mots d'affection, ni tendresse, notre lot quotidien à toi et moi pendant notre longue lune de miel. Pourtant, au sortir du notaire, je croyais lui avoir donné des gages d'amour, et de préoccupation paternelle, suffisamment pour qu'elle réalise à quel point je suis seul et malheureux, en quête d'amour et de soutien.... Je doute. Je doute... 
Mon cher amour, tu me manques tant, et tant...Je t'aime à en crever.

dimanche 23 décembre 2018

DIMANCHE 24 JOURS APRÈS QUE TU SOIS PARTIE, MA GISÈLE CHÉRIE.

Ma perle adorée,ni hier, ni avant - hier, je ne t'ai écrit, parce que j'ai changé l'U.C. de l'ordinateur, qui faisait des siennes, depuis de longs mois, rappelle toi mes colères lorsque j'avais fini d'écrire un texte, puis je retrouvais tout effacé en une seconde. J'attendais ton retour de  la clinique pour me décider, ton retour de la clinique! ....Je rêvais, j'ai toujours rêvé, même jusqu'à la dernière seconde, et aujourd'hui c'est un cauchemar que je continue de vivre, je n'arrive pas, je n'arriverai jamais à me faire à l'idée que tu es partie sans aucun espoir de retour, te revoir....On me dit souvent qu'il faut continuer à vivre, que "la vie continue"....Pour les autres, ceux qui n'ont pas perdu leur amour, leur raison d'être et de vivre, peut-être...Mais pour moi, çà m'est très difficile. Les nuits surtout sont désespérément longues, je fais quelques sommes en pointillés, très courts, puis je me réveille, je tourne, et retourne, d'un côté à l'autre, je te cherche, te parle, tu n'es plus là, à portée de ma main, je pleure, me rendors quelques minutes, me réveille à nouveau, je regarde le réveil qui n'en finit pas de trainer ses minutes, ses heures. 
Tu es pourtant là, partout, autour, en moi, dans l'air, dehors, dedans, en voiture, ton image, ta voix, tout m'appelle, me rappelle, me parle, m'entraîne vers ce rêve inaccessible, ce rêve impossible et fou de te prendre la main, t'éveiller, te redonner corps, t'aimer comme tu m'as toujours aimé, comme nous nous sommes toujours aimés. Cet après-midi, sans doute parce que j'avais peu dormi, cette nuit - Y. me dit que c'est la pleine lune, je lui réponds que chez moi c'est souvent la pleine lune - je me suis endormi quelques minutes sur le canapé, en regardant Castres/Bordeaux, je me suis réveillé d'un coup, tout étonné, et je t'ai appelé, j'étais seul sur le canapé, alors que je n'étais JAMAIS seul, JAMAIS, avant, tu suivais les rencontres de Top 14, de pro D2, de fédérale, avec presque autant d'assiduité que moi, c'est toi qui savais tous les matchs qui étaient diffusés, tu t'occupais même de çà, éplucher le bouquin télé, et me dire :" à telle heure, telle chaîne, il y a un match", et je me laissais vivre, heureux, gâté, serein, comblé....  OUI! Je me suis réveillé, après quelques minutes de sommeil volé, et je t'ai appelé, mais vraiment appelé : "Où es-tu?" Et j'ai réalisé d'un coup, l'espace du réveil, l'espace d'un éclair, que mon rêve redevenait cauchemar, et le match n'avait évidemment plus aucun intérêt, le rêve disparu, le chagrin de la solitude sans toi me submergeait aussitôt, sans que je puisse retenir mes larmes les plus amères. Tu dois savoir tout çà, puisque, d'après ce que beaucoup d'amis et de proches me disent, tu es là, partout, pour me protéger. Mais, mon cher amour, ma bichette adorée, de quoi peux-tu me protéger? Sûrement pas de l'envie de te rejoindre, car ici, malgré les gestes d'amour, d'amitié, de notre entourage familier, je ressens un vide immense, un tel besoin de toi, une telle souffrance de t'avoir perdue, toi, mon amour, qui m'avais tant donné de toi, que ni le temps ni l'avenir ne me procureront jamais une infime partie de ce bonheur que nous partagions et que tu as emporté avec toi. Par la faute de cette saleté de pourriture de mal qui continue ses ravages autour de moi depuis que tu es partie. 

Écoute un peu çà: Il y a P., notre voisin, un peu plus bas dans la rue, que l'on soigne aux rayons, depuis quelques jours. Et puis la mère de J., ton ancienne voisine de chambre, à l'Ormeau, qui parait-il ne va pas très fort, je n'arrive pas à avoir des nouvelles....Peut-être ce soir. Et puis il y a R. P., on s'arrêtait chez lui lorsqu'on faisait notre petite marche en ville, depuis deux ans, j'étais passé le voir en début de ce semaine, il était couché, avec une très mauvaise mine, teint jaunâtre, puis il a été hospitalisé le soir même, malgré ses protestations, là aussi, ce matin, les nouvelles n'étaient pas brillantes du tout. Et puis il y a aussi un petit fils de C., on ne peut pas l'opérer à Tarbes, il faut aller à Toulouse. Pourquoi? Je n'ai pas osé demander de détails, je souffre déjà tellement de toi. Grosse inquiétude de la famille. Ne reste plus qu'à espérer le "moins pire", à croiser les doigts. Que des mauvaises nouvelles. Pas de quoi pour moi garder le sourire, le tien me manque tellement, lorsque je regarde les photos de toi, il me fait toujours pleurer. Tu étais si jolie, souriante, heureuse de vivre, tellement sociable, agréable avec tous.... Si tu pouvais me donner la force de résister....
Je te serre fort, très fort, très très fort, sur mon cœur, ma  petite femme chérie, mon grand amour adoré. Qu'il était bon de vivre près de toi, d'être aimé de toi, comme tu savais si bien aimer....
Combien tu me manques!!

jeudi 20 décembre 2018

POUR TOI, TOUJOURS, MA GISÈLE CHÉRIE

MON TRÉSOR CHÉRI,
Voici ce que m'écrit J.L., de Soustons, - le pays du "Santo",   tu te souviens qu'on le suivait, on le soutenait, à ses débuts de novillero, lui aussi a perdu son père de la saloperie qui frappe de plus en plus la planète entière- donc, un internaute de Soustons qui vient souvent lire ce que je t'écris, qui a beaucoup de cœur, à me lire et à m'encourager, tellement il comprend combien je t'aime, combien le vide que tu as laissé m'est insupportable.
Je te le livre, tellement c'est beau:


Bonjour Pierre,

Je lis, avec émotion, les mots que tu écris à ton petit oiseau chéri, qui vole au milieu des étoiles brillantes, et qui continue à illuminer ta vie, malgré son absence.

Je viens de lire quelques lignes d’un écrivain anglais, Max PORTER, qui a écrit ces quelques mots, sur son épouse disparue, et que je t’adresse :

« Elle me manquait tant, que je voulais construire un mémorial de trente mètres de haut avec mes seules mains. Je voulais la voir, dans un immense trône de pierre en plein Hyde Park, admirant le paysage. Tous les passants comprendraient combien elle me manque. Combien le manque est physique. Elle me manque tant, c’est une immense stèle d’or, une salle de concert, un millier d’arbres, un lac, neuf mille bus, un million de voitures, vingt millions d’oiseaux, et plus encore. »

Je les trouve tellement belles que je n’ai pu résister à te les adresser.

Bien amicalement,
J.L.  

PS Mon amour chéri, je retrouve des photos de nous deux, un peu partout, mais je n'arrive pas à mettre la main sur les albums. A croire que je suis très  perturbé, au point que j'ai même oublié mardi mon rendez-vous chez B., le rhumatologue. Pourtant, je l'avais marqué, et vérifié la veille. Heureusement, Il est super sympa, tu le sais, comme ses secrétaires, il me reprendra bientôt, il va même passer me voir à la maison.  Il soignait si bien le Dupuytren qui handicapait  tes mains.....On avait plaisir à aller à son cabinet....C'était le temps du bonheur.
Pourvu que je ne pleure pas trop....Aide moi à résister, ma bichette adorée. Je t'aime à en crever, un peu comme cet Anglais, Max Porter, qui semble aimer passionnément son épouse disparue, mais moi, ce n'est pas un mémorial que je voudrais bâtir pour toi, mais plutôt cesser de souffrir. J'ai tellement mal! Je sais, il y a Sylvie, il faut que je m'occupe d'elle, son fils, mon petit fils.....Mais j'ai tellement, mais tellement mal depuis que tu es partie, tellement de chagrin.....Je cherche une solution. Il faut impérativement que je résiste quelques jours, que je souffre encore et encore, avant d'y voir peut-être plus clair. Tu me manques, ma Gisèle adorée, tu me manques, et je suis si seul, sans toi.....











mercredi 19 décembre 2018

A TOI, MON CHER AMOUR, ENCORE, ET ENCORE.

Avant-hier, mon cher amour, je suis rentré vers midi de chez Sylvie. Je serais bien resté jusqu'au mardi, mais j'avais rendez-vous avec le notaire à 15h. J'ai d'ailleurs attendu jusqu'à 15H 25, chez le notaire, il a fallu que je prenne mon mal en patience, et la patience n'a jamais été ma spécialité, tu le sais mieux que quiconque,  mais il fallait bien que je sache où je vais, ce qui va m'arriver, maintenant que tu es partie, que je suis seul dans cette maison, il fallait que je sache ce qu'il va advenir de moi, si je pouvais en disposer, les frais que je vais devoir payer, etc..... J'ai ainsi appris que la moitié de nos comptes joints serait pour le bénéficiaire de ton testament, en plus de la totalité de ton épargne propre, nous avions mis la plus grosse part - façon de parler, c'est pas des millions -  à ton nom, parce que je voulais te protéger de tout, protéger ton avenir, te garantir la vie la plus tranquille possible, dans le cas où je disparaîtrais, ce qui était logique, puisque tu as 7 ans de moins que moi. Nous n'avions même pas tenu compte de la probabilité inverse, puisque selon les oncologues, rien ne pourrait te guérir de cette saloperie de cancer de merde, cette infâme mal qui nous a privé de quelques années de bonheur, nous aurions dû plus sagement mieux répartir nos économies sur chacun de nous. Les comptes joints, je n'y ai pas pensé, pas plus que les comptes d'épargne..... Ceci a été la mauvaise surprise, mais j'aurais bien du me douter.....Ce qui n'a pas été le cas, j'étais bien trop malheureux à la seule idée de te perdre, lorsque nous avions fait enregistrer nos testaments, je ne pensais qu'à une seule chose: te protéger, faire en sorte que tu vives le mieux possible dans le cas logique où je disparaîtrais le premier.
Mais voilà, je suis seul, depuis que tu es partie, vendredi matin 30 novembre, libérée de ta souffrance insupportable, de ce mal cruel entre tous, et je dois faire face à la douleur, et à la situation nouvelle pour moi: je m'étais promis, je t'avais promis, de partir aussitôt après toi, je voulais te suivre parce que je considérais ne pas mériter de te survivre, alors que tu m'avais apporté tant d'amour et de bonheur, tant et tant de générosité, sans contrepartie, rien qu'au nom de ton indéfectible amour, je ne m'en sentais pas le droit, et puis Sylvie est venue vers moi. Et dès cet instant, je me suis pris à espérer qu'elle ne me laisserait pas totalement seul, que je pourrais avoir une seule et mince raison de te survivre, et qu'il me faudrait saisir cette chance, pour pouvoir continuer à te chérir de tout mon cœur, de toute mon âme, de toutes mes forces, parce que tu es un être exceptionnel, que je pourrai ainsi continuer de célébrer et d'aimer, de donner en exemple à tous ceux à qui je continuerai de parler de toi, jusqu'à la fin de mes jours. Ai-je raison? L'avenir proche me le dira, nous verrons un peu plus tard. Tu m'aideras sans doute à voir clair. Tu as été une femme adorable, à nulle autre pareille, je n'ai pas toujours sans doute été pour toi le compagnon parfait, avec mes défauts, toi qui en avais peu ou si peu, toi qui étais d'humeur constante, souriante, sociable à l'impossible, toujours à satisfaire mes désirs et mes plaisirs, heureusement toujours ou presque partagés à deux. Mais je n'oublierai jamais que, lorsque je t'ai dit en pleurant que tu avais fait de moi un homme heureux, tu m'as murmuré que je t'avais rendu heureuse. Aujourd'hui, donc, que ma fille s'est rapprochée de moi, je suis sûr que tu m'approuves, si tu vois, et tu le vois, parce que tu es ici partout, en moi, près de moi, autour de moi, si tu vois que je vais tout faire pour elle, pour son fils, mon petit-fils B. qui semble heureux de retrouver son papy, même à 24 ans, je lui parle de toi, je lui dis que tu l'aimais comme tu aimais TOUS les êtres que j'aimais, je lui dis et dis à tous que tu serais si heureuse d'être parmi nous, au sein de nos retrouvailles, et B. me dit qu'il te trouvait aussi chouette mamy que ce que je pouvais t'aimer. Mon devoir est donc de revoir ce qu nous avions décidé ensemble. Et je crois, je suis sûr, que tu m'approuves, que tu me guides, comme tu m'as toujours protégé.
Cette maison je ne sais si je pourrai y vivre comme nous y avons vécu. Aujourd'hui, j'y pleure beaucoup, beaucoup, elle est triste, vide, presque sinistre, tellement elle manque de ta voix, de tes pas qui traînaient sur le sol, de ta vie, ton existence chérie à jamais disparue, évanouie, de tes rires, tes actes, tes gestes quotidiens, toi qui faisais tout, qui rangeais tout, parfaitement, sans que je ne me rende totalement compte de l'immense chance que j'avais de vivre auprès d'une femme aussi adorable. Exceptionnelle!
"La dama discreta", a écrit pour toi et pour nous deux notre très cher Toni dans cet hommage absolument magnifique, que je garderai dans mon cœur jusqu'à mon dernier souffle. Quel ami exceptionnel, lui aussi, quel être généreux et bon, et quel cri du cœur d'un homme profondément humain, pour avoir écrit de si belles choses pour ma petite femme chérie, elle qui, en nous quittant, en mettant fin à son long calvaire, nous a causé tant de chagrin. 
Encore merci de tant d'honneur, de tant d'amour, de tant de générosité, très cher Toni, très cher Pedro. Dans nos cœurs, hasta siempre.
Que je t'aime, mon immense amour. Que tu me manques !!

lundi 17 décembre 2018

DIMANCHE 16 DÉCEMBRE: TU ÉTAIS AVEC NOUS.









Photo :
TU ES SI BELLE, MON AMOUR

Je rentre de chez Sylvie. Il a fallu que notre malheur survienne, que tu me laisses seul pour toujours pour que ma fille se rapproche de moi. Elle a compris que je souffrais, que j'étais fou d'amour pour toi et de douleur de te perdre. Pourtant, tu l'aimais, comme tu les aimais tous, Max, les enfants, tu étais si bonne avec tous, souriante, toujours égale, jamais une ombre, un mot, comme dit  "ta" Douce de Perpignan, comme tu l'appelais, - "ma" Douce"-, tu étais, tu resteras pour tous, une femme exceptionnelle, selon les termes affectueux de tous ceux qui t'aiment et te pleurent avec moi. Je suis certain que tu m'approuves, de m'être jeté à corps perdu vers ma fille, d'ailleurs, tu m'as tellement donné d'amour, de tendresse, avec abnégation, avec tout ton cœur, un amour total, tu sais plus que quiconque combien j'ai besoin d'amour, surtout aujourd'hui où je me sens désespérément seul, sans toi, et l'amour de ma fille me sera justement un bien précieux, même si rien, rien, rien, ne remplacera jamais le bonheur immense que tu m'as donné pendant près de 29 ans. 
Un bonheur qui a pris fin sans que je ne puisse jamais me faire une raison. La raison ici n'a plus sa place. Il n'y a de place que pour la douleur, l'incompréhension, le chagrin qui m'anéantit, jusqu'à la révolte contre cette saloperie de mal qui se répand, -saloperie de cancer qui t'a emporté après des mois et des mois de souffrances-  sans que les "grands" de ce monde ne semblent en mesurer la gravité, et l'urgence qu'il y a de mettre en œuvre plus de moyens, mais beaucoup, beaucoup plus que les moyens actuels, pour le terrasser, mettre à mort tous les cancers, à commencer par une véritable déclaration de guerre contre la pollution. Contre toutes les pollutions. 
J'ai passé hier avec eux, chez les enfants, toute la famille réunie, quelques courtes heures, mais nous avons tellement parlé de toi, nous avons très fortement pensé à toi, j'ai encore et encore beaucoup pleuré, tu étais parmi nous mais ta place était vide, mais je sais que tu veilles sur moi, sans cesse, de mille façons. En voiture, sur le chemin du départ, je te parlais sans cesse, et je pleurais, pareil pour le retour, comme à l'hôtel où j'ai du aller dormir, car les garçons ont rempli les deux chambres de la maison de leurs meubles, on ne peut pas y mettre un pied. C'est vrai que tous les deux sont en ménage, Damien avec une petite Léa et sa maman Julie, Benjamin avec sa fiancée Anaïs, et leur mobilier est en attente ici. Ce matin, en sortant de la chambre d'hôtes, il avait beaucoup plu, je n'ai pas trouvé de chiffon dans la voiture, pour passer un coup sur les vitres. Ni de raclette. Oubliés!!! Depuis que tu n'es plus là, c'est à dire depuis maintenant deux mois et demi que tu as quitté notre maison, j'oublie tout. Tout! Avec toi, ma mémoire a foutu le camp, complètement, je te le répétais sans cesse, souviens toi: " Que veux-tu que je devienne, sans toi?" J'ai même oublié les bocaux de pâté et de foie gras que je comptais emporter dimanche chez Sylvie. Ce sera pour la prochaine fois,  bien sûr! Pour revenir à la voiture, ce matin, pas de chiffon! Mais, miracle, j'ai trouvé un rouleau de papier que ma petite fée adorée avait rangé là avant de partir pour toujours. Il n'y a que toi pour penser à tout. Tout! Dans les moindres détails. Une preuve que tu veilles sur moi, comme me le répètent les voisines qui nous aiment....Et je comprends mieux maintenant pourquoi, lorsque nous sommes allés à Biriatou, dès notre arrivée à Anglet, fin septembre, tu as insisté pour que j'achète une sacoche pour mettre papiers et porte-monnaie, alors que je prétextais, depuis toujours, n'en avoir pas besoin. Mais tu savais, toi, que bientôt tu ne serais plus là pour pour t'occuper de tout, comme tu l'as TOUJOURS fait depuis  avril 1990, et tu étais prévoyante pour deux, mon cher, très cher, petit amour, et cette sacoche que je porte aujourd'hui en bandoulière me cause elle aussi beaucoup de chagrin, même si tu avais raison ....Elle m'est utile, je le sais aujourd'hui, mais toi seule le prévoyais, et prévoyais pour deux. 
Je te parlerai encore et encore demain et même après, mon cher amour. Après-midi, sitôt rentré de chez ma fille,  j'ai été chez le notaire, je te raconterai......Je t'aime, je t'aime tant, ma biche adorée, ma perle adorée, j'ai tant besoin de te le dire....Tu es tellement en moi, près de moi, partout où je suis, partout où je vais, je suis sûr que tu m'entends. Et que çà te rend toujours plus heureuse. Pour ma part, j'en ai tellement besoin....Je pleure, sans cesse, mais te parler me fait du bien, parce que je continue à te faire vivre.... J'ai tant besoin de toi, de croire en toi, en ton amour éternel. Au fait, tu as remarqué que après que je me sois adressé à toi, pour te rendre hommage, un tout petit hommage, mon message public d'amour, que j'ai lu -difficilement- devant tout le monde, dans la salle du crématorium, cet horrible mercredi 5 décembre où tu as disparu derrière le rideau noir, aucun membre de ta famille, aucun,  ne m'a adressé le moindre compliment POUR TOI, ni même un regard? 
Aucun !!
Sans doute ont-ils considéré que je ne t'aimais pas assez.... Où que je n'ai pas su t'aimer....
Alors que j'ai si mal de toi....Une boule, sur la poitrine, sur l'estomac, qui ne me quitte pas, nuit et jour....Je t'aime tant, cher amour......

samedi 15 décembre 2018

ADIEU CHER AMI PIERRE

IL ÉTAIT UN AFICIONADO FIDÈLE DES ARÈNES SÉRIEUSES, LÀ OÙ L'ON SOIGNE LA PRÉSENTATION DES TOROS, MAIS AUSSI ET SURTOUT OÙ L'ON SOIGNE LA LIDIA, OÙ LE PUBLIC EST AUSSI RESPECTÉ QUE LE TORO, AFIN QUE LA CORRIDA RESTE UN DRAME, ET NON UN SPECTACLE BANAL, CETTE PARODIE POUR GOGOS DONT BEAUCOUP DE "GRANDES" ARÈNES SE SONT FAIT UNE SPÉCIALITÉ. C'EST AINSI, SUR LA RECHERCHE DES MÊMES VALEURS, QUE NOUS NOUS SOMMES RENCONTRÉS, QUE NOUS SOMMES DEVENUS AMIS. IL AVAIT TRAVAILLÉ DANS MON LAURAGAIS, NOUS AVIONS BEAUCOUP D'AFFINITÉS, EN PLUS DE CONNAISSANCES COMMUNES. LA SALOPERIE DE MAL L'A LUI AUSSI EMPORTÉ, IL LA TRAÎNAIT DEPUIS QUELQUES ANNÉES, IL S'EST BATTU LUI AUSSI AVEC UN GRAND COURAGE. QUE MICHÈLE, SON ÉPOUSE, ET TOUS CEUX QUI LE PLEURENT, TROUVENT ICI L'EXPRESSION DE TOUTE MA SYMPATHIE AFFECTUEUSE, ET DE MA COMPASSION. ADIEU, PIERRE, GISÈLE AUSSI T'AIMAIT BEAUCOUP, ELLE AURAIT EU BEAUCOUP DE PEINE. ET MOI, JE TE PLEURE AVEC ELLE, AVEC VOUS, SA FAMILLE, SES PROCHES. TOI NON PLUS, TU NE MÉRITAIS PAS ÇÀ.....
PIERRE GUIRAUD EST A GAUCHE, SUR LA PHOTO, BARBE ET CHEVEUX BLANCS, AVEC SES AMIS DU CLUB TAURIN D'ALBI. S'ILS VEULENT METTRE UN MOT......

IN MEMORIAM : FOTOS DE MI ESPOSA ADORADA


 ORTHEZ: LA DIGESTION
IMMENSE SOURIRE DE ANDORRA DE TERUEL
TAFALLA
ANDORRA DE TERUEL: ANGELA LAPUENTE, DE ALCORIZA, Y SUS AMIGAS
ANDORRA: DÉPART DE L'HÔTEL
TUDELA: LE CALVAIRE DU PEON
FEU DOCTEUR JEAN
CERET
BERNARDO MERCADOBÈS, JIPITO, CRISTINE, : VIC FEZENSAC....

RECUERDOS:
QUE DE BELLES HEURES, QUE DE BONS MOMENTS PARTAGÉS AVANT, PENDANT, APRÈS LES CORRIDAS, GRÂCE A TOI, A TA PATIENCE,  A TON AMOUR, A NOTRE PASSION COMMUNE, AVEC LES AMIS, DE PARTOUT, MA GISÈLE CHÉRIE....TES PHOTOS SONT SI BELLES!


lundi 10 décembre 2018

TRADUCTION DE L'HOMMAGE DE TONI ET PEDRO A MA GISÈLE CHÉRIE

Chère Gisèle, tu viens de nous quitter, je ne sais pas où tu te trouves, et ce n’est pas ce qui m’importe, je suis convaincu que où que tu te trouves, tu vas rester avec nous, j’en ai aucun doute ; j’ai eu la chance de faire ta connaissance un jour de corrida, à AZPEITIA, avec ton chéri, inséparable, et bien aimé Pedrito, juste au moment d’entrer aux arènes pour la corrida du jour.
Dès le premier instant, j’ai su que j’étais en présence d’une grande dame, et ma première impression fut rapidement confirmée. Plusieurs fois par la suite on se rencontra dans toutes ces arènes où l’on choie le toro, où l'on prend soin de respecter sa dignité, son intégrité, toi, tu étais toujours responsable de l'intendance, l'appareil photos, les coussins, la nourriture, à l'occasion, on ne se comprenait pas toujours parfaitement, plus par ma faute que par la tienne, mais grâce à ton regard, surtout ton sourire, les mots étaient superflus, tu répandais l'affection, l'amitié, et beaucoup d'amour.

Nous ne pourrons pas aller partout, à VIC, à PARENTIS, à ORTHEZ, à AZPEITIA , mais crois moi si je te dis que chaque fois que nous irons à ces ferias, tu seras toujours présente, tu seras là illuminant de ta présence discrète les tendidos et malgré la discrétion qui te caractérisait, nous nous rappellerons de toi, lorsque tu fixais l’objectif pour essayer de graver ce qui se passait dans l’arène, et en vérité tu le faisais et tu le faisais très bien, pour ensuite le publier sur le blog, là aussi çà va nous manquer, mais d’un autre côté, quand nous irons voir le blog pour savoir ce que dit Pedrito, plus que sûr que nous irons jeter un œil sur tes photos, ce sera notre façon à nous de te donner un abrazo et d’en recevoir un de toi.
L’autre jour, quand j’ai pris le volant, depuis IRUN, pour venir te voir et te donner un dernier baiser, tu conviendras que je t'ai avoué que je ne venais pas pour moi seul, mais aussi au nom de mon épouse Mariaje, et de tous et chacun des amis du CHOFRE, qui ont appris à t’aimer à travers lui, et les mots et commentaires de Pedro, Boris, Pocho, etc....sois heureuse, parce qu’à travers ta souffrance de cette maudite maladie, à chaque instant ils t’ont recouvert de leurs louanges, tous ces amis que tu avais conquis par la gentillesse, à propos, au crématorium, il y avait beaucoup de monde, mais le plus important c’est que tu es parti dans les bras et l’amour de Pedrito et des tiens, dieu fasse que le jour de mon départ, que ce soit de cette merveilleuse manière, et maintenant, avant de te dire « AU REVOIR », permets moi de dire quelques mots pour Pedrito.
A nous, Pedrito, je sais que tu auras encore longtemps le cœur à vif, quoique durant ces jours tu as démontré tant de preuves d’amour il faut ce cœur brisé se cicatrise, c’est sûrement le souhait de Gisèle, que ces blessures guérissent le plus tôt possible, nous ne pouvions faire rien d’autre, et surtout toi, Gisèle ne pouvait qu’abandonner, et vint l’heure, sûrement que Gisèle aurait préféré continuer le chemin avec toi et avec nous, mais la vie est ainsi, nous ne décidons rien, la seule chose que nous décidons c’est ce que nous réalisons dans la vie, et pour nous tous qui t’aimons, une nouvelle fois tu as été un exemple.
Tu as rendu Gisèle heureux, tu l’as entourée, tu l’as aimée en toi jour après jour, en lui donnant toute l’affection et tout l’amour que tu avais en toi, et au cours des voyages, avec les amis, tu l’as aimée jusqu’à à la folie, et toujours avec l’amour d’un vrai compagnon, on ne peut faire plus, jusqu’à la dernière minute tu as eu l’honnêteté et assez d’amour pour, dans une salle remplie d’amis, surmontant ta douleur, lui dédier ces mots que nous avions tous dans nos cœurs, mais, j’insiste, tu as eu le courage des braves de répéter devant tous ces mots qu’on aimait t’entendre dire.
Maintenant, Pedrito, selon ce qui est possible sans la personne aimée, sans l’être fidèle, il faut que tu réagisses, retrouver le goût du bonheur.parce que s’il est vrai que l’on doit se retrouver ailleurs, sur la terre, au ciel, ou n’importe où que ce soit, nous ne devons pas faire souffrir Gisèle, tu dois être heureux et content, pour continuer à parler d’elle, et ainsi la rendre heureuse pour l’éternité. Et pour finir, Pedrito, nous qui t’aimons, ne nous laisses pas, nous préférons que tu continues à nous raconter tes choses sur ton blog, par téléphone, ou de vive voix, on ne peut ni on ne veut te laisser, pour moi et pour les amis du Chofre, tu es un grand, je n’oublierai jamais comme tu me présentais à tes amis, dans toutes ces arènes, où nous rencontrions, tu leur disais « C’est Toni, del Chofre », c’est ma fierté, mais ne t’échappes jamais, je suis fier de moi, de ton affection, et de ton amour, ne nous enlèves jamais cela, Pedrito.
Bon, j’arrête là cet hommage insignifiant, vous en méritez un plus grand et plus important, mais je ne sais faire mieux, ce qui est sûr, c’est que pour Gisèle et Pedrito, j’ai mis tout mon cœur pour rédiger correctement ces quatre mots , tout mon amour, et celui de ma famille, aussi bien la biologique que celle du Chofre, beaucoup de bises, et comme dit mon frère Pedro Garcia Macias, où que nous soyons, les uns en France, les autres au Pérou, les autres en Espagne, et Gisèle ailleurs, un jour nous nous rencontrerons, et nous continuerons le chemin.

Note de Pedrito: Ouf! Quel hommage! J'en suis heureux et fier pour Gisèle, qui aurait à son tour été sans doute très fière, elle en aurait même rougi, elle qu'ils appellent " Gisèle, la dame discrète". J'en ai pleuré, hier au soir, lorsque je l'ai découvert, cet hommage est un chef d'œuvre d'amour, d'affection, émouvant, l'œuvre d'un cœur sensible, humain, qui vaut bien une messe. Gisèle n'a pas souhaité de messe, mais je suis sûr que l'hommage de Toni lui aurait allé droit au cœur. Plus que la messe qui lui a été réservée à mon insu, à notre insu, contre son gré, comme pour nous séparer. Triste besogne.
Merci mille fois, mes très chers compañeros.
Toni, es necesario traducirte todo el amor que llevo dentro de mi para vosotros, tu y Pedro, por ese homenaje que me ha destrozado el corazòn ?
Un abrazo fuertisimo, màs que fuertisimo, a los dos, un abrazo de hermano, Gisèle te queria, os queria, y yo os quiero hasta el fin del camino. Hay aficionados que forman una hermosa y grande familia. Que suerte tenemos, que suerte tengo, en mi desgracia! 
Comme vous l'avez certainement compris, l'hommage a été rédigé par Antonio Hernandez Sànchez "Toni", lu avec la voix de Pedro Garcia Macias. J'en suis confus, ému, chamboulé, bouleversé, mais que çà fait chaud au cœur, pour mon amour de Gisèle !

SUR LE CHEMIN DES SOUVENIRS

Il est 17H passée, je rentre d’un petit pèlerinage, la première marche comme nous les faisions, avant que cette saloperie de cancer vienne tout chambouler : deux petites heures, depuis Andrest, puis par le petit chemin qui mène à Villenave- j’ai fait une halte chez ce brave L., qui est sorti quand il m’a vu arriver, nous avons parlé un bon moment, surtout de toi, ma petite chérie- puis direction Marsac, puis  Sarniguet, et retour sur Andrest.
Tout au long du chemin, tu étais près de moi, je te parlais souvent, je suis sûr que tu m’entendais, ton esprit, ton âme, ton image toujours souriante m’accompagnaient tout au long de ma promenade, ce qui était dur, c’est que tu ne m’as jamais répondu, quoique.....J’ai encore beaucoup pleuré, je ne me fais pas à l’idée que je ne te caresserai plus les mains, les lèvres, que la nuit ma main ne rencontrera plus ta peau lorsque je voudrai ma rassurer que tu es toujours près de moi, là, parce que notre destin était de nous aimer beaucoup plus longtemps, que je n’aurais jamais pu imaginer que tu partirais aussi brutalement, aussi cruellement, je ne puis me faire à cette idée morbide que désormais je vais marcher sans toi, respirer sans toi, manger et dormir sans toi, vivre sans toi une fin de vie dont je doute qu’elle vaille la peine. Oui, mon cœur chéri, je doute, tellement je souffre de ton absence. En marchant, j’ai revu plein de détails que nous avions presque oubliés depuis plus de deux ans, rien n’a vraiment changé, même les horreurs qui me faisaient râler de découvrir tout au long de nos pérégrinations : ici, des bouteilles, verre et plastique, ailleurs, des cartouches jetées au bord des fossés par des rustres qui se foutent de l’avenir de la planète, des toiles plastique des paysans, des tuyaux qui croupissent dans les fossés, ils sont toujours très nombreux les abrutis qui jettent, n'importe quoi, n’importe où, j’ai même trouvé une quinzaine de cintres à vêtements, abandonnés sur le bas-côté de la route de Sarniguet. Nous qui faisions tant attention à ce que nous mangions, à notre hygiène de santé, des produits du jardin sans engrais chimique, moi qui voulais absolument te préserver et nous préserver de tout risque de maladie, et bien, mes efforts ont été vains, je me sens coupable de n’avoir peut-être pas fait assez, et je continue de pester après ces débiles anonymes qui s’escriment à jeter partout leurs saletés, leurs ordures, bien que tous les moyens leur sont à disposition pour qu’ils laissent la planète vivable, alors que de plus en plus de gens vont crever de cette saloperie de pollution génératrice de cancers.
Je pense sans cesse à nos dernières heures vécues ensemble, pendant que tu souffrais le martyre, et que moi j’espérais un miracle. J'y reviendrai. Tu me disais parfois: « Pourquoi tu pleures ? », parce que je souffrais de te voir si malheureuse, et je te répondais : «  Je pleure de rage, parce que je trouve qu’on ne te soigne pas suffisamment …. » Et toi, tu savais, mais tu ne disais rien, tu étais inquiète, mais tu me le cachais. Ce matin, V. est venue, comme tous les lundis, depuis deux ans, faire un peu de repassage. Je lui ai donné un de tes nombreux sacs à main, les sacs à main, c’était ton péché mignon. Et V. m’a dit que tu lui avais donné pas mal de choses, et surtout que tu lui disais : » « IL » n’en aura pas besoin. Comme tu as bien fait, ma chérie adorée, mais cela veut dire que tu pensais sans cesse à ton « départ », tu y pensais beaucoup plus que moi, c’était une obsession, et tu me la cachais,je m'en veux de ce que tu as donc souffert PLUS encore que je ne l’ai jamais soupçonné. Et j’en ai encore plus mal.
Les chemins que nous suivions heureux sont toujours aussi beaux. Toujours autant de pinsons qui s’envolaient à mon approche. Je n’ai pas vu de chevreuil, comme nous les découvrions au loin, ils émaillaient nos promenades de petits plaisirs simples, profiter des images que nous offrait la nature, ces tableaux rupestres qu' aujourd’hui, j’étais seul à admirer, mais sans grand intérêt.... Tellement tu me manquais. Tellement tu me manques !
J’ai tellement mal de toi, ma Gisèle chérie, tellement mal.....

samedi 8 décembre 2018

SIEMPRE PARA GISELE, A LOS AMIGOS DE TRAS EL PIRENEO.

Y AHORA, SIEMPRE PARA GISÈLE, MIS AGRADECIMIENTOS A LOS AMIGOS DEL PAIS HERMANO QUE ME AYUDAN A SOPORTAR MI SUFRIMIENTO

A ANGELA Y PEPE, DE ALCORISA Muchisimas gracias, queridos amigos, por sus palabras de pesame, y sus alientos, para vencer mi pena. Gisele fué una persona maravillosa para mi, una esposa llena de cuidados y de amor para su marido, de muchas cualidades, hé perdido el sentido de mi vida. Todo lo que deseaba yo ella lo hacia, siempre a hacerme placer. Soy ahora sin poder encarar lo que mañana sera. Puta de enfermedad , que me ha robado mi unica razòn de vivir. Ahora, me queda el recuerdo de gente maravillosa como Pepe y Angela, que encontremos en vuestro bonito pais de Teruel. Momentos de felicidad gracias a ti, Pepe, y todos vuestros amigos. Que sean felices, ustedes y su familia, todos y todas, mucho y mucho tiempo. Seran en mi corazon para siempre.
Fuerte abrazo. Gracias al cielo o a la casualidad buena de haberles encontrado

A BORIS.... Siempre me recordaré de un hombre atractivo, simpatico, de fuerta personalidad y de buenos sentidos, que conoci por primera vez me parece en Orthez. Y hoy, en estos duros momentos, tus palabras me dan un placer immense, permiten créer todavia en hombres buenos y a esperar dias poco mejores. Pero no ceso llorar a mi pequeña leona que no puso lograr esa puta madre de cancer de mierda Y me quedo solo. A sufrir, esperando dias mejores....
Un abrazo fuertisimo, querido Boris, y si un dia futuro te conduce hasta Tarbes, para te aqui : siempre seras el amigo bienvenido.

A PEDRO …...G.M. tu no hablas bien el galo, pero lo dices perfectamento : aqui tambièn, te queremos, y mi puerta sera abierta GRANDE si tu pregrinacion te conduce hasta mi pueblo. Un abrazo fuerte, maestro.

A TONI.....Mi gran amigo Toni, compañero, hijo, hermano, que ha llegado hasta mi, muchos kilometros, para saludar a mi esposa querida, y manifestar su amistad, eso, nunca lo olvidaré. Eres un buen hombre como hay pocos, sobre todo me recordaré de tu cariño para amigos como nosotros dos, y para Gisele, mi tesoro tan querido, haberla aconpañado con nosotros, a pesar de la distancia de Irun a Tarbes. Un abrazo fuertsimo, querido Toni y no olvides nunca que tienes aqui un amigo que espera tu visita, si lo quieres, cuando tu quieres, en mejoras crconstancias.
Un besito a tus « mujeres ».

AGUSTIN...... Querido Agustin, tus palabras son tambièn palabras de aliento, de profunda humanidad, las de un hombre buenisimo. Me han ido al corazón, como siempre, y soy orgulloso tener un amigo de tantos sentimientos. Siempre, todo lo que me quedara de vivir, me recordaré de tu Azpeitia gracias a ti, Agustin, a tus sentimientos que son los de un hombre bueno. Los buenos momentos pasados juntos a difrutar de lo mejor de la existencia, con tu profunda amistad que distribuyes con gran generosidad. Gisele te queria mucho, le gustaban nuestros viajes hasta tu bonito pueblo, y los buenos momentos que esperabamos difrutar contigo y todos los amigos. Aqui tambièn, en Francia, no olvides que tu tienes un amigo que te quiere como la buena persona que eres, con una puerta gran abierta por tu proxima visita, si tu quieres, cuando quieres : Gisele, mi esposa querida, seria tan feliz ofrecirte su hospitalidad.
Un abrazo fuertisimo, Agustin, tambièn a tus padres, tu hermano, y besitos cariñosos a tu esposa y tus niños.
Muchisimas gracias por tus palabras de apoyo a mi gran pena, y tu amistad

ENCORE ET TOUJOURS, MES REMERCIEMENTS, POUR MA PERLE CHÉRIE A JAMAIS PERDUE POUR MOI...

 MI VIDA , TODA MI VIDA , MI AMOR PERDIDO.....QUE TU ES BELLE! COMMENT NE PAS T'AIMER?
PHOTO DU HAUT: DÉJÀ LA SOUFFRANCE S'EST INSTALLÉE, ELLE FIGE TON BEAU SOURIRE: SALOPERIE DE MAL!!!
EN BAS: TU PARAIS EN RÉPIT, PLUS SEREINE....PAS POUR LONGTEMPS!
A ROSINE ET BERNARD....Vous étiez près de moi, hier, pour me témoigner de cette affection dont on a tant besoin dans des moments si cruels, si difficiles. J'ai passé quelques courtes heures en votre présence, mais combien réconfortantes. Depuis votre Lauragais qui fut aussi le mien pendant 22 ans, vous pensiez à moi, ma douleur, ma solitude. Et vous êtes venus jusqu'à moi, pour pleurer avec moi. Du fond du cœur, je vous en remercie, et je vous embrasse très fort. Les belles amitiés sont des piliers de réconfort: la votre m'est si précieuse....

A MARIO..... Il est encore bientôt pour que je sache ce que mon demain sera fait: là-dedans, il y a encore une terrible tempête qui me secoue dans tous les sens. J'ai atteint le sommet de la colline, mais j'ai surtout le vertige. L'horizon est encore trouble....  Et ma boussole s'est affolée. Veremos. Mille mercis pour tes signes d'amitié et de secours.

A GISELLE ET HERVÉ......Quels délicieux souvenirs nous conservions de nos mémorables virées à Sommières, dans votre belle maison ensoleillée, suivies des sorties Alésiennes. Que nous étions heureux! Même si nous le savions, il faut le répéter encore et encore, car l'absence de ma grande chérie me laisse aujourd'hui un goût d'autant plus amer. Je vous garde au plus profond de mon cœur, par  contre  quelque ancien témoin de ce bonheur perdu a elle aussi perdu surtout la mémoire, les sentiments, un  cœur de pierre, je lui souhaite simplement de souffrir, souffrir, comme elle a laissé souffrir Gisèle sans un mot, sans un signe: preuve sans doute d'une sensibilité ou intelligence supérieure à la notre, à celle de Gisèle, qui l'aimait pourtant comme une sœur, n'a jamais mégoté ni amitié ni amour. Mais la roue tourne, tournera/....A vous deux, mes chers amis gardois, à vos enfants, je vous souhaite de vivre longtemps longtemps ensemble, en meilleure santé possible.
Je vous embrasse de tout mon cœur.
 
A FLORENT ....Nous t'avons aimé, ma Gisèle adorée et moi, puis quelque chose, un petit grain de sable, a enrayé cette belle mécanique. Puis aujourd'hui, tu prends part à mon IMMENSE deuil. Je suis sûr que Gisèle se réjouirait, comme moi, mais surtout pour moi, qu'elle voulait protéger de tout, elle était tellement inquiète de partir en me laissant seul, ces dernières semaines où elle lâchait prise, cela, j'en ai la conviction profonde. Ton message me réchauffe le cœur. Et c'est pas banal. Le soir où elle m'a parlé - très faiblement - pour la dernière fois, le mercredi 28, je quittais la chambre après l'avoir embrassée , plusieurs fois, comme chaque soir, vers 20 H, je déposais sur son lit la sonnette, le téléphone- j'appelais, deux sonneries, en arrivant à la maison, pour la rassurer, avant qu'elle ne s'endorme - . Arrivé à la porte de la chambre, je l'entends m'appeler, si faiblement que je n'ai pas compris ce qu'elle me disait. Je suis retourné à son lit, me suis penché vers elle, elle voulait simplement me répéter " à demain, mon bichon"- c'est ainsi, même à 80 balais, ou plutôt surtout, à 80 balais, on peut aimer très fort-  comme pour s'assurer que nous nous reverrions, que nous nous reparlerions. Je lui ai dit à peu près ceci, comme CHAQUE SOIR: " à demain, à tout à l'heure, ma biche chérie, je t'aime, repose toi bien, dors bien ,appelle, si tu as mal"....
Le lendemain matin, jeudi, à mon arrivée, elle ne s'est même pas réveillée. A croire qu'elle pressentait son départ. Et s'est éteinte à 3H30 le lendemain matin, vendredi . De toute la journée, je ne l'ai entendue que râler. C'était atroce, insupportable....
Depuis, je revis sans cesse cet horrible film. J'ai essayé pendant près de 3 ans de l'entourer de toute ma tendresse, de la protéger, même de l'infâme  connerie  d'un ami - ancien, pour nous - commun. Il n'a rien compris! Il bavait, même, alors qu'elle souffrait, que NOUS souffrions du crabe. Il bavait, comme bavent les cons, les faux culs, les ignares, et j'en passe... J'ai souvent enragé pour elle. J'ai de la haine, même, surtout pour un  facho qui ne s'en croit pourtant pas, et qui se croit socialiste.
Tu partages un peu de ma douleur: je t'en remercie de tout cœur. ET je te saluerai avec plaisir, si je retourne aux arènes
Abrazo fuerte, merci encore pour tes mots de réconfort.

A JOËL YAN , A PIERRE ET FRANÇOISE, A RENÉ, A CLÉMENT, A ANNIE, QUI SUIVENT MES ÉCRITS SUR LE BLOG, MES TRÈS SINCÈRES REMERCIEMENTS POUR LEURS MOTS DE RÉCONFORT.

POUR MA GISÈLE CHÉRIE : LA SUITE ......

A ANDRÉ ET BRUNO, DU HAUT VALLESPIR....

Cher André, comme vous le constatiez chaque année, nos retrouvailles auprès de vous, en face de la « Cobla millenaria », étaient de grands moments de joie, Gisèle appréciait tellement de rencontrer ses visages familiers et ô combien sympathiques. Nos échanges témoignaient de ces plaisirs toujours renouvelés, nous vous devons de bons moments d’amitié, je vous en remercie mille fois pour Gisèle, en son souvenir, elle qui a tout partagé avec moi, elle était une compagne merveilleuse, toujours de bonne humeur, heureuse de vivre auprès de sa « perlote » - petite perle - et de nos proches, connaissances et amis. Elle vous appréciait énormément, vous, nos compagnons de tendido que je n’oublierai jamais. Il es t trop tôt pour que je sache si je referai un jour le pèlerinage à Céret. La douleur est tellement forte.... Je ne manquerai pas de vous le dire. 
Je vous embrasse, ainsi qu'à Bruno
.

TU RAYONNAIS, MÊME DANS LES LES CŒURS ....

QUE TU ES PRÉSENTE ET BELLE !

POUR MA GISÈLE: HASTA SIEMPRE,.....POUR TOUJOURS

A PATRICK ET ISABELLE C.......
Quels merveilleux moments nous avons partagés. Les douceurs épicuriennes complétaient dans la joie les heures d’aficion. Et Gisèle, je le répète, vivait pleinement ces moments simples de convivialité et d’affection avec les gens formidablement agréables tels que vous, je suis au moins heureux de lui avoir fait découvrir et partager avec des gens agréables cet univers où elle s’est tellement plu. Mais pourquoi, pourquoi est-elle partie si tôt, à me laisser si seul, désemparé ? Anéanti ? Moi qui avais tant besoin d’elle, de son amour, de son aide ? Putain de putain de mal abominable, qui ne laisse aucune chance aux êtres les plus aimables, inoffensifs, foncièrement bons, admirables, comme Gisèle le restera à jamais.
Vos mots me touchent intensément, ils sont à la mesure de mon immense chagrin. « El tiempo que va pasando, no borrara mis ojos »
Encore une fois mille mercis pour votre part à ma peine, votre amitié que je n’oublierai pas et qu’elle aurait tant voulu prolonger.

A PATRICK, DE SALON …..
Ces souvenirs communs que vous évoquez resteront gravés dans ma mémoire , ils demeurent enfouis au plus profond de notre âme commune, à ma perle chérie et à moi. A vous lire, Patrick, mon cœur saigne, c’était ma raison de vivre, que j’ai perdue, et je vous remercie de partager vous aussi comme ceux qui l’ont connu et aimée mon chagrin. Nous étions à chaque fois heureux de retrouver ces amis aficionados que d’aucuns traitent d’assassins, mais qui ont souvent des sentiments que devraient leur envier ceux qui les insultent et les méprisent : simplement parce qu’ils ne croient juste que ce qu’ils éprouvent, le reste, autrui, n’étant que "rustrerie" sauvage. Comme si Gisèle, par exemple, pouvait être capable de cruauté, d’inhumanité, d'agressivité,elle qui ne fit jamais aucun mal à personne, mais qui ne fut par contre pas épargnée.
Merci mille et mille fois, cher Patrick, pour la votre, d’humanité fraternelle.

A MA CHÈRE DELPHINE....
Comme elle vous aimait, vous appréciait, comme nous vous aimons, nous t’aimions, depuis que nous vous avons connue. Les choses sont ainsi : les sentiments naissent, parce que c’est la loi de la nature, parce que dès les premiers instants on se reconnaît dans l’autre. Et toi, Delphine, nous t’avons reconnue tout de suite comme une belle personne, pleine de bien et de bon. Que j’aurais tant voulu que la vie nous fasse rencontrer et profiter de ces bonheurs simples encore longtemps.....Longtemps.....La saloperie d’ordure de cancer en a décidé autrement, et moi, je te garderai dans mon cœur pour DEUX : pour ma grande chérie, et pour moi, jusqu’au bout du chemin qui me reste à parcourir.

A CHRISTIAN, DES LANDES.....
Toi aussi, récemment, tu as du faire ton grand deuil : perdre une mère, c’est qu’elle chose de cruel, de très cruel. Et tu prends part à mon deuil à moi avec beaucoup de vérité et de sincérité, tu sais que Gisèle t’aimait beaucoup, comme elle aimait tous ces amis avec qui nous avons partagés tant de bons moments d’amitié vraie, d’affection, de convivialité, de virées « tras los montes », au pays frère, des moments qui forgent les sentiments qui marquent à jamais une vie, qui ont marqué NOS vies.
Merci cher Christian, pour tes mots, pour ton attachement et ton affection pour ma petite perle, ma « biche » que j’adorais, pour le chagrin immense qu’elle me procure aujourd’hui, et pour la part que tu prends à ma peine.Tu te souviendras de "ma biche", j'en suis certain.
Je t’embrasse très fort, tu resteras dans NOTRE cœur à tous les deux.

ANNY ET JEAN CLAUDE....
On devait se revoir cet été, lorsque vous descendiez de ce cher NORD que j’ai connu et aimé. Mauvais présage : çà n’a pas pu se faire, Gisèle s’en faisait pourtant une grande joie, mais.....Pourtant, nous nous connaissions depuis peu, mais le courant était tout de suite passé, et ma petite femme chérie vous avait de suite reconnus comme des chouettes gens, et aimés....Et nous aurions tant voulu continuer de partager avec vous d’autres belles heures, comme celles que nous avions connues.
Merci mille fois pour votre amitié, merci d’avoir apprécié et aimé ma petite perle, elle le méritait tant, n’est-ce-pas ?
Je vous embrasse très fort.

BASTIEN EL PUMA.....
Ah ! El Puma ! Comme elle t’aimait aussi, ma Gisèle adorée, comme ton image lui était devenue familière et agréable, à l’ombre des platanes de l’andanada Parentissoise, au milieu de toute l’équipe avec qui nous aimions nous retrouver. Quelle douleur, à la pensée qu'elle ne sera plus jamais auprès de moi, pour revivre ces heures de fraternité et de bonheurs simples partagés. Et que ferais-je donc là-bas, ou ailleurs, sans elle, alors qu’elle m’a laissé si désemparé ? Est-ce que le temps qui passe sera à la hauteur, pour m’accorder la moindre motivation ? J’en doute....J’ai un tel mal là-dedans.....
Merci pour tes mots de réconfort. Je t’embrasse. Passe quand tu veux, si tu le peux......

vendredi 7 décembre 2018

POUR MA GISÈLE CHÉRIE, MES REMERCIEMENTS.....LA SUITE .....

A VOUS QUATRE, MES TRÈS CHERS  PAULETTE, YVETTE, MICHEL, ET TOI , ADORABLE SANDRINE, ET JE PENSE AUSSI A VOTRE CLAUDE BIEN AIMÉ....
Je suis heureux d’être dans votre cœur, vous êtes tellement dans le mien, votre soutien me réconforte, tes mots, jolie Sandrine, m’ont tellement ému. Je pense souvent à vous, aux beaux souvenirs communs, votre papa était un frère, que j’aimais beaucoup. Aujourd’hui, c’est une meurtrissure profonde qui m’affecte, qui n’est pas près de guérir, qui ne guérira même jamais, mais vous êtes près de moi, cela réconforte, je vous aime, tous les quatre, je vous remercie de votre soutien,de votre compassion, j’espère que vous serez longtemps, longtemps, ensemble, heureux....Soigne toi bien Paulette, tu es bien entourée, heureusement, j’espère que tous les trois tes chers enfants seront longtemps encore auprès de toi
Merci mille fois de votre affection et de votre soutien.

A MIREILLE ET SERGE.....
Vous êtes venus de loin, pour honorer mon trésor de perle qui m’a quitté, qui m’a laissé seul, vous êtes venus, et votre présence m’est d’un grand réconfort. Mille fois merci à vous deux pour ce témoignage d’amitié et de fraternité, de compassion: dans le malheur qui fait de moi un écorché, par la souffrance insupportable de la perte de ma petite femme adorée, votre geste magnifique a embaumé mon cœur, m’a apporté un réconfort que je ne pourrai oublier. Mille mercis à vous, comme à tous, mes chers amis. Je vous embrasse, j’’espère pouvoir peut-être vous revoir, si mon cœur meurtri ne me joue pas un sale tour. A vous aussi, je vous aime, comme à tous ceux et toutes celles qui éprouvent pour ma Gisèle l’intérêt et l’amour qu’elle pouvait inspirer, et qu’elle méritait, tellement elle était foncièrement bonne, adorable. Qu'elle me manque! Quel vide !

A ISABELLE ET PAUL.....
On ne se connait pas non plus depuis très longtemps, suffisamment toutefois pour ma part pour avoir apprécié votre gentillesse, vos qualités humaines, tout ce qui me touche personnellement au plus haut point, ce que je recherche et décèle chez autrui. Vos mots, votre soutien, m’ont été précieux, et resteront pour moi un signal fort, pour me permettre toute raison d’espérer encore de connaître d’autres levers de soleil, ce qui n’était pas si évident. De plus, la présence de ma fille auprès de moi dans le drame que je vis m’encourage plus encore à croire en quelques lendemains ….
Mille mercis. Je vous embrasse, et vous souhaite à tous les deux un long long chemin de bonheur ensemble. Encore merci pour votre précieuse amitié. 
 
A MON CHER CLAUDE.....
Plus de 25 ans que tu m’accompagnais contre les monstres qui dépeçaient le service public de la Poste, alors que nous le portions à bout de bras. Aujourd’hui, tu me secours encore, avec le même humanisme, la même compassion, la même fraternité, avec tes mots qui m’ont bouleversé. C’est tellement vrai, ce que tu écris, qu’elle aurait aimé continuer ce chemin accompli ensemble depuis près de 29 ans. Souviens toi : les connards de D.D., du Gers et des H.P., avaient même épluché ses comptes personnels, un comptable
« émérite » était considéré comme un truand, par des cadres cupides et incompétents. Aujourd’hui, tout va à veau l’eau. Même plus de D.D. Pauvres types ! Les voyous, c’était eux !!!
Mon trésor d’épouse, de femme adorée, est parti, et tu lui rends hommage, avec ton cœur d’homme libre et courageux. Qui n’a pas dévié d’un pouce, de son combat au service de meilleur pour l’homme. Merci, cher, très cher Claude, pour ton message qui m’est allé droit au cœur. Pour ce que tu m’as donné, appris, partagé....Je t’embrasse de tout mon cœur reconnaissant.


A YVONNE, DE CÉPET....
Chère Yvonne, on s’est peu connu, suffisamment aussi pour t’apprécier. Je pense souvent à notre ami commun, le cher LOUIS, que tu paraissais aussi beaucoup aimer, disparu beaucoup trop tôt, il y a bien longtemps....Devinez de quoi ? De cette saloperie de merde de cancer !!! Ton message m’a aussi touché, ému, et je te porterai toujours dans mon cœur. Mille mercis, je te souhaite beaucoup beaucoup de beaux jours, protège toi, pour profiter au mieux de ces beaux jours qui t’attendent, comme on les espère...

A DENIS, DE PARIS......Mille mercis pour ton amitié, ton message de soutien. Un abrazo fuerte

A SERGE …...Mon cher ami, tu ne peux savoir le chagrin qui m’envahit déjà à la pensée que désormais le chemin du Born me paraîtra un chemin de croix : elle était si heureuse chaque année en février de réserver notre chambre « AU P’TIT CREUX ».... J’ai déjà de la peine à imaginer ce trajet, ces heures, cette feria sans elle. Et pourtant : ma petite perle chérie n’est plus qu’une poignée de cendres.... Et j’ai si mal, tellement mal....Merci de ton soutien, de tes mots qui me touchent, me réconfortent. Il faudra sans doute beaucoup de temps, pour que la plaie se cicatrise. Même si elle ne se refermera jamais. Gisèle est tellement unique. Elle vous aimait tous, les Parentissois. Les retrouvailles annuelles la comblaient de joie et de bonheur, et elle partageait cette passion avec moi sans mégoter, totalement...
Merci, Serge, je t’embrasse, continue longtemps ce que vous réussissez si bien même si les bobos landais ou autres vous boudent : ils n’ont rien compris, c’est VOUS qui êtes dans le vrai

A JACQUES.
J’aime tes mots qui parlent de sale vautour, de sale bête, de sale besogne, de tout ce qui caractérise cette saloperie de mal pour lequel je considère qu’on ne consacre pas les moyens nécessaires mais toujours insuffisants, au regard de ses ravages, qui continuent de progresser à la vitesse grand V sur la planète. Mille mercis pour ta compassion, pour partager mon immense chagrin avec une telle profondeur de sentiments.
Avec toute ma gratitude

POUR MA GISÈLE CHÉRIE, MES REMERCIEMENTS ......

......A NICOLE ET CHRISTIAN.....
Je n’oublierai jamais votre spontanéité, votre présence si attachante, votre gentillesse, cet amour commun du chant dans votre beau couple, et vos encouragements, ce soir-là de vacances à Hendaye, j’étais partagé entre mon envie de chanter et le chagrin que je cachais à mon trésor, j’avais le cœur brisé, pour elle, pour mon trésor de femme, qui souffrait de cette saleté, tout en gardant espoir : mais comment ne pouvions l’un et l’autre ne pas penser sans cesse lorsqu’on est atteint de cette saloperie au diagnostic qu’on lui avait froidement, crûment, diagnostiqué ?: « JE NE VAIS PAS VOUS GUÉRIR, MAIS JE VAIS TOUT FAIRE POUR VOUS EMPÊCHER DE SOUFFRIR ? »
Depuis lors, j’ai rarement chanté, même seul, de moins en moins, mais j’’ai essayé de prendre à Gisèle le plus de tâches que je pouvais, pour lui rendre la vie la plus douce. Elle prenait le plus de repos possible.Je l'ai entourée du mieux que j'ai pu. Sans grand succès, hélas!
Nous nous sommes peu connus, vous et nous, mais je garde le souvenir, d’un couple serein, cultivé, agréable, qu’on aimerait avoir comme amis.
Un court moment heureux de notre existence, bien que chez ma biche chérie tout se dégradait. Cette année, la semaine prise à Anglet il y a un peu plus de deux mois fut un bol de bonheur, elle l’attendait, elle y tenait, comme si elle pressentait quelque chose- évidemment, elle pressentait, devait beaucoup souffrir du mal et d'inquiétude de me laisser seul,  j’en suis certain,  mais ne le montrait pas, affichait un sourire qui masquait son calvaire, les photos que je regarde aujourd’hui semblent confirmer une grande fatigue, ses poumons étaient pleins d’eau, mais nous ne le savions pas.- Et elle souffrait de plus en plus : "J'ai mal, j'ai mal," revenaient sans cesse. C'était terrible!
Des millions de mercis d’avoir pris part à ma peine qui est toujours immense, comme vous devez le deviner. Je vous souhaite d’être heureux longtemps, longtemps, longtemps, ensemble.
Je pleure, je vous embrasse.



......A MARIUS, "MEC CRÉANT"......
On ne se connait pas, que par internet. Je te remercie d’autant plus que j’apprécie tes commentaires engagés, réfléchis, d’un citoyen qui ne mâche pas ses mots pour dire des choses qui interrogent, pour peu que l’on s’inquiète des proportions croissantes et des ravages de la saloperie de maladie. Dans le service de Gisèle, à peine plus d’une vingtaine de chambres, le toubib oncologue m’a annoncé pour une semaines QUATRE décès ! Avant la fin atroce – comme les autres évidemment – de ma biche chérie.
Mille mercis à toi d’avoir visité mon blog, d’avoir développé des arguments sérieux pour ce qui concerne ce truc infect, et de m’avoir apporté ton réconfort.
Salut fraternel.

..A MIREILLE ET JEAN PIERRE H.
Comment oublier ces rencontres aficionadas, et la votre en particulier, prélude à de belles et saines amitiés ? C’était un plaisir renouvelé, chaque année, de se retrouver à Céret, Vic, et notre première rencontre à Maureillas nous avait ravis, Gisèle avait tellement apprécié votre amitié, comme elle aimait les gens agréables et sociables que nous rencontrions, et qui ajoutaient au charme de ces journées de feria, elle était toujours heureuse de faire les projets coutumiers, chaque année, et goûtait avec bonheur cette ambiance que je lui fis découvrir en mai 90, un mois après notre rencontre. Bonheur qui dura près de 29 ans, dans et hors des ruedos!
Une passion, un plaisir, qui ne la quitta jamais, au contraire, et qui me laisse bien seul, bien malheureux. Permettez que je répète une nouvelle fois:  je l’aimE tant !
Je vous embrasse, de tout mon cœur. Vous aussi, soyez heureux longtemps, longtemps, longtemps, ensemble.


 
A GHISLAINE.....
On s’est connu, pour quelques heures, autour d’une bonne table, chez Jean François, mon ami et ancien voisin de Villefranche. Je garde le souvenir d’un couple agréable, nous nous sommes découverts je crois avec votre époux pas mal de points communs. Hélas, la vie a été cruelle pour vous aussi, peu de temps après. Et malgré cela il y a peu, vous m’avez fait un signe amical, de compassion, que je n’oublierai pas.
Je vous embrasse, et espère pour vous de bien meilleurs jours que ceux que vous venez de vivre, et le plus longtemps possible, parmi vos proches.

A GÉRARD ET BÉATRICE.....
Merci à vous deux, à toi, cher collègue, et camarade et ami, à monsieur l’arbitre de Roland Garros, votre message, comme tout ceux qui me sont adressés depuis ces cruelles semaines, m’a été et demeure un précieux secours. J’espère que nous nous reverrons, un jour, au détour d’une rue, d’une rencontre innattendue.
Je vous embrasse. Si le cœur vous dit, Andrest st tout près de Tarbes : n’hésitez pas....

A TOI, CHER JOËL, DONT TU VIS LE MÊME CALVAIRE POUR TA MAMAN …..
J’espère de tout mon cœur que nous pouvons encore espérer. En tout cas, moi, je suis avec toi, je pense très fort à elle, à vous, je croise les doigts, pour que cette grande saloperie vous épargne. Je l’embrasse, à ta maman, ainsi qu’à toi. Courage !!! Pourvu qu’elle ait encore la force suffisante de se battre......

A MON CHER PIERROT ET ANNETTE.....
Qui m’aurait dit, mon Pierrot, dans les années 51/52/53, quand je faisais mes 5 km à pied par la plaine, de Marciac à Laveraët, pour « garder le bétail », selon l’expression de l’époque, je passais devant chez toi, je voyais un minot de 1 ou 2 ou 3 ans devant sa maison,  qui m’aurait dit que plus de 65 ans plus tard, j’éprouverais pour ce minot une telle amitié ? Avec qui je passerais de belles heures à jouer à notre passion commune : le tarot ? Et que tu m’adresserais des messages si poignants de compassion et de fraternité, dans une période si noire de ma vie?
Moi aussi, mon Pierrot, je te serre contre mon cœur, parce que tu en as un au moins aussi gros et disponible que le mien, tes mots m’ont fait pleurer, je te remercie pour le bien qu’ils m’apportent, même accompagné de larmes de douleur. J’embrasse aussi avec affection et reconnaissance ta chère Annette.
J’espère que nous nous reverrons, je ne l’espérais pas il y a peu de temps, aujourd’hui : SI ! Le retour de ma fille chérie m’a sauvé de mes idées noires.
Je vous embrasse encore : mille mercis à vous deux. Pierrot, tu es un type bien !