samedi 21 mars 2020

BIENT¨ÔT LA FIN DES PRÉDATIONS, ET SPÉCULATIONS......LE MONDE SERA PLUS BEAU!

L'humanité survivra ... par Badia Benjelloun

21 Mars 2020 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Positions, #Théorie immédiate








L’humanité survivra à cette pandémie.

Avec plus ou moins de retard, les autorités politiques ont compris la nécessité d’imposer aux populations la fermeture des frontières et le confinement. A défaut de traitements efficaces et sans innocuité et de vaccin préventif, limiter la dissémination trop rapide de la virose par cette technique médico-sociale de la quarantaine dont on trouve les traces dans les écrits d’ Avicenne, permettra une immunisation progressive en évitant des pics de morbidité et de létalité inacceptables politiquement.

Il est probable que le réchauffement des températures extérieures dans l’hémisphère Nord contribuera à éteindre sa progression. Des centaines de molécules sont actuellement éprouvées et nul doute grâce à la mobilisation parfois collaborative de nombreux groupes scientifiques dans le monde, un traitement médicamenteux sera rapidement appliqué aux personnes faisant la maladie. Beaucoup sont prometteuses. Des essais en phase clinique pour des vaccins sont annoncés en particulier aux Usa et en Chine. L’existence de réaction immuno-allergique chez certains patients au dixième jour de l’expression de la maladie devra faire redoubler de prudence quant au choix de l’épitope pertinent et du vecteur. Ces précautions sont d’autant plus nécessaires que les tentatives de production de vaccins contre le coronavirus qui avait émergé en 2003 s’étaient heurté à des impasses, réactions adverses inacceptables, lors de leur développement dans des modèles sur les furets et les singes. Au lendemain de la déclaration par la firme étasunienne Moderna qu’un essai était lancé sur 75 volontaires sains, plusieurs institutions chinoises ont fait état de l’avancée de la recherche qui prévoit le lancement de tests cliniques d’au moins deux variétés vaccinales en avril après un essai préalable sur les animaux. La cartographie génétique complète du virus rapidement établie et publiée par les Chinois a rendu possible cette compétition internationale. Cependant, on ne sait toujours pas bien si l‘acquisition de la maladie est immunisante, condition nécessaire pour espérer un vaccin valide, et la durée de cette immunité. L’immunité conférée par les coronavirus saisonniers pourvoyeurs de rhume est de très courte durée malgré la présence de taux élevés d’anticorps. Les données concernant les virus des épidémies du Sars de 2003 et Mers sont trop partielles. Les deux vaccins cherchent à faire produire des anticorps contre les protéines d’enveloppe du virus qui permettent la pénétration cellulaire. Une équipe chinoise a publié dès la mi-mars que deux chimpanzés ont été infectés par le Sars-cov-2 en exprimant des symptômes modérés et qu’exposés un mois plus tard, ils n’ont pas refait la maladie.

L’humanité survivra, le monde et elle-même en sortiront transformés.

Malgré ces incertitudes, Moderna basée dans le Massachusetts et Inovio en Pennsylvanie prévoient de mener simultanément expérimentation animale et humaine, arguant de l’urgence. Les deux vaccins cherchent à faire produire des anticorps contre les protéines d’enveloppe du virus qui permettent la pénétration cellulaire et donc bloquer celle-ci. On ignore si une telle stimulation générera des cellules capables de tuer des cellules déjà infectées. C’est le National Institutes of Health, organisme public, qui finance l’essai de Moderna.

L’engagement public étasunien contre l’épidémie actuelle a montré des manquements de taille. La production de tests diagnostics biologiques défaillants en est un. Les kits développés par les CDC début février et envoyés dans les centres de référence de 50 Etats se sont révélés défaillants. Il a fallu attendre 4 semaines avant que la FDA autorise les laboratoires des hôpitaux à développer leurs propres techniques diagnostiques. La mi-mars, la pénurie de kits de tests aux Usa persiste et durera encore quelques semaines, mettant en évidence le sous-développement et l’inefficacité des structures sanitaires de la première puissance mondiale. Même si un test avait été immédiatement disponible, aucune institution de santé n’est en capacité de le mettre en œuvre gratuitement pour des d’Américains. L’Allemagne et la Corée du Sud, contrairement à la France qui continue de rationner de manière absurde l’accès aux tests biologiques, ont testé larga manu. Ce dépistage permet de repérer rapidement les porteurs et de procéder à leur isolement strict dans des structures de soin intermédiaires, le temps que soit achevée la durée du portage et du risque de contamination.

Dans une note adressée aux étudiants résidant à l’étranger, une université norvégienne a recommandé de quitter rapidement les pays aux structures sanitaires sous-développées et ont mentionné les USA. En début de semaine, les responsables du Département de Santé et de Services sociaux ont fait part publiquement de la pénurie en gants, blouses et masques. Un hôpital de l’Etat de Georgie a épuisé en six jours sa dotation de cinq mois. Le pays ne dispose que de 45 000 lits de soins intensifs alors qu’il aurait besoin de 2,9 millions d’unités pour faire face à l’épidémie qui enfle. La pénurie en appareils de ventilation assistée est dramatique. Trente millions d’Américains n’ont pas d’assurance maladie et l’attribution du Medicaid est conditionnée par les preuves d’une recherche active d’emploi. La fermeture des écoles publiques est inenvisageable dans le cadre de l’essai du confinement. La plupart des parents qui doivent continuer à travailler sans possibilité de garde et l’école reste souvent la seule occasion où les enfants ont un repas chaud. A Los Angeles, 80% des enfants scolarisés ont droit à un repas gratuit ou à prix réduit.

L’Etat fédéral veille en revanche à la bonne santé de la Bourse et des grosses firmes. En une semaine, la Fed a déversé 1 500 milliards de dollars en secours aux marchés financiers. Les taux d’intérêt ont été aménagés, négatifs, pour les mêmes. L’actuel Président doit s’exécuter sous peine d’être renvoyé par un Chef d’exécutif qui a changé plusieurs fois de discours vis-à-vis de la pandémie.

L’agriculture maraîchère aux USA est très dépendante des travailleurs saisonniers mexicains. Si les grandes exploitations de maïs et de blé ont mécanisé les récoltes, le ramassage des légumes et la cueillette des fruits a besoin de main d’œuvre humaine. La fermeture des frontières si elle était étanche serait une grande catastrophe alimentaire, aggravant les pénuries de toute sorte du pays liées aux taxations des importations et à la rupture de fourniture de composants essentiels fabriqués par la Chine.

Ruptures.

La grande inertie des pouvoirs publics à assurer, en cette période de « guerre », le ravitaillement en masques du personnel soignant et des personnes en contact avec le public, obligées d’assurer leur service, a été constatée dans toutes les démocraties occidentales. Comment un accessoire d’apparence simple ne peut-il être produit de toute urgence en quantités suffisantes dans des situations extrêmes ?

La production en flux tendu a charpenté l’édifice du capitalisme néo-libéral en éliminant du champ de la pensée la constitution de stocks de réserve et de sécurité. C’est le dogme du "tout est dans l’instant’’. Tout est dans le flux et plus les flux sont nombreux, rapides, meilleure sera la rentabilité. Les Boys et leurs affidés ont repris à leur compte le slogan punk de ‘No Future’. L’humanité devenue pastorale puis paysanne a construit des silos d’entrepôts de grains et adoré le chat qui la débarrassait des rongeurs voleurs de réserves, par souci d’un futur aléatoire. La Bible a témoigné dans ce sens. Gouverner c’est se prémunir et protéger les populations contre un manque en denrées vitales.

La Chine produit 200 millions de masques faciaux par jour dont 600 000 répondant au standard FFP2. Elle a mobilisé des milliers d’entreprises qui se sont converties pour en délivrer. Des licences ont été délivrées pour autoriser certaines fabriques à produire des masques d’une très haute qualité de filtration, à employer par le personnel médical et paramédical. Un textile synthétique particulier est un composant indispensable de ce pare-virus. Ses fibres sont d’une taille de l’ordre du micron. L’assemblage réalise un maillage qui laisse passer les molécules d’eau mais pas les grosses molécules d’ARN avec ou sans enveloppe. Une machine-outil projette dans un courant d’air chaud du plastique fondu puis refroidit les microfibres. Le Japon, l’Allemagne et les Usa en sont les seuls exportateurs. Deux entreprises chinoises s’attellent à fournir ces indispensables machines. L’une affirme pouvoir le faire en 6 mois, l’autre en deux semaines.

C’est ainsi que la Chine conçoit la guerre, elle prétend à son autonomie pour ses armes et s’en donne les moyens. Un Etat social (la connotation péjorative de Providence accolée à ce type de régime soucieux de la collectivité et non seulement d’une minorité possédante et dominante) conçoit ainsi les modalités de la lutte. Recenser les besoins et tout mettre en œuvre pour les satisfaire.

Dans le camp occidental, des demi-mesures insuffisantes ont été tardivement prises. Et partout dans la prétendue société d’abondance, la pénurie est criante. 

L’Etat d’urgence sanitaire a trouvé comme première traduction la transformation du temps confiné en congés payés forcés, vidant de sa substance le droit de retrait et l’obligation légale de ne pas sortir de chez soi. Les syndicalistes sont criminalisés, les peines et les sanctions tombent pour intimider un précariat obligé de vendre sa force de travail. Une épidémie c’est la rencontre d’un micro-organisme pathogène potentiel avec une société, ses mœurs, sa culture et sa structure économique et politique. Le Sars-cov-2 a ravagé l’Italie du Nord parce que la densité en personnes âgées de plus de 65 ans y est importante. La pyramide des âges dessine un sapin avec plus de personnes de plus de 75 ans que de moins de 4 ans caractéristique d’un vieillissement accéléré par déficit en natalité. La difficulté des jeunes à trouver un travail et un salaire décent oblige ceux-ci à habiter chez leurs parents et leurs grands-parents résidant dans des zones semi-rurales. D’où les déplacements incessants et le brassage qui ont favorisé l’essaimage de la virose.

La surmortalité chez les personnes âgées ne doit pas faire oublier de pointer que 20% des patients hospitalisés aux Usa ont entre 20 et 44 ans. Ces chiffres sont cohérents avec ceux publiés par la Haute Autorité de Santé italienne qui enregistre 24% de cas Covid-19 chez les patients âgés de 19 à 50 ans qui ont connu une issue fatale.

Les mesures de confinement se généralisent après une période de déni pour les Usa et le Royaume-Uni. Elles génèrent une atmosphère d’anxiété et parfois d’incrédulité justifiée par les discours incohérents des détenteurs de l’ « autorité publique » qui révèlent tragiquement leur inconsistance et leur nocivité dans les moments où un responsable se doit d’être résolu et crédible sans se laisser aller à des poses paternalistes sur-jouées.

Nous sommes en train d’éprouver l’enfermement, plus ou moins confortablement. Les pensées vont d’abord à ceux qui le subissent, dans les camps de réfugiés, à Gaza, dans les prisons politiques depuis des années. Georges Abdallah, le plus ancien prisonnier politique d’Europe, subit une incarcération injuste depuis 36 ans. Sa force morale inentamable lui fera supporter la suppression des parloirs, comme le reste. Il faut cependant le libérer, lui qui est libérable depuis 1999, pour qu’il puisse enfin retrouver son pays et les siens. La moindre des exigences morales est également de revendiquer l’amnistie pour tous les Gilets Jaunes emprisonnés par une Justice aux ordres qui a réprimé comme jamais elle ne l’a fait depuis des décennies pour intimider et briser un mouvement social.  

Atomisés et reclus, il nous faut penser l’après, car toute l’économie factice malgré les sauvetages des banques centrales s’effondrera. Ne sera gardé que l’essentiel, ce qui fait vivre hors la surabondance du futile toxique, en interdisant prédation, rapines et spéculations.

Dr. Badia Benjelloun
20 mars 2020
Le titre est de Pedrito

La Chine exhorte les Etats-Unis à arrêter de calomnier le PCC et les médias chinois

Xinhua | 21.03.2020 09h43
La Chine a exhorté les Etats-Unis à cesser de calomnier le Parti communiste chinois (PCC) et les médias chinois, a déclaré vendredi Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
"La Chine espère que les Etats-Unis vont sérieusement réfléchir sur eux-mêmes et éliminer leur virus politique fait de préjugés idéologiques", a indiqué M. Geng lors d'une conférence de presse en réponse à l'accusation américaine indiquant que les mesures imposées sur les médias des deux pays n'étaient pas réciproques.
"La rhétorique en question a pleinement révélé les préjugés idéologiques profondément enracinés des Etats-Unis", a déclaré M. Geng, notant que la partie américaine savait clairement que la Chine est un pays socialiste sous la direction du PCC depuis l'établissement des relations diplomatiques entre les deux pays il y a plus de 40 ans.
"Depuis que les agences de presse chinoises ont établi des bureaux aux Etats-Unis, leur nature est clairement connue par la partie américaine", a noté M. Geng, ajoutant que la direction du PCC a toujours été la caractéristique la plus essentielle du socialisme à la chinoise, et que la nature des médias chinois reste inchangée.
Notant que les deux pays sont différents dans leurs conditions nationales et dans leur manière de gérer et de diriger les médias, M. Geng a demandé la raison pour laquelle les Etats-Unis jugent les médias d'autres pays selon leurs propres critères et sur la base de leur propre idéologie, et étiquettent, stigmatisent et répriment de manière déraisonnable les médias chinois.
M. Geng a indiqué que la partie chinoise n'avait pas l'intention de changer le système politique des Etats-Unis, et souhaitait que les Etats-Unis respectent également celui de la Chine.
"Si la partie américaine est convaincue de la supériorité de son système et de la victoire éventuelle de la démocratie et de la liberté de l'Occident, pourquoi craindrait-elle le PCC et les médias chinois ?", a-t-il demandé.

A propos des applaudissements de 20h

samedi 21 mars 2020
par  Charles Hoareau
popularité : 100%

Hier soir ont retenti autour de chez moi comme dans d’autres communes de France et d’autres pays, et sans que je m’y attende, des applaudissements, des concerts de casseroles, des cris, tellement fort qu’ils ont franchi l’espace pourtant relativement lointain qui me sépare des lieux d’où il provenait. Bien sûr comme tout un chacun je connaissais l’existence de cette initiative partie d’Espagne et d’Italie en hommage et soutien aux personnels soignants.
Je n’avais pas prévu d’en être.
Non pas parce que j’avais lu des critiques de cette initiative de gens se désolant avec amertume, et on les comprend, du fait que depuis des années qu’ils se battent contre la casse de notre système de santé, ils avaient la rage au cœur de se dire que nos hôpitaux ne seraient pas dans cet état lamentable si la population avait été plus nombreuse à leur côté pour résister aux coups des gouvernements successifs de ces dernières décennies et qu’il a fallu cette pandémie pour qu’ils se sentent enfin soutenus.

Non pas non plus parce que je pense qu’applaudir ne sert à rien comme j’ai pu le lire ici ou là et que ce qu’il faut c’est uniquement faire grève et manifester.
Je pense qu’en la circonstance les choses ne s’opposent pas.

Je ne l’ai pas fait parce que j’ai surtout sans doute pensé au côté dérisoire de ce geste, parce qu’occupé à autre chose (on a toujours une bonne raison de l’être) j’ai oublié, parce que je pensais qu’il n’y aurait personne pour m’entendre, parce que, parce que…
Bien sûr on peut voir dans ce mouvement qui a tendance à s’amplifier chaque soir l’expression d’un exorcisme collectif à la manière des processions et autres manifestations empreintes de religiosité et de superstitions réunies qui apparaissaient dans des temps anciens à chaque grande épidémie.
Mais au-delà de ça que vaut-il mieux ? Que les gens se tassent dans leur peur devant leur téléviseur en essayant d’ignorer le monde autour ? Que la population se raccroche aux propos d’un Macron qui comme un Pétain du 21e siècle fustige ce qu’il appelle notre « désir de jouissance » lui qui a réservé naguère le château le plus prestigieux de France en entier pour son anniversaire ? Lui qui vient de décréter la « guerre » en oubliant qu’il a lui-même grandement contribué à la casse de notre « armée » de soignants ? Qui plus est contre un ennemi dont on connait l’arrivée future depuis 2003, année où la recherche sur les traitements et vaccins sur les coronavirus fut arrêtée ?
Applaudissements signes d’une reconnaissance trop tardive diront les uns en regardant le verre à moitié vide.
Pour ma part je préfère voir le verre à moitié plein.
Plein de cette prise de conscience de l’importance vitale de la part qu’un pays apporte à son système de santé et de protection sociale. Prise de conscience que, dans cette 6e puissance mondiale où on manque, à cause de choix politiques délibérés de lits (par habitant on en a en France la moitié de la Corée du Nord), de postes de réanimations, de personnels et même de masques au moment où la Chine en produit 200 millions par jour, toutes choses qui devraient nous rendre modestes envers les autres pays et lucides pour le notre, dans ce moment-là, il y a des personnels qui se battent en dépit de leurs conditions de travail, du danger pour eux-mêmes et pour leur proches, pour que cette épidémie soit vaincue malgré les incuries des « connards qui nous gouvernent ».

A nous toutes et tous, une fois l’épidémie vaincue, et elle le sera et l’humanité survivra à la pandémie, à nous donc de nous rappeler ces applaudissements, de la force de l’union qu’ils manifestent entre gens qui ne se connaissent pas et souvent ne se voient même pas, pour dire haut et fort qu’il y a plus urgent, plus prioritaire, plus vital, en un mot plus humain, que la croissance et la récession, les équilibres budgétaires et la sacro-sainte loi du marché, il y a NOUS tout simplement, NOUS dont la « vie est le seul luxe ici-bas » comme chantait le troubadour.


Covid 19 : Pain béni des salopards
C’est le coup de gueule
Covid 19 : Pain béni des salopards  C’est le coup de gueule  d’Olivier Perriraz
Même pas un chat sur cette plage... les humains sont confinés
Vacances d'été, congés imposés : ce que le coronavirus va changer :
Votre employeur pourra imposer la prise de congés payés pendant la période de confinement.

D’aucun, comme moi, se demandait depuis lundi 16 mars dernier - et les annonces du Gouvernement -, quand et comment, ils nous feraient payer les milliards soudainement trouvés, pour faire face à la crise sanitaire.
Ça n’a pas trainé ! 5 petits jours de confinement, des centaines de morts et un scandale d’État qui se profile plus loin et nous y voilà !
Restez chez vous, mais allez voter !
Restez chez vous, mais allez bosser !
Restez chez vous mais consommez !
Et surtout dans la grande distribution !
Et maintenant si vous ne travaillez pas, bande de tire au flanc, votre employeur pourra utiliser vos congés payés. Et puis tant qu’on y est réduisons la durée des congés payés.
Quant à ceux qui oseront faire valoir leur droit de retrait, qu’on leur envoie la police, comme ce qui vient d’arriver aux salariés (ex-agents) de la Poste.
Impossible de réagir, nous sommes confinés !
Pas de manifestation. Pas de députés. Plus aucun contre-pouvoir. L’État autoritaire, le voici ! Les dernières mesures imposées et soutenues par la droite sénatoriale, seront provisoires disent-ils mais sans limitation dans le temps… Comprendra qui peut ! Toujours le double discours.
Comment osent-ils encore ? Jusqu’où iront-ils ? Ils ont les mains libres. Le pays est à leur merci, sans aucun moyen de pouvoir contrer les basses manœuvres. La peur tient la population, par la maladie, par la mort, par le chômage, par le dénuement. Et ils osent appeler ça de la solidarité ! L’art de prendre les gens pour des cons, n’a donc pas de limite ? Le cynisme est à ce point ancré dans leurs cerveaux malades d’avidité, de pouvoir et de fric ?
C’était donc ça, la formule « quel qu’en soit le prix ! » Et la guerre, cinq fois, six fois dans la bouche de ce petit arrogant qui ne sait même pas de quoi il parle. Connaît-il lui l’odeur du sang, de la chair brûlée ? A-t-il entendu une fois dans sa vie le râle d’un blessé par balle ? A-t-il vécu, ce minable petit bourgeois, les bruits de détonations d’un bombardement ? Connait-t-il ce minable petit roquet, la violence de la guerre ? La guerre à quoi faut-il s’attendre maintenant ?
« Petit con de la dernière averse » disait Brassens. Mais où sont nos neiges d’antan, que sont devenues nos forces de résistances ? Où sont les passions sociales qui animaient nos rêves de futurs radieux et de lendemains qui chantent ? Face à cette mascarade de démocratie, à ce cynisme permanent, à la méchanceté de ces « élites hideuses », nous n’avons plus que des questions… A part, mais qu’est-ce qu’on vous fait ?
La haine va l’emporter, c’est à craindre avec tout son cortège de violence et de rancœur. Une chose est sûre, rien ne sera plus comme avant et tout finit par changer, alors n’oublions pas, n’oublions surtout pas ces dernières saloperies faites au peuple, car le moment venu nous saurons faire l’inventaire. C’est une promesse et c’est une certitude. 
Covid 19 : Pain béni des salopards  C’est le coup de gueule  d’Olivier Perriraz

Olivier Perriraz est né en 1962. Il a été journaliste depuis 1988, année pendant laquelle il est entré comme reporter photographe au sein de l'équipe du magazine Reflets de la ville de Martigues (13). Devenu pigiste pour plusieurs hebdos nationaux dès le début des années 1990, il a couvert la plupart des conflits sociaux de la région Paca de l'époque, comme la lutte des chantiers navals de La Seyne-sur-Mer,  La Ciotat ou encore Sud Marine. En 1996, il collabore avec Véronique Guillien autre photographe et montent ensemble une grande exposition photographique pour le musée portuaire de Dunkerque, appelée "Quai et Gestes". Pigiste permanent pour la Vie Ouvrière il effectuera plusieurs reportages internationaux comme le conflit Israélo Palestinien à plusieurs reprises, le conflit Albano Macédonnien, les camps de réfugiés du Kosovo ou encore la politique sociale de Nelson Mandela à Soweto en Afrique du Sud. Après une Formation à l'EMI-CFD (école des métiers de l'information), il devient rédacteur au sein de la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en 2004. Il contribue alors à la création d'une édition Rhône-Alpes basée à Lyon qui sera supprimée en 2010. Depuis 2008 il anime, à Lyon, la compagnie de théâtre Excès Terra Cie dont le travail se base sur un théâtre d'Education Populaire en proposant des spectacles atypiques. Après avoir quitté la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en janvier 2015, il participe à la création et à la diffusion de spectacles vivants vers les populations isolées et éloignées de la culture au travers de l'association l'Epicerie Culturelle dont il prend la responsabilité artistique en tant que metteur en scène.
Blog de Michel Dandelot

DE QUI EST SOLIDAIRE LE "SYNDICAT" MACRO-PATRONAL CFDTISTE?

CGT, FO, Solidaires, FSU, avec lUNEF et lUNL  dénoncent les discours bellicistes du chef de lEtat et de son gouvernement, relayés par le préfet de police de Paris, qui, au motif de la «guerre»contre le coronavirus, nous font progressivement glisser vers une situation où leur sont conférés les «pleins pouvoirs». En particulier, ils viennent de prendre connaissance du «projet de loi durgence pour faire face à lépidémie de Covid-19» qui permet dhabiliter le gouvernement à légiférer par ordonnances pour remettre en cause durablement les droits des salariés,notamment en matière de congés payés, de réduction du temps de travail, de repos hebdomadaire ou de liberté de réunion.
Ils condamnent les contradictions insupportables du discours gouvernemental qui rend hommage aux «héros en blouses blanches» alors que le ministère de la Santé a fermé plus de 4000 lits en un an, quil se refuse à mettre à disposition le matériel de protection indispensable aux personnels, à ouvrir le moindre lit, à créer le moindre poste supplémentaire dans les hôpitaux pour faire face à la propagation du virus.

Les syndicats  considèrent que le moyen le plus efficace pour conjurer la catastrophe sanitaire annoncée, ce nest pas seulement de respecter les gestes barrières, cest aussi et surtout de rétablir tout de suite les lits qui ont été supprimés depuis des années, de créer sans attendre les postes nécessaires à la prise en charge de tous les patients (ceux atteints du Covid-19 et les autres) et de doter tous les personnels hospitaliers des moyens matériels indispensables à leur protection (masques FFP2, solutions hydroalcooliques, gants, lunettes de protection, surblouses). Se refuser à le faire, cest se résigner à accepter linacceptable, à savoir se préparer à la «priorisation»dans laccès aux soins :en clair, qui sera soigné etqui ne le sera pas…

Les salarié-es du public et du privé sont en colère, et nous le constatons dans différents secteurs comme à La Poste, dans les transports ou sur les plateformes logistiques par exemple, où les conditions ne sont pas réunies pour protéger les agents. Le gouvernement et les employeurs doivent fournir sans délai les équipements de protection indispensables à celles et ceux qui travaillent. Selon le Code du Travail, tout employeur est tenu de protéger les salariés, ce qui est loin d'être le cas. Une crise sanitaire n'est pas synonyme de fin des droits des travailleurs. Une partie de la population est placée en chômage partiel sans aucune certitude sur le versement du salaire. Et c’est encore plus inquiétant pour tous-tes les salarié.e.s précarisé.e.s qui survivent avec des CDD de quelques jours.

 Le confinement des élèves et des étudiants décidé par le gouvernement aggrave la fracture numérique:en ouvrant de chaotiques plateformes d'éducation à distance, il accentue les inégalités sociales qui frappent en particulier les milieux défavorisés qui n'ont peu ou pas accès à Internet.

Ils  soutiennent les travailleurs qui appliquent le droit de retrait afin de se protéger, et les salariés qui se mettent en grève pour défendre leurs droits. Ils exigent, non pas le report de la «réforme» des retraites comme le gouvernement l'a annoncé, mais son retrait pur et simple: cest le cas également pour la «réforme»de l'assurance chômage.

La situation exceptionnelle liée à la propagation du coronavirus ne saurait constituer un moyen pour déréglementer les droits des salariés comme le droit syndical : en période de crise, le syndicalisme ne saurait devenir le supplétif du gouvernement chargé de la bonne application des «mesures dexception». Ils demandent auprès du préfet de région que les mandatés syndicaux puissent se déplacer pour faire respecter le droit du travail.

Paris, le 18 mars 202
Note de Pedrito. Tiens, la CFDT ne figure pas parmi les signataires....Sans doute un oubli du "syndicat" macro-patronal......