mardi 5 mars 2024

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

capture d'écran sur l'Anticapitaliste

capture d'écran sur l'Anticapitaliste

La liberté garantie à la femme d'avoir recours à une interruption volontaire de grossesse a été adoptée par le Congrès composé de l'ensemble des députés et des sénateurs. Les groupes des parlementaires socialistes, communistes et écologistes ont voté Pour.

Du côté des parlementaires réactionnaires:

46 sénateurs de droite, dont le patron du groupe ont voté Contre, 24 se sont abstenus et 2 n'ont pas voulu voter. Le sénateur d'extrême droite a voté Contre.

Chez les députés de droite, 12 ont voté Contre,  4 se sont abstenus et 3 n'ont pas participé au vote.

Chez le Rassemblement national dit "populaire", 11 ont voté Contre, 30 se sont abstenus et 11 n'ont pas participé au vote.

Le droit à l'IVG inscrit dans la Constitution est une victoire collective des femmes et du genre humain épris de progrès social et sociétal.

Il n'empêche que les difficultés techniques et théocratiques pour accéder à l'IVG perdurent. Et des praticiens usent de leur "liberté de conscience" pour les aggraver.

 

Publié par El Diablo

 

Un des grands progrès de la médecine de la fin du 20ème siècle a été le développement des greffes d’organes qui a permis de sauver des centaines de milliers de vies dans le monde. En effet, cette activité s’est développée dans de très nombreux pays avec actuellement un total d’environ 150 000 greffes par an dans le monde. Cependant, une tribune publiée récemment par la Société Francophone de Transplantation et des associations de patients alerte sur les freins à cette activité en France. Une des causes qui n’est pas nouvelle est la réticence vis-à-vis du don d’organes qui a progressé ces dernières années dans notre pays. Cela se traduit par un nombre de donneurs de 26 par million d’habitants alors que l’Espagne est à 46 et les Etats-Unis à 44. En quelques chiffres, voilà la situation en France : 5 500 greffes réalisées chaque année, 500 greffes effectuées à partir de donneurs vivants, 22 000 personnes en liste d’attente dont plus de 11 000 en liste d’attente active, c’est-à-dire présentant une menace vitale à court terme.

Mais deux autres éléments sont particulièrement inquiétants. Il s’agit, je cite, d’un « contexte de pénurie de matériels et de personnels et de difficultés logistiques, résultant à la fois d’une conjoncture défavorable qui règne à l’hôpital public et d’un manque de priorisation vis-à-vis de cette activité chirurgicale exceptionnelle ». Plus précisément est évoqué « un manque criant de personnels soignants » dont la conséquence sont « des retards majeurs à la prise en charge et des pertes de chance pour les patients et leurs familles ». Bel euphémisme pour évoquer les 800 décès par an de personnes en attente de greffe.

Nous ne pouvons que constater amèrement que la cure d’austérité budgétaire imposée à l’hôpital depuis maintenant de nombreuses années avec la fermeture de très nombreux hôpitaux de proximité qui reporte l’activité vers les CHU, aboutit à une catastrophe. En effet, ces derniers doivent suppléer sans moyens supplémentaires à un afflux de patients pour des pathologies courantes car ils sont le dernier recours. Cet engorgement ne leur permet plus de se concentrer sur les activités très spécialisées que sont les greffes. La responsabilité de nos gouvernants est donc engagée face à toutes ces morts évitables qui ont d’abord été mises en lumière dans les services d’urgence et qui touchent maintenant des activités aussi essentielles que les greffes d’organes.

Dans une expression policée, la tribune énonce un certain nombre de propositions qui rejoignent complètement celles des personnels mises sur la table par leurs organisations syndicales. Arrêt des fermetures de lits, formation et embauche massive de personnels, demande de crédits fléchés et dédiés pour les activités hautement spécialisées. Bref, il s’agit d’une remise en cause de la politique qui, sous le faux argument de la fameuse dette que nous allons laisser à nos enfants, impose des mesures d’économies, comme encore les 10 milliards annoncés par le ministre des Finances, dont la conséquence brutale sont des morts qui pourraient être évitées.

Docteur Christophe Prudhomme

Praticien hospitalier – SAMU 93

 

Zelensky demande à l’UE de faire taire les opposants à la guerre en Ukraine

mardi 5 mars 2024 par Olivier Turquet blog A.N.C/.

De nombreux organes de presse ont rapporté les propos du président ukrainien Zelensky lors de la conférence de presse en marge du G7 : « Nous savons cependant qu’il y a de nombreux pro-Poutine en Europe, en Italie en particulier. Nous en préparons une liste, qui ne concerne pas seulement l’Italie, pour la présenter à la Commission européenne. Serez-vous en mesure de les faire taire ? »

Entre-temps, et depuis un certain temps, sous le prétexte de l’état de guerre, le gouvernement ukrainien a mis hors la loi de nombreux partis d’opposition de gauche et a traduit en justice des objecteurs de conscience. Envisage-t-il maintenant d’agir à l’étranger ?

Nous n’avons vu aucune réaction politique ou journalistique substantielle aux paroles dangereuses de Zelensky, qui constituent une attaque évidente contre la liberté d’expression et la dissidence.

S’agit-il des « valeurs de l’Occident » que Zelensky entend défendre ?

Ces mots évoquent des pratiques qui auraient dû être abandonnées dans l’histoire de l’humanité : listes de proscription, purges, persécutions, déportations…

Nous croyons que les valeurs de l’Humanité, non de l’Occident, sont celles inscrites dans la Déclaration Universelle des Droits Humains, déclaration méprisée notamment sur le droit des peuples à la paix, sur le droit à la libre circulation des personnes, sur le droit à une vie digne, à la santé, à l’éducation, à la liberté d’expression.

Il y a une divergence croissante entre ces droits et les actions des gouvernements et celles des puissances multinationales qui influencent et tentent de diriger ces gouvernements, en premier lieu le puissant lobby du commerce des armes.

Et à l’horreur des guerres sans fin, des massacres immoraux que nous voyons en Palestine de manière évidente, mais aussi dans tant d’autres endroits, nous opposerons toujours les instruments de la non-violence, de l’objection de conscience, et de la dénonciation de tous les abus, d’où qu’ils viennent.

 

Note de Pedrito 

Hallucinant !Nous sommes bien les complices d'un président fantoche mais fasciste ! Et nous continuons de l'armer pour que ce conflit devienne guerre mondiale !!!!!

Chefs d'états européens à la botte du sénile qui commande l'OTAN . Et eux mêmes tous ou presque  plus fous les uns que les autres
Nous vivons une drôle de période. De tous les dangers. 


Lettre ouverte à V.V. Poutine et V.V. Volodine de la part de l’Union des officiers soviétiques et du Mouvement de soutien à l’armée et à l’industrie de la défense.

Il faut bien mesurer la colère de la quasi totalité du peuple russe que reflète ici celle des militaires communistes qui se définissent eux-mêmes comme soviétiques face au double jeu des dirigeants européens, la manière dont ils n’ont pas respecté la promesse d’en finir avec l’OTAN à la dissolution du pacte de Varsovie, la manière dont ils ont repoussé la Russie et ont continué à la démanteler dans ses terres historiques qu’il s’agisse de l’Ukraine ou de la Biélorussie. Qu’ils le fassent partout derrière les drapeaux des collaborateurs criminels du nazisme, le non respect des accords signés à Minsk, la livraison d’armes de plus en plus sophistiquées tout cela exige autre chose qu’une opération spéciale défensive des populations russophones. (note de Danielle Bleitrach traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)


Kprf.ru.
2024-02-29 10:53

Cher Vladimir Vladimirovitch !

Cher Viatcheslav Viktorovitch !

Nous sommes obligés de vous poser une question qui ne peut pas attendre.

La russophobie de l’Occident et la soif illimitée de ses dirigeants en la personne de Washington, Londres et Berlin de résoudre, une fois pour toutes, la “question russe” sur le champ de bataille, à n’importe quel prix, ont atteint leur apogée. Le déversement sans précédent d’armes de plus en plus puissantes et sophistiquées en Ukraine se poursuit. Ce n’est plus timidement, c’est ouvertement que l’on appelle à frapper le cœur de la Russie.

Le 22 février 2024, le Bundestag allemand a approuvé une résolution visant à fournir à l’Ukraine des armes à longue portée. La formulation vague de la résolution ouvre pratiquement la voie au chancelier allemand Scholz pour décider du transfert sans entrave à l’Ukraine du missile de croisière TAURUS, dont Zelensky réclame la livraison depuis longtemps.

Parallèlement, le département d’État américain poursuit les discussions sur le transfert à l’Ukraine du missile ATACAMS, d’une portée de plus de 500 kilomètres.

Le 26 février 2024, lors d’une réunion à Paris des pays de l’UE pour soutenir l’Ukraine, le président français Macron a appelé à la création d’une “neuvième coalition pour des frappes en profondeur sur les infrastructures critiques dans la partie européenne de la Russie”, et a en même temps soulevé la question de l’envoi éventuel d’unités de certains pays de l’OTAN en Ukraine.

Ces actions de l’Occident collectif visant à intensifier le conflit armé en Ukraine suggèrent qu’il croit en son impunité et pense qu’avec sa participation effective à la guerre contre la Russie avec de l’argent, des armes et des sanctions, pas un seul cheveu ne tombera de sa tête.  C’est une situation que nous devons corriger immédiatement.

Nous pensons qu’il est nécessaire de revenir à la pratique de l’époque de l’URSS, lorsque les mots “L’agence TASS est autorisée à déclarer…” résonnaient sur les ondes et dégrisaient les têtes les plus chaudes des initiateurs d’aventures politiques dans le monde entier. Aujourd’hui, l’heure est venue de déclarer fermement aux arrogants conservateurs de la guerre fratricide que la fourniture par l’Allemagne à l’Ukraine de missiles à longue portée, quelle que soit leur modification, transférera les hostilités directement sur son territoire, ainsi que sur les territoires des États qui suivront l’exemple de l’Ukraine.

Il est temps de mettre enfin un terme aux démarches politiques des dirigeants des pays occidentaux, qui organisent de manière démonstrative divers types de rencontres à Kiev, arrivant sans encombre dans des trains confortables à travers la frontière polonaise.

Aujourd’hui, la condition essentielle de notre victoire n’est pas seulement l’unité du peuple, la constance et le courage inébranlables de nos combattants, mais aussi et surtout la volonté politique des dirigeants du pays de prendre des décisions cruciales.

Dans ce contexte, nous estimons nécessaire que le Département de la politique étrangère et la Douma d’État préparent une déclaration à cet effet et la portent à la connaissance des parlements des pays occidentaux, les avertissant de notre détermination inébranlable à prendre toutes les mesures pour protéger la souveraineté de notre patrie en fonction de la situation. Notre potentiel militaro-industriel nous permet de le faire aujourd’hui. Aucune coalition occidentale n’empêchera l’armée russe de remporter l’opération militaire spéciale.

La victoire sera définitivement la nôtre !



Avis au lecteur d’histoire et société : il faut prendre le temps de lire et de diffuser

Nous avons accumulé dans ce blog depuis la semaine dernière un grand nombre de textes qui disent l’urgence de la situation dans laquelle se trouve le peuple français, les menaces qui pèsent sur la paix mais aussi la possibilité d’une vie digne, d’un emploi, de protections sociales. Ce n’est pas le seul peuple qui subit pareille pression, non seulement dans le monde, là où il y a les guerres, les massacres, les lieux où les conflits se préparent, une planète entière qui s’enfonce dans la crise de la fin d’un mode de production et de ses modes de régulation politiques et idéologiques. Mais cet aspect général ne doit pas nous masquer que l’intervention populaire a d’abord une dimension nationale pour que la situation géopolitique ne soit pas simplement un discours renforçant le sentiment d’impuissance.

Donc nous avons accumulé une masse d’informations provenant de pays que l’on prétend faire taire mais aussi des États-Unis et d’autres pays dont les dirigeants sont complices des nôtres. Nous allons donc vous proposer de prendre le relais de l’information et de la diffuser plus encore que d’apporter des remarques certes sympathiques mais qui sont souvent en retrait par rapport à l’information publiée. Nous sommes responsables d’une diffusion et d’un débat au sein de nos organisations politiques, syndicales parce que beaucoup dépend de ce qu’il reste de forces organisées.

Une communiste et pas des plus aliénée à l’atlantisme commente l’appel des militaires soviétique et ce qu’ils disent de la nécessaire réponse à la russophobie de l’occident en déclarant “C’est effrayant!” Oui ça l’est et c’est ce contre quoi ‘ici, grâce en particulier aux traductions de Marianne, nous nous battons, nous tentons d’alerter ceux qui ont accepté tous les leurres … face à ce que cette camarade me décrit de ses propres interventions, je lui réponds que : je sais qu’il y a fort heureusement des communistes conscients et le positionnement dimanche de Léon Delaffontaine prouve qu’ils ont agi mais c’est encore trop peu..

Fort heureusement Histoire et société n’est pas le seul site à diffuser de l’information mais nous avons choisi un positionnement original, celui de ne pas noyer le bébé avec l’eau du bain, la volonté de partir de ce qui reste encore de militants communistes et syndicalistes malgré la dérive des directions des organisations, la conscience vague qu’il faut des communistes face au capitalisme. trente ans d’expérimentation ont prouvé que dans les temps de contrerévolution et d’offensive contre les bastions ouvriers comme contre les partis communistes dans le pillage du sud, l’organisation ne naissait pas de rien, de tentatives groupusculaires, et nous avons choisi de partir du lieu où étaient déjà rassemblés les communistes…

Donc Histoire et société a été volontairement un franc tireur par rapport au mouvement communiste en France et dans le monde et a donc privilégié ce qui se transformait dans le PCF, sans pour autant couper les ponts avec d’autres courants mais sans accepter que soit remis en cause notre ancrage…

Et nous continuons à penser que fort heureusement il y a eu les choix du 38 e congrès, dans la confusion la plus totale, le refus même de voir ce qui se passait au plan international, le maintien en place des pires partout, la situation y compris chez les élus… j’étais encore en situation de participer à ce congrès, mais les adversaires internes n’ont pas ménagé leur peine pour que je m’exclue définitivement de toute appartenance et ce pour mieux mener mes combats. ces combats internes contre un autre soi-même sont les pires, les plus désespérants… et pourtant il faut ne pas renoncer, ce pourrissement interne ne fait que refléter ce qu’a de destructeur une contrerévolution et ce pour tous, personne n’y échappe.

Au plan du collectif politique qui est déterminant, s’il n’y avait pas eu cette affirmation de la base majoritaire du PCF de vouloir rester communiste malgré toutes les errances, il n’y aurait pas eu aujourd’hui un combat pour la paix qui gagne en lucidité même si beaucoup reste à faire. Tous les congrès ont témoigné d’un affermissement de la base mais de manoeuvres de sommet pour conserver des bastions à travers lesquels le mouvement était freiné… La question est donc qui l’emportera au sein du parti le mouvement de réappropriation, la formation, l’organisation ou la liquidation.

ce qui se passe, les révélations de la nature du pouvoir et sa propagande, accélère la prise de conscience, et l’on peut espérer que cela permette d’avoir une direction renouvelée… Il n’y a pas que le pcf, c’est la société française qui est prise dans cette transformation à laquelle le capital risque de ne plus voir que le fascisme.

C’est pourquoi connaissant les Français comme je les connais, à la fois le pays de l’intervention de classe des masses, mais sans toujours de perspectives politiques claires, (cette nation d’émeutiers déplorait Marx tout en admirant la capacité à entrer dans la mêlée) il est peut être temps de reprendre là encore le constat de Marx (programme de Gotha (2 ) parfois une action vaut mieux qu’un programme.

Maintenant avoir les idées claires sur le mouvement du monde ne peut pas nuire non plus, une capacité dialectique améliorée par l’étude…

Donc nous allons continuer à publier mais ralentir le rythme pour que nous ayons le temps d’approfondir, ce qui n’est pas facile face au consensus de propagande des médias officiels, et le mode de fonctionnement des réseaux sociaux avec des “citations” bien souvent apocryphes d’auteurs plus ou moins suspects, des dessins parfois immondes… tout une incapacité à l’attention et une propension à la rumeur, assorti d’un égocentrisme où l’on veut apparaitre comme celui qui sait sans se préoccuper toujours des enjeux réels et de l’urgence du moins telle que nous la percevons ici.

Danielle Bleitrach avec l’accord de Marianne, celui sans doute de Franck Marsal et bien au-delà…

(1) La Critique du programme de Gotha est un texte écrit par Karl Marx en 1875 à la veille du congrès d’unification du mouvement socialiste en Allemagne lors du congrès de Gotha. Ce texte est dans un premier temps confidentiel, et ne sera publié qu’en 1891, après la mort de Marx. Derrière la critique du programme de Gotha, c’est une critique de la philosophie et de l’influence de Lassalle vers le “réformisme” (Ferdinand Lassalle est le dirigeant prussien du courant social démocrate de droite qui opère la fusion avec le courant de Marx et Engels). Le texte est basé autour de quatre enjeux, le travail, le droit, la lutte des classes et l’État.

(2) 2) Les Allemands qui ne sont pas en meilleure posture que nous, en sont réduit à se moquer de nos “élites”. Il est vrai que quand un esprit averti voit un de ces gus il devait en tirer les conséquences qui s’imposent : CIA et autopromotion… Notez un de mes “favoris” l’invraisemblable Robert Ménard qui est en train d’envisager de se présenter aux élections présidentielle et sur le socle de l’extrême-droite xénophobe des Le Pen, prend le relais de la propagande macronienne au son des fifres et des tambourins et de l’égalité de l’uniforme face au manque de prof… Il reprend du service aux côtés de Zelensky, ON l’a vu partout avec les Tibétains pour empêcher la flamme olympique passant de Paris à Pékin, contre Cuba, bien sur et quand on pense que c’est ce genre d’outre gonflé de vent qui pue la barbouze de seconde zone qui a été capable de rassembler aux théâtre des Champs Élysées avec l’aide du journal l’Humanité, la fine fleur de la gauche et des progressistes français avec à leur tête Ascaride et Guédiguian, sous le slogan “Cuba si Castro No”, Paris étant couvert d’affiches de publicis avec le même slogan, alors que Cuba affamé jouait sa vie. Il est vrai que le couple Guédiguian était occupé également à blanchir les relations coupables entre Mitterrand et Bousquet le criminel du Vel d’Hiv… Il y a tout de même du progrès… tout cela est vérifiable, et il a fallu avaler tout ça pour sauver les meubles, les courtisans, toujours là où on étale ses états d’âme, l’indignation bien en cour.. mais l’important c’est de finir par l’emporter…pour que ces paltoquets cèdent la place à des communistes, des patriotes, des gens épris de liberté, de droits à l’mancipation reposant sur le progrès pour tous et sur la paix..

L’important c’est ce qu’affirmait déjà Robespierre: nos raisons d’exister valent mieux que notre existence…

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La décadence idéologique de Mitterrand à Macron

Aprés les deux septennats de Mitterrand, Jospin avait théorisé sur la gauche de lutte et la gauche de pouvoir ( une gauche gestionnaire) dans un entretien publié par Les Temps Modernes en 1996. Il voyait dans les quatorze ans de mitterrandisme au pouvoir, une réconciliation de la gauche avec l’idée de la durée en la confrontant avec les contraintes du pouvoir et donc l’ont amené à être comptable des conséquences de ses propres actes. Jospin voulait rénover et mettre en mouvement la gauche. Il a envoyé Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des élections et ouvert la voie du vote républicain qui a permis l’élection de Chirac jusqu’à celle de Macron. Dans le glissement idéologique opéré sous Mitterrand et théorisé par Jospin, transparaissait déjà le « ni droite ni gauche » et le « en même temps », formulés par Macron. 

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Dans quel monde vit-on ? Un monde d’image et de bruits de fond dont la télévision et la radio sont les vecteurs. Sur certaines chaînes et ondes, on entend des voix discourir sur tout et donner un avis tranché, alors que tous les jacasseurs ne connaissent pas ou plus la vraie vie. Le paysage audiovisuel est peuplé de sophistes, souvent sans culture autre que celle de la doxa libérale, de ses fausses vérités, de ses boucs émissaires et de ses privilèges. Malheureusement, cette pensée racornie par l’individualisme des nantis et des carriéristes est aussi celle de nos politiciens. Tous ces moralistes et experts-en-tout vivent dans un monde bien concret qui est celui de l’argent et traite de façon virtuelle le reste du monde. Ils se protègent par un mur de préjugés assénés comme des vérités premières. Tout acquis social leur est devenu insupportable. Alors, pour régner et continuer à s’enrichir, ils divisent et excommunient. Ils ont pris tous les leviers et se livrent à des simulacres démocratiques que sont devenues les élections. Ils imposent des reculs sociaux à coups d’article 49-3.

Sous la présidence de Hollande, nous avions noté deux sujets de philo posés au Bac « La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité ? » et « La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle il appartient ? ». On se demande quelle partie optimiste de leur devoir les candidats ont pu rédiger en répondant à ces deux questions à travers le regard qu’ils peuvent avoir sur le comportement des politiciens, la montée de l’abstentionnisme civique, la xénophobie galopante, l’individualisme érigé en vertu…etc. A la première question, François Hollande éviterait de répondre, alors que Sarkozy jurerait être un partisan de la vérité, la sienne. Ils ont passé leur bac depuis longtemps et la philosophie ne leur sert qu’à jouer les Machiavel. Pour la seconde, nous sommes bien obligés de constater le formatage des individus pour qu’ils soient le reflet non pas de la société telle qu’elle est et telle qu’ils aspireraient qu’elle soit, mais plutôt pour les soumettre et faire lâcher prise aux plus combattifs. Bon vous me direz que la philosophie explique tout mais ne répond à rien. Peut-être les politiciens mettent trop de philosophie dans leurs discours ?Il est vrai qu’ils apparaissent souvent comme des sophistes quand ils ne pratiquent pas la langue de bois.

Un troisième sujet pourrait convenir à un socialiste d’aujourd’hui : Suis-je ce que mon passé a fait de moi  ? Un national-social-libéral ? Ce n’est certainement pas le passé du socialisme qui a conduit le PS au libéralisme de la Droite. C’est une lignée de dirigeants du PS depuis 1983. Après le virement idéologique de Mitterrand, Hollande, Valls et Macron sont le triumvirat de l’aboutissement d’un objectif de la doxa libérale : détruire la Gauche. Macron a achevé le long travail de reniement de la gauche. Le parti socialiste n’a plus de colonne vertébrale ! La Gauche est ailleurs, là où elle a toujours été pour que ce qui est décrit comme des utopies sociales soient des réalités. Il s’agit de la gauche de combat sans laquelle aucun acquis social n’aurait été obtenu et sans laquelle la régression sociale suivra un seul cours, celui de la Bourse.

Que ce soit Mitterrand ou Hollande, une fois au pouvoir, ils ont rapidement perdu, par cynisme, l’idée de la lutte, du changement de l’ordre social et du mouvement. Comme la droite, Hollande et Valls ont considéré le discours de l’opposition de gauche comme coupé des réalités et restant dans la négativité. Leur discours est celui de la doxa libérale relayé par les grands médias. Comme la droite, Hollande et Valls ont voulu entrer en symbiose avec les pouvoirs économiques. Jospin avait théorisé sur la gauche de lutte et la gauche de pouvoir dans un entretien publié par Les Temps Modernes en 1996. Il déclarait notamment : « Je sais que les trois traditions du socialisme français : Radicalisme révolutionnaire/Utopistes (Saint-Simon, Charles Fourier, Pierre Leroux, Pierre Proudhon)/Marxisme (notamment la tradition Guesdiste), pour être dissemblables sur bien des points, se rejoignent néanmoins dans un même mépris du réformisme et de la social-démocratie. C’est pourtant d’un nouveau réformisme dont nous avons besoin. Sans lui, nous laisserons le terrain à une droite dure (Alain Madelin) qui, sous couvert de réformes, nous prépare le pire. Le PS doit redevenir le parti du mouvement et se défaire de l’accusation – particulièrement injuste – qu’on lui colle parfois de « nouveau conservatisme », crispé qu’il serait sur la seul défense d’avantages acquis. Le PS doit redevenir ce qu’il a toujours été historiquement – au-delà des divisions, des inévitables divergences de vue, des discours mobilisateurs – : le parti de la réforme  ». Il ajoutait que son idée était de « faire revivre un parti socialiste sans l’idéaliser ». Il était déjà loin le temps où, interne du Lycée Janson-de-Sailly ( lycée de la bourgeoisie parisienne), Jospin suivait des cours de philosophie et avait pour prof Maurice Cavaing , un des théoriciens du parti communiste qui réunissait ses élèves en fin d’année dans un appartement du XVIème arrondissement pour une initiation au marxisme , au matérialisme dialectique. En 1999, le même Jospin déclarait : « Ce n'est pas par la loi, par les textes, qu'on va réguler l'économie ». Cette phrase, prononcée lors d’une intervention télévisée, ne pouvait évidemment pas laisser indifférente la gauche radicale. Sans surprise, les réactions les plus virulentes sont venues des rangs du Parti communiste, de l'extrême gauche et de l'aile gauche du Parti socialiste qui ont, avec des mots différents, accusé le Premier ministre de s'être converti au libéralisme. Une mutation idéologique pour quel résultat ? La continuation d’une même politique depuis 30 ans. Jospin voulait rénover et mettre en mouvement la gauche. Il a envoyé Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des élections et ouvert ma voie du vote républicain qui a permis l’élection de Macron. Dans le glissement idéologique opéré sous Mitterrand et théorisé par Jospin, transparaissait déjà le « ni droite ni gauche » et le « en même temps », formulés par Macron. 

Avec Hollande, Macron était dans la place. Il a certainement joué un rôle important dans le glissement idéologique « ni droite, ni gauche ». En faisant ce choix politique et en considérant qu’il était la seule voie possible, ils se sont mis dans une impasse et ont fait le lit à la droite et à l’extrême-droite. Ils ont voulu tuer la gauche mais ils sont morts pour la gauche qui se reconstruira, comme elle l’a toujours fait. Ils veulent « renaître » mais leurs idées sont trop vieilles pour parler de renouveau. 

Les pouvoirs économiques sont à droite. Sarkozy n’a pas réussi à revenir et s’est empêtré dans des affaires judiciaires. Son ancien premier ministre et la Justice ont contrecarré ses projets. Son éviction judiciaire semblait être l’événement attendu par Hollande. C’est Fillon qui l’a été évincé avant de l’être lui-même. 

Sarkozy et Hollande ont renforcé le Front national d’autant plus que ce parti d’extrême-droite a bénéficié d’une campagne de dédiabolisation entre chaque élection présidentielle pour préparer le vote dit républicain du deuxième tour. La diabolisation est maintenant réservée au Front de gauche, puis aux Insoumis et à tous les mouvements qualifiés d’extrême-gauche, pour faire croire que le PS est la Gauche respectable. Hollande, Cambadélis, Aubry, Valls, Cazeneuve, Castaner, Ferrand, Coulomb ont jeté les dernières pelletées sur le cercueil de la vieille dame. Ce n’est pas Raphaël Glucksmann qui va l’exhumer et la ranimer. Macron a coulé la dalle et Glucksmann vient s’assoir dessus. Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes, a dit de lui dans le Figaro : « Il devrait être avec nous, et il le sait. Il serait beaucoup plus efficace pour porter ses idées et avoir des résultats ». Cette députée européenne explique voter à Bruxelles et à Strasbourg "à 90% de la même façon" que l'essayiste du mouvement « Place publique » qui brigue la tête d’une liste avec le PS. Ce néo-conservateur qui a soutenu les trois derniers présidents de la république est le « fils de » et le « mari de ». Il est le fils de feu André Glucksman, nouveau philosophe sorti de mai 1968 qui est passé du maoïsme au néolibéralisme. Il fut le mari d’Eka Zgouladze, vice-ministre de l'Intérieur de Géorgie (2005-2012), puis vice-ministre de l'Intérieur de l'Ukraine (2014-2016). Le couple a un garçon, né en 2011. Il a été conseiller de Conseiller de Mikheil Saakachvili, président de la Géorgie. Séparé de sa première femme, il a trouvé une nouvelle compagne en la personne de Léa Salamé, célèbre journaliste franco-libanaise avec qui il a eu un autre enfant. Ses liens anciens avec la Géorgie et l’Ukraine expliquent ses positions belligérantes contre la Russie de Poutine. Si l’on s’intéresse à ses deux compagnes, avec son air de dandy, il choisit des femmes friquées. Il est sans aucun doute de droite, malgré le nez rose qu’il affiche. 

Pour idéaliser, il reste Prévert, Char, Aragon, Pessoa, me direz-vous. Ils sont morts et ne servent plus que pour les commémorations dans des discours rédigés par des littéraires pour les politiques ! A l’Elysée, des DJ et des rappeurs sont invités. Macron y reçoit Kiddy Smile, Pharrell Williams, Jul et d’autres. C’est l’ambiance des boîtes de nuit. Brigitte se dandine dans ses tenues LVMH et Vuitton. A chacune de ses sorties, la presse people ne manque pas de complimenter les tenues de la première dame, plus vieille mannequin de la haute couture chez le milliardaire Bernard Arnault.

Macron n’est plus qu’un épouvantail et en 2027, il ne pourra pas déclamer : « Ah !... Qu’il est bon de renaître ! », comme il l’a fait à ses 15 ans en jouant la comédie du langage, pièce mise en scène par sa professeure devenue son épouse. Toutefois, il faut se méfier de Vulcain, alias Jupiter. Macron aime se déifier. La mythologie grecque raconte que Zeus (Jupiter pour les Romains) a enfanté pendant plusieurs mois, dans sa cuisse, son fils Dionysos (Bacchus pour les Romains). Qui va sortir de la cuisse de Macron ? A moins que Vulcain ( Héphaïstos chez les Grecs) prenne le dessus. Il aurait eu de nombreux enfants, tous bâtards. Nous devons être persuadés que Macron va se choisir un successeur sorti de la cuisse de Jupiter. A moins que ce ne soit un bâtard républicain, Modem ou social-libéral aunez rose. Pour l’instant, il semble préoccupé par les élections européennes et les sondages qui mettent le Rassemblement National en tête. La gauche partant en ordre dispersé, il réserve donc ses flèches au RN et à Marine Le Pen. On se demande même si son annonce sur des troupes européennes envoyées en Ukraine n’a pas été faite dans le but de gêner l‘extrême-droite empêtrée dans ses relations avec la Russie.

Nous sommes en 2024 et 2027 est encore loin. Macron nous a amené au bord du gouffre et il pourrait encore nous faire avancer pour un pas de trop, celui qui nous plongera dans la guerre. Ce serait le dernier acte de la représentation d’un acteur qui aura joué le chef d’Etat dans des habits trop grands pour lui. Avec Macron le pire est toujours possible ! Le meilleur restera à reconstruire sans lui dans un avenir qui s'est assombri. .

 

Comment les médias occidentaux rapportent un massacre israélien

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Par Caitlin Johnstone     Agora Vox

Source : caitlinjohnst.one, 1er mars 2024

Traduction : lecridespeuples.fr (Substack)

Dans ce que beaucoup appellent désormais le « massacre de la farine », au moins 112 habitants de Gaza ont été tués et des centaines d'autres blessés après que les forces israéliennes ont ouvert le feu sur des civils qui attendaient de la nourriture dans des camions d'aide indispensables, près de la ville de Gaza, jeudi.

Les premières enquêtes menées par l'Observatoire Euro-Med des droits de l'homme ont révélé que la foule avait été la cible de tirs de fusils automatiques des forces d'occupation israéliennes et de chars israéliens, et que des dizaines de blessés par balle avaient été hospitalisés après l'incident.

La version israélienne des événements a bien sûr changé au cours de la journée, les responsables de la gestion des récits cherchant le meilleur moyen d'encadrer les informations accessibles au public d'une manière qui ne nuise pas aux intérêts d'Israël en matière de relations publiques. Actuellement, Israël admet que ses troupes ont effectivement tiré sur la foule après l'avoir nié précédemment, mais affirme que ce n'est pas ce qui a causé la plupart des victimes, disant que ce sont en fait les Palestiniens qui se sont piétinés les uns les autres dans une « bousculade » humaine qui les a mis en péril. En substance, l'argument actuel est le suivant : « Oui, nous leur avons tiré dessus, mais ce n'est pas pour cela qu'ils sont morts ».

Les forces israéliennes prétendent que les troupes israéliennes n'ont commencé à tirer sur les Palestiniens que parce que les soldats « se sentaient menacés » par eux, ce qui prouve qu'il n'y a aucune atrocité qu'Israël pourrait commettre sans se présenter comme la victime. Le ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a profité de l'occasion pour féliciter l'armée israélienne d'avoir héroïquement repoussé les dangereux Palestiniens et pour affirmer que l'incident prouve qu'il est trop dangereux de continuer à autoriser l'entrée de camions d'aide dans la bande de Gaza.

Aussi terrible qu'ait été la machine à manipuler israélienne sur cette atrocité, les médias impériaux occidentaux ont été encore pires. La gymnastique verbale à laquelle ils se sont livrés dans leurs titres pour éviter de dire qu'Israël a massacré des personnes affamées qui attendaient de la nourriture serait réellement admirable si elle n'était pas aussi macabre.

« Alors que les habitants de Gaza affamés se pressent autour d'un convoi, un écrasement de corps, des coups de feu israéliens et un bilan meurtrier », peut-on lire dans un titre du New York Times, comme le résumé d'un épisode d'une série policière de Netflix.

« Une livraison d'aide chaotique devient mortelle alors que les responsables israéliens et gazaouis s'accusent mutuellement », indique un titre indéchiffrable du Washington Post.

« Biden déclare que les morts liées à l'aide alimentaire à Gaza compliquent les pourparlers sur le cessez-le-feu », affirme The Guardian. Des « morts liées à l'aide alimentaire » ? Sérieusement ?

« Plus d'une centaine de personnes ont été tuées alors que la foule attendait de l'aide, selon le ministère de la santé dirigé par le Hamas », titre la BBC. Le radiodiffuseur public britannique utilise ici une tactique éprouvée pour jeter le doute sur les chiffres des décès en les associant délibérément au Hamas, bien que les chiffres des décès du ministère de la santé de Gaza soient considérés comme si fiables que les services de renseignement israéliens les utilisent dans leurs propres dossiers internes.

« Au moins 100 morts et 700 blessés dans un incident chaotique », rapporte CNN, comme s'il s'agissait d'une fête étudiante qui aurait échappé à tout contrôle.

« Carnage sur le site d'aide alimentaire de Gaza au milieu des tirs israéliens », lit-on dans un autre titre de CNN, comme si le carnage et les tirs israéliens étaient deux phénomènes sans rapport l'un avec l'autre, mais qui, par malchance, se sont produits à peu près au même moment.

CNN fait également référence à plusieurs reprises aux meurtres en tant que « morts de l'aide alimentaire », comme si c'était l'aide alimentaire (ou son absence) qui les avait tués et non les militaires d'une puissance étatique très spécifique et très facile à nommer.

(Il est probablement utile de noter à ce stade que le personnel de CNN a rapporté anonymement, par le biais d'autres médias, qu'il y a eu une pression unique et agressive au sein de la chaîne pour biaiser les reportages en faveur des intérêts israéliens en matière d'information, principalement sous l'impulsion du nouveau PDG Mark Thompson).

Les médias français ne sont pas en reste, le mot « massacre » étant banni, de même que la moindre imputation de responsabilité à l'armée israélienne  :

A Gaza, des dizaines de morts lors d’une distribution d’aide alimentaire, selon le Hamas (Le Monde)

Une distribution d’aide alimentaire tourne au chaos dans la bande de Gaza et Gaza : la meurtrière distribution de nourriture (BFM TV, dont un autre reportage est titré Distribution d'aide meurtrière à Gaza : « Le Hamas veut prendre d'assaut l'aide humanitaire, la contrôler et la vendre" affirme le porte-parole de l'armée israélienne », suggérant de manière ignoble que les morts seraient des combattants du Hamas qui voulaient priver la population de Gaza de secours)

Bande de Gaza : des dizaines de morts lors d'une distribution d'aide alimentaire (France Info)

Fusillade à Gaza : 100 morts lors d'une distribution alimentaire (RTL)

Plus de 100 morts à Gaza après l’arrivée d’un convoi d’aide humanitaire (Courrier International)

Plus de 100 morts à Gaza, alors que s'effectuait une distribution d'aide alimentaire (Radio France)

Guerre Israël – Hamas : plus de 100 morts, tirs israéliens… Ce que l’on sait de la distribution alimentaire qui a viré au drame (Sud-Ouest)

Gaza : une distribution d’aide alimentaire vire au drame (C à vous)

Des dizaines de morts lors d'une distribution alimentaire à Gaza, Israël ni sa responsabilité (Le Parisien, dont la première phrase de description dément le titre : « L’armée israélienne a reconnu avoir tiré sur une foule rassemblée près de camions d’aide humanitaire ce jeudi.  »

Sauvant l'honneur de la presse française, L'Humanité titre : Guerre à Gaza : l’armée israélienne tire sur une distribution alimentaire, faisant plus de 100 morts

Voilà donc ce qui se passe lorsque les médias impériaux rendent compte d'un massacre israélien, au cas où vous seriez curieux et n'auriez pas prêté attention depuis le 7 octobre ou les décennies qui l'ont précédé. Les services de propagande de la presse occidentale opèrent d'une manière qu'il est généralement impossible de distinguer des stratégies de communication et de manipulation déployées par les responsables et porte-parole des gouvernements occidentaux, en présentant l'empire occidental et ses alliés sous un jour positif et ses ennemis sous un jour négatif.

Cela est dû au fait que les médias occidentaux n'existent pas pour rapporter les nouvelles et vous donner des informations sur ce qui se passe dans le monde, mais pour fabriquer un consentement au statu quo politique et à la structure de pouvoir dominante qu'il soutient. La seule différence entre notre propagande et celle d'une dictature impitoyable est que les personnes qui vivent sous une dictature savent qu'elles sont nourries de propagande, alors que les Occidentaux sont formés à croire qu'ils ingèrent des informations factuelles impartiales.

Voir Menaces israéliennes de guerre contre le Liban : la réponse de Nasrallah

La destruction de Gaza sensibilise de plus en plus d'Occidentaux à cette réalité, car plus les atrocités sont flagrantes, plus la machine de propagande doit se montrer maladroite pour les couvrir. Cela ouvre même les yeux au sein de l'appareil de propagande lui-même, ce qui explique que des employés de CNN dénoncent leur propre PDG et que des employés du New York Times déclarent à The Intercept que leurs patrons ont commis une faute professionnelle journalistique extrêmement grave en produisant une propagande d'atrocités alléguant des viols massifs commis par le Hamas le 7 octobre.

Le seul point positif de ce qui se passe à Gaza est que les Occidentaux se rendent compte que tout ce qu'on leur a dit sur leur société, leurs médias et leur monde n'est que mensonge. Des fissures apparaissent dans l'illusion, et ceux d'entre nous qui se soucient de la vérité, de la paix et de la justice doivent contribuer à attirer l'attention sur ces fissures. À partir de là, un véritable changement devient une véritable possibilité.

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