lundi 29 décembre 2008

LAS CUMBRES DEL CINISMO Y DE LA NULIDAD

Une fois n'est pas coutume, j'emprunte à A.VIARD les quelques lignes tirées de son blog sur Cali.

"CALI : CASTELLA ET BOLIVAR A HOMBROS, OREILLE POUR UCEDA LEALCorrida inégalement présentée, noble et faible d'Ernesto Gonzalez (encaste santa coloma). Bonne faena de Uceda Leal au quatrième, noble mais soso et sans grande continuité, à qui il coupa l'oreille après une grande estocade. Après avoir coupé une oreille de son premier, Sébastien Castella, manifestement a gusto face à son second, noble mais faible, a soulevé l'enthousiasme du bouillant public de Cañaveralejo, à droite d'abord lors de séries complètes, puis à gauche avec moins de continuité par la faute du toro. Deux oreilles malgré un pinchazo avant une quasi entière décisive d'effet immédiat. Luis Bolivar a touché un premier toro très soso face auquel il fut bien sans parvenir à élever le débat, puis un dernier, soso également, face auquel, chauffé à blanc après le triomphe de Castella, il offrit une faena volontaire, intelligente et quelque peu longuette conclue d'une entière basse d'effet immédiat qui lui valut également deux oreilles. La veille, Paquito Perlaza et Sanchez Vara étaient tous deux sortis a hombros après avoir coupé deux oreilles à un toro de le premier et une à chacun"

Si je fais un copier/coller de cette pseudo reseña, c'est pour souligner une nouvelle fois la désinvolture de ce donneur de leçons, outre sa manie indécrottable de saucissonner l'aficion, de dresser les uns contre les autres:
- les bons aficionados, ceux qui boivent sa prose et qu'il flatte afin qu'ils continuent d'acheter sa revue , celle d'un liquidateur de la corrida, pour faire ainsi prendre à ses chers abonnés des vessies pour des lanternes,
- contre les mauvais, ceux qui exigent le respect de la lidia , pour mieux défendre la corrida contre ses ennemis de l'extérieur.... et de l'intérieur, les plus dangereux, parce qu'ils ne se préoccupent que de vendre de la merde
La moindre honnêteté intellectuelle exigerait que A.V. titre courageusement : " Castella et Bolivar coupent chacun deux oreilles à des bédigues faiblissimes, au prix d'un patient travail d'infirmiers ". Au lieu de cela, après avoir TOTALEMENT éludé l'épreuve des piques, on lit - ce dont on se serait douté, tellement c'est banal, cette manie d'escamoter les compte-rendus d'absence totale de piques, de toros, et donc, de LIDIA -, on apprend donc qu'il y a eu une GRANDE estocade ( comment peut-on parler de grande estocado à un animal faiblissime et moribond), puis deux oreilles après un pinchazo à un torito de même acabit, puis un toro soso....., puis un autre soso....avec une "entière basse d'effet immédiat", le tout agrémenté des termes vendeurs langue de bois habituels qui flattent les aficionad'eaux : "inégalement présentée, noble et faible..."etc...etc...
Au pays des aveugles....vous connaissez la suite.

Quand à son voisin, il copie et résume les résumés.