Rappel
des faits: Un arbitrage privé avait été constitué en 2008 et octroyé à
Bernard Tapie 403 millions d'euros d'argent public dont 45 au titre du
préjudice moral. C'était pour solder l'interminable litige de plus d'un
quart de siècles entre l'homme d'affaires et le Crédit Lyonnais. Ben
oui, selon que vous serez petits ou hors-sol, la suite vous connaissez.
Arbitrage
annulé enfin par la Justice civile et Bernard Tapie condamné à
rembourser l'argent public perçu. Restait le volet pénal. Les poursuites
pénales concernant l'ancien ministre de François Mitterrand, soit 5
ans de prison avec sursis, sont éteintes depuis le décès de Bernard
Tapie, le 3 octobre dernier. La Cour d'appel a néanmoins estimé qu'il
avait "commis une faute civile" en "activant ses soutiens politiques" et en "mandatant son avocat pour faire pression sur la partie adverse".
Les "soutiens politiques", la
Cour d'appel ne les nomme pas. Mais à l'époque de cet arbitrage,
Christine Lagarde était ministre de l'Economie de Nicolas Sarkozy. Pour
ne pas avoir formé de recours contre la sentence arbitrale, Christine
Lagarde avait été reconnue en 2016 coupable de "négligence", mais dispensée de peine par la Cour de justice de la République.
A
cette même époque, Stéphane Richard était lui directeur du cabinet de
madame Lagarde. Pas ministre, il ne pouvait pas être jugé devant la Cour
de justice de la République. La Cour d'appel vient de condamner le pdg
d'Orange à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende pour
complicité de détournement de fonds publics.
M. Richard a "trahi la confiance" de Mme Lagarde par "ses agissements occultes", a déclaré la Cour d'appel. "Le
préjudice subi par l'Etat est immense du fait des sommes détournées et
du discrédit que le comportement du prévenu a jeté sur la fonction
publique". On ne lui fait pas dire.
Pierre Lestour, l'un des 3 arbitres, "acquis à la cause de Bernard Tapie" a "maîtrisé entièrement l'arbitrage en circonvenant les deux autres arbitres". Il est condamné à trois ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende.
L'avocat de Bernard Tapie, Maurice Lantourne "obtenu la désignation" de M. Estoup et a "poursuivi des relations secrètes"
avec lui pendant le processus, selon la Cour d'appel. Il s'est vu
infliger 3 ans de prison dont un an ferme, 300.000 euros d'amende et une
interdiction immédiate d'exercer pendant cinq ans. Il a été reconnu
coupable de complicité de détournement de fonds publics.
Quant
à madame Lagarde, après cette affaire, Sarkozy président l'a fait
nommer patronne du FMI et Hollande président l'a maintenue à ce poste.
Elle est désormais patronne de la BCE dans l'UE du capital. Normal, elle
avait débuté sa carrière d'avocate d'affaires chez Baker McKenzie, un
des premiers cabinets d'avocats d'affaires mondiaux.
Blog "Le Mantois et partout ailleurs"
Fabian Escalante : jamais le gouvernement des Etats-Unis ne dira la vérité sur l’assassinat de Kennedy
Il s’avère que jean Daniel interviewait Fidel quand est parvenue
lanouvelle de l’assassinat de Kennedy à Cuba. Il a raconté la réaction
de Fidel et celle-ci correspond entièrement à ce que dit Escalante, et
que tous les dirigeants de la Révolution cubaine n’ont cessé d’affirmer,
c’est la mafia de Miami, en relation avec ce que l’article désigne
comme les forces les plus sombres des États-Unis etdont toutes les
présidences y compris BIDEN sont les complices. (note et traduction de
danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Le gouvernement des États-Unis ne déclassifiera jamais quoi que ce
soit concernant l’assassinat du président John F. Kennedy, selon la
thèse du général à la retraite Fabián Escalante à l’occasion du 58e
anniversaire de l’assassinat à Dallas, au Texas.
La Maison Blanche ne le fera pas pour la simple raison que « ces
actions ne sont pas écrites dans des rapports, ni ne font l’objet d’une
enquête, par conséquent, elles ne sont pas enregistrées dans des
dossiers », a déclaré Escalante, fondateur des services de sécurité
cubains, à Prensa Latina.
Il a dit que ceux qui ont ordonné l’assassinat étaient ceux de la «
puissance réelle des États-Unis et à cette époque il n’y avait pas
d’État islamique », mais la station de Miami JM/WAVE, le principal
instrument de subversion, de terrorisme et de renseignement de la CIA
contre Cuba
Chef du Département de la sécurité d’État de Cuba entre 1976 et 1996,
Escalante a averti que ceux qui ont assassiné Kennedy sortaient de
l’enclave subversive cubano-américaine de Miami.
Le 22 novembre 1963 à 12h30.m., le 35e président des États-Unis, John
Fitzgerald Kennedy, a été abattu dans la ville de Dallas, dans l’État
du Texas, dans le sud des États-Unis.
Il a rappelé le « réseau compliqué de cet assassinat, les étranges
disparitions de preuves et de témoins, l’implication de diverses agences
gouvernementales dans ces événements ».
Avec le meurtre le 24 novembre 1963 de Lee H. Oswald, l’auteur
présumé du crime, il s’agissait de « faire taire et de clore ce chapitre
embarrassant de l’histoire américaine contemporaine », a-t-il ajouté.
Un an plus tard, Jack Ruby est mort en prison, dans des conditions
étranges, après avoir exigé que la Commission Warren soit transférée à
Washington pour exposer sa « vérité », a déclaré Escalante.
Plus de 100 témoins sont morts dans des circonstances mystérieuses
Plus de 100 témoins ou participants présumés sont morts dans des
circonstances mystérieuses et périodiquement la presse américaine, à sa
convenance, active la possibilité d’une inculpation cubaine dans le
crime.
Aussi la campagne de presse déchaînée, et les preuves ultérieures de
la participation des organisations fondamentalistes de l’exil cubain et
de la mafia, qui montrent ” qu’il y avait un complot « a-t-il dit »,
a-t-il déclaré.
« Les autorités américaines n’ont pas révélé les coupables du crime
et gardent jalousement les documents et les enquêtes menées par elles »,
a déclaré Escalante dans l’un de ses articles sur le sujet. La
dénonciation de Cuba ne s’est pas fait longtemps. Le leader de la
Révolution cubaine Fidel Castro a fait une analyse précise et
visionnaire.
Il a ensuite alerté la communauté internationale que la mort de
Kennedy était le résultat d’un complot des forces les plus sombres des
États-Unis et qu’elle faisait partie d’une conspiration contre la
révolution cubaine.
Pour Escalante, les principaux exécuteurs étaient la CIA, la mafia,
le FBI et les groupes fondamentalistes de l’exil cubain, qui dès le
début ont cherché à impliquer le gouvernement révolutionnaire.
Après l’assassinat, ils tenteraient d’assassiner Fidel Castro, de
provoquer un coup d’État militaire à Cuba et d’avoir un « prétexte
plausible » pour déclencher une invasion militaire de l’île, a-t-il
conclu.
L’actuel président des États-Unis, Joe Biden, a retardé fin octobre
encore plus la publication de dossiers secrets sur l’assassinat de
Kennedy, ce qu’il attribue à la pandémie de Covid-19 et que peu
d’observateurs voient comme une excuse.
Selon le nouveau calendrier, les fichiers (partiels) seront publiés
dans deux jeux, l’un le 15 décembre de cette année et l’autre le 22
décembre 2022.
mercredi 24 novembre 2021
Ils auraient bien voulu sans doute qu’elle soit morte… Manque de bol…
Que ne feraient pas nos médias pour alimenter leur xénophobie
anti-chinoise… Une trouble passion qui fleure bon à dix kilomètres le
petit blanc jaloux de voir un peuple se développer par son seul travail
sans piller personne… De l’art de prétendre régenter ce qu’on est
incapable d’imposer chez soi…
Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), a
parlé avec la joueuse de tennis chinoise Peng Shuai lors d’une
visioconférence de « trente minutes » ce dimanche, a annoncé l’organisme
olympique dans un communiqué.
Le Comité olympique a précisé qu’elle « avait expliqué qu’elle était
saine et sauve à son domicile à Pékin mais qu’elle aimerait que sa vie
privée soit respectée », lors de l’appel, qui réunissait aussi la
présidente de la Commission des athlètes Emma Terho, et la Chinoise Li
Lingwei, membre du Comité olympique.
Il semble que malheureusement les athlètes ayant subi des sévices
sexuels soient des phénomènes assez communs dans les pays occidentaux et
qu’ils n’aient jamais donné lieu à une telle propagande en Chine pas
plus d’ailleurs que les scandales de pédophilie dans les églises…
Entre-nous qui me démentira si j’affirme que la presse occidentale
est plus préoccupée de ce genre de choses considérées bizarrement comme
de pures chinoiseries, à la veille des jeux olympiques d’hiver, que de
faire le ménage chez elle… Plus préoccupée par ce qu’il advient d’une
joueuse de tennis que par exemple du scandale de ce que l’on fait subir à
Assange pour avoir dit la stricte vérité sur les guerres… Plus
préoccupée de cette tennis woman que des mains qui étranglent des
peuples entiers avec les blocus. Plus préoccupée de nuire que d’empêcher
leurs propres mercenaires de violer des enfants dans les pays qu’ils
sont censés aider et protéger? Enfin pour dire les choses simplement,
plus préoccupée par ce sur quoi elle n’a qu’une information sujetteà
caution et surtout un pouvoir d’intervention très limité que ce sur quoi
difficilement niable elle pourrait avoir une réelle utilité.
Les lecteurs de la presse française- et l’écoute de la radio
télévision ne me contredira pas- s’ils avaient deux sous de simple bon
sens sauraient ce que l’on peut attendre de ces troupes et du chef de
bande type Bolloré en matière de “féminisme” après l’opération promotion
d’un Zemmour. Qui peut nier que le pilonnage en faveur de ce dernier
s’accommode d’un mépris écoeurant des femmes … Sans parler de la
manière pleine d’humanité dont nous traitons ceux qui cherchent à se
réfugier pour fuire nos bombes et parmi eux ces femmes et ces enfants
soumis à toute les violences… Est-ce pour faire oublier tout cela que
nous accordons une telle publicité à la joueuse de tennis chinoise Peng
Shuai?
Honnêtement j’en suis convaincue … La tête sur le billot, je dirai
peut-être le contraire, mais en mon âme et conscience je ne pourrai nier
que je n’ai aucune confiance dans la vertu et l’humanisme de ces
gens-là…
Sur le fond, toute cette affaire parait une tempête dans un
demi-verre d’eau et l’inquiétude pour cette jeune sportive pourrait être
partagée si on n’avait pas le sentiment que ceux qui soulèvent
l’affaire l’auraient volontiers étranglée de leurs propres mains pour
alimenter leur propagande anti-chine et qu’ils sont tellement dépités de
la savoir vivante qu’il ne leur reste plus comme à l’invraisemblable Le Drian qu’ à jouer les utilités en laissant entendre que cette jeune femme
n’est pas libre de ces propos…
DANIELLE BLEITRACH
vendredi 19 novembre 2021
Alain Deneault : « Les médiocres ont pris le pouvoir »
Ce constat renvoie à une expérience globale de la crise de nos
société qui va au-delà de la médiocrité de nos “experts” et idéologues
baptisés intellectuels, parce qu’il est le produit, tel qu’il est décrit
ici, de la privatisation de toute la société. Privé, privé de quoi,
d’abord d’une vision globale autant que de l’intérêt général, ce qui
entraîne une force d’inertie qui se transforme en mépris et en
concurrence angoissante. Un des symptômes de l’incapacité des forces
productives humaines dans le capital à s’adapter à l’évolution des
forces productives scientifiques et techniques, à ne voir que dans la
régression, la réaction le soulagement face à ce qui peut être vécu par
les individus comme une véritable souffrance celle du vide social, de
l’anomie du non sens.. Le sens comme la sécurité n’existe que dans le
collectif, la coopération alors que la protection est recherchée à ce
stade dans l’individualisme et les destructions concurrentielles. (note
de Danielle Bleitrach pour histoire et société)
Dans « La Médiocratie », un livre coup de poing, le philosophe Alain
Deneault critique la médiocrité d’un monde où la moyenne devient une
norme. Cet empire s’étend à toutes les sphères de l’existence : travail
social, économie, politique.
Avec le tranchant d’une lame, il s’emploie – depuis des années – à
dénoncer les scandales miniers et les paradis fiscaux. Son précédent
essai, « Noir Canada », ayant fait l’objet d’une poursuite en
diffamation. Alain Deneault n’est pas du genre à mâcher ses mots.
Docteur en philosophie et enseignant en sciences politiques à
l’université de Montréal, il s’attaque à un nouveau régime : la
« Médiocratie ». Sous un jour caustique et incisif. Mais c’est d’une
« révolution anesthésiante » qu’il s’agit. Celle qui nous invite à nous
situer toujours au centre, à penser mou, à mettre nos convictions dans
notre poche de manière à devenir des êtres interchangeables, faciles à
ranger dans des cases.
Alter Échos : Qu’est-ce que la « médiocratie » ?
Alain Deneault : Quand on veut désigner ce qui est
supérieur, on parle de supériorité. Pour ce qui est inférieur, on parle
d’infériorité. Mais si l’on veut désigner ce qui est moyen, on ne dira
pas la « moyenneté », mais plutôt la « médiocrité ». La médiocrité
renvoie à ce qui est moyen. Un « médiocre » n’est pas un parfait
incompétent. Ce n’est pas quelqu’un d’étourdi qui n’est pas capable de
respecter un horaire, qui n’est pas capable de faire fonctionner la
photocopieuse ou de dire bonjour à la bonne personne au bon moment… Mais
ce n’est pas non plus quelqu’un qui a de l’initiative, des convictions,
du courage ou de l’envergure. C’est quelqu’un de fonctionnel et de
soumis. Il n’y a pas de problème à cela. Être « médiocre » n’est pas
péjoratif. On est tous « médiocre » en quelque chose… Le problème de la
« médiocratie », c’est lorsqu’on se retrouve dans un système qui nous
enjoint à être un citoyen résolument moyen, ni totalement incompétent au
point d’être incapable de fonctionner ni compétent au point de se
savoir fort d’un pouvoir critique. La « médiocratie », c’est donc le
stade moyen hissé au rang d’autorité. C’est la moyenne impérative, même
lorsqu’on peut prétendre à mieux.
A.É. : Comment les médiocres ont-ils pris le pouvoir ?
A.D. : Ils ont pris le pouvoir sans forcément s’en
rendre compte… La division et l’industrialisation du travail – manuel et
intellectuel – ont largement contribué à l’avènement du pouvoir
médiocre. Au XIXe siècle, on est passé des « métiers » à l’« emploi ».
Et ce faisant, on a standardisé le travail sur un mode moyen, parce
qu’il s’agissait de rendre les acteurs interchangeables à l’ouvrage. En
fait, nous ne sommes plus des artisans – dépositaires d’un savoir-faire –
mais des agents qui remplissent une fonction, insérés dans des
protocoles dont le sens nous échappe. Le médiocre, lui, n’a pour seul
souci que de se positionner sur un échiquier dont il ne contrôle pas les
paramètres.
La « médiocratie », c’est donc le stade moyen hissé au rang
d’autorité. C’est la moyenne impérative, même lorsqu’on peut prétendre à
mieux.
A.É. : Ce système va-t-il jusqu’à marginaliser les compétences ?
A.D. : Dans un tel cadre, les éléments les plus
prometteurs se voient systématiquement contraints à la médiocrité même
s’ils ne sont justement pas médiocres… On brise toutes les compétences
qui ne sont pas compatibles avec les formes « standards » attendues.
L’injonction sous-jacente à tout contrat de travail, c’est : « Ta
gueule, je te paie ! ». On nous paie pour qu’on se refuse à sa propre
pensée. C’est un motif d’inquiétude dans un monde où les problèmes
requièrent tellement de perspicacité, de sens critique, d’innovation au
sens radical.
A.É. : Vous dites que la figure centrale de la médiocratie, c’est l’expert. Drôle de paradoxe…
A.D. : L’expert, très souvent, transforme de
l’idéologie en science et présente un discours d’intérêts en un discours
de savants. Il est le représentant de pouvoirs qui l’embauchent portant
les habits du scientifique désintéressé. L’expertise consiste de plus
en plus souvent à vendre son cerveau à des acteurs qui en tirent profit.
À l’université, c’est une vraie question que doivent désormais se poser
les étudiants : veulent-ils devenir des experts ou des intellectuels ?
A.É. : En quoi l’Université participe-t-elle de cette médiocratie ?
A.D. : Au Canada, plus de la moitié du budget des
universités provient de fonds privés. Les professeurs savent que si les
travaux n’utilisent pas les mots du vocabulaire managérial, ils
n’obtiennent pas de bourse de recherche. Certaines universités ont des
représentants des entreprises dans leur conseil d’administration et
l’assument. En 2013, le recteur de l’université de Montréal a déclaré la
même chose que l’ancien patron de TF1, Patrick Le Lay : « Les cerveaux
doivent correspondre aux besoins des entreprises » ! À l’école de
commerce de Montréal, il n’y a plus de numéros de local, mais des logos.
Les cours ont lieu en salle « L’Oréal », « Air Transat » ou
« Goodyear », du nom des sponsors. Les réformes successives de
l’Université en Europe, notamment celle de Bologne, tendent vers ce
modèle-là. Un modèle où le savoir est généré pour satisfaire le marché,
alors que le rôle des intellectuels est de faire de l’entreprise un
objet de la pensée.
Désormais on ne parle plus du bien commun, on fait comme si l’intérêt
général n’était plus que la somme d’intérêts particuliers que les uns
et les autres sont ponctuellement invités à défendre.
A.É. : Selon vous, la politique s’efface devant la « gouvernance ». Pourquoi ?
A.D. : Les premiers à avoir formulé le terme sont
les théoriciens de l’organisation, dans les années 1980. C’est Margaret
Thatcher qui l’a, par la suite, propulsé dans la sphère publique.
Appliquée au champ politique, la « gouvernance » prétend « gérer »
l’État comme n’importe quelle multinationale, avec les mêmes critères de
rendement, d’efficacité, etc. L’État devrait en quelque sorte se mettre
au diapason des critères de rentabilité économique. Et cela vaut pour
tout genre d’organisation, y compris les ONG, les universités et les
associations civiques, qui sont invitées à rendre des comptes, à prouver
que chaque centime de subvention est rentabilisé dans une perspective
entrepreneuriale. C’est à partir du moment où tout n’est que gestion que
la démocratie disparaît, au profit d’un management totalitaire.
Désormais on ne parle plus du bien commun, on fait comme si l’intérêt
général n’était plus que la somme d’intérêts particuliers que les uns et
les autres sont ponctuellement invités à défendre. C’est à partir de là
que la culture du grenouillage, des arrangements douteux, se développe.
Or un ordre qui met en péril 80 % des écosystèmes, et qui permet à 1 %
des plus riches d’avoir 50 % des actifs mondiaux n’a rien de pondéré.
A.É. : Comment repolitiser la société ?
A.D. : Je milite pour le retour à des mots investis
de sens, tous ceux que la gouvernance a voulu effacer, galvauder ou
récupérer : la citoyenneté, le peuple, les droits collectifs, la
contrainte sociale, la souveraineté, le bien commun… Parce qu’une
révolution, ce n’est pas des barricades ou des bannières ensanglantées. À
chaque fois, ce sont les mots qui ouvrent la voie. La médiocratie,
elle, a réussi une « révolution anesthésiante » : dans l’esprit des
puissants, on va parler de « partenaires sociaux », de « société
civile », de « droits libéraux », d’acceptabilité sociale, de questions
sociétales, d’empowerment… « d’économie de la connaissance » qui fait
entrer les multinationales à l’université, de « l’essor des marchés
émergents » qui autorise le néocolonialisme bon teint. Le langage n’est
plus vecteur de sens ou d’interrogation, mais un jeu de faux-semblants
articulé sur l’idéologie du profit. Aujourd’hui, même l’Administration
publique recrute des « architectes en gouvernance ministérielle » qui
maîtrisent « l’approche client » et qui sont également « propriétaires
de processus ». On entre dans un domaine du langage qui nous fait perdre
le sens des choses… L’économie nous rend stupides. Ce statu quo n’est
plus tenable.
La Médiocratie, d’Alain Deneault, Lux éditeur, 224 pages, 15 euros.
Une réunion avait été annoncée dans
le journal de l’île , le « Phare de Ré », organisée par différentes
associations, dont le collectif « NEMO » (« Non à l’Eolien en Mer
d’Oléron »), la LPO, (ligue de Protection des Oiseaux) , L’ASPC
(Association de préservation des Sites de la Couarde). Une projection
du film « Océan, ma voix des invisibles, Eoliennes une drôle de
guerre », a été faite. Dominique Chevillon, président de la LPO, ancien
président du CESIR de Nouvelle Aquitaine présenta le problème., ainsi
que le président des Amis de l’île de Ré, Claude Yves Rieg. Un
représentant des marins pêcheurs participa au débat ;
Le parc prévu au large des
côtes de Vendée et de Charente Maritime sera le plus grand d’Europe,
selon Castex, et s’inscrit dans un plan gigantesque d’éoliennes en mer
pour toute la France. Ce seront des milliers d’éoliennes qui occuperont
la surface maritime de Royan aux Sables-d’Olonne (2400 monstres de 260
mètres de haut) .
Le parc pose des problèmes économiques, écologiques, financiers :
1)Problèmes économiques.
La construction de ces parcs nourrit essentiellement des
emplois à l’étranger. Elles sont certes assemblée en France, mais elles
ne donnent que 3 à 6% des emplois sur le territoire national. Les
acteurs sont essentiellement allemands (Siemens), américains (GE, même
si le mari de Valérie Pécresse est directeur monde de GE pour les ENR,
remarque personnelle), espagnols (Iberola), danois, voire chinois… et
autres (Windeurope ?). La hausse des coûts de l’électricité, due à ces
« énergies renouvelables », permet de payer, par le biais de fonds de
pensions, les retraites d’américaines, entre autres (48% pour les
acteurs de ces parcs éoliens).
Elles vont détruire toutes les activités nautiques, de plaisance, de
pêche, de ressources halieutiques, sur la vaste zone d’implantation. Au
moment où la pêche française est menacée par les restrictions dues au
Brexit. 9400 emplois directs et indirects sont ainsi menacés.
4 ports La Côtinière, La Rochelle, Arcachon, Les Sables-d’Olonne,
verront leur activité tuée. L’UE propose des « indemnisations » de la
destruction de leur outil de travail. De plus L’UE autorise la
destruction sans problème de 60 espèces protégées, et nourricières, lors
de ces parcs éoliens
Le tourisme sur nos côtes sera aussi impacté, par la vision de ces
« allumettes », par milliers, au large, ainsi que par les conséquences
météorologiques, environnementale (courants, détergent pour les pales
répandus par hélicoptère, brassage et pollution des eaux et des
fonds…). Soulignons que le temps de vie de ces éoliennes ne sera que de
15 à 20 ans. Que deviendront les épaves ?, surtout si « l’opérateur »
dans ces temps futurs saura se mettre à l’abri dans des îles lointaines.
2) problèmes écologiques :
Ces éoliennes, qui devront être remplacées au bout de 15
à 20 ans, vont anéantir les fonds marins, par les empreintes en béton,
les câbles d’évacuation de l’électricité, les détergents utilisés. Les
pilons utilisés pour enfouir sur des dizaines de mètres les tubes de 8
mètres de diamètres, support des monstres de 260 mètres de haut au
dessus de niveau de la mer , peuvent selon les géophysiciens provoquer
des séismes comme il en advenu récemment en Alsace et dans la Drôme,
suite à des forages géothermiques ou l’exploitation de carrière. Et nous
sommes dans une zone sismique, comme l’a montré le séisme de 1974.
Ce gigantesque parc se fait dans une zone « Natura 2000 » et un « Parc
Naturel », plein d’espèces protégées , mais l’urgence « climatique »
permet à Bruxelles de lever toutes ces protections.
Le paradoxe, c’est que ces éoliennes, associées à la fermeture de 14
réacteurs prévues « en même temps « , va causer une forte augmentation
de l’émission de gaz à effet de serre. Les éoliennes ont une puissance
au cube de la vitesse du vent (par exemple, de 30 à 60 km/h, elles
donnent 8 fois plus de puissance, mais s’arrêtent au delà d’une vitesse
critique, au risque de s’envoler…Ces énergies intermittentes sont donc
obligatoirement accompagnées de puissances pilotables (Thermiques,
nucléaires, hydrauliques). En absence de puissance suffisantes sur le
nucléaire (fermeture en France de Fessenheim puis de 14 réacteurs) et de
l ‘hydraulique, (saturé), c’est le gaz et le charbon qui supplée, d’où
la flambée des émissions de CO2 en Allemagne, et la tentative de
considérer le gaz comme « énergie propre » (480 g de CO2/kwh contre 6g
pour le nucléaire) par le gouvernement allemand (et espagnol ?)
Comme je l’ai explique dans ma courte question, pourquoi ne pourrait on
pas attaquer en justice l’UE ou la France pour violation du traité de
Paris (COP21) ?
3) problèmes financiers et démocratiques
La construction de ces parcs se fait en toute opacité :
sous prétexte de « secrets industriels », les données obtenues dans les
autres parcs concernant l’environnement sont secrètes. La pyramide
d’actionnaires, d’acteurs financiers et industriels, qui changent
d’ailleurs rapidement, assure à la fois une rentabilité maximale et une
irresponsabilité totale pour les différends acteurs qui agissent, y sur
la chaîne de décision, avec une possibilité de recours réduite au
minimum (pas d’appel possible, avocat exigé).
Les enquêtes d’ »utilité publique » concluent toujours avec un « avis
favorable » alors même que la majorité des populations expriment un avis
opposé. Et ceci alors que les traités internationaux (Convention
d’Aarhus) stipulent que les populations doivent donner leur accord.
Un autre film sur les éoliennes mérite d’être vu :
« mes éoliennes, du rêve à la réalité ».
Dans le film présenté lors de cette soirée, il était effrayant de voir
la marine nationale, qui devrait protéger nos côtes, attaquer nos marins
pêcheurs pour permettre à une entreprise étrangère assez opaque
(pavillon luxembourgeois !?) de détruire nos côtes, notre littoral, nos
emplois, nos ressources halieutiques… notre vie. Le préfet maritime
assume de faire respecter « l’ordre public ». Quel ordre permet une
telle prédation ?
Un intervenant, lors du débat (réduit) a fait remarquer
qu’il s’agit d’une gigantesque « escroquerie écologique, économique,
financière, économique … ».
J.M.
3 septembre 2021
jeudi 18 novembre 2021
Biden "envisage" un boycott diplomatique des JO de Pékin
Washington (AFP)
Le
président des Etats-Unis Joe Biden a déclaré jeudi "envisager" un
boycott diplomatique des Jeux olympiques d'hiver prévus en février à
Pékin, pour protester contre les violations des droits humains en Chine.
"C'est
quelque chose que nous envisageons", a-t-il dit à des journalistes au
sujet de cette option qui consisterait à ne pas envoyer de responsables
gouvernementaux pour représenter Washington lors des compétitions, tout
en laissant les athlètes américains y participer.
Note de Pedrito:
Laissez croire que l'on se débarrasse de son naturel impérialiste pour donner l'impression que l'on est plus fréquentable que l'élu précédent, l'agité US du bocal, celui qui ne respire que par le capitalisme mortifère mais qui a été battu dans les urnes, et le naturel impérialiste revient au galop. Tous deux capitalistes et impérialistes à l'outrance.
Ils sont hélas, il faut se rendre à l'évidence, tout aussi dangereux l'un que l'autre.
Reprise d'un article 2020 sur les coopératives ferroviaires.
18.11.2021
no comment
Par Canaille Lerouge
Dessertes ferroviaires transversales : Coopératives ou cheval de Troie ?
Canaille le Rouge remet en ligne ce jour un message
qui date de juillet 2020.
Certes des ajustements - à la marge - vont revoir préciser
quelques données,
mais sur le fond rien à retirer.
Aux
détours des exigences de transports pour répondre aux besoins
quotidiens des populations, nous voyons apparaître des propositions au
premier abord séduisantes autour de coopératives d’exploitation de ces
lignes que la SNCF avant d’y prendre goût a été incitée à abandonner,
organisant ainsi la désertification du territoire.
Concentrée
autour de son objectif d’un réseau noyau, à exploiter en ligne autonome
sans cohérences sociales et correspondances, cela organise un
fractionnement en part de trafic à mettre sur le marché de ce qui fut un
des plus beaux fleurons technologique de l’activité ferroviaire.
Elle
a été aidée en cela par le volet transport de la loi SRU dynamitant
l’effet réseau en transférant la responsabilité du trafic TER aux
régions et dans le même moment la privatisation du SERNAM au bénéfice du
monopole privé du transport routier des marchandises et messageries.
Même
en partant d’un apriori sympathique, cette approche "coopérative"
s’appuyant sur le refus de l’état et maintenant de
ses sociétés anonymes, suite logique de la loi SRU, participe
au démantèlement du réseau et de sa structure intégrée.
Cela
rend béante l’ouverture à l’arrivée de tiers opérateurs telle qu’exigée
par la directive européenne 91/440 qui a théorisé et légiféré sur cette
question.
Devant
un front du refus des cheminot.e.s et usager.e.s, cette idée de
coopérative du rail arrive à point nommé pour idéologiquement contourner
l’opposition à l’arrivée des grands groupes, oppositions qui s’appuient
sur sur l’ expérience antérieure quand ceux-ci exploitaient sous
conventions et tiraient profit au travers des réseaux et régies
secondaires, pillaient des ressources publiques et imposaient des
conditions sociales aux rabais à leur personnel.
D’entrée
un rappel : les lignes proposées à la prise d’activité par ces
coopératives font d’abord partie du patrimoine historique de la loi de
nationalisation de 1937 puis par la Loi d’Orientation des Transports
Intérieurs de décembre 1982 définissant le droit au transport. Les
ultralibéraux et leurs auxiliaires politiques n’ont eu de cesse
d’enfoncer des coins pour éclater cette cohérence.
Si
les promoteurs de ces coopératives avancent leur projet, c’est bien que
le besoin existe. Il est dès lors du rôle constitutionnel de l’état
d’organiser une réponse portant l’égalité de traitement en tout point du
territoire. C’est en 2020 ce qui pour tous les défenseurs du rail et
ses atouts sociaux, économiques et environnementaux devrait devenir un
des fers de lance de l’arsenal pour la reconquête. Cette exigence
d’égalité de traitement en tout point de territoire défini le champ de
l’affrontement politique et social de la question.
Les
propositions avancées par ces coopératives d’un
maillage constitutif d’un réseau parallèle sur les dépouilles de la
SNCF sont à retourner comme argument majeur de l’exigence d’un réseau
unique maillé. Reste alors la question du financement. Concernant ces
"coopératives", hors financement par les collectivités territoriales et
donc les impôts des usagers, et l’appel au nom de la "coopérative" à
financer l’opération, nous ne maîtrisons que très peu , dont on connaît
mal les sources volumes et moyen de financement, leur capacité à porter
les garanties techniques et de sécurités.
Elles
sont plus que discrètes sur les conditions sociales proposées
aux salarié.e.s . Au nom du désengagement de la SNCF et de l’État, avec
la proposition de constitution d’un réseau parallèle articulé avec les
régions et les TER elle participent à la volonté d’en finir avec la
réglementation unique des cheminots ramenée à une convention collective
où l’appel au sacrifice pour faire de l’activité et de
l’emploi renvoi dans un champ différent, comme le réseau, parallèle à
la proposition de Macron d’accepter les baisses de salaires.
Du
point de vue des dessertes proposées, c’est la reconstitution de ces
régies et réseaux secondaires où les grilles de dessertes sont calés sur
les besoins immédiat du patronat pour acheminer la main d’oeuvre , se
faire de la rente sur les dessertes scolaires et
étudiante (financements publiques).
Il faut pour
cela se souvenir des horaires de l’étoile de Carhaix ou des Chemins de
Fer de Provence à la fin des années 80 alors qu’ils n’avaient pas
été intégré à la LOTI, ou les voies ferrées des landes basculée sur
route, leurs infrastructures transformées en touristiques pistes
cyclables sur demande des départements. Avec partout des accords avec
les offices de tourisme mais sans prise en compte ni de réponse directe
en matière de transport à partir des besoins exprimés par les
populations.
Seul
aspect à l’origine démocratique, finis les comités de lignes pourtant
dans la loi . Ces comités qui par ailleurs ont aussi organisé le
désengagement de l’état en matière de financement des infrastructures et
leur entretien, engageant les collectivités territoriales à s’y
substituer….et à terme de choisir leur opérateur, les conditions
sociales des personnels étant la variable d’ajustement dégageant les
profits des opérateurs avec la manne des financements publics qui font
défaut à la SNCF.
Au
final, le seul point positif, majeur, dans l’émergence de ces projets
de "coopératives" ne réside que dans la mise en lumière de l’existence
forte des besoins. Cela valide les combats permanents
des cheminot.e.s avec les populations pour maintenir l’activité SNCF sur
ces axes.
Répondre
à ces besoins exige un service public ferroviaire unifié du
transport des voyageur et des marchandises, où l’efficacité économique
est liée à un système industriel intégré à rendement croissant et à la
péréquation tarrifaire permettant la vie et le développement de toutes
les activités au sein d’une même entité économique publique à couverture
nationale.
Ces
coopératives au final ne sont pas des coopératives ouvrières de
production, mais des machines à drainer l’argent des usagers pour qu’ils
bénéficient d’un service qui normalement est de la responsabilité de
l’état. Elles sont des leurres permettant à l’état-major de la SNCF et
sa tutelle de poursuivre désengagements et abandons. L’enjeu montre le
niveau de la bataille politique à mener pour la faire aboutir, elle est
de même intensité que celle qui conduira à la loi de nationalisation de
37 ou à la LOTI de 82. En définir collectivement le contenu est une des
conditions de son succès. L’histoire prouve qu’avec un bon rapport de
force, l’utopie est portée de la main.
Effets externes et internes de la « nostalgie d’empire »
Les récents coups d’État en Guinée
et au Mali, ladite « crise des sous-marins français » avec l’Australie,
le retrait des troupes états-uniennes d’Afghanistan sans aucune
consultation avec les « partenaires » de l’OTAN, les sorties de Macron
sur l’Algérie qui cultiverait une « haine » officielle contre la France,
etc., sont autant d’indices d’une aggravation de la crise qui
caractérise l’impérialisme français sur la scène internationale.
Les
manifestations populaires de ces dernières années contre le franc CFA,
contre les accords de partenariat Économique de l’Union Européenne,
contre la présence militaire française au Sahel, celles en soutien aux
nouveaux dirigeants à Bamako ou à Conakry après leurs coups d’États,
etc., confirment que le processus de secondarisation de l’impérialisme
français, déjà ancien, a atteint un seuil qualitatif nouveau. Le capital
financier français ne se résout, bien entendu, pas à cette
secondarisation qui touche à la fois sa place en Europe face au
concurrent-partenaire allemand, dans la zone Asie-pacifique où
l’alliance avec l’Australie était jusqu’alors l’axe central de sa
stratégie et en Afrique son pré-carré historique.
Comme à chaque fois
qu’il est en difficulté c’est autour de son État que le capital
financier recherche de nouvelles perspectives. Aux effets externes de la
secondarisation s’ajoutent en conséquence des effets internes à
l’hexagone dont la prise en compte est indispensable pour comprendre la
fascisation et ses nouveaux épisodes : loi sur la sécurité globale, loi
sur le séparatisme, multiplication des interdictions d’associations et
d’organisations, loi sur la responsabilité pénale et la sécurité
intérieure, la gestion sécuritaire de la pandémie, etc.
blog de Saïd Bouamamas
États-Unis.
100 000 overdoses mortelles en un an : le gouvernement Biden réagit
Plus
de 100 000 morts par overdose ont été dénombrées aux États-Unis en un
an, d’avril 2020 à avril 2021. Un record largement dû aux opioïdes. De
quoi contraindre le gouvernement Biden à changer son fusil d’épaule et à
opter pour une stratégie de prévention et de réduction des risques.
Les chiffres sont ahurissants : entre avril 2020 et avril 2021, en pleine pandémie de Covid-19, plus de 100 000 Américains sont morts d’overdose. “C’est la première fois que le nombre de morts liées à la prise de drogue atteint un tel sommet”,souligne le Washington Post.
Les victimes d’overdose, “soit 275personnes par jour, suffiraient à remplir le stade de l’université de l’Alabama”,
ajoute le quotidien de la capitale fédérale, qui souligne que le nombre
d’overdoses a bondi de 28,5 % par rapport à l’année précédente.
Une explosion à laquelle “les
difficultés financières, sociales, de santé mentale et de logement
liées à la pandémie de Covid-19 ont largement contribué”, note le quotidien.
Le Washington Post précise que l’augmentation spectaculaire du nombre d’overdoses est notamment due aux opioïdes, en particulier au fentanyl.
La fin d’un tabou
Face à cette explosion du nombre d’overdoses, le gouvernement Biden est en train de changer d’approche, souligne pour sa part le site de la radio publique NPR, et “d’opter pour une stratégie coordonnée de réduction des risques et d’accompagnement des toxicomanes”, deux idées encore “taboues” il y a peu.
Selon le ministre de la Santé américain, Xavier Becerra, interviewé à la fin d’octobre par la NPR:
Le
gouvernement américain soutient désormais des mesures de réduction des
risques comme la distribution de seringues propres, afin de freiner la
transmission du VIH et des hépatites chez les toxicomanes.”
Il va également “fournir aux personnes toxicomanes des bandelettes de test réactives au fentanyl” leur permettant de tester la composition des drogues achetées dans la rue et, le cas échéant, d’adapter leur consommation.
En
revanche, la mise en place de sites d’injection supervisée, ou salles
de consommation à moindre risque, continue de faire polémique, note la NPR.
Enfin, le gouvernement Biden s’est également engagé à
“améliorer l’accès aux programmes de sevrage, à réduire les inégalités
raciales et régionales en matière de traitement des personnes
toxicomanes et, plus généralement, à lutter pour déstigmatiser les
personnes souffrant d’addiction”.
Bérangère Cagnat Blog Courrier International
Note de Pedrito
100.000 morts par overdose en 12 mois aux USA !!!!! Comparés aux victimes de la Covid et des restrictions qui en résultent jusque dans les libertés démocratiques piétinées, notamment pour ce qui concerne le royaume de la Macronie, quel est le plus grand péril: drogues ou Covid? Nos persécutions pass-sanitairisées ne sont-elles pas amplement injustifiées ? Notre apprenti sorcier pourra-t-il bientôt mettre fin à son jeu dangereux en partageant ses trop pleins pouvoirs avec des sages?
Je
reviens sur le prix des vaccins alors qu’a été annoncée une extension
de la 3e dose pour une partie importante de la population. Avant d’en
venir à la réalité des prix, il est important de rétablir la vérité sur
l’efficacité des vaccins ainsi que sur leurs effets secondaires dans la
vraie vie au regard des résultats obtenus dans différents pays.
Si
les vaccins à ARN messager semblent un peu plus efficaces que d’autres,
la différence ne semble pas aussi importante que certaines
communications à visée publicitaire des laboratoires l’ont affirmé. Par
ailleurs tous les vaccins ont des effets secondaires qui touchent peu de
personnes, mais peuvent exceptionnellement être mortels.
Ainsi,
les données en provenance de Grande-Bretagne qui a vacciné sa
population essentiellement avec le vaccin AstraZeneca montre des
résultats en termes de protection quasi-identiques à ceux de la France
qui a utilisé très majoritairement le vaccin Pfizer.
Regardons
maintenant de plus près les données financières : la vaccination avec
deux doses d’AstraZeneca coûte environ 4 euros alors que celle avec le
produit Pfizer facturée initialement à 30 euros est passée brutalement
l’été dernier à près de 40 euros, en pleine recrudescence de l’épidémie,
après la polémique sur les accidents liés à son concurrent. Il est donc
légitime de s’interroger sur l’origine des informations qui a fait que
la France a abandonné l’AstraZeneca au profit du Pfizer.
Il
semble bien qu’il s’agisse d’une action pilotée par Pfizer pour
éliminer son concurrent et majorer ses profits en se retrouvant en
situation de monopole. Mais le résultat est que la France a dépensé
presque dix fois plus que son voisin pour un résultat quasi identique.
Même en donnant un petit avantage au produit Pfizer, le surcoût est-il
justifié ?
Bien
sûr que non, surtout au regard des résultats financiers. Ainsi Pfizer
estime que ses revenus liés au vaccin atteindront plus de 33 milliards
de dollars en 2021 alors que son chiffre d’affaires total en 2019, avant
la crise COVID-19, était de 46 milliards de dollars. Il apparaît donc
essentiel d’exiger un contrôle sur le prix des vaccins grâce à un outil
majeur qui est la levée des brevets, afin que tous les pays qui
disposent des capacités industrielles adaptées puissent les produire en
masse au meilleur coût, dans l’intérêt sanitaire de leur population et
également de leurs finances publiques.