jeudi 9 juillet 2020

Propagande anti-chinoise | Chine en Question Propagande anti-chinoise | Chine en Question Ils mentent sur les gilets jaunes depuis des mois... et nous devrions ...
Depuis ces dernières années, une propagande violente et haineuse s'amplifie contre la Chine et  son régime. 
Alors que ce pays avait une économie retardataire, la République populaire était regardée par l'Occident comme un pays du tiers monde., dont il n'était pas utile de reconnaître le régime. La Chine ne faisait alors d'ombre à personne et suscitait des regards de commisération . Avec ses salaires bas et une main d'oeuvre nombreuse, elle fut considérée comme un marché intéressant que l'Occident a tenté de s'accaparer. Les entreprises européennes,   ont  voulu alors d'en faire l'usine du monde, délaissant leur propre salariat,  promis au chômage.
De son côté, le pouvoir chinois s'initiait aux méthodes modernes de ménagement et, progressivement, en tirait bénéfice pour développer sa propre industrie. En particulier, l'implantation occidentale d'entreprises en Chine avaient pour contrepartie la la remise des brevets de fabrication aux autorités. Ce qui permit à la République populaire de faire un saut rapide dans la connaissance de l'ingénieurie, mise au service du développement de leur industrie nationale. Parallèlement, la politique de Pékin fut de former au plus haut niveau ingénieurs et techniciens, à partir d'une politique scolaire et universitaire de masse.
C'est ainsi que la Chine populaire s'est hissée en moins de vingt ans au niveau des pays les plus développés, avec une économie rivalisant et, parfois dépassant celle des Etats-Unis. Cette réussite est due au fait que le gouvernement chinois n'a pas, pour boussole comme en Occident, les intérêts de firmes privées et la loi du marché, mais la perspective d'établir un régime social en permanence orienté vers l'amélioration du niveau de vie de la population. Et la preuve en est que la Chine populaire a sorti de la pauvreté des centaines de millions de Chinois, l'équivalent de la population européenne, alors celle-ci vie depuis trente ans dans une situation qui se dégrade à vitesse grand V.
Sans être un modèle, qu'elle ne prétend pas être, la Chine est devenue un phare dans le monde d'aujourd'hui. Et les pays capitalistes ont peur que les peuples regardent vers Pékin et se détournent de la voie que leur imposent toujours avec violence les intérêts privés.
Les Etats-Unis à l'économie dégradée se fissure. L'Union Européenne se voit submergée par un chômage de masse, que la crise économique de surproduction accentue dangereusement. 
Et si les peuples européens et dits "occidentaux" tournaient leurs regards vers la Chine, qui suit un chemin différent ? Les impérialistes européen et étasunien s'en inquiètent.
D'où leur violente campagne de dénigrement systématique à l'égard de la Chine populaire. Et la violence délirante de la propagande anti-chinoise. 
Mais cette stratégie est dangereuse pour la paix. Quand on dresse des peuples les uns contre les autres; le pire peut arriver. 
Il faut réfuter sans cesse la propagande anti-chinoise,  "éléments de langage" de guerre !

« Vague verte » aux municipales : un mythe pas innocent

vague verte
Le mythe de la « vague verte » qui aurait déferlé au second tour prépare le terrain aux suppressions d’emplois et à l’austérité salariale renforcée, en harmonie avec le « Pacte Vert » de la Commission européenne.
Près de deux semaines après le second tour des élections municipales, la poussière est un peu retombée : on peut donc s’interroger sereinement sur la réalité de ladite « vague verte ».
Que les écologistes répandent cette légende avec enthousiasme, c’est de bonne guerre (encore que ces derniers devraient être prudents : une vague est par nature un mouvement ascendant qui ne manque jamais de retomber peu après). Mais qu’une armée d’analystes, d’experts et de commentateurs répète et alimente ce qui relève manifestement du mythe, voilà qui n’est sans doute pas innocent. Après tout, un mythe est un récit imaginaire dont la construction et la pérennité influencent ensuite la réalité.
C’est le second scrutin à propos duquel on vante de toute part la « poussée écologiste » : ce fut déjà le cas lors des élections européennes de mai 2019, où l’on nous avait même décrit cette dernière comme déferlant sur le Vieux continent, et ce, alors même que les forces se réclamant de l’écologie politique n’avaient progressé – souvent de manière modeste – que dans sept ou huit pays de l’Union européenne, qui en comptait (à ce moment) vingt-huit. Cette échéance électorale avait déjà été marquée par une abstention considérable (49,5 % en France, 49%, dans l’UE). La liste des Verts français avait obtenu 13,4% dans ce contexte de faible participation.
Cette fois encore, la caractéristique majeure du scrutin du 28 juin est l’abstention massive, et, surtout, bien plus inhabituelle pour une élection locale : plus de 58% d’électeurs sont restés chez eux. C’est un record historique sans précédent pour ce type de scrutin. Dès lors, tirer des leçons et asséner des conclusions à partir d’une élection qui n’a mobilisé, lors du second tour, que deux électeurs sur cinq – bien moins, même, car une partie des citoyens n’est pas inscrite sur les listes électorales – est pour le moins aléatoire.
L’ampleur de cette désaffection des urnes n’a pu évidemment échapper à personne. Pour ne prendre que l’exemple de Grenoble, seule ville de plus de 100 000 habitants ayant à sa tête un maire sortant étiqueté EELV, l’abstention atteint des sommets avec près de 65% des inscrits. Eric Piolle, présenté comme le maire Vert exemplaire, obtient ainsi 16 000 suffrages, pour une commune qui compte près de 160 000 habitants. En matière de tsunami électoral, on a vu plus impressionnant…
Si le peuple avait souhaité massivement exprimer son enthousiasme écologique, le résultat eût été plus marquant. Qui plus est, dans cette ville comme dans tout le pays, ceux qui se sont abstenus le plus sont, sans surprise, les électeurs des milieux populaires, ainsi que les jeunes.
Or la jeune génération est précisément celle qui est souvent présentée comme le fer de lance des combats environnementaux. Si les urnes avaient vraiment exprimé une volonté de « transition écologique », pourquoi ceux qui sont censés en être les champions les auraient-ils boudées à ce point ?
La progression des Verts au premier tour correspond à une « rééquilibrage » au sein de la « gauche ». Ainsi qu’à un transfert des voix d’Emmanuel Macron vers l’écologie
La thèse de la « vague verte qui déferle sur le pays » s’appuie sur un fait réel : le parti EELV conquiert une douzaine de villes de plus de 30 000 habitants, notamment parmi les plus grandes, telles que Lyon, Bordeaux ou Strasbourg. Pourtant, cet affichage doit être relativisé. Car il y a tout de même plus de 250 communes de taille au moins égale à ce seuil. Et le Parti communiste, par exemple, pourtant décrit comme en perdition, en conserve plus d’une vingtaine.
Une analyse sérieuse des rapports de forces électoraux ne peut, en tout état de cause, que se baser sur le premier tour. Egalement marqué par une très faible participation (45%), ce dernier avait eu lieu le 15 mars, et avait certes marqué une certaine progression des Verts. Mais celle-ci correspond en fait à une « rééquilibrage » au sein de la « gauche ». Ou bien, comme à Bordeaux, à un transfert des voix d’Emmanuel Macron vers l’écologie au sein des catégories aisées. Il n’est un secret pour personne que les écolos font leurs meilleurs scores parmi ces dernières. Tout particulièrement dans les centres-villes et les quartiers habités par ce qu’on nomme souvent les « bobos ». A l’inverse, ils sont souvent insignifiants dans les quartiers populaires.
La redistribution des cartes au sein de ce qui se nomme encore la « gauche » (mais qui ne met plus depuis longtemps en cause la domination de la société par les propriétaires du capital) intéresse certainement les tacticiens et stratèges désormais occupés à préparer la prochaine élection présidentielle, au printemps 2022.
Ce rééquilibrage ne signifie en aucune manière la montée d’une puissante aspiration environnementale
Mais cela ne signifie en aucune manière la montée d’une puissante aspiration environnementale au sein de la population toute entière, et des classes exploitées en particulier. Celles-ci sont confrontées, et le seront encore plus brutalement dans les mois qui viennent, à un choc social brutal en termes d’emploi en particulier. Les plans de suppressions d’emploi chez Air France, Airbus, Renault ne sont que de premières manifestations des restructurations prévues, dont la plupart étaient prévues dès avant l’épidémie.
A un titre ou à un autre, elles se réclament de la « préservation du climat » : il faut moins prendre l’avion, donc moins construire d’appareils, et limiter la circulation automobile. De fil en aiguille, c’est toute l’économie qui risque de subir cette onde de choc, des télécommunications (Nokia ex-Alcatel) aux médicaments et à la chimie (Sanofi). Onze millions d’emplois directs sont menacés par le Pacte Vert (« green Deal »), priorité absolue de la Commission européenne.
La « sobriété » et la « frugalité », pour mieux « sauver la planète », sont les nouveaux habits de l’austérité salariale
De même, la « sobriété » et la « frugalité », pour mieux « sauver la planète », sont les nouveaux habits de l’austérité salariale. Il faudrait ainsi « consommer moins, produire moins et donc travailler moins », selon la formule initiale de ladite Convention citoyenne – 150 citoyens tirés au sort et devenus miraculeusement unanimes sur la protection de la planète, en fait un des plus abominables exemples dans l’histoire des manipulations idéologiques d’Etat.
La « vague verte » est en réalité une construction idéologique qui vise à soutenir les politiques « toujours plus vertes » qu’Emmanuel Macron annonce depuis des mois, désormais soutenu activement par Bruxelles… et les patrons du CAC 40.
Depuis des mois ? Plus précisément depuis l’automne 2018, quand il avait voulu imposer une « taxe carbone » sur l’essence et le diesel afin – c’était dit ouvertement – de « faire changer les comportements ». La suite, ce fut le mouvement des Gilets jaunes… et le retrait précipité de cette taxe.
Si certains croient réellement avoir convaincu le pays d’opérer une « conversion écologique », et se fondent sur le résultat des municipales pour estimer que le moment est venu, ils se préparent peut-être de nouvelles et douloureuses surprises…

BATAILLES DE CHIFFRES ......


....POUR RÉÉCRIRE L'HISTOIRE AUX COULEURS DE L'IDÉOLOGIE DOMINANTE....

La foutaise anticommuniste des “100 millions de morts

jeudi 9 juillet 2020 par Bruno Guigue Blog de l'ANC
Du Parlement européen aux manuels scolaires en passant par Michel Onfray, l’anticommunisme a repris du service. « Démocratie contre totalitarisme », les « 100 millions de morts », le Goulag, la Révolution culturelle, tout s’enchevêtre et compose un tableau destiné à sidérer l’opinion, inoculant l’idée d’une vaste conspiration des forces du mal dont la Chine, cet odieux régime totalitaire dont Le Monde prédisait la « faillite » il y a encore trois mois, constituerait le dernier avatar. Mais si seulement on se contentait d’affabuler sur le présent ! Non, il faut encore réécrire l’histoire en la repeignant aux couleurs de l’idéologie dominante.
On va même jusqu’à dire que ce sont les courageuses démocraties occidentales menées par l’Oncle Sam qui ont vaincu Hitler, et non l’Union soviétique. Peu importe la réalité historique, peu importe que, de Moscou à Stalingrad, de Stalingrad à Koursk, et de Koursk à Berlin, ce soit l’URSS qui ait abattu la machine de guerre du nazisme et expédié ses plans de domination raciale dans les poubelles de l’histoire. Et qu’au prix de 27 millions de morts, le peuple soviétique ait libéré le monde de cette folie meurtrière.

La contribution du communisme à l’émancipation

On oublie, par la même occasion, de rappeler l’immense contribution du communisme à l’émancipation humaine. Car c’est le bolchevisme qui a donné son élan décisif à la lutte anticoloniale, et le « Congrès des peuples de l’Orient », réuni à Bakou en 1920, qui a inauguré un processus de libération constituant l’événement majeur du XXe siècle. Un appel à la révolte qui a connu un succès retentissant en Asie ! Après avoir transformé le plus grand pays de la planète, la Russie, le communisme a triomphé dans le pays le plus peuplé, la Chine. Et mettant fin à un siècle de chaos et de pillage colonial, Mao Zedong a restauré la souveraineté chinoise en 1949.
Après avoir unifié le pays, aboli le patriarcat, réalisé la réforme agraire, amorcé l’industrialisation, vaincu l’analphabétisme, donné aux Chinois 24 ans d’espérance de vie supplémentaire, mais aussi commis dans les années 1960 des erreurs tragiques dont le peuple chinois a tiré le bilan, le maoïsme a passé la main. Ses successeurs ont tenu compte des enseignements tirés de cette expérience, et ils ont construit une économie mixte, pilotée par un État fort, dont les résultats ont défié les prévisions les plus optimistes. Mais sans la Chine de Mao, comment celle de Deng et de Xi eût-elle jamais vu le jour ?
Certes, au terme d’un siècle d’existence, le communisme réel paraît fort éloigné d’une théorie élaborée au beau milieu du XIXe siècle. Mais quelle doctrine, dans l’histoire, fait exception à la règle selon laquelle les actions des hommes échappent à leurs intentions ?
Et en existe-t-il une seule qui ait réussi à faire de la coexistence humaine un lit de roses ?
La marche en avant du communisme n’a pas été sans échecs, et l’effondrement de l’Union soviétique, désastreux pour l’équilibre mondial, en témoigne. Le communisme historique n’a aboli ni la division interne de la société, ni le poids de la contrainte étatique. Mais il a conjuré les affres du sous-développement, vaincu la malnutrition, éradiqué l’analphabétisme, élevé le niveau d’éducation et libéré la femme dans des pays où le capitalisme n’avait laissé que des ruines.
A l’évidence, il vaut mieux naître en Chine qu’en Inde : le taux de mortalité infantile y est quatre fois moins élevé et l’espérance de vie y est de 77 ans contre 68. En Inde, il vaut mieux vivre au Kérala : dirigé par les communistes depuis 1957, cet État est le plus développé de toute l’Union indienne, et le seul où les femmes jouissent d’un taux de scolarisation proche de 100 %.
Il vaut mieux résider à Cuba, pays socialiste, qu’à Haïti, ce protectorat américain : l’espérance de vie y est de 80 ans au lieu de 64, et elle a même dépassé celle des États-Unis. Il est vrai que le système de santé et le système éducatif cubains sont des modèles mondialement reconnus.
Vainqueur de deux impérialismes, le Vietnam socialiste, lui aussi, connaît un développement spectaculaire fondé sur une économie mixte et un État fort.
Le mouvement communiste n’a pas fondé une société sans classes, mais il a mené des luttes de classes qui ont contribué au progrès social dans le monde entier. Si les Français bénéficient de la Sécurité sociale, ils le doivent au communiste Ambroise Croizat, figure de la Résistance avant de devenir ministre du général de Gaulle en 1944.
Les avancées sociales du monde développé ne sont pas le fruit de la générosité patronale, mais de conquêtes arrachées de haute lutte. En construisant un rapport de forces favorable, les combats menés par les communistes ont joué un rôle majeur. Leur influence dans les syndicats, le contre-pouvoir instauré dans les pays développés, mais aussi le prestige de l’Union soviétique et l’écho rencontré par les avancées obtenues dans les pays socialistes ont contribué au progrès social en Occident et ailleurs.

Violences, répressions et interprétations anhistoriques

Mais il en faut davantage pour décourager les détracteurs du communisme. Les violences commises lors des processus révolutionnaires, en effet, servent de prétexte à une interprétation anhistorique. Réduisant le processus réel à un théâtre d’ombres idéologiques, cette lecture partisane s’affranchit de toute contextualisation. Elle occulte alors la véritable signification du phénomène communiste : la réponse des masses prolétarisées à la crise paroxystique de sociétés arriérées, coloniales et semi-coloniales (Russie, Chine, Corée, Vietnam, Cuba).
Dans la même veine, le décompte des victimes du communisme se prête à une inflation grotesque. On empile alors sans nuance les morts de la guerre civile russe, de la guerre civile chinoise, de la collectivisation forcée, du Goulag, du Grand Bond en Avant et de la Révolution culturelle. Nier la réalité des violences commises au nom du communisme est absurde, mais les compilations de chiffres qui interdisent toute compréhension historique et identifient le communisme à une entreprise criminelle sont ineptes.
Cette supercherie a évidemment pour finalité d’occulter la contribution du capitalisme aux horreurs du siècle. Elle s’affranchit d’une série de faits massifs : les massacres coloniaux, les guerres impérialistes, les crimes des dictatures et les embargos imposés par les prétendues démocraties, sans parler de la paupérisation de populations entières par le capitalisme, ont fait vingt fois plus de morts que le communisme.
Les critères d’appréciation que l’on applique à ce dernier deviendraient-ils sans objet lorsqu’on veut les appliquer aux crimes capitalistes ? Et des atrocités commises par les démocraties occidentales, pourquoi ne déduit-on pas le caractère criminogène du libéralisme ?
Puisque les fourriers de l’anticommunisme adorent les chiffres, on ne résistera pas au plaisir de leur en donner. Lorsque Hannah Arendt accrédite la thèse d’un « système concentrationnaire » homogène qui serait commun au nazisme et au stalinisme, par exemple, il est clair qu’elle s’affranchit de la réalité des faits.
Contrairement aux camps nazis, le Goulag n’obéissait pas à une logique d’extermination, mais de punition et de rééducation. Et des travaux menés par les historiens J. Arch Getty, Gábor T. Rittersporn et Viktor N. Zemskov depuis l’ouverture des archives soviétiques, il ressort un tableau du système carcéral soviétique beaucoup plus fiable que les extrapolations habituelles.
Entre 1933 et 1953, le nombre de prisonniers, toutes catégories confondues, oscille entre 900 000 et 1 700 000, atteignant un pic de deux millions en 1938, soit un taux d’incarcération moyen comparable à celui des États-Unis au début du XXIe siècle.
Bien sûr, les conditions de détention sont très dures. Mêlés à des détenus de droit commun qui représentent 90% des effectifs, les opposants ou déclarés tels y purgent une peine infamante. En raison du froid et des conditions sanitaires, la mortalité est élevée, surtout durant la guerre, mais la population soviétique souffre davantage lorsqu’elle est proche du front. On y déplore au total 1 300 000 décès, soit un taux de 4,1% pour l’ensemble de la période (1933-1953) et de 10% durant la guerre. [1]
Au million de morts du Goulag (1933-1953), il faut évidemment ajouter les 680 000 exécutions de la terreur des années 1936-38. Et si l’on veut compléter le tableau, on peut aussi lui imputer les deux à trois millions de victimes de la révolution chinoise (1949-1969), la violente révolution agraire menée par une paysannerie famélique à la fin des années 1940 étant responsable de la majorité de ces pertes humaines dans un pays qui comptait 500 millions d’habitants en 1949 et un milliard en 1980.
Mais si ces événements dramatiques ont plongé l’humanité dans des abîmes de violence, que dire des dix millions d’Amérindiens exterminés par la démocratie américaine, des dix millions de Congolais assassinés par le roi des Belges, des deux millions d’Algériens, d’Indochinois et de Malgaches abattus par la République française entre 1945 et 1962, des deux millions de Coréens, des trois millions de Vietnamiens et des quatre millions d’habitants d’Asie du Sud-Est, du Moyen-Orient et d’Amérique latine éliminés à distance par la cybernétique militaire, exécutés par les dictatures ou massacrés par les terroristes dont Washington, aujourd’hui encore, tire les ficelles ?
Manifestement, le nombre des victimes importe moins que leur position sur l’échiquier politique. En Indonésie, la répression militaire organisée par la CIA contre les communistes en 1965 a fait au moins 700 000 morts. Mais cet événement ne figure dans aucun livre d’histoire occidental. Et encore de tels chiffres ne mentionnent-ils que les victimes directes des opérations militaires ou paramilitaires.
Si l’on tient compte de l’effet mortifère des sanctions économiques imposées par les États-Unis, le bilan humain prend des dimensions incalculables, et les 500 000 enfants assassinés par l’embargo contre l’Irak (1991-2003) illustrent à eux seuls cette anthologie de l’horreur. Ces victimes immolées sur l’autel de la prétendue démocratie et des soi-disant droits de l’homme, il est vrai, sont de mesure nulle en regard de la mission civilisatrice de l’Occident.

Répressions, supercheries statistiques et batailles de chiffres

Mais la falsification idéologique ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme il faut à tout prix grossir les chiffres du côté adverse, on procède à une autre supercherie statistique. On inclut en effet, dans le décompte des victimes du communisme, le bilan des catastrophes rencontrées par les pays socialistes au cours de leur développement.
On attribue alors la famine des années 1931-33 à la volonté perverse du régime stalinien qui serait seul responsable, avec la dékoulakisation, d’une dramatique pénurie des ressources alimentaires. Or cette interprétation est erronée. Pour l’historien américain Mark Tauger, certes, « le régime porte la responsabilité partielle de la crise et des cinq millions de décès environ qui en ont résulté », mais il faut distinguer « responsabilité et acte intentionnel ».
La famine de 1931-33 fut « un événement extrêmement compliqué, avec des causes à la fois environnementales et humaines ». En définitive, « les actions du régime soviétique, pour sévères qu’elles eussent été, semblent clairement avoir été orientées vers la gestion d’une crise économique involontaire et d’une famine, plutôt que vers la création intentionnelle d’une telle crise afin de punir un groupe particulier ». [2] Que cette famine n’ait pas seulement frappé l’Ukraine, mais aussi une grande partie de la Russie et du Kazakhstan, au demeurant, invalide de manière factuelle la thèse chère aux néo-nazis de Kiev selon laquelle Staline aurait voulu punir les Ukrainiens en les faisant mourir de faim.
En Chine, l’échec retentissant du Grand Bond en Avant a également provoqué une famine responsable de dix à douze millions de morts entre 1959 et 1961. Alors qu’il s’agit d’une erreur monumentale de politique économique aggravée par des conditions climatiques désastreuses, le discours dominant attribue cette catastrophe à la nature criminelle du maoïsme. Le principal inconvénient de cette vision anhistorique des faits, c’est donc qu’elle en brouille l’intelligibilité. Elle occulte les conditions objectives dont les communistes, saisissant les rênes d’une société au bord de l’effondrement, ont hérité malgré eux. Car une fois la prise du pouvoir accomplie, il a fallu sortir le pays des ornières de la misère et de la dépendance. Et faute d’alternative crédible, la transition vers la modernité fut menée à coups d’investissements colossaux et de rythmes infernaux.
Cet effort de développement s’est effectué dans les pires conditions, toutes les ressources étant dirigées vers la croissance accélérée des forces productives, le primat de l’industrie lourde reléguant au second plan la production de biens de consommation. Il a fallu jeter les bases d’une économie moderne sans aucun appui extérieur, rectifier les erreurs commises, changer de trajectoire lorsque c’était nécessaire.
Drame d’un décollage industriel accéléré dans un environnement hostile, cette expérience s’est aussi payée d’un drame politique, seule la poigne de fer du Parti communiste ayant pu maintenir le cap contre vents et marées. Mais si la Russie, la Chine et le Vietnam sont devenues des nations modernes, il est clair qu’elles le doivent aux efforts accomplis sous le socialisme.
L’histoire ne délivre aucune excuse absolutoire, mais encore faut-il considérer les faits avec honnêteté intellectuelle. Admettons que les régimes communistes soient responsables de ces tragédies humaines. Si l’on tient vraiment à les inscrire au passif du communisme, la logique voudrait qu’on inscrive au passif du capitalisme les famines qui ont frappé les populations soumises au joug colonial et néo-colonial européen.
Alors les faits parleront d’eux-mêmes. Les ravages du colonialisme européen sont de l’ordre du non quantifiable, et les génocides s’ajoutent aux génocides. Pour ne prendre que cet exemple, la domination britannique en Inde, c’est combien de dizaines de millions de morts ? Et qui sait que Churchill, en ordonnant la réquisition des réserves de céréales, a fait périr trois millions de Bengalais en 1943 ?
Bataille de chiffres, inventaire des hécatombes, comptabilité macabre à vocation accusatoire, lecture criminologique de l’histoire ? Aucun problème, allons-y. Mais à cet égard, on voit infiniment plus de raisons d’être communiste que libéral, conservateur, réactionnaire et tout ce qu’on voudra.
Oui, il y a eu 100 millions de morts, mais ils sont imputables au capitalisme et à ses avatars, le colonialisme et l’impérialisme. Le communisme, lui, a sauvé infiniment plus de vies qu’il n’en a sacrifiées. Si les révolutions communistes ont généré des violences, celles-ci répondaient à la cruauté des systèmes d’oppression dont elles ont signifié la disparition.
Et contrairement aux horreurs occidentales, jamais le communisme, même lorsqu’il avait la main lourde, ne s’en est pris à des enfants. Désolé, mais aucune comptabilité objective des victimes n’établira d’équivalence historique entre communisme et barbarie.
Leitmotiv de l’idéologie dominante, foutaise libérale, cette imputation exclusive des malheurs du siècle se condamne elle-même à l’insignifiance.

La clé de la victoire à Villejuif: La politisation des quartiers populaires

 
 

Témoignage précieux dans le cadre de nos analyses ici sur ce que les élections municipales ont pu révéler de la France “en profondeur”. La référence au “droit à la ville” d’Henry Lefebvre nous est commune et elle fait aussi référence à un temps où le pCF savait mobiliser chercheurs, intellectuels dans un souci constant à créer sur le terrain cette revendication à la justice, à la paix de la classe ouvrière. Cela fait du bien de voir que cela n’a pas totalement disparu et même que cela ne demande qu’à renaître parce que l’exigence est plus forte que jamais. (note de danielle Bleitrach)

S’il devait y avoir une seule élection qui ne ressemble à aucune autre, il s’agirait bel et bien de l’élection municipale. La carte des résultats en témoigne, même si, ici où là, on peut tomber dans la simplicité de la “vague verte”. En réalité, les résultats témoignent d’une très grande hétérogénéité. D’une part, d’une abstention massive qui remet parfois même en cause la légitimité de l’élection, et du basculement droite/gauche et gauche/droite qui n’est, à mon avis, en rien un “dégagisme naturel”, mais bel et bien une réelle politisation de l’élection, souvent sur des questions qui ne sont pas suffisamment prises en compte par les majorités sortantes.

De ce point de vue, la question du droit à la ville, l’enjeu écologique et l’efficience des services publics ont été les sujets prédominants pour les électeurs de gauche à Villejuif, comme dans le pays, auxquels il convient d’ajouter la tranquillité publique et le cadre de vie.

En 2014, la perte de la ville nous “oblige” à ouvrir en grand le débat avec la population pour comprendre les raisons de la défaite. Évidemment, l’attelage contre nature “droite/gauche” se constitue sur une volonté de faire tomber un maire communiste, mais elle devient crédible parce que les politiques d’austérité subies éloignent le personnel communal de la gestion municipale, la question épineuse de la dette de la ville et des emprunts toxiques, et concrètement la rapacité des banques et des marchés n’est pas affrontée dans le débat avec les habitants.

À cela s’agrège l’incapacité de mener les batailles politiques pour transformer/rénover les quartiers populaires. La situation est vécue comme un “abandon” par les couches populaires et nous savons ô combien l’abstention est plus forte chez les ouvriers et employés. Les projets de nouvelles constructions engagés en fin de mandature sont vécus eux aussi comme une densification à marche forcée, alimentant un “sentiment” de déclassement pour les catégories intermédiaires et supérieures et déjà une gentrification pour les couches populaires.
Avec l’arrivée de la droite, la “gentrification” et le prix de l’immobilier explosent. Plus de 70 projets visent littéralement à remplacer les couches populaires et une casse du service public municipal se met en marche.

Les communistes organisent tout de suite les luttes contre la fermeture d’une école maternelle, celle du centre municipal de santé, des mairies annexes, d’un bureau de poste dans le quartier des Lozaits, et dans la dernière ligne droite contre la privatisation de l’office public de l’habitat, dont la vente avait été négociée secrètement avec le rapace CDC Habitat.
L’élection en 2015 de nos camarades Pierre Garzon et Flore Munck en tant que conseillers départementaux nous a confortés dans le travail de reconquête et l’objectif que nous nous étions fixé.

Pleinement engagé dans son mandat et sur le terrain, Pierre Garzon a fait la démonstration concrète de l’utilité d’avoir des élus communistes et ainsi d’asseoir son “leadership” à gauche, en lien étroit avec le travail des communistes.

Dès 2018, nous savons que deux conditions sont à réunir pour battre le maire sortant qui a su, malgré les affaires, asseoir son autorité. Le rassemblement des forces de progrès et surtout l’implication la plus large des Villejuifois pour construire les contenus et la campagne. Concrètement, mettre dans les mains du plus grand nombre les enjeux de l’élection.
En premier lieu, dans les quartiers populaires, les mères de famille ; et dans la dernière ligne droite les jeunes villejuifois ont été fortement mobilisés. Sans détour, ils ont exprimé ce qu’ils et elles ne voulaient plus et surtout ce à quoi ils et elles aspirent. Nos résultats dans ces bureaux de vote atteignent 80 % des voix, avec une participation bien supérieure par rapport au premier tour et devant les bureaux favorables au candidat de droite.

Le Parti a donc joué pleinement son rôle d’impulsion, d’élévation des consciences et de politisation des enjeux de l’élection au service d’une réappropriation collective et citoyenne du devenir de la ville.

En plusieurs mois, nous sommes passés de la “feuille blanche” à un programme de 120 propositions novatrices, audacieuses et crédibles construites par les habitants.
En construisant le rassemblement le plus large à la base et en élevant les exigences et contenus, nous avons fait une belle démonstration de construction politique, tout en renforçant le Parti avec des dizaines d’adhésions nouvelles.

Ce travail de longue haleine et d’investissement extrêmement important a permis de “libérer Villejuif”, comme le criaient avec sourire et des étincelles dans les yeux des centaines de Villejuifois, le dimanche 28 juin sur l’esplanade Pierre-Yves Cosnier.

Une nouvelle page de progrès s’ouvre avec Pierre Garzon, nouveau maire communiste de Villejuif, pour répondre à l’immense attente de la population et chercher à répondre aux conséquences de la crise économique qui va fortement frapper toutes les couches de la population.
Ozer Oztorun

Municipales. À propos de l’éventuelle disparition du Parti communiste

Par Serge Regourd, Professeur émérite des universités.
Depuis plusieurs décennies, dès la fin du premier septennat de François Mitterrand, les chroniqueurs politiques des grands médias n’ont cessé d’annoncer la disparition prochaine du Parti communiste. Il serait intéressant de mener une recherche d’envergure, dans le domaine des Sciences de l’information et de la communication, sur cette thématique. Quelques simples clics sur internet permettent, déjà, de recueillir un florilège haut en couleur : chaque échéance électorale est ainsi rythmée par la scansion des « morts qu’il faut qu’on tue ».
Le sort du « communisme municipal » n’échappe pas à cette présentation crépusculaire. Dès avant le premier tour des dernières municipales, le champ lexical réservé aux candidats communistes était univoque : « Vers la fin du communisme municipal ? », « l’éradication de la ceinture rouge », et autres « tentatives de survie »...
Pourtant, le premier tour de ces municipales, en mars dernier, vint contredire ces funestes prévisions. L’élection immédiate de plusieurs dizaines de municipalités communistes, de Montreuil à Dieppe, de Vierzon à Nanterre, de Gennevilliers à Martigues, déjouait, une fois encore, l’agenda politico-médiatique. Les experts cathodiques revinrent alors, sagement, au droit commun selon lequel ils traitent, pour l’essentiel, le PCF hors période électorale : ignorance et occultation.
Leur verve éditoriale a été ranimée grâce à ce qu’il convient bien de qualifier de mauvais résultats du second tour, au terme duquel une vingtaine de villes ont été perdues, parmi lesquelles plusieurs « bastions » historiques et symboliques. L’information « mainstream » a alors trouvé à s’appuyer sur des faits avérés pour ré-alimenter la litanie de la fin prochaine du communisme municipal.
Pourtant, selon les enseignements du sociologue Gaston Bachelard, « voir sans comprendre n’est rien ». Il s’agit donc de comprendre les causes de ces mauvais résultats et d’interroger leur portée : signifient-ils un retournement de situation par rapport au premier tour ? Traduisent-ils un authentique désaveu à l’égard des élus communistes en place ? Y a-t-il une cohérence globale quant à l’échec enregistré de Saint-Denis à Saint-Pierre-des-Corps, ou d’Aubervilliers ?
Certes, dans un certain nombre de cas, des villes ont été perdues par le Parti communiste et d’autres ont été gagnées (comme Bobigny ou Villejuif) selon la logique inhérente à toute consultation électorale et frappant tous les partis. Plusieurs défaites relèvent alors des aléas du scrutin et, parfois, du déplacement d’un petit nombre de voix, comme ce fut, par exemple, le cas à Aubiére, où le maire sortant communiste a été devancé de 5 voix dans une ville de plus de 10 000 habitants (ce très faible écart constituant l’un des critères permettant au juge administratif d’annuler éventuellement les résultats de l’élection).
Pourtant, dans un important pourcentage de villes perdues, des éléments spécifiques fournissent une toute autre explication, ayant permis de diagnostiquer l’échec avant même le dépouillement des bulletins de vote.
Selon cet examen critique, les responsabilités peuvent, dans certains cas, être partagées, et aussi imputables à des responsables locaux du PCF, même si dans la majorité des cas, les candidats communistes n’ont fait que subir des alliances contre nature.
Le cas de Saint-Denis est ambivalent de telles hypothèques. L’échec de la fusion avec la liste de la FI avait scellé le sort de la plus importante ville détenue par le PC au terme d’un déplorable imbroglio, mêlant intransigeance politique et improvisation organisationnelle. 
Selon une autre dramaturgie, l'échec de Gardanne, était également programmé par les choix précédant le second tour. Au premier tour, le candidat officiel du PC était crédité de 23, 78 %, précédant le candidat soutenu par l’ancien maire communiste (22,84 %). Arithmétiquement, la ville était donc assurée de rester dans son ancrage politique. Mais là, alors que de surcroît un candidat RN était également en piste, le candidat arrivé en deuxième position s’est maintenu, permettant à la droite de mettre un terme à la longue tradition communiste.
Ces deux cas de figure ont en commun d’avoir fait prévaloir des questions de personnes, de natures diverses, sur les enjeux électoraux, autorisant ensuite des commentaires politiques en termes d’effondrement de bastions communistes alors que les conditions de leur pérennité étaient réunies. 
Dans nombre d’autres cas - sans que tous puissent être mentionnés -, les candidats communistes ont, simplement, été victimes d’arrangements politiciens d’alliés supposés ayant revêtu l’habit d’adversaires.
Le cas qui mériterait la plus longue explicitation est celui d’Aubervilliers. La profusion des listes de gauche au premier tour a permis à la candidate de droite d’arriver en tête (25 %). Pour le second tour, le candidat du PS (13 %) et le candidat « communiste dissident » (7,43 %) ont choisi de fusionner non avec la maire communiste sortante mais avec la liste dite citoyenne d’un ancien adjoint, dont plusieurs publications et enquêtes (notamment de la revue Marianne) avaient décrypté comment ce caractère citoyen visait à occulter un caractère proprement communautariste. Un socialiste et un prétendu « plus authentique communiste » ont ainsi joué les chevaux de Troie pour offrir les clés de cette ville symbole de la culture ouvrière à la droite.
Situation proche à Seclin, où le maire communiste sortant était à égalité de suffrages avec son concurrent de droite au premier tour (40 %), ayant nettement relégué son ancien adjoint socialiste (10 %) avant que ce dernier décide de fusionner avec... la droite pour le second tour. Le scénario mis en œuvre à Choisy-le-Roi ne fut guère différent : c’est cette fois le candidat EELV du premier tour qui fit alliance avec la droite pour entraîner l’échec du maire communiste sortant.
À Saint-Pierre-des-Corps, citadelle cheminote communiste, les résultats du premier tour étaient clairement favorables au candidat communiste : il était certes précédé par le candidat de droite (29 % contre 27 %), mais il disposait d’importantes réserves à gauche : 15 % côté PS, près de 12 % coté EELV. À ceci près que chacune de ces deux listes, n’ayant pourtant aucune chance de l’emporter, se sont maintenues au second tour, offrant, là encore, la mairie à la droite dans une ville symbole de la gauche.
Sans qu’il soit possible de mentionner chacune des villes en cause, l’échec subi à Givors relève de la même grille de lecture : alors que le maire communiste sortant était en tête au premier tour (24,55 %), la deuxième liste de gauche (20, 52%) s’est maintenue malgré la présence du RN en deuxième position (22%) dans le cadre d’une quadrangulaire, aboutissant à l’échec du maire sortant pour quelques voix (28,24 % contre 28,88 %).
Il apparaît ainsi que si la coagulation de ces différents échecs peut autoriser un commentaire journalistique rituel en forme de longue chronique d’une mort annoncée, l’analyse circonstanciée des résultats ville par ville, conduit à des conclusions sensiblement différentes.
Par-delà l’addition d’un certain nombre de signes négatifs, les dernières municipales ont, à l’inverse, également permis à des candidats communistes de se manifester comme têtes de listes légitimes et offensives de l’ensemble de la gauche dans des grandes villes comme Le Havre ou Nîmes, et grâce à de larges coalitions de gauche, de Bordeaux à Strasbourg, de Marseille à Montpellier, d’élargir le nombre de ses conseillers municipaux et de rester le troisième parti en termes de municipalités dirigées par un maire communiste, avec notamment une vingtaine de villes de plus de 30 000 habitants. Une réalité politique totalement occultée par les représentations médiatiques.