samedi 28 avril 2012

TIERRAS TAURINAS Y SUS TALIBANES


Recherches sur un dictionnaire.
Taliban: étudiant islamiste militant et politique en AFGHANISTAN , essentiellement dans les tribus pachtounes, partisan de la charia, c’est à dire de la répression brutale des femmes qui oseraient prétendre s’émanciper du joug de leurs bourreaux islamistes.
Par extension, islamistes intégristes partisans des mêmes thèses et comportements moyenâgeux, criminels fascistes manipulés par des religieux ultra réactionnaires.

Voilà comment André VIARD, du «haut» de ses terres taurines, traite les aficionados a los toros. A moins qu'il ne fasse de l'humour.... Ce dont je doute. Moi, taliban? Quel c...!!! Quel enfoiré!

L’incurable, l’inénarrable, le boxeur, écrivain, avocat, photographe, revistero, peintre, empresa, -pardon, si j’en oublie - le P.P.P.P.D.E., c’est-à-dire le Petit Pilier du Partido Popular de la Droite Espagnole, n’en finira donc jamais de provoquer, de mépriser, d’injurier, celles et ceux qui, avec des arguments imparables, en exigeant des taurinos une fiesta integra , défendent son gagne-pain à lui, il épingle, par pure bêtise, ces aficionados qu’il devrait au contraire remercier, pour le combat qu’ils mènent pour que se perpétue la lidia authentique, celle qui demeure la seule garante de la survie de la CORRIDA DE TOROS.

Toute sa vie, même s’ il sait depuis longtemps que nous sommes les défenseurs de la FIESTA BRAVA, les seuls garants de sa pérennité, le boucalien au service du mundillo et de ses complices continuera de distribuer, comme il l’a toujours fait, piques, mensonges, et injures contre nous, aficionados, les empêcheurs de magouiller en rond, de toréer en rond, nous qui tentons de mettre fin dans les ruedos au sommeil béat des  gogos, à qui Viard et ses semblables ont toujours laissé croire que la lidia se résumait à une interminable « faena » de 100 passes imposée à des agneaux domestiqués.
Conclue par un panier d'oreilles, un rabo, et, couronnement imbécile, l'indulto !

Mundillo et mundillitos ne se demandent même plus aujourd’hui pourquoi des milliers d’aficionados, écoeurés par la fiesta-cirque  qui a  accéléré la dérive du toreo moderne, dans les années 80, ont déserté les tendidos.

Il y a le feu à la maison FIESTA BRAVA, mais ce type ne peut s’empêcher de faire le quéqué, le provocateur, le fanfaron, au plus profond de la vague, au lieu de prendre clairement et solidairement le parti de la FIESTA BRAVA Y INTEGRA et de ses précieux soutiens, les aficionados, ou ce qu'il en reste.  Et les guignols qui le laissent à la tête de son joujou de l’ OCT sont aussi dangereux que lui: honte à eux, à leur indifférence ou à leur complicité, ce n’est pas en se réfugiant derrière le leurre du "patrimoine immémorial de l'humanité", ce gadget qui ne pourra cacher indéfiniment les tares de la fiesta cirque, mais en soutenant les aficionados qui crachent au bassinet et qui exigent une corrida propre et intègre, qu’ils défendront efficacement ce qu’ils prétendent vouloir protéger avec leur outil trompe en  l'oeil qui ne sert que les intérêts de quelque margoulin.

Venons en aux faits.

Le 23 avril, sur son édito des « Tierras Taurinas », le boucalien écrit : «Le président de la commission culturelle de Congrès ( espagnol ) en charge du dossier taurin, après une semaine de fiasco quasi intégral à SÉVILLE, pose la question qui est sur toutes les lèvres : la fiesta peut-elle continuer ainsi ?» Et A.V. ajoute :« J.M. ALBENDEA n’est pas, loin de là, un TALIBAN, ce qui rend son avis plus crédible encore »
Fin de citation.

Je ne vais plus que très rarement sur le blog de cet adversaire de la corrida authentique, dont la prose est essentiellement destinée à flatter le médiocre, et caresser dans le sens du poil les gogos qui l’achètent et le lisent. Mais de lire aujourd’hui sur son blog cette question aussi stupide que démagogique sur des tricheries érigées en règle que nous dénonçons depuis des lustres malgré et contre les insultes de tous les Viard du monde, sur les gradins, dans les callejones, sur les journaux et partout où nous provoquent ces ennemis de la fiesta brava, lire sous la plume des menteurs, tricheurs, démagogues, et complices : »la fiesta peut-elle continuer ainsi ? », çà a de quoi nous foutre en boule, non ?

Car outre le fait que le boucalien ne cache pas ses amitiés politiques pour le PP, ce qui est un droit mais dont les problèmes liés à la corrida se passeraient bien, cela signifie surtout et clairement que : -les aficionados qui dénoncent depuis des lustres la dérive insupportable de ce que Viard et ses amis s’escrimaient à désigner sous le vocable de corrida ce qui n’en est qu’une parodie, avec des animaux faibles, décastés, invalides et souvent afestés,
-les courageux, puristes ou un peu moins toristas, qui rament à contre-courant de la tricherie et des magouilles ambiantes imposées par les « figuras », les « taurinos », épaulés par le petit monde de la presse servile qui grapille au ratelier des morfales quelques miettes du festin,
eh bien ! Nous serions des talibans ! Pas moins ! Des talibans ! Dont le seul tort est d’avoir raison depuis bien longtemps avant les amis du PP de monsieur Viard.

Les aficionados, qui payent cher leurs places, qui seuls se battent contre tous les véreux pour sauver la corrida, sont des TALIBANS. ¡Si señor ! Tandis que l’ami de Viard, parce qu’il commence à entrouvrir ses yeux sur le désastre annoncé, il n’est pas un taliban, lui, il est par conséquent crédible pour AV, notamment de par sa fonction politique, ce qui est autrement plus crédible que des aficionados qui mettent le souk sur les tendidos, parce qu’ils refusent de cautionner des pratiques condamnables, pour ne pas dire pire, qui mettent à mort la corrida.

Qu’on m’explique, que AV nous explique, honnêtement, mais çà sera difficile, pourquoi depuis des lustres que nous nous battons pour exiger une corrida intègre, qui ne puisse ainsi qu’être respectable et respectée, pourquoi nous n’étions pas crédibles, et pourquoi tout d’un coup un politicard de ses amis ou qu’il admire – à moins qu’il ne l’admire que pour sa prise de position qui pour nous est très ancienne, des années de mise en garde contre les affairistes cupides de la fiesta- qui commencerait enfin à prendre UN TOUT PETI PEU conscience, même si c’est tard, trop tard, sans doute, pourquoi lui, et LUI seul, serait crédible?

Mauvaise foi et mépris contre ceux qui ont depuis longtemps osé désigner les coupables de la merde actuelle et leurs complices, c’est-à-dire parmi eux, AV., pour qui, comme il l’écrit, la feria d’avril agonise, mais qui ne peut s’empêcher son coup de pied de l’âne, -le bien nommé, je crois,- aux aficionados, dont il est incapable de reconnaître la nécessité, la justesse du combat, et la perspicacité

En résumé, pour terminer, et en quelques mots clairs, voilà ce que nous avons relevé sur les nombreux blogs d’ aficionados, depuis le début de cette temporada 2012, presque à chaque tarde, concernant notamment les deux ferias de VALENCE et SÉVILLE :
- Présentation minable des toros, noblesse insipide, caste inexistante, faiblesse- flojos- défilés d’invalides, medio-toro, docilité des « toros » ….Mais peut-on appeler ainsides animaux sans caste, ni force, ni fiereza, ni sauvagerie, aux pitones- souvent qualifiés de « sospechosos» ?
Voici enfin pour les élevages concernés, que AV ne manquera certainement pas d’encenser si l’un d’eux sortait dans les prochains jours un toutou à 80 ou 100 passes, alors que les éleveurs sont totalement responsables de la médiocrité des animaux qu’ils continuent d’élever pour la seule exigence des figuritas, dont beaucoup auteurs de nombreux petardos :
VICTORIANO DEL RIO, DOMINGO HERNANDEZ, NUÑEZ DEL CUVILLO, JANDILLA, VENTORILLO, TORREHANDILLO-TORREHERBEROS,DANIEL RUIZ, MONTEALTO, PARLADÉ, LAMAZO , FUENTE YMPBRO....

Dans la bouche de Viard, ce mot injurieux, tellement il est ridicule, impropre, déplacé, inapproprié, excessif- comme peut l’être le vocabulaire taurin espagnol- jusqu’à l’injure, je le prendrais, si j’osais pour un compliment. Mais comme je ne souhaite pas être complimenté par un suppôt du PP, je rappelle pour conclure au boucalien que les aficionados ne sont pas motivés par le fric et le lucre, -leur aficion leur coûte cher-, au contraire de ceux qui ont fait de notre passion un fonds de commerce.
Nous sommes AFICIONADOS A LOS TOROS. Seulement cela.

Chose qu’un incurable ne peut ni ne pourra jamais admettre ni comprendre.

Mais si vous sentiez, AV, ce que les aficionados que vous appelez talibans pensent de vous à la lecture de votre méprisants écrits, vous mettriez un masque.

vendredi 27 avril 2012

IL NE SUFFIRA BIENTÔT PLUS DE S'INDIGNER: IL FAUDRA EXIGER DES COMPTES !

Un article de Marc FIORENTINO

Sale semaine pour les Espagnols. 

Non contents d'avoir vu leurs deux clubs de foot fétiches se faire éliminer de la Ligue des Champions, les agences de notation s'en prennent à nouveau à leur économie. Standard & Poor's (S&P), l'agence de notation américaine, a dégradé ce jeudi 26 avril, la note de la dette souveraine espagnole de deux crans, après l'avoir déjà fait en janvier. Celle-ci passe de "A" à "BBB+", avec perspective négative. L'Espagne est donc désormais relayée au rang d'émetteur de qualité "moyenne" et une nouvelle dégradation est à l'ordre jour. "Cette annonce était attendue, tempère l'ex trader et patron de MonFinancier.com Marc Fiorentino. Mais l'Espagne fonce droit dans le mur". S&P évoque des risques de dérapages budgétaires qui risquent d'être plus importants que prévu. 
Et, un malheur n'arrivant jamais seul, l'Espagne a annoncé ce vendredi que le chômage avait atteint un niveau record depuis 1996 à 24,44%. Le pays compte désormais 5,7 millions de chômeurs. L'Espagne a pourtant pris le taureau par les cornes Au contraire de la Grèce, à qui l'Europe a reproché de ne pas avoir su prendre les mesures qui s'imposaient à temps, le gouvernement de Mariano Rajoy a voté en fin d'année dernière des plans d'austérité drastiques, qui permettra d'économiser 16,5 milliards d'euros. Une décision politique difficile à prendre, et qui a provoqué de nombreuses grèves dans le pays à la fin du mois de mars. Le 12 avril dernier, le ministre des finances français François Baroin avait d'ailleurs souligné que "l’Espagne ne peut pas se permettre le luxe de dévier sa route (…) Le gouvernement français a confiance dans les mesures adoptées par l’Espagne pour réduire le déficit public". Et, dans son communiqué, l'agence S&P elle-même reconnaît que "malgré les conditions économiques défavorables, nous pensons que le nouveau gouvernement a été volontariste et a mis en place une gamme complète de réformes structurelles qui devraient soutenir la croissance économique à long terme"

 Résoudre la quadrature du cercle La situation de l'Espagne résume bien les problèmes que relèvent tous les dirigeants en Europe: comment réduire son déficit et sa dette sans tuer la croissance ni faire exploser le chômage. Ils sont de plus en plus nombreux à réclamer une politique européenne de relance de la croissance. Les marchés eux-mêmes craignent que le retour de la croissance mondiale ne profite pas à l'Europe à cause, justement, de leurs politiques d'austérité. Car, pour faire simple, il s'agit d'un jeu de vases communicants. En caricaturant un peu, mener une politique d'austérité, réduit le déficit mais aggrave la situation économique. Moins d'impôts rentrent dans les caisses, plus d'argent en partent (indemnités chômage par exemple) et donc... le déficit s'aggrave. Les marchés ont donc moins confiance dans le pays et prêtent plus cher, ce qui aggrave encore la situation financière car il faut payer plus pour emprunter plus. Inversement, mettre en place une politique de croissance coûte cher et exige d'emprunter à nouveau sur les marchés, en aggravant son déficit, et sans avoir de résultat garanti. 

 La situation de l'Espagne est en réalité bien plus grave que celle de la Grèce à deux égards. D'une part, il s'agit d'une économie beaucoup plus importante: la quatrième économie européenne. Sauver le pays coûterait encore plus cher que la Grèce. D'autre part, elle est symptomatique de ce que l'on voit déjà au Portugal, en Italie, en Irlande, et, dans une bien moindre mesure, en France (où le chômage a lui aussi fortement augmenté). Panorama de la situation de l'autre côté des Pyrénées: 

1. Les agences de notation sanctionnent la situation. Le 8 octobre dernier, Fitch, l'une des trois grandes agences de notation mondiale, avait baissé la note de l'Espagne de deux crans. Et, le 13 janvier 2012, S&P avait fait de même. La nouvelle était passée relativement aperçue en France où l'on s'était focalisé sur la perte du triple A. Cette nouvelle dégradation de S&P, ce vendredi 27 avril, peut paraître injuste aux yeux des Espagnols. Mais elle sanctionne une situation difficile.

 2. Le déficit dérape. "Nous pensons qu'il existe de forts risques que la dette souveraine espagnole s'aggrave" a justifié l'agence S&P dans son communiqué. Ce n'est pas nouveau. En mars dernier, Hermann Von Rompuy, président de la Commission européenne, avait annoncé qu'il allait envoyer des inspecteurs en Espagne pour contrôler les finances publiques. le gouvernement espagnol. Peu de temps auparavant, le gouvernement de Mariano Rajoy avait en effet annoncé que le déficit 2011 s'éleverait à 8,5% au lieu de 6% et, qu'en 2012, il s'établira à 5.8% au lieu de 4.4%. L'agence S&P, elle anticipe plutôt 6,2% en 2012 (et 4,8% en 2013).

 3. La dette va exploser.La dette publique de l'Espagne, bien que très inférieure à la moyenne en zone euro, devrait bondir de plus de onze points en 2012, à 79,8% du PIB, selon le gouvernement. Elle est en hausse continue depuis le premier trimestre 2008, où elle atteignait 35,8%. 
Selon l'agence, la perspective négative associée à la note prend en compte les "risques importants" qui pèsent sur la croissance économique de l'Espagne et ses comptes budgétaires, et les effets que cela devrait avoir sur la note de crédit du pays. 

4. Le chômage bat des records. Ce vendredi 27 avril, l'Espagne a annoncé qu'elle comptait à la fin du premier trimestre près de 5,7 millions de chômeurs, soit un taux de 24,44%, le plus élevé depuis le début de la série statistique en 1996. La situation s'est donc aggravé depuis la fin 2011 où le taux de chômage atteignait 22,85%, selon l'Institut national de la statistique (Ine). La progression du chômage s'est encore accélérée puisque 374.000 personnes ont perdu leur emploi au premier trimestre de cette année, contre 295.300 durant le dernier trimestre 2011. 

5. Le pays est entré en récession. La Banque d'Espagne table sur un recul du PIB de 0,4% au premier trimestre par rapport au précédent, où il avait baissé de 0,3%. 
Des chiffres plus alarmants que prévu, qui seront confirmés officiellement lundi prochain par l'Ine. Avec deux trimestres de baisse du PIB consécutif, l'Espagne est donc entrée à nouveau en récession, après sept trimestres consécutifs de hausse. Et ce, malgré une amélioration de la compétitivité. "L'économie espagnole commence 2012 en situation de rechute" avait estimé la Banque d'Espagne. "Son évolution les prochains trimestres est sujette à l'incertitude et à certains risques à la baisse". 

6. Les banques vont devoir être recapitalisées. On croyait les banques sauvées depuis la recapitalisation étant intervenue suite à la crise de 2008. Il semble bien que non. Le secteur bancaire espagnol est l'une des grandes sources d'inquiétudes des marchés, car il est fragilisé depuis l'éclatement de la bulle immobilière en 2008. Mercredi déjà, le FMI avait appelé l'Espagne à aller plus loin dans l'assainissement de ses banques afin de "remédier aux faiblesses qui demeurent" malgré une grande réforme du secteur financier. Les résultats de la banque Santander jeudi 26, ont bien montré la fragilité des établissements financiers espagnols: elle a annoncé un bénéfice net en baisse de 24% au premier trimestre. La principale raison? Santander a dû prévoir des provisions pour couvrir les défauts de paiements des propriétaires espagnols auxquels elle avait prêté à tour de bras et qui ne peuvent plus rembourser leur crédit. 

7.Crise immobilière. Ceux qui ont arpenté les côtes espagnoles peuvent en témoigner: on a beaucoup construit en Espagne ces dernières années. Beaucoup, et souvent mal. Les banques n'ont pas été suffisamment regardantes sur la solvabilité des acquéreurs et le nombre de défauts (propriétaires ne pouvant plus rembourser leur crédit) a explosé. Et avec eux la bulle immobilière sur les prix. Dans leur ensemble, les banques espagnoles doivent augmenter leurs fonds propres pour couvrir plusieurs milliards d'euros de défauts potentiels. Il faut dire que, jusqu'en 2007, l'Espagne construisait environ 700.000 logements par an. Autant qu'en France à l'époque alors que le besoin n'est pas le même (la France souffre d'un déficit chronique de logements). Aujourd'hui, le gouvernement estime q'il y a 700.000 logements inoccupés en Espagne. Et les experts, eux, tablent plutôt sur un chiffre de 1,5 million!

 8. Crise boursière. Les investisseurs fuient l'Espagne dont les perspectives ne sont pas suffisamment attractives. Ce vendredi, l'indice boursier espagnol était en baisse de près de 1% à 10h30. Et, depuis le début de l'année, l'équivalent de notre CAC40 est passé de 8724 à 6970 points, soit une chute de 20%. Les entreprises espagnole ont donc de plus en plus de mal à se financer sur les marchés et donc investissent de moins en moins. Et, à terme, cela se ressent forcément sur la croissance. Une solution forcément globale? Il semble de plus en plus compliqué de prendre les cas, grec, espagnol, et demain portugais, italien, etc. isolément. De plus en plus d'investisseurs attendent une réponse plus globale à la crise de la dette, mais aussi à la crise de la croissance. Bref, tenter de tourner définitivement la page de la crise financière qui agite l'Europe depuis la faillite de Lehman Brothers. 

Marc Fiorentino va même plus loin: "Nous nous dirigeons vers une restructuration globale de la dette européenne. Il n'y a pas d'autre solution, c'est mathématique".

( Le titre est de Pedrito)

jeudi 26 avril 2012

LETTRE A JEAN FERRAT



          Lettre de Philippe TORRETON  à Jean FERRAT

JEAN,
 
J'aimerais te laisser tranquille, au repos dans cette terre choisie. J'aurais aimé que ta voix chaude ne serve maintenant qu'à faire éclore les jeunes pousses plus tôt au printemps, la preuve, j'étais à ENTRAIGUES il n'y a pas si longtemps et je n'ai pas souhaité faire le pèlerinage. Le repos c'est sacré !
Pardon te t'emmerder, mais l'heure est grave, JEAN. Je ne sais pas si là où tu es tu ne reçois que le FIGARO comme dans les hôtels qui ne connaissent pas le débat d'idées , je ne sais pas si tu vois tout, de là haut, ou si tu n'as que les titres d'une presse vendue aux argentiers proche du pouvoir pour te tenir au parfum, mais l'heure est grave!
JEAN, écoute-moi, écoute-nous, écoute cette FRANCE que tu as si bien chantée, écoute-la craquer, écoute la gémir, cette FRANCE qui travaille dur et rentre crevée le soir, celle qui paye et répare sans cesse les erreurs des puissants par son sang et ses petites économies, celle qui meurt au travail, qui s'abîme les poumons, celle qui se blesse, qui subit les méthodes de management, celle qui s'immole devant ses collègues de bureau, celle qui se shoote aux psychotropes, celle à qui on demande sans cesse de faire des efforts alors que ses nerfs sont déjà élimés comme une maigre ficelle, celle qui se fait virer à coups de charters, celle que l'on traque comme d'autres en d'autres temps que tu as chantés, celle qu'on fait circuler à coups de circulaires, celle de ces étudiants affamés ou prostitués, celle de ceux-là qui savent déjà que le meilleur n'est pas pour eux, celle à qui on demande plusieurs fois par jour ses papiers, celle de ces vieux pauvres alors que leurs corps témoignent encore du labeur, celles de ces réfugiés dans leurs propre pays qui vivent dehors et à qui l'on demande par grand froid de ne pas sortir de chez eux, de cette France qui a mal aux dents, qui se réinvente le scorbut et la rougeole, cette FRANCE de bigleux trop pauvres pour changer de lunettes, cette FRANCE qui pleure quand le ticket de métro augmente, celle qui par manque de superflu arrête l'essentiel...
JEAN, rechante quelque chose je t'en prie, toi, qui en voulais à D' ORMESSON de déclarer, déjà dans le FIGARO, qu'un air de liberté flottait sur SAÏGON, entends-tu dans cette campagne mugir ce sinistre GUÉANT qui ose déclarer que toutes les civilisations ne se valent pas? Qui pourrait le chanter maintenant ? Pas le rock français qui s'est vendu à la première dame de FRANCE. Écris nous quelque chose à la gloire de Serge LETCHIMY qui a osé dire devant le peuple français à quelle famille de pensée appartenait GUÉANT et tout ceux qui le soutiennent ! 
JEAN, l' HUMA ne se vend plus aux bouches des métro, c'est BOLLORÉ qui a remporté le marché avec ses gratuits. Maintenant, pour avoir l'info juste, on fait comme les poilus de 14/18 qui ne croyaient plus la propagande, il faut remonter aux sources soi-même, il nous faut fouiller dans les blogs... Tu l'aurais chanté même chez DRUCKER cette presse insipide, ces journalistes fantoches qui se font mandater par l'ÉLYSÉE pour avoir l'honneur de poser des questions préparées au Président, tu leur aurais trouvé des rimes sévères et grivoises avec vendu... 
JEAN, l'argent est sale, toujours, tu le sais, il est taché entre autre du sang de ces ingénieurs français. La justice avance péniblement grâce au courage de quelques uns, et l'on ose donner des leçons de civilisation au monde...
JEAN, l' ALLEMAGNE n'est plus qu'à un euro de l'heure du STO, et le chômeur est visé, insulté, soupçonné. La HONGRIE retourne en arrière ses voiles noires gonflées par l'haleine fétide des renvois populistes de cette droite "décomplexée".
JEAN, les montagnes saignent, leur or blanc dégouline en torrents de boue, l'homme meurt de sa fiente carbonée et irradiée, le poulet n'est plus aux hormones mais aux antibiotiques et nourri au maïs transgénique. Et les écologistes n’en finissent tellement pas de ne pas savoir faire de la politique. Le paysan est mort et ce n’est pas les numéros de cirque du Salon de l’Agriculture qui vont nous prouver le contraire. 
Les cowboys aussi faisaient tourner les derniers indiens dans les cirques. Le paysan est un employé de maison chargé de refaire les jardins de l'industrie agroalimentaire. On lui dit de couper il coupe, on lui dit de tuer son cheptel il le tue, on lui dit de s'endetter il s'endette, on lui dit de pulvériser il pulvérise, on lui dit de voter à droite il vote à droite... Finies les jacqueries!
JEAN, la COMMUNE n'en finit pas de se faire massacrer chaque jour qui passe. Quand chanterons-nous "le Temps des Cerises"? Elle voulait le peuple instruit, ici et maintenant on le veut soumis, corvéable, vilipendé quand il perd son emploi, bafoué quand il veut prendre sa retraite, carencé quand il tombe malade... Ici on massacre l'école laïque, on lui préfère le curé, on cherche l'excellence comme on chercherait des pépites de hasards, on traque la délinquance dès la petite enfance mais on se moque du savoir et de la culture partagés...
JEAN, je te quitte, pardon de t'avoir dérangé, mais mon pays se perd et comme toi j'aime cette FRANCE, je l'aime ruisselante de rage et de fatigue, j'aime sa voix rauque de trop de luttes, je l'aime intransigeante, exigeante, je l'aime quand elle prend la rue ou les armes, quand elle se rend compte de son exploitation, quand elle sent la vérité comme on sent la sueur, quand elle passe les Pyrénées pour soutenir son frère ibérique, quand elle donne d'elle même pour le plus pauvre qu'elle, quand elle s'appelle en 54 par temps d'hiver, ou en 40 à l'approche de l'été. Je l'aime quand elle devient universelle, quand elle bouge avant tout le monde sans savoir si les autres suivront, quand elle ne se compare qu'à elle même et puise sa morale et ses valeurs dans le sacrifice de ses morts...
JEAN, je voudrais tellement t'annoncer de bonnes nouvelles au mois de mai...
Je t'embrasse.
Philippe TORRETON
 
"L'homme de bien chérit la vertu, l'homme de peu les biens matériels;
l'homme de bien porte en lui le sens de la loi, l'homme de peu ne pense
que privilèges "            Confucius.

lundi 23 avril 2012

CARTELS 2012 DE CERET DE TOROS

            L’ADAC a le plaisir de vous annoncer les cartels définitifs de CERET DE TOROS 2012 :

Samedi 14 juillet 2012, 18 heures

Six toros  de Don José Joaquín Moreno De Silva

pour

José Pedro Prados « El Fundi »

Javier Castaño

Serafín Marín


Dimanche 15 juillet 2012, 11 heures

Six novillos des Hros de Don J. Ma Escobar et de Don Mauricio Soler Escobar

pour

Daniel Martin « El Dani »

Imanol Sánchez

Emilio Huertas


Dimanche 15 juillet 2012, 18 heures

Six toros de Don José Escolar Gil

pour

Fernando Robleño

único espada

A l’heure où un torisme de façade semble avoir le vent en poupe, l’ADAC tient à fêter ses 25 ans de lutte en faveur d’une afición intègre et sans concession.
La journée du samedi permettra de rendre hommage au grand torero José Pedro Prados « El Fundi ». L’année de sa despedida, il s’affichera face à l’un des élevages actuellement les plus craints. Alterneront avec lui Javier Castaño, triomphateur 2011, et Serafín Marín, emblème de la tauromachie catalane.
Le dimanche, les Gracilianos de la Marisma pour les diestros : El Dani, novillero toujours prêt à se mesurer aux élevages de respect, Imanol Sánchez et Emilio Huertas, qui s’illustra l’an passé.
La feria se clôturera avec l’acte de pundonor de Fernando Robleño seul et premier torero de l’histoire face à six Albaserrada d’Escolar.
ADAC

SAMEDI 21 JUILLET : TOROS EN ORTHEZ .

La commission taurine d’Orthez a le plaisir de vous dévoiler les cartels de la prochaine journée taurine qui aura lieu le samedi 21 juillet 2012 aux arènes du Pesqué qui fêteront pour l’occasion les 40 ans de la corrida formelle à Orthez.

Cette année, la journée taurine aura lieu le samedi. La Mairie d’Orthez et la commission taurine ont considéré qu’il serait plus agréable aux aficionados de ne pas avoir à faire un choix cornélien entre les arènes de Tyrosse, Orthez et Mont de Marsan. C’est un pari destiné au public et aux aficionados que se lance la plaza orthézienne qui espère que le sérieux et la passion apportés à sa politique taurine depuis quelques années sauront attirer de nombreux amoureux de la corrida et du taureau brave.

L’heure de la corrida sera décalée à 18h30 pour faciliter la venue des nombreux travailleurs du samedi.

En matinée, à 11h, les novillos polychromes de Dom Fernando Pereira Palha (origine Veragua et autres) seront combattus par deux novilleros inédits en Béarn : Ivan Abasolo et Imanol Sanchez. Ce sont deux jeunes talents originaires du nord de l’Espagne qui auront à cœur de démontrer leur envie de devenir de grands toreros.

A 18h30, les superbes toros d’Antonio Veiga Teixeira (origine Oliveira Irmaos) auront à en découdre avec trois toreros expérimentés : Fernando Robleño sera le chef de lidia, lui qui a triomphé les années précédentes dans les exigeantes arènes cérétanes. Avec lui, le fin torero aragonais « Paulita » se fera connaître du public et des aficionados du Sud-ouest alors même que Serafin Marin, le matador Catalan, grand lidiador et toujours accompagné d’une très bonne cuadrilla, se rappellera au bon souvenir d’une aficion qui goûte le sens de la lidia.

En préambule de la journée taurine de juillet, la commission taurine et les peñas La Lidia, Sol et Los Dos organisent une journée campera le dimanche 29 avril 2012 dont l'accès est gratuit pour tous. Le matin une capea sera donnée par les élèves de l'école taurine de Richard de Milian face à des erales de Alma Serena et l'après midi une tienta de vaches d'Aurelio Hernando (Veragua) amènera un peu de campo au Pesqué.
Venez nombreux à Orthez en 2012, les toros vous y attendent!
La commission taurine d'Orthez
http://torosorthez.blogspot.com/

ctorthez@yahoo.fr





dimanche 22 avril 2012

CARTELS DE DAX ( COMMUNIQUÉS PAR MON AMI JIPITO )



Les cartels de Dax sont sortis. Feria du 10 au 15 Août.

Ponce /Juli / Luque (Jandilla)
Robleño /Castaño /Alberto Aguilar (Jose Escolar Gil)
Bautista /El Cid / Duffau (Alcurrucen)
Morante /Manzanares /Talavante (Zalduendo)
Urdiales /Sergio Aguilar /Juan del Alamo (Baltazar Iban)

Pour ce qui concerne la feria d'Août " toros y salsa " de Septembre: :
El Cid /Fandino /David Mora (Fuente Ymbro)
Curro Diaz /Juli / Manzanares (Garcigrande)

Ou  bien les vedettes ont baissé leur cachets,  çà ne serait pas trop tôt, ou bien les Dacquois sont riches!
A croire que le duo Casas - Marie Sara gère également leurs arènes.


Note de Pedrito
C'était une occasion de revenir sur les indultos  crapuleux récents d'Aignan et de Nîmes, précédés, entr'autres, par celui de "desgarbado", torito de merde de Victoriano del Rio, en 2008
Il est évident que la publication des cartels de la feria toreritocurista de Dax sur ce blog d'"aficionado a los toros", relève de l'humour le plus noir, l'indulto en 2008 de "merdesgarbado", torito de 4 ans qui n'avait aucune qualité requise pour être grâcié, puisque, aux dires du président lui-même, entre autres insuffisances ou défauts,  il "sortit distrait des chiqueros, et ne reçut qu'un simulacre de pique", cet indulto reste un véritable non-sens taurin, comme TOUS les indultos restent des saloperies perpétrées chaque semaine par le microcosme des taurinos cupides, avec parfois la complicité des publics de gogos, touristes, curistes, toreristas, touchés par l'émotionite, cette maladie qui frappe non seulement les animalistes, mais également les imbéciles qui ne savent plus différencier une chèvre apprivoisée d'un toro brave, publics d'gnares que les parasites des callejons finissent par persuader qu'ils sont ainsi les témoins d'un évènement HISTORIQUE.
Pas moins!
A le lire, le "président" ne voulait pas sortir le mouchoir de la honte, il a fini par céder aux cris de l'arène! ( Certainement un groupe de curistes, mais pas curistes d'aux thermales)
D'ailleurs, il n'est qu'à parcourir quelques blogs, et lire les commentaires des abonnés à ce genre de feria - il leur suffit du vino griego, du foulard rouge qu'ils ne quitteront pas de 5 jours, et quelques faenitas d'un medio toro à 80 passes,-  pour que l'on se rende compte du niveau catastrophique de l'aficion, en quête de d'adoration, et de trophées débiles tellement on verse dans l'excessif, pour ses petits dieux: ici, on se vante d'être morandiste, manzaneriste, juliste....mais du toro, on s'en fout, c'est un accessoire qui doit servir "l'art". La lidia: qu'ès aco?

Et les indultos conduisent irrémédiablement la corrida de toros à sa condamnation, puisque, quand il n'y aura plus de combattants, c'est-à-dire des toros bravos, il n'y aura plus de combat possible. Les jeux avec des animaux faibles et invalides, dont la seule vertu sera la noblesse imbécile, jusqu'à la débilité, sans aucun genio ni sauvagerie, seront évidemment condamnés à disparaître, le spectacle d'animaux dociles maltraités et sans défense ne méritant nullement d'être qualifié de corrida . 

Cette année, d'après les cartels annoncés, Dax ne faillira donc pas à sa règle d'or: choix quasi exclusif d'élevages commerciaux, avec l' "encaste"  Domecq surtout décasté, Zalduende, Mierdagrande, Jandilla, Alcurrucen, la plupart appartenant à la liste NOIRE dénoncée par l'aficiòn madrilène, des demi toros pour petites vedettes à trop gros cachets. Nîmes devrait également accueillir les mêmes plateaux de cette corrida moderne insipide, puisque Casas et Marie Sara  ont mis la main sur leur gestion - que ce soit Nîmes, Dax, Mont de Marsan, ils ne cherchent qu'à remplir les arènes pour satisfaire les gogos , pour cela ils ici et là-bas ils répètent les mêmes "vedettes"- Juli, Ponce, Manzanarès, el Cid ....pour leurs spectacles insipides, truqué, l ' "ART" au service du pognon.
Que le pognon! 
Et vogue la galère de la corrida moderne! 

Mais pour combien de temps? Comme si les futurs indultos merdiques devaient sauver le navire en perdition

lundi 16 avril 2012

TANT QU'IL NOUS RESTERA UN PEU DE CITOYENNETÉ....


Ce dimanche 15 Avril, les Jités nous ont abreuvés d’images et de chiffres – 60.000, pour l’un, 80.000, pour l’autre- concernant les deux meetings parisiens. Du PS et l'UMP. De l'UMPS. Il n’y en avait que pour le nabot roi des menteurs, l’ami des milliardaires, le gesticulateur fanfaron « cass’toi pov con », le tricheur qui se fait passer pour grand érudit- j’arrête là, il a tellement de tares- mais aussi pour son challenger, -du moins le monde de la presse s’efforce-t-il de présenter les choses ainsi, et de nous les servir comme inéluctables, les deux prétendants imposés, droite de combat contre gauche mimolette, le candidat à talonnettes aussi  rodomont que le Pompimou, ce dernier qui s’imagine que les votes des gens qu’il méprise ou dont il mésestime la fierté et la désespérance lui sont acquis, il en est persuadé tant il est orgueilleux, autant que l'enfant gâté dont il veut se démarquer, le deuxième tour rassemblerait autour de lui un peuple de moutons autour de son berger. Le nouveau sauveur suprême.

A force de toucher des mains, de jouer les « toco manetos », comme on dit dans notre Sud, comme ils font dans leurs meetings et devant les caméras, çà devient mécanique, c'est leur image peuple, ils veulent se donner une image populaire, le prix pour séduire les électeurs,c'est de la sympathie feinte abondamment étalée, ils vendent ainsi leur image, " on est des gens modestes", ose par exemple minauder la Carla. Et les gogos aiment çà. De la condescendance, ils en ont à revendre, çà finit par leur tourner la tête : les promesses s’envoleront plus vite.   

Parce que depuis des décennies le parti de notables qu'est le PS, grâce au pouvoir sans partage qu’il exerce sur nos régions après qu’il ait laminé le Parti Communiste inféodé à l’URSS, comme tous les PC, a constitué un réseau de contre pouvoirs décentralisés, dans les communes, les communautés de communes, les cantons, les départements, et les régions, au point que des départements entiers et la quasi totalité des régions sont administrés et gérés, avec souvent une majorité électorale relative, par un parti unique : ici, chez nous, le parti socialiste.

C’est la socialocratie, avec son pendant, la sarkocratie : au début de la 5 ° République, nous nous battions, les uns et les autres, PC et PS, contre l’état UDR. Aujourd’hui, nous devons nous battre, seuls, ceux qui refusent le diktat politique, économique, culturel, paternaliste, des uns et des autres, contre l’UMPS, fruit  empoisonné de la bipolarisation, chape de plomb qui couvre et écrase les gens et la presse, melting pot de la classe politique complice, qui se partage ainsi, sous couvert de fausse concurrence, - qui mènera à l'alternance, même politique par une équipe interchangeable -  les faveurs du système médiatique aux ordres du système politique de la république gaullienne, ou sarkozienne : car dans nos régions écrasées par un parti unique, quel qu’il soit, il ne fait pas bon exprimer une opinion différente, considérée comme une atteinte au seul pouvoir de l’élu qui règne sans partage sur son territoire, c'est un crime de lèse majesté, qui vaut une mise à l’écart, ou en quarantaine. La république du moi-moi, des « yo soy », disent les espagnols. La dictature des petits chefs.  

L’authenticité des villages du GERS n’est évidemment plus ce qu’elle fut. On peut en parler, et l'écrire, la vanter, elle est ce qu'il en reste: la soumise aux petits dictateurs locaux, départementaux, régionaux. Il faut que rien ne dépasse. Votez! Élus, ils feront le reste.

Pour revenir à ce 15 avril dernier, j’ai cherché, j’ai écouté, j’ai pourtant bien tendu l’oreille, pour savoir qu’est ce qu’il s’était passé la veille, à Marseille : je n’ai eu droit qu'au bourrage de crâne en boucle, et sur au moins TROIS chaines, simultanément, sur SARKOLLANDE, pendant toute la soirée. Des 120.000 personnes rassemblées à Marseille autour de Mélenchon ? Pas un mot ! Rien ! S’ils avaient voulu, notre "presse" aux ordres des deux partis qui se partagent la France, ces trois chiffres, ces trois réunions, de Paris et Marseille, méritaient bien un parallèle, une petite comparaison. Pourquoi ce silence, cet oubli, si ce n’est que le petit monde médiatique est bien sauf à quelques rares exceptions près, quand ils ne peuvent pas faire autrement, à la solde, aux ordres, du système UMPS?  

A croire qu’il se passe quelque chose qui les dérange, qui les perturbe, quelque chose d’inattendu qui chamboule leurs pronostics : ils nous fabriquaient un duel, mais les choses ne semblent pas si simples, un trublion vient fausser la donne, enrayer la machine. Tous ligués, ou presque tous, ces medias à la botte du système, pour voler aux Français un score à gauche qu’ils n’avaient ni prévu, ni souhaité, car ne voilà –t-il pas qu’un candidat ne se contente pas de changer l’étiquette du produit, et qui veut surtout changer le produit ? 

Et pourtant : rien ni personne à droite et à « gôche » ne manque pour empêcher le phénomène d’aller trop loin. Un exemple, tout récent: il y a peu, la patronne du Medef, Parisot, et Collomb, maire de Lyon, ont rivalisé et se sont singés jusqu’à l’absurde, dans leur surenchère pour combattre Mélenchon. L'injurier, le couvrir de ridicule. Pour Parisot,  le candidat du front de Gauche était "plus l’héritier d’une forme de terreur que l’héritier des plus belles valeurs de la Révolution "( de 1789 ). Dans la bouche de la patronne des patrons, cette référence admirative à l’épopée de Danton et Robespierre fleure bon le faux-cul.

Quand à Collomb, qui ne s’est certainement pas suffisamment inspiré de Jaurès dans son engagement politique, bien qu’il soit sénateur et maire PS de Lyon, pour combattre son ancien ami et camarade socialiste, il n’a rien trouvé de plus intelligent que de dire du candidat du front : « Le modèle que défend Mélenchon, on l’a essayé en URSS, au Cambodge, çà ne marche pas. »!!

Tout en finesse, le socio bobo de Lyon, avec des arguments dignes de Fillon, de NKM, et de toute l' équipe de courtisans du prince magyar. Revenus aux années 60/80, les cocos criminels de leur fidélité, non pas à l'URSS, mais fidèles à l'idéal communiste, quand nous étions traités de staliniens, même quand nous condamnions depuis longtemps le régime soviétique dit socialiste. ( Pour ma part, depuis 1972, lors de mon voyage en URSS). Tant pis pour les 75.000 cocos résistants  fusillés, tant pis pour Guy Mocquet, Gabriel Péri, Arthur et Lise London, Maurice Audin mort sous la torture des paras et disparu, tant pis pour les générations de militants qui ont consacré le meilleur d’eux-mêmes à lutter pour un monde qu’ils voulaient et croyaient meilleur. La bave empoisonnée des crapauds est intarissable. Voilà où en est le débat d’idées, avec ces grands hommes de la gauche light, auxquels les électeurs de gauche seraient sensés apporter leur caution dès le soir du 22 avril. Il risquera de manquer des voix, mais qui pourrait s'en étonner? 

Pourtant, pour que Nicoléon soit battu, et bien battu, comme il le mérite, pour qu’une brèche s’ouvre dans cet édifice capitaliste , ne vaut-il pas mieux que la gauche la plus courageuse réalise le meilleur des scores, au soir du 22 Avril ? Est-ce dans les pas de Jaurès, et de ses idées humanistes révolutionnaires, que nous devons engager la marche libératrice, du peuple de France et des populations du monde ?

Ou dans ceux des amis des milliardaires, et des chantres des inégalités sociales, des richesses insolentes confisquées et gaspillées par un tout petit nombre de nantis et de surgavés, les sarko, le médef, et leurs amis socialistes blin blin .

Qui peut, qui veut, commencer à réformer en profondeur ce monde qui va mal, de plus en plus, qui en aura l’ambition et le courage ?

L’UMPS, ou la Gauche rassemblée ?

Rien ne sera simple, mais pour moi, il n’y a qu’un vote utile : le vote pour le Front de Gauche.

vendredi 13 avril 2012

PERLES DU CALLEJON PASCAL: VAYA AFICIÒN


LES PERLES DU CALLEJON PASCAL
Elles sont trop bonnes, leurs perles, et ils sont trop forts, nos revisseterreaux bordelais ou gascons, aficionadeaux patentés, accrédités, et appointés, mais avant tout poètes. Et quels poètes ! Des sculpteurs du mot, du verbe, et de la syntaxe. Le monde entier nous les envie, tellement leur vision de la corrida est limpide, tellement leurs mots sont justes et vrais, et tellement leur logique  ne peut souffrir aucune  ironie ni contestation. Pour eux, la corrida est un cirque où l’on peut tout permettre et se permettre, dans le ruedo et autour, d'abord, charge à eux de commenter ensuite au moyen des pires inepties dans la presse où ils sévissent. Le public est seulement prié de tout accepter, surtout de se taire. Sinon, c’est que le  public, cet inculte, ne comprend pas la subtilité des taurins tricheurs ni des scribouillards qui leur lèchent les bottes, pour rester poli.
Leur prose est une symphonie taurine fantaisiste, ubuesque: c'est la symphonie callejonesque.

Dans Sud Ouest du jeudi 12 Avril, et du lundi 9 Avril, ces perles de culture, que vous pouvez savourer à loisir :
« C’est avec regret que deux des huit toros étaient restés dans les corrales….. » !!!
« Bien sûr, dans son petit papier secret, le mayoral montrait qu'ils étaient encadrés comme étant de la meilleure origine, on pourra s’en rendre compte puisqu’un sortira à la Brède » !!!
« Bautista, avec son toreo bien léché, n'arriva pas à passer les barreras » !!!
« Quand à Dufau, son peon n’avait pas eu la main heureuse au sorteo : son premier se statufia( !)….et Thomas dut lidier….entre les planches où d’ailleurs il s’était fait châtier par un NOVILLERO » ….Il se jeta pour une épée portée dans sa totalité » !!!
« Davide Mora écouta le silence, à Arles. JB reçut trois oreilles, parmi les onze distribuées devant des Domingo Hernandez.
« Les proches voisins de Castelnau RB, visibles à l’œil nu depuis Plaisance, vont organiser…. »
« L’éleveur ne les veut pas toristas, et peu de vedettes veulent les toréer »
« En 2001, à Aignan, Richard Milian les avaient rencontrés en corrida ( les toros de Prieto de la Cal)
« Colorado repart au Lartet : il a eu un comportement exemplaire sous la muleta de Tiago Santos, qui a monté une faena variée, avec des dorsales citées de loin, des circulaires complètes, le novillo s’enroulant dans la muleta. Il avait d’abord réceptionné un novillo très en jarret….Salut du tiers. »
« Carlos Navarro : ses passes étaient hachées. Il a pu serrer des naturelles réduisant l’étoffe. ….Une oreille du palco et pétition du public pour la vuelta ruedo du novillo qui ne fut pas entendu. » !!!!
Place à Zocato ( qui a vu 6 piques, j’en ai compté HUIT) :
« Flores, Mexicain héritier des grands maestros, ….il en a les mêmes jambes longues, la chevelure de corbeau, le teint bronzé des métissages fructueux. Sa première faena….saupoudrée d’enthousiasme et de personnalité….Adrian a l’expérience certaine, n’est pas à la fondation El Juli qui veut….Il sut retourner une vision trop froide et exigeante du public. »etc….
- "Les quatre novillos du Lartet offrirent bonté et caste. Alors le public de cette matinale n'a pas forcément compris que la présidence ait agité le mouchoir orange pour gracier le dernier exemplaire. En fait, il s'agissait DU DÉSIR DE L'ÉLEVEUR de "REPRENDRE " CET ANIMAL AFIN DE LE TESTER A LA PIQUE, UNE FOIS RENTRÉ DANS SES PRÉS.
      Et le cornu fut gracié à l'insu de son plein gré"
      Et c'est signé Z

 « L'Echo du callejon », pour finir, qui ne parle que de passes, d' oreilles, mais jamais de piques:
                  « Au premier, Flores n’a pas été compris par le public( !), une oreille n’aurait pas été                    usurpée »etc...
Ben voyons....

 Heureux les simples d'esprit....
Parmi tous ces morceaux d’anthologie, qui parle une seule fois de lidia, qui dénonce le  toreo à reculons, la jambe contraire toujours en retrait, jamais en avant,  les piques bâclées, le toreo de profil, les bajonazos, les golletazos ?  De la prose: Oui ! Souvent mauvaise, du charabia, du vent, des oreilles, des trophées, des récompenses volées, comme cet indulto, dont ils ne parlent que pour justifier l’injustifiable,  des trophées qui sont leur seule préopccupation, pour rembourser par la démagogie et la servilité ceux qui leur ont réservé le couvert et le collier de l’accréditation gratuite 
Qui dénonce une attitude inconcevable, celle de l'éleveur, une décision tout aussi condamnable, celle du brézident qui n'a aucun sens de l'honneur et de ses responsabilités? On ne gracie pas un novillo, encore moins à la seule demande du ganadero. Et ce con de public qui, en plus, n'a pas forcément compris les finasseries qu'on lui magouille dans son dos!
Les perles sont censées faire sourire: celle-ci est plus qu'une dérive, c'est une insulte au public, le "respectable" dont ce petit monde se moque éperdument.

QUELQUES IMAGES DES PÂQUES MUGRONNAISES


Premier novillo pour FLORES
Remarquez le piquero :loin du burladero opposé au toril, et l'absence de l'alguazil
A l'estoc, attitude peu académique de FLORES avec l'acier
2° novillo, pour ADRIAN....
Pico et pico, penché, loin, très loin, du pecho
....et second tueur à la sauvette
3 ° novillo pour ESCUDERO
Raideur et pico.....
et  engagement sur le périph...
Bis repetita pour FLORES, et ce fut ....le moins pire
Tout sourire quand même!
Raul ADRADA, le banderillero de F. ADRIAN, dut saluer
Dernier novillo de la tarde, pour ESCUDERO
Cogida à la mise à mort
Quite de tous les toreros présents
Estocade concluante après la râclée et la peur
2° novillo de ADRIAN, avant la pique....
.....après le batacazo
....et deuxième ration, correcte.
Le brindis de l'aspirant à l'officier
Estoc: dans l'air du temps
Palco: président à oublier et ne plus revoir

Mais oui, on vous a vu, monsieur K. X.
Belle banda, talentueuse: un couplet et le refrain suffisent amplement