vendredi 26 avril 2024

 

Macron : un petit vélo dans la tête (°)

« Macron a-t-il toute sa tête ? » se demandent des médias étrangers. Il l’a… Mais à sa façon. Depuis sept ans qu’il nous en fait voir de toutes les couleurs, ses foutraques sont devenues routines dans le Landerneau politico/people. Puis, il est entouré d’une bande de bras cassés, qui à l'occasion peuvent se fracturer aussi les jambes, tant et si bien que le mouvement « En Marche » est devenu « Renaissance », car moins risqué. Entre ses petites phrases vachardes et bien mesquines, ses attitudes qui mettraient la honte à n’importe qui : la coupe du monde au Qatar où il s’agite dans les tribunes comme le Désossé de Lautrec, à picoler au goulot de la bière dans une discothèque en Afrique, ses invités olé, olé à l’Élysées qui transforment la cour intérieure en une « marche des fiertés » ; on pourrait en citer à plus soif, tant l’ectoplasme a déconsidéré la fonction de président. Mais là, ce n'est pas vraiment le sujet. Soulignons tout de même sa propension à se tourner en ridicule partout où il passe… Il a loupé sa vocation pour le cirque Pinder et l’école Zavatta.

La dérive de l’esprit : Le personnage n’apprécie aucune contradiction, cela vient de son éducation. « Grandir » en étant persuadé de détenir toutes les vérités, fait qu’arrivé à l’âge « adulte », ce type de personnage restera coincé plutôt dans un entre deux psychologiques de préado et d’ado. Si en plus l’égo s’est gonflé tel un Zeppelin… N’oublions pas que l’Édimbourg s’enflamma et en quelques secondes et s’effondra au sol telle une baudruche percée. Peut-être perçoit-il sa fin, dans un déluge apocalyptique, et ainsi, secrètement, en jouit-il (on vous avait dit que ça ne tourne pas rond dans sa t’étête). D’ailleurs ses réactions sont très étranges : rappelez-vous lors de l’inauguration de la coupe du monde de rugby où il fut sifflé si fort, et son sourire en coin du style « sifflez, sifflez bande de minables, moi, ça me fait kifer à mort ! ».

La dérive autoritaire : Macron a sérieusement des velléités de monarque absolu. Il en est arrivé à lancer, contre des maltapropos, des lettres de cachot. Prenons le cas de Marc Doyer. Un brave type, qui ayant perdu sa femme suite aux vaccins du Covid, veut que la vérité soit faite et qu’une enquête soit diligentée. Ce pauvre homme a eu la malencontreuse idée d’envoyer un tweet à Macron, qui, aussitôt, a envoyé les gros bras de la police d’intervention en défonçant sa porte à six heures du matin, en l’embarquant pour une GAV sous le prétexte que ce gêneur l’avait menacé de mort. Comme le dossier était vide, Doyer fut libéré rapidement et le dossier classé sans suite. Paranoïa, abus de pouvoir, utilisation de la force publique à des fins de règlements de compte ? Ce qui est certain, c’est que ce président ne se sent plus, il est hors sol et sa dérive maladive s’accentue de jour en jour, d’où ses rodomontades faisant rire le kremlin, mais ne faisant pas se marrer les autres gouvernements européens : la France envoyant des troupes au sol contre la Russie, ca serait aussi crédible qu’un match de boxe entre Tyson et Brigitte M. (non, pas boney M !).

Plus le temps passe et plus Macron est dans son délire d’illusion d’avoir raison sur tout, surtout ! La seule chose arrêtant ce type d’individu, c'est l’affrontement direct et il y va tout droit « venez me chercher » est psychiatriquement limpide et nous indique expressément ce qui est seul capable de le faire tomber ; car comme la plupart des grands délirants, il donne des clés pour l’arrêter, ne pouvant s’arrêter lui-même. D’où ces provocations permanentes, ces actes pour se mettre tout le monde à dos et cette volonté de briser les conventions venant d’un homme conservateur. L’en même temps et le temps même…

Pour sa défense, les médias en France ainsi que la masse silencieuse font comme si de rien n’était ; tout va bien, monsieur le petit marquis ! La république « avance » à coups de 49,3, on a éborgné et mutilé des Gilets Jaunes, tout va bien. Le pays est mis de plus en plus sous un régime dictatorial qui ne veut pas se nommer, c’est Okay ! Des conférences sont annulées, des spectacles aussi, des syndicalistes, des politiques sont arrêtés, mis en garde à vue, personne n’y trouve rien à redire. On a muselé des enfants, piquousés 75% des gens, souvent en leur forçant la main, on a rendu parias ceux qui refusaient de se laisser vacciner, on a mis en place des QR codes d’infamie, et le pays a plongé de 1000 milliards… Bien sûr, Macron est mille fois responsable, mais en 2022, qui l’a ramené sur le trône ? Qui ? Au lieu de surnommé l’agité « Jupiter », comparons le à Caligula, qui disait en son temps : « qu’ils me haïssent, pourvu qu’ile me craignent.  »

Par la voix de quelqu’un de bien plus sage, Etienne de la Boétie, je répondrais à ce sanguinaire empereur romain : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genou. »

Georges ZETER/avril 2024

 

Avis de Pedrito

(°)  Ou un papillon sous l'abat jour....

       Ou la folie des grandeurs

        etc.....au choix du lecteur citoyen

 

L’europe à la dérive, la france otanisée, militarisation et fuite en avant dans la guerre… Que faire ?... Peut-être construire un front uni pour la paix ?…

C’est à quoi se sont attelés un petit groupe de Gilets Jaunes perdu dans la banlieue parisienne. Ils ont contacté une UL CGT locale et, avec elle, commencé à rédiger un canevas autour de 3 propositions simples susceptibles de passer outre les divisions partisanes et de pouvoir rassembler un maximum de citoyens. 3 propositions communes à beaucoup de partis (mais oui, reprenez leurs déclarations et vous y retrouverez, formulés autrement, ces 3 points) se disant pacifistes et répondant aux urgences de l’heure :

- pas un euro, pas un soldat, pas une arme dans les guerres
- sortie de l’Otan
- réorientation de la diplomatie française favorisant la négociation et pour le cessez-le-feu.

Ces 3 propositions écartaient volontairement les questions qui fâchent : celles de l’origine et des responsabilités de la guerre en Ukraine, celles portant sur l’Union Européenne en cette période électorale.

3 propositions susceptibles donc d’amener autour d’une même table les différentes composantes du camp dit « de la Paix » en espérant ainsi jeter la première pierre d’un front uni qui manque cruellement dans ce pays. Il était bien entendu qu’au sein d’un tel mouvement, chaque organisation pourrait librement développer ses propres analyses : l’essentiel étant que le socle unitaire soit maintenu.

Force est de constater que le bilan jusqu’ici est maigre : sur 6 organisations contactées, sans compter diverses personnalités et sites alternatifs, 3 ont simplement accusé réception, une seule à répondu. Lutte Ouvrière, que nous remercions malgré ses réticences, pour ne pas la nommer.

Des tracts ont été tirés. Quant à la pétition nationale lancée pour appuyer l’initiative, les 50 signatures n’ont pas été atteintes !

Alors on arrête ? On serait bien tentés...

Seulement voilà : la machine de guerre en face s’emballe de jour en jour.

Schizophrénie occidentale : s’enfoncer dans la crise et pousser à la guerre

Tous nos médias s’affolent maintenant de la dette publique. Au 31 mars, on chiffrait la dette publique française à 3000 milliards d’euros, avec un déficit de 154 milliards d’euro pour 2023. Hou là là ! Mais c’est affreux ça ! Et de nous tourner vers celle des EU : 31 400 milliards de dollars de dette ! On est des nains à côté ! Rassurez-vous : il y a quand même une différence de taille avec les Etasuniens : eux, grâce au dollar monnaie d ‘échange, ont la possibilité de faire payer les autres pays. Nous pas !

Curieusement, l’affolement budgétaire s’arrête aux frontières des dépenses publiques. Bref, taper sur le peu qui reste de services publics, les chômeurs, les assurances sociales, les aides à l’agriculture, aux petites et moyennes entreprises, bref, tout ça, ils savent faire. Bloquer les salaires, les pensions des retraités, gratter sur les livrets A explicitement visés pour la défense nationale, tout est bon. Les profs nouvellement recrutés (mesures Attal) seront payés en dessous du SMIC : 800 ou 900 euros ! Et les impôts ? C’est tentant, mais dangereux électoralement... A voir...

Macron l’a dit : c’est 10 milliards d’euros qu’il faut impérativement récupérer. L’UE a fixé la fourchette pour la France : on en est à 5,5 % de déficit, Attal se propose de passer à 4,4 %... non finalement ce serait plutôt 5,1 % pour l’année avant de revenir aux sacro-saints 3 %... à une date ultérieure.

Mais les mêmes médias trouvent tout naturel que le budget militaire susceptible d’accélérer la modernisation de l’armée française (face aux « menaces ennemies » ?) soit passé de 43,9 milliards en 2023 à 47,2 cette année (46 % d’augmentation depuis 2017). Et, assure Macron, l’effort sera maintenu. On le croit !

L’empire américain l’exige, l’Otan est à la manœuvre, l’UE s’est engagée, notre gouvernement s’enthousiasme : on est en guerre !

On peut s’interroger d’ailleurs contre qui : les sanctions ont plus touché l’Europe que la Russie.

Nos députés suivent malgré tout : le 12 mars dernier, l’Assemblée Nationale par 372 pour contre 99 (voix de LFI et PCF) a voté l’accord de sécurité bilatéral France Ukraine. De par le vote des députés, ce sont 13 milliards supplémentaires directement versés par la France pour la guerre qui ont été validés officiellement (part des 50 milliards votés à l’UE, plus la rallonge de 3 milliards décidée par Macron). Vous avez bien entendu : 13 milliards, à comparer avec les 10 milliards convoités par Macron en détruisant nos services publics.

Et voilà Macron qui s’improvise fin stratège de l’Otan. Le 7 mars, il a conclu un accord de défense Moldavie France. Pourquoi la Moldavie ? Jusqu’ici, c’était un pays neutre. Sauf qu’il est frontalier avec l’Ukraine et voisin d’un tout petit pays indépendant, la Transnistrie. Du coup, la Moldavie travaillée par l’UE et l’Otan, multiple les provocations contre sa minuscule voisine, traditionnelle alliée des Russes. Ainsi pourrait s’ouvrir, d’où l’accord Macron, un second front aux frontières de la Fédération de Russie. Dans laquelle la France serait entraînée...

Finement joué !

Mais nous armons aussi les quelques dictatures africaines encore fidèles à la Françafrique. Au Sénégal, la France vient de subir un sacré revers avec la défaite électorale de Macky Sall, jusque là un fidèle de l’hexagone.

Ajoutons la complicité manifeste dans le génocide actuel au Congo (6 millions de morts jusqu’ici !) par Rwanda interposé, permettant le pillage par l’UE des ressources minières frontalières.

Sans oublier le soutien tant financier que militaire qu’apporte la France à Israël génocidaire et qui suit la même logique belliciste, malgré les appels hypocrites de Macron au cessez-le-feu, dont il sait que Netanyahou n’a cure.

Bref, l’engrenage est lancé. La France n’a plus qu’à marcher au pas cadencé, sa jeunesse en premier : remise à l’honneur du service militaire (Service National Universel), retour du port de l’uniforme à l’école, propagande de recrutement dans l’armée tout azimut. Et répression à tous les étages : 600 procédures policières et pénales ont été dernièrement engagées pour apologie terroriste et antisémite, dont nombre de syndicalistes ou responsables politiques.

Palestine-Ukraine : deux poids deux mesures ?

C’est ce qu’on entend souvent dans les cortèges solidaires de la Palestine. Les manifestants entendent par là la différence de traitement entre la Russie et Israël au nom du droit international.

Pourtant, on pourrait aussi poser la question différemment : comment expliquer une telle disparité ? A cela, il convient de répondre que sur les deux champs de bataille ce sont les mêmes qui poussent à l’escalade, les Etasuniens et leurs alliés européens, maniant ça et là soutien armé et sanctions à leur guise, faisant ainsi du droit international une coquille vide avec le danger imminent que cela implique pour la paix dans le monde entier.

On retiendra d’abord du génocide sioniste largement toléré, pour ne pas dire appuyé, par les occidentaux qu’il constitue une preuve éclatante aux yeux des peuples du monde entier jusqu’où peut aller la barbarie belliciste de nos gouvernements. Les nazis cachaient leurs camps de concentration, les israéliens font tout à visage découvert : leurs soldats en sont à se filmer devant le massacre.

Car Israël se conduit comme un simple agent de l’empire étasunien : un moyen de contrôle de l’assujettissement du monde arabe, symbolisé par le fameux processus Abraham.

C’est aussi un avertissement lancé à « nos ennemis », russes ou bientôt chinois, de la détermination des EU à maintenir coûte que coûte leur domination.

Le second volet de la tragédie palestinienne se situe dans le vol programmé par les occidentaux (mené par Israël) avec la complicité de l’Égypte et de l’Autorité Palestinienne du gaz au large de Gaza.

Les sanctions économiques contre la Russie ont désorganisé l’économie mondiale, inflation mondiale à la clé. La mainmise sur de nouvelles ressources énergétiques est devenu primordiale. Or, les gisements de gaz à 30 km du littoral gazaoui sont une manne inespérée pour l’occident.
 
Les champs gaziers de Gaza Marine 1 et 2, identifiés depuis 1999, possèdent des réserves extractibles estimées à environ 35 milliards de m3 et une capacité annuelle de production de 1,5 milliard de m3 sur une période de 12 ans.

Rappelons que l’UE interdit théoriquement toute transaction par la puissance occupante des ressources palestiniennes. Néanmoins des tractations sordides et illégales entre Israël, l’UE, et même l’Inde, chapeautées par les EU, avec en toile de fond quelle part reviendrait à l’Autorité Palestinienne (par ricochet au Hamas), n’en finissent plus.

Pour l’UE, l’exploitation directe du gisement se ferait par le mastodonte italien d’envergure planétaire ENI (Ente nazionale idrocarburi), à qui Israël s’apprêterait à délivrer le contrat.

Et tout cela se négocie à coups de bombes et de morts à la grande joie de l’industrie d’armement dont les bénéfices ne cessent d’exploser.

Mais tout cela n’est pas un scoop.

Le scoop serait : et si on s’y mettait tous pour stopper la machine ?

Construire un front unique pour la paix

Nous voilà revenu au point de départ. Tous les partis, à part le PRCF (Pôle de renaissance communiste ) que nous avons aussi contacté, sont occupés dans les élections européennes.

Nous ne leur demandons pas grand-chose : juste de se mettre autour d’une table pour s’accorder sur une base minimale... déjà présente dans leurs propres programmes !

Combien de citoyens viendraient rejoindre un tel mouvement unitaire pour faire cesser la boucherie : tous les sondages le montrent. Les Français, comme les autres peuples, ne veulent pas la guerre. Pourquoi accepter de la faire ailleurs avec le sang des autres.

Tous sont d’accord : nous voulons vivre en paix, dans un monde meilleur, pour nous pour nos enfants. « Pour un monde meilleur » : ces paroles sont d’ailleurs celles d’une de nos chansons celle des Gilets Jaunes reprise internationalement.

Alors passons aux actes.

Que ceux qui se disent pacifistes prennent leur responsabilité. En signant l’appel lancé par notre petit groupe Gilet Jaune, peut-être parviendrons nous à nous faire entendre.

Essayons du moins !

Contact : marti.michel@hotmail.fr Page Facebook : Gilets Jaunes du Coin
Lien pétition : https://www.change.org/POURLAPAIXCONTRETOUTEINGERENCEFRANCAISE

MARTI MICHEL

 

Européennes : une liste pour la paix et le progrès social

mercredi 24 avril 2024 par ANC

La situation actuelle de montée de la fascisation aurait nécessité la constitution d’un front uni d’appel à la résistance. Force est de constater que ce front n’existe pas et qu’au moins 6 listes se réclamant de la « gauche » seront en présence sans qu’aucune ne pose la question du refus de cette UE.

Dans ces conditions l’ANC propose une liste de rassemblement pour dire NON à l’UE et pour la SORTIE IMMÉDIATE de l’OTAN !

Loin d’être une union au service des peuples du continent et ouverte sur le monde, à chaque étape de sa construction, l’UE se révèle être davantage ce pour quoi elle a été pensée et voulue :
- Un grand marché broyant les souverainetés populaires et les droits sociaux à l’intérieur de ses frontières.
- Une puissance impérialiste à l’extérieur de celles-ci.
- Une union qui prétend représenter toute « l’Europe » alors qu’elle a été faite au sommet par quelques-uns, sans consultation des peuples et souvent en s’opposant à leurs décisions.

Quelques exemples :
- C’est au nom de « l’Europe », en fait le marché commun des pays de l’ouest européen, que la France a perdu 2,5 millions d’emplois industriels depuis 1974 devenant le pays européen qui s’est le plus désindustrialisé,
- C’est au nom de cette union européenne et des traités de libre-échange décidés par la commission européenne, que la France est obligée d’accepter des volumes d’importations dans tous domaines selon des règles décidées par une commission non élue,
- C’est toujours au nom de cette UE qu’on organise une concurrence sauvage entre les travailleurs de 27 pays membres à cause des règles sur les emplois détachés,
- C’est au nom de cette UE que les services publics sont soumis à la rentabilité financière, dégradés et privés de leurs moyens, ce qui a eu par exemple pour effet de doubler le prix de l’électricité de 2007 à aujourd’hui alors que nous avions l’électricité la moins chère au monde. Autre exemple, la dégradation sans précédent des installations de santé avec toutes les conséquences que cela a eu pendant le COVID y compris en termes de libertés publiques.
- C’est au nom de l’UE que les communes perdent leurs pouvoirs au profit de grosses métropoles, que l’État perd sa cohésion au profit de régions concurrentes et dessinées arbitrairement, que le peuple perd sa souveraineté au profit d’une commission supranationale agissant devant un parlement réduit au rôle de consultant sans pouvoir décisionnel,
- C’est aussi au nom de l’UE, qui fut présentée au départ comme une zone de paix, que s’est menée la guerre des Balkans puis celle d’Ukraine,
- C’est l’UE qui, subordonnée de fait à l’OTAN, soutient la guerre et la colonisation israélienne, la politique impérialiste des Etats-Unis, la coûteuse politique néo-coloniale française de pillage de l’Afrique,
- C’est l’UE qui opère à ses frontières un « tri sélectif » des cerveaux et des muscles entre ceux et celles qu’elle admet ou fait venir et celles et ceux qu’elle rejette dans le cimetière marin que sont devenues les eaux qui l’entourent.

Alors non ! l’UE, soumise à l’expansionnisme désormais sans limite de l’OTAN, n’est ni un espace de démocratie et de progrès social, ni un point d’appui pour la paix mais un instrument impérialiste des quelques Etats qui voudraient gouverner le monde contre l’intérêt de tous les peuples.

Dans ces conditions, les élections européennes ne peuvent avoir pour enjeu l’élection d’une liste qui gouvernera pour le mieux cette « puissance », mais de donner en France et dans les 27 pays le plus de poids possible aux listes qui s’opposeront à cette logique meurtrière pour l’emploi, les droits sociaux, le développement économique, l’environnement, le désarmement et la paix.

Face à la fascisation à laquelle conduit le renforcement de mesures autoritaires pour imposer cet ordre économique inégalitaire et injuste, nous devons et pouvons imposer une alternative basée sur le progrès social, la souveraineté des peuples, l’internationalisme et la paix entre les peuples. Dans le but de promouvoir la gestion commune des richesses de la planète et des politiques de développement et de ré-industrialisation planifiée.

Il faut stopper les exportations d’armes et particulièrement toute aide en armes, munitions, combattants, toutes aides financières aux belligérants directs, nationalistes ukrainiens et colonialistes israéliens, pour les contraindre au cessez-le-feu et à la négociation.

Il faut stopper les importations commerciales en provenance d’Ukraine et d’Israël, contraires aux intérêts des producteurs et consommateurs français, et agir pour faire respecter la condamnation par les juridictions internationales (TPI et CIJ) des actions criminelles de l’armée israélienne à Gaza.

Nous proposons donc à vous qui souhaitez faire barrage au capitalisme international et à son aile fasciste sans trouver de listes pour l’exprimer, de rejoindre notre liste pour dire :

OUI à la PAIX et au progrès social, NON à l’UE, SORTIE IMMEDIATE DE l’OTAN ! OUI à la coopération des peuples et NON à leur mise en concurrence !

  LA PHRASE DU JOUR

 

 

 

 

 

de Xuan 25 avril 2024  dans un commentaire du 25. 04.  24 sur Histoire et Société

 article POURQUOI EST-CE QUE  JE M'OBSTINE  de Danielle Bleitrach


"je me demande si on peut se vanter d’avoir aboli la peine de mort y compris pour des monstres violeurs et assassins d’enfants avérés, et d’en avoir fait la réclame dans tous les médias pendant une semaine, mais d’avoir simultanément condamné à mort des dizaines de milliers de civils innocents rien qu’en Libye, et de continuer d’envoyer des canons Caesar en Ukraine dont on sait qu’ils ont tué des civils à Donetz."


 

Un dossier de Marianne : où on découvre que Glucksman est de surcroit trafiquant d’armes pour la CIA avec l’Afrique du Sud de l’apartheid


Je vous conseille de lire le numéro que Marianne consacre à Glucksmann, je croyais tout savoir sur cet aventurier mondain et anticommuniste et bien j’en ai appris encore… Sur ses années géorgiennes, un avant gout de la guerre (P.16 et 17). Il s’agit d’ un article reproduit ci-dessous dans lequel on découvre que non content d’être un agent de la CIA, pour lui Sarkozy est trop mou, est aussi un trafiquant d’armes proches des assassins de Dulcie September, les trafiquants de l’apartheid. L’Humanité est passée plus ou moins officiellement aux mains des copains-coquins de Glucksmann, agents de la CIA et bénéficiaire des trafiquants d’armes, puisque la passation a bénéficié des fonds fournis par la Mairie de Paris et d’un banquet somptueux à l’hôtel de ville pour officialiser la manière dont au bout de 120 ans le journal a été repris par la bourgeoisie. Pour parodier Marx, je dirais tandis qu’au Luxembourg (le sénat avec les laurentistes) on prétend chercher la pierre philosophale, à l’Hôtel de ville on battait déjà la monnaie (la lutte des classes en France.1848), celle des communistes et de la classe ouvrière dépouillée de leur journal. Marianne, au moins reste “souverainiste”, alors que Paris vaut bien une messe d’enterrement du journal de Jaurès, Marcel Cachin, Vaillant Couturier. Il faut en effet remonter à l’ère Mitterrand pour mesurer à quel point ce qui avait été une forme de souveraineté française avec des réflexes de droite et un combat communiste a été bradé par la droite et la gauche anticommuniste (1). C’est un des enjeux de ces européennes, dans laquelle la seule liste qui porte encore quelques perspectives de reconstruction d’un PCF et d’une “gauche unie” autour de ces valeurs est celle de Deffontaines, même dans la confusion actuelle entre gauchisme et gauche molle pour vieilles recettes qui consacrent l’irrésistible montée du fascisme. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

SES ANNÉES GÉORGIENNES, UN AVANT-GOÛT DE LA GUERRE

Entre 2009 et 2012, l’essayiste fut l’indispensable “conseiller spécial” du président pro-occident Mikhaïl Saakachvili, au point d”être au cœur de discussions sur l’importation d’armes… Révélations, par Marc Endeweld

Leur première rencontre date de 2004, à Kiev. En pleine révolution orange ulrainienne (2), Raphael Glucksman tourne un documentaire sur les mobilisations contre Moscou. De son côté, Mikhaïl Saakachvili, alias “Micha”, a été élu président de Géorgie quelques mois plus tôt. Entre les deux hommes, c’est un coup de foudre. Et un même vœu : que les anciennes républiques soviétiques se rapprochent de l’occident.

Les années suivantes, le jeune Glucksmann multiplie les voyages à Tiblissi, la capitale géorgienne, séjournant souvent à l’hôtel Ambassadori, à deux pas de la présidence. L’ambiance du tout nouveau régime le happe. En août 2008, alors que les troupes russes envahissent la Géorgie après que Saakachvili a décidé de récupérer l’Ossétie du Sud par la force, Raphaël Glucksmann soutient le pays dans Libération : “Certes Saakachvili n’est pas Gandhi, mais sous son impulsion, la Géorgie changé de visage. La corruption a été presque réduite à néant, les journalistes étrangers y jouissent d’une liberté totale, les élections s’y déroulent sous le contrôle des organisations internationales, l’économie décolle sans rente pétrolière, le gouvernement est formé de jeunes gens dont la double nationalité américaine, anglaise ou israélienne fait ressembler Tbilissi à une Babel occidentale plantée au cœur du Caucase”.

Avec son père, André Glucksmann, le jeunes Raphaël avait soutenu l’atlantiste Nicolas Sarkozy à la présidentielle 2007. Mais, en août 2008, si le président français sauve le régime de Saakachvili en négociant un cessez-le-feu, il confie de fait à Vladimir Poutine l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie. Insupportable pour Raphaël Gluksmann qui milite alors auprès des néoconservateurs parisiens, ceux de la revue Le meilleur des mondes et du cercle dit de l’Oratoire, comme le philosophe Pascal Bruckner ou le cinéaste Romain Goupil, qui ont soutenu l’intervention américaine en Irak.

Opération de lobbying

Du jour au lendemain, Glucksmann débarque en Géorgie. “Raphaël était là par conviction antirusse, mais il n’était pas un agent américain” tient à préciser un Français qui l’a côtoyé en Géorgie et qui connait les fantasmes suscités par son parcours: “Il a de vraies convictions, il aime être dans le fond de l’action“. Reste que les Américains sont alors omniprésents en Géorgie et que le jeune conseiller de Micha a forcément dû composer avec eux (3).

Modeste conseiller technique, simple plume, ou conseiller du soir ? Non “conseiller spécial” du président, assure un habitué du Palais présidentiel géorgien. Raphaël Glucksmann “passait entre dix sept et dix huit heures par jour avec Saakaschvili, il était en permanence avec lui, c’était son ombre”. Il lui est arrivé de rencontrer en personne Madeleine Albright, chargée de représenter Barack Obama. A l’ambassade française, cette omniprésence n’échappe à personne. A la fin des années 2000, Glucksmann est comme chez lui en Géorgie. Il connaît tous les ministres, responsables politiques, hauts gradés et chefs d’état-major.

Un tropisme militaire car les Russes menacent, et le président Saakachvili veut augmenter ses capacités militaires et renouveler son armement dans le cadre de l’OTAN. Les premières discussions en ce sens commencent un an avant la guerre de l’été 2008, notamment avec des acteurs français de la Défense, et se prolongent ensuite tant bien que mal. Après les accords obtenus par Sarkozy entre Russes et Géorgiens, un embargo sur les armes, certes officieux mais bien réel, est instauré contre Tiblissi : Moscou veille à interdire toute importation d’armes dans la petite république du Caucase. Si les alliés occidentaux n’ont pas officiellement apporté leur soutien à cet embargo, dans les faits, ils le respectent, de peur de déplaire à Poutine.

La Géorgie doit donc mobiliser ds canaux parallèles pour récupérer des armes, anticipant une nouvelle offensive russe. Devenu conseiller du président Saakachvili en janvier 2009, Glucksmann organise de nombreuses réunions entre des généraux et des financiers géorgiens ainsi que des marchands d’armes à la présidence et permet aux mêmes de visiter une base militaire. Lors de ces rencontres, Glucksmann reste discret ; il est d’abord les yeux et les oreilles du président, lui transmettant des compte-rendus détaillés. Au cœur des discussions la modernisation des avions soviétiques Sukhoï Su 25 ou d’hélicoptères.

Pour contourner l’embargo russe, Glucksmann et ses amis géorgiens entament des discussions avec ATE, une discrète entreprise d’armement proche du groupe Dassault et des milieux de défense israéliens, cofondée par deux Français en Afrique du sud au beau milieu de l’apartheid dans les années 1980, et qui s’est fait une spécialité de contourner les embargos. Les Sud-Africains se sont spécialisés dans la modernisation de matériels russes. Dans les années 1990, ils en ont fourni à l’Algérie pour combattre le GIA. Raphaël Glucksmann le savait, lui qui avait fait un stage de journalisme au Soir d’Algérie et dont le père était proche des généraux du régime algérien.

A cette époque, Glucksmann se rend régulièrement à Paris. Il côtoie les réseaux franco-géorgiens et multiplie les rendez-vous dans les palaces, parfois au Plazza Athenée, pour faire avancer les dossiers d’armement de la Géorgie. Il rencontre Alexandre Vulic conseiller de Pierre Lellouche, secrétaire d’État aux Affaires européennes, au cœur des réseaux franco-américains, et assure le lien avec Mamuka Kudava, ambassadeur géorgien en France, tout en mettant en œuvre un lobbying intense auprès des pouvoirs publics et des médias. Un activisme présenté aujourd’hui comme “une résistance à Poutine“.

Des connexion à … Washington

Dans cette dernière mission, il s’aide de son ami Felix Marquant, rencontré chez ses parents. Cet Austro-Américain, lobbyiste et communiquant, grand mondain à Paris, conseillait aussi Saakachvili et organisait des voyages en Géorgie à l’époque. En octobre 2010, les deux compères publient dans le Figaro une tribune s’interrogeant sur l’émergence de la Chine. Le même mois, Feliz Marquant organisait à Paris un grand diner en l’honneur de Noursoultan Nazarbaïev président autocrate du Kazakhstan (4), en présence d’une partie de l’élite politico-industrielle française.

La “Géorgie connexion” de Glucksmann serait incomplète si l’on oubliait la lobbyiste Zoe Reyners, qui l’aide actuellement pour sa communication politique : il y a quinze ans, cette dernière travaillait déjà pour sa societe Noe Conseil afin de faire connaitre la Géorgie à l’opinion publique occidentale. Elle aussi a eu un coup de foudre : naturalisée géorgienne, Zoé Reyners s’envole un temps à Washington pour travailler à l’Ambassade de la petite république avant de devenir l’assistante de Saakachvili. Mais quand Micha perd les législatives de 2012, Glucksmann retourne à Kiev, participant aux manifestations d’Euromaïdan, en compagnie de son épouse de l’époque, Eka Zgouladze, vice-ministre de l’intérieur de Géorgie entre 2005 et 2012, devenue vice-ministre en Ukraine, elle qui avait bénéficié d’une bourse américaine pour faire des études aux États-Unis. Si l’on en croit le Monde, Raphaël Glucksmann se décrit alors comme “consultant en révolution” (5).

Notes de Danielle Bleitrach, précisions du contexte

1) Si Mélenchon a manifesté en particulier en ce qui concerne l’Amérique latine un positionnement anti-USA, il demeure au plan national comme international, le lambertiste, puis l’homme de Mitterrand, voire de Fabius qui poursuit fondamentalement sur la ligne de réduction de l’influence du PCF, en fait Gluksmann et lui sortent de la même portée même si leur opposition parait maximale. Dans cette “portée” il n’y a pas d’effort pour organiser autre chose que des “aventures”. Le “mouvement” qu’il crée autour de ses ambitions recouvre tout et n’importe quoi, comme on l’a vu, madame Aubry au Parlement européen, les élus européens se sont tout à fait accommodés d’un consensus de gauche faisant peser tout le poids de la guerre sur la Russie et défendant “la victoire” de l’Ukraine, son armement… La LFI, comme tous les “mouvements” aventuristes” est comme Syriza, Podemos et d’autres, tiraillée et de surcroit complètement infiltrée par des gens qui partout se sont fait une spécialité de déconsidérer les mouvements révolutionnaires par des proclamations antisémites, des gens de fait financés par la même CIA. Ce qui donne à ses déclarations et celles de la France insoumise des colorations utilisées par ceux qui veulent créer l’équivoque entre terrorisme et protestation légitime et qui font que sur la question de l’Ukraine on trouve tout et son contraire dans son mouvement et surtout pas le moindre relais des positions du KPRF. La même omerta règne au PCF dans une section internationale qui a largement donné en matière d’atlantisme. Malheureusement face à cette omerta, la gauche est tiraillée entre agents de la CIA type Glucksmann et manipulés en sous -main, ce qui est le danger de la forme mouvement avec des dirigeants qui tirent à hue et à dia…

(2) La Révolution orange a changé la géopolitique de l’Ukraine. L’ancien président Koutchma faisait partie du trio qui avec Eltsine avait inventé la fin de l’URSS sous l’influence directe des Etats-Unis. L’Ukraine naviguait, comme la Russie d’Eltsine entre ouverture aux intérêts occidentaux grâce aux oligarques et entente rivalité dans le pillage entre oligarques d’origine russe pour la plupart. En octobre-novembre 2004, Koutchma termine sa présidence, deux principaux candidats se sont affrontés aux élections présidentielles, l’ancien Premier ministre Viktor Iouchtchenko qui était de l’est et le Premier ministre en fonction Viktor Ianoukovitch. Viktor Iouchtchenko, qui était marié avec une fille de bandéristes sympathisant des nazis qui a créé les conditions de ses liens avec les Etats-Unis et une masse de petits groupuscules aux sympathies nazies hommes de main des oligarques. Viktor Ianoukovitch l’emporte. Immédiatement, l’opposition réunit plusieurs centaines de milliers de personnes dans un meeting continu dans le centre de Kiev et accuse les autorités d’avoir falsifié les résultats des élections. Les opposants ont choisi la couleur orange pour mieux identifier leurs partisans composés de la classe moyenne de Kiev, des Ukrainiens occidentaux et des jeunes coordonnés par le mouvement de jeunesse Pora (« C’est le moment ») une reproduction de ce qui s’était passé en Yougoslavie avec sa partition et la fin du socialisme. Cette opération comme en Yougoslavie et dans toutes les révolutions de couleur a été fabriquée par la CIA avec des ONG et fondations occidentales « spécialisées » en révolutions de velours telles Freedom House et la fondation Open Society Institute de George Soros, mais aussi des think tanks américains comme le National Democratic Institute (NDI), dépendant du Parti démocrate, ou encore l’International Republican Institute (IRI), lié au Parti républicain. Ces organisations avaient de nombreux relais sur place parmi lesquels figure l’acteur le plus important – le mouvement étudiant Pora. Au-delà de cette influence indirecte, les États-Unis et l’Union européenne ont utilisé des canaux officiels pour exercer une forte pression. Le président polonais Aleksander Kwasniewski et son homologue lituanien Valdas Adamkus, accompagnés de Javier Solana pour l’UE, ont été appelés à offrir leur médiation durant la crise de novembre 2004. Ancien gouverneur de Donetsk, Viktor Ianoukovitch s’appuyait sur l’est de l’Ukraine, russophone et orienté vers la Russie, le parti communiste qui est plus implanté dans l’est industriel a soutenu le candidat de la Russie et son attitude est mal comprise des mineurs du Donbass même si les Russes d’Ukraine et les Ukrainiens russophones (russifiés, diront certains) concentrés au sud et à l’est du pays soutenaient Viktor Ianoukovitch, qui leur avait promis la double nationalité (avec la Russie) et le statut de langue officielle pour le russe au même titre que l’ukrainien. Le pays est déjà menacé de scission entre l’est russophone et l’ouest. Finalement, Iouchtchenko, le candidat de l’occident, leader de la Révolution orange, est déclaré vainqueur à l’issue d’un troisième tour où il l’emporte avec 52% des suffrages. En fait c’est un règlement entre oligarques qui se sont enrichis en se partageant les dépouilles. (note de Danielle Bleitrach)

(3) note de danielle Bleitrach : on peut compléter le tableau…
La Révolution des Roses, menée par Saakachvili, est décrite par la Maison Blanche, occupée alors par George W. Bush, comme l’un des mouvements les plus puissants des temps modernes qui, toujours selon Bush, inspirera d’autres mouvements de libération, c’est le temps des révolutions de couleur dont le modèle a débuté en Yougoslavie. C’est une des plus ostensiblement servile à l’égard des Etats-Unis et de leurs hommes de main, de médiocres aventuriers comme Glucksmann plus le FMI. En septembre 2005, Tbilissi est la première capitale des anciens pays de l’URSS à baptiser une de ses rues au nom de George W. Bush. Mais à la suite de ses exactions comme de la manière dont il livre le pays aux Etats-Unis et à des clans liés à la CIA dont participe Glucksmann et surtout la désastreuse guerre qu’il lance en Ossétie et qu’il perd grâce à l’intervention des Russes en tant que “casques bleus”. Malgré Sarkozy et les Glucksmann, il est obligé de s’enfuir avant la fin de son mandat. Selon l’ONG « Anciens prisonniers politiques pour les droits de l’homme » et du mouvement populaire « Justice », sous sa présidence, la Géorgie comptait le plus grand nombre de prisonniers au monde. Selon Kakabadze, quand Saakachvili est arrivé au pouvoir il y avait 5700 prisonniers ; un an plus tard, 12 000. Pendant toute la durée de la présidence de Saakachvili, il y aurait eu entre 25 000 à 30 000 prisonniers. Avec des tortures et des « traitements inhumains » infligés aux prisonniers. Kakabadze fait également état de cas où les forces de police ont tiré dans la rue sur des « gens innocents », surtout des « jeunes ». Cette ONG dénombre 150 noms de personnes « tuées là, dans la rue ». Selon Kakabadze, dans la plupart des organisations non gouvernementales indépendantes qu’il a dissoutes, Saakachvili « soudoyait les gens », créait des fonds informels et forçait ses opposants à y transférer leurs fonds. Ces fonds étaient par ailleurs sobrement baptisés « Fonds pour le développement du Bureau du Procureur », « Fonds pour le développement du Ministère de l’intérieur ». En outre, elle accuse Saakachvili d’avoir, pendant sa présidence, organisé et fait prospérer un racket d’état. Kakabadze évoque ainsi un impressionnant système mis en place permettant de procéder rapidement à la création d’entreprises, placé sous la coupe de Saakachvili et son équipe. « Seules trois ou quatre personnes contrôlaient tout ».
3) c’est le moins que l’on puisse dire, vu le rôle de son père et le fait que les liens avec la CIA est la seule carte de visite du “jeune conseiller” il est clair que celui-ci est utilisé comme un “franc-tireur” qui peut accomplir des besognes qu’officiellement les services secrets s’interdisent comme on le voit ici avec le trafic d’armes dans lequel ce genre d’intermédiaire est le plus utilisé. Notez que le trafic de drogue fait partie des ressources et des “fiéités” dans le cas de Saakachvili le fait est avéré mais il est subodoré pour Zelensky. Dans le même temps, on sait que l’atlantisme de Sarkozy s’est très vite accommodé de jeux comme en Libye où se mélangeaient les intérêts de Paul Bizmuth, l’usage de nos armées et le double jeu avec les victimes. Hollande a pris la suite avec délices et la plus totale incompétence.

(4) On se souvient peut-être que les trois présidents, représentant pour la fédération de Russie (Eltsine), la Biélorussie et l’Ukraine qui ont un soir de beuverie décidé de la fin de l’URSS ont tout de suite téléphoné au président des États-Unis (Georges Bush lui-même ancien dirigeant de la CIA) et au président du Kazakhstan en leur disant “C’est fait l’URSS n’existe plus”. Le dit président il faut le noter avait commencé sa carrière politique en étant mineur dans le Donbass et dirigeant communiste dans cette région. Dans l’Asie centrale on trouve d’autres acteurs très actifs comme les fondations allemandes (les mêmes qui financent le secteur international du PCF et ses publications) et la Turquie.

(5 ) Nos lecteurs se souviennent peut-être que dans un article récent nous avions noté le fait suivant : bien que les unités néo-nazies que l’on trouve à l’œuvre dans les événements du Maïdan aient été officiellement intégrées à l’armée ukrainienne, certaines unités telles que la Légion géorgienne ont continué à jouir d’une certaine autonomie au sein des forces armées. Avant la mise en place de la formation de la Légion internationale, la Légion géorgienne était déjà utilisée pour former des volontaires étrangers anglophones puisque l’unité communique en anglais. Kacper Rękawek, chercheur sur les combattants étrangers en Ukraine, pense que la majorité des combattants occidentaux qui se sont engagés avant l’invasion russe de l’Ukraine sont passés par la Légion géorgienne. Il faudrait également revenir sur cette Géorgie patrie de Staline et attachée à celui-ci et dans le même temps ayant à sa direction Chevarnadzé ministre des affaires étrangères de Gorbatchev et agent incontestable de la destruction de l’URSS à ses côtés.


jeudi 25 avril 2024

 

V. Bolloré, C-News, Europe 1 and Co : plus qu’un environnement médiatique… une thérapie

 

 

Les années passent ; confusions, doutes… nos convictions s’étiolent ; nombreux sont ceux qui peuvent être enclins à se poser la question suivante : qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire aujourd’hui « être de gauche » ?

A ces derniers, nous leur recommanderons ce qui suit :

Passez donc une semaine en compagnie de l'empire médiatique de V. Bolloré (en particulier C-NEWS et Europe 1), de ses salariés et de ses intervenants…

Au premier jour… de bon matin vous commencerez avec une dénommée Ferrari (rien à voir avec le constructeur automobile ; elle est bien moins performante) ; au deuxième jour… un Pascal Praud (qui n’a de « pro » que le nom ; une montagne de certitudes qui n’a qu’une origine : son ignorance crasse) ; au troisième jour.. ( oui, à chaque jour suffit son animateur C-News et l’indignation) enchaînez avec un certain Morandini (condamné à deux reprises pour détournement de mineur et harcèlement sexuel) ; au quatrième jour, poursuivez avec une dénommée Mabrouk ( qui, pour vous faire oublier qu’elle est tunisienne, ne manque jamais de placer le Musulman, l’Arabe au centre de tous les problèmes de la société française - certes, on doit lui reconnaître le fait qu’elle a bien compris comment ça fonctionne en France pour les Maghrébins qui souhaitent faire leur « trou ») ; puis au cinquième et dernier jour (allez ! allez ! courage !)… finissez avec un Bock-Côté (canadien francophone ; la rumeur le dit « persona non grata » au Québec)…

Si l’on n’en a pas fini, rassurez-vous… charitables, on vous autorisera à ignorer une Kelly et ce afin de ne pas désespérer de tout… définitivement… ainsi qu’un pauvre hère nommé Benkimoun ; un ancien de Canal+ porte-micro des « conviés » à la montée des marches au festival de Cannes ; aujourd’hui reconverti en porte-parole de l’armée israélienne… 

Précision importante : s’il s’agit des animateurs (notez qu’il n’y a pas de journalistes sur C-News), sachez qu’il est aussi question de la fine équipe qui les entoure car il faut le savoir, le salarié C-News ne se déplace jamais seul ; il chasse l’actualité en meute : E. Lévy, G.W. Goldnadel (que l’on ne présente plus et ce afin de ne pas tenir des propos qui tomberaient sous le coup - et le joug - de la loi) ; deux Philippe : un Bilgert et un Guilbert (l’un retraité de la justice ; l’autre sans emploi réel ni compétence : parasite donc) ; un Darty-golles (au physique de vendeur d’électro-ménager) ; un G. Fenech, ancien député et procureur (excusez du peu !) aux abois mais qui n’en a pas honte ; Julien Dray, un naufragé de la politique réfugié à l’extrême et à l’Ultra-droite ; un Eric Naulleau qui ne sait plus où cachetonner ; et puis enfin… Nathan Nevers (aussi insipide que la ville du même nom), à peine pubère, et dont on ne peut que déplorer le fait qu’il ait pu faire, si tôt, si jeune, le choix de tenter de « raisonner » avec C-News (mais alors… que ne ferait-on pas pour échapper au travail)…

Nous en sommes donc au sixième jour : samedi ; repos.

Au terme de ce périple digne de tous les calvaires (le Christ n’a plus qu’à bien se tenir !)… l’on pourra garantir à tous ceux dont les convictions de gauche aujourd’hui chancelantes ne cessent de les interroger, ce qui suit : tous leurs doutes seront dissipés ; de plus, tous reconnaîtront alors cette nécessité absolue : « être de gauche »… rester à gauche, bien à gauche… et ne rien céder à C-NEWS et plus globalement au groupe médiatique d’un V. Bolloré dont le projet n’a rien à voir avec une Information digne de ce nom.

En cela, Bolloré c’est magique ! D’un électeur de gauche timoré, enclin à tous les doutes (comme on a pu l’évoquer en ouverture)… les média de son groupe vous propulsent en moins de temps qu’il faut pour le dire… à gauche toute ! Le cœur vaillant ! Le poing levé ! Rageur… et… bien portant car… sûr de son fait et de sa cause.

 

Agora VOx  Serge Uleski

 

NON au drapeau ukrainien le 9 juin

NON au drapeau ukrainien le 9 juin. Vous le savez peut-être, des élections se tiendront le 9 juin prochain. Il s'agit d'élections européennes, où les différents peuples de l'Union désignent leurs représentants politiques à Starsbourg, à Bruxelles.

Évidemment, lorsque l'on parle de représentants politiques il faut le dire vite, puisque le scrutin de liste est plutôt propice à la désignation de pantins à la recherche de places bien au chaud, en échange d'une soumission lors des votes impartis.

Mais c'est une autre caractéristique de tout scrutin démocratique qui va nous intéresser ici. Il s'agit de la neutralité des bureaux de vote. En effet, si l'autorité organisatrice du vote laisse des étandards partisans pavoiser au devant des mairies, alors c'est en fini de la démocratie.

Bien sûr, les Conseils municipaux qui ont voulu manifester de leur soutien au peuple ukrainien ne sont pas en cause, d'autant plus que les villes et villages français ont largement aidé du mieux qu'ils le pouvaient pour accueillir les réfugiés.

Mais le 9 juin, c'est la démocratie, c'est sacré. C'est soi-disant une valeur qui nous sépare de la sainte Russie. Donc il est inimaginable que la volonté du peuple souverain soit influencée par quelque étandard le jour du scrutin.

Surtout que, rappelons nous bien. L'ukraine n'est pas membre de l'Union européenne. Elle le deviendra peut-être un jour, et souhaitons que ce jour elle ne soit pas tout à l'état de ruine, ce qui ne serait à ce moment ni dans son intérêt, ni dans le nôtre.

Bref, il faudrait que la paix arrive au plus vite, mais pour l'instant les élites européennes souhaitent prolonger le conflit en livrant des armes, comme on ajoute du bois au feu pour éviter qu'il ne s'éteigne. Les peuples sont-ils d'accord ? Ils vont pouvoir se prononcer le 9 juin, mais la présence du drapeau ukrainien visible peu avant de voter fausse le scrutin.

D'ailleurs, il ne s'agit pas que de livraison d'armes et de milliards qui nous apauvrissent, mais aussi d'indépendance culturelle dont il s'agit. Et si l'Europe se veut souveraine, c'est un aspect qu'elle ne peut pas laisser sous le tapis.

Disons les choses simplement : des États-Unis l'Ukraine devient une colonie. Pas la peine d'être grand clerc pour s'en rendre compte. Mais un facteur aggravant mérite d'être mentionné ici : c'est la question de langue.

Imaginez que l'an dernier le Président Zélinsky a rédigé un projet de loi faisant de l'anglais une langue des administrations publiques de son pays. Comme si l'éradication du russe ne suffisait pas... Le projet a été approuvé en commission parlementaire, et a même fait l'objet d'une deuxième lecture au début de ce mois.

Cela veut dire que les carottes sont cuites, car on imagine mal le Parlement dire finalement non à l'Oncle Sam (euh Joe maintenant), alors que la gratuité des 60 milliars promis dépend du bon vouloir du Congrès étasunien au début de l'an prochain.

Mais la langue c'est important, surtout dans nos pays de plus en plus interconnectés. D'ailleurs les pays de l'Union européenne dépensent plusieurs dizaines de milliards d'euro par an pour enseigner aux jeunes les langues, et surtout l'anglais.

Or, d'après une liste qui concourt au scrutin du 9 juin, on pourrait faire mieux avec moins. Cette liste, c'est "Espéranto langue commune". Je vous en parle, car les médias de grand chemin préfèreront l'ignorer pour favoriser le tout-à-l'anglais.

Et pourtant, l'espéranto est 10 fois plus rapide à apprendre que l'anglais, et son apprentissage précoce permet aux élèves d'appréhender les langues suivantes avec plus de facilité. Et, émancipé culturellement, l'espéranto est un décolonisateur de l'esprit.

C'est pourquoi le drapeau ukrainien, même s'il est bien joli, n'a rien à faire le 9 juin devant les mairies.

 

Accusations de “ terrorisme ” : à qui le tour ?

Chronique du néofascisme qui s’installe.

Finalement, les vieillards d’extrême droite qui squattent les plateaux de télévision ont peut-être raison : en France, on ne peut plus rien dire. En revanche, cette censure de masse, cette « cancel culture » inquiétante ne concerne pas les propos racistes et misogynes, qui eux, ont des tribunes quotidiennes dans tous les médias. Elle frappe les voix antiracistes et anticolonialistes, avec une violence jamais vue.

Ce mardi 23 avril, la députée Insoumise Mathilde Panot, cheffe de file des élus Insoumis, le premier groupe d’opposition à l’Assemblée Nationale, apprend qu’elle est convoquée par la police pour « apologie du terrorisme ». « C’est la première fois dans l’histoire de la Cinquième République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave sur la base d’accusations fallacieuses » déclare-t-elle dans un communiqué. « J’alerte solennellement sur cette instrumentalisation grave de la justice visant à bâillonner des expressions politiques. Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables », souligne-t-elle. « Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit nous empêchera de protester contre le génocide en cours du peuple palestinien ».

La députée n’est que la dernière cible d’une longue liste de personnalités persécutées dans le cadre d’une véritable chasse aux sorcières qui assimile toutes les personnes qui soutiennent la Palestine à des terroristes.

Avant elle, la juriste franco-palestinienne et candidate Insoumise Rima Hassan a été convoquée, mais aussi le syndicaliste et militant révolutionnaire Anasse Kazib, la journaliste Sihame Assbague, la basketteuse Emilie Gomis – qui aussi été démise de ses fonctions dans le cadre des Jeux Olympiques – le syndicaliste CGT Paul Delescaut – qui a été condamné à un an de prison avec sursis pour un tract – des syndicalistes étudiants de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales... D’autres partis de gauche et collectifs sont menacés, par exemple le NPA.

Ce qui se joue autour des convocations de personnalités pour « apologie du terrorisme » n’est que la pointe émergée de l’iceberg. Depuis octobre, des dizaines de témoignages font état de convocations du même type après une manifestation, un post sur les réseaux ou autre. Nous ne sommes plus loin des listes et des rafles d’opposants. Et rappelons le, à l’automne dernier, la France a été le seul pays au monde à interdire TOUTES les manifestations pour la Palestine. Des milliers de personnes avaient été verbalisées ou embarquées.

En parallèle, plusieurs meetings de la France Insoumise ont été interdits et la police antiterroriste est déployée contre les écologistes et dans les banlieues quand elles se révoltent.

Cette assimilation de toute parole critique à du terrorisme, et donc à une mise à mort symbolique avant d’être physique, est la suite logique d’un long processus engagé contre les minorités puis contre les mouvements sociaux qualifiés d’ultra gauche.

Souvenons-nous que, depuis des années, un travail de stigmatisation et de déshumanisation méthodique a été mené contre les habitants des quartiers populaires, ce qui a préparé les esprits à une répression militarisée de ces quartiers et à la mise à mort de nombreux jeunes. Puis le même procédé a visé les contestations sociales, notamment contre les Gilets Jaunes, le mouvement écologiste, puis les grandes grèves de l’année dernière, ce qui a conduit à des milliers de blessés par la police et d’arrestations.

Voilà où nous en sommes au printemps 2024 : de nombreuses manifestations sont interdites, l’opposition est censurée et menacée, le nombre de dissolutions de collectifs explose, les meurtres policiers impunis se multiplient. Pendant ce temps, des milices fascistes peuvent brûler la maison d’un maire ou tabasser des militants avec la bienveillance des autorités.

Il faut le dire concrètement : Macron a d’ores et déjà posé les fondations d’un régime néofasciste. Et tout cela dans la passivité générale, puisque l’écrasante majorité de la population est désinformée au quotidien par les médias des milliardaires. Soyons responsables et lucides : c’est un bloc de solidarité et l’organisation concrète de la résistance qui doit être à l’ordre du jour, avant qu’il ne soit trop tard.

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Faites connaissance avec “centuria”, l’armée néo nazie ukrainienne entraînée par l’occident… Le boomerang…

A partir d’un article du journal marxiste allemand Junge Welt, que je ne saurais trop vous recommander, the Grayzone a poursuivi l’enquête sur qui sont ces gens dits “légion étrangère” dont aujourd’hui BFMTV et le gouvernement français ne font plus mystère, tentant de les transformer en héros. Ils peuvent d’autant moins le faire qu’ils interviennent dans leur recrutement et leur formation. Il faut également souligner qu’en dehors de notre enrôlement dans la guerre mondiale entre puissances nucléaires, le second thème de ces élections européennes est l’immigration et la sécurité. L’article insiste sur la manière dont ces gens-là, fanatiques mais liés aux trafics d’armes et de drogue, ont été formés au terrorisme contre des populations civiles, ils sont un véritable danger, des grenades dégoupillées, liés à des réseaux dont les chefs mafieux jouissent de l’impunité. Ce qu’ils expérimentent partout à savoir l’interpénétration entre les services de renseignement, les trafics et l’impunité de leurs bailleurs d’ordre sont le véritable pourrissoir dans lequel sont pris les populations sans autre ressources que cette économie parallèle et violente, c’est encore et toujours le boomerang… (note et traduction de Danielle Bleitrach histoire et société)

Faites connaissance avec Centuria, l’armée néonazie ukrainienne entraînée par l’Occident

KIT KLARENBERG·7 AVRIL 2024

Une souche ukrainienne unique du néonazisme se répand dans toute l’Europe, qui prône ouvertement la violence contre les minorités tout en recherchant de nouvelles recrues. Alors que l’armée de Kiev s’effondre et que le récit de la trahison occidentale prend de l’ampleur, l’horreur infligée aux habitants du Donbass pendant une décennie pourrait très bientôt arriver dans une ville près de chez vous.

Centuria, une faction néonazie ukrainienne ultra-violente, s’est implantée dans six villes d’Allemagne et cherche à étendre sa présence locale. D’après Junge Welt, un quotidien marxiste basé à Berlin, la croissance de l’organisation nazie n’a pas été entravée par les services de sécurité locaux.

Junge Welt retrace les origines de Centuria à un sommet néonazi en août 2020 « à l’orée d’une forêt près de Kiev ». Là-bas, un ultranationaliste du nom d’Igor « Tcherkas » Mikhailenko a exigé que les « centaines de combattants d’autodéfense présents, pour la plupart masqués », qui étaient membres de la milice nationale fasciste de Kiev, « fassent des sacrifices pour l’idée de la ‘Grande Ukraine’ ». En tant qu’ancien chef de la division néonazie des Patriotes ukrainiens de Kharkiv et commandant du bataillon Azov parrainé par l’État de 2014 à 2015, Mikhailenko a professé son désir de « détruire tout ce qui est anti-ukrainien ».

Junge Welt rapporte que depuis 2017, la milice nationale « pratiquait une justice d’autodéfense brutale » dans toute l’Ukraine, y compris « tyrannisant la scène LGBTQ ». Centuria était par la suite blâmé pour une attaque terrifiante en novembre 2021 contre une boîte de nuit gay à Kiev, au cours de laquelle ses agents ont agressé des fêtards avec des matraques et du gaz poivré.

Aujourd’hui, la même secte néo-nazie « a une ramification en Allemagne », a révélé Junge Welt. Le 24 août 2023, à l’occasion du 32e anniversaire de l’indépendance de l’Ukraine, Centuria a convoqué un « rassemblement nationaliste » dans la ville centrale de Magdebourg, « sans être inquiété par les Antifas et les médias critiques ».

Les participants ont fièrement posé avec le drapeau de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) fondée par Stepan Bandera, collaborateur nazi de l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Centuria s’est vanté à l’époque sur Telegram : « Bien que la jeunesse ukrainienne ne soit pas dans sa patrie, elle commence à s’unir. » Pendant ce temps, ils ont menacé les « ennemis » de leur pays d’une « tempête infernale », promettant que les « émigrés ukrainiens » n’oublieraient pas leur identité nationale pour quelques centaines d’euros ».

Junge Welt rapporte que Centuria « est actuellement en train de collecter des fonds pour l’unité de combat de son organisation mère », qui est commandée par Andriy Biletsky – le fondateur du bataillon Azov qui d’un manière infâme a déclaré en 2014 que la mission de la nation ukrainienne était de « mener les races blanches du monde dans une croisade finale… contre les Untermenschen dirigés par les Sémites. Dans leur pays, les membres de Centuria expriment des attitudes similaires envers les musulmans, les Africains et les homosexuels, qu’ils appellent respectivement le « califat allemand », les « violeurs noirs » et les « pédophiles».

Aujourd’hui, les membres du groupe travaillent d’arrache-pied pour transmettre leur vision idéologique aux futurs racistes à travers le continent. « Nous sommes en train de créer une nouvelle génération de héros ! » La chaîne Telegram de Centuria s’en vante. En conséquence, le groupe néo-nazi a organisé des randonnées dans les montagnes allemandes du Harz avec une association de scouts nationalistes ukrainiens appelée Plast. Cette tenue Chapitres ouverts à travers le monde occidental à partir des années 1950, en réponse à la traque des fascistes et des nationalistes par l’Union soviétique. En plus de recevoir un endoctrinement idéologique, les jeunes membres de Plast peuvent avoir l’occasion d’améliorer leur condition physique et recevoir une formation militaire. Comme Centuria le déclare de manière inquiétante sur Telegram, « les gens libres ont des armes ».

Cérémonies d’ouverture au camp lituanien « Iskra » avec des jeunes de Plast dans un salut apparent « en l’honneur des scouts », 2022

Alors que Washington s’éloigne progressivement de son parrainage de la guerre de l’Ukraine contre la Russie, il a commencé à céder la responsabilité de la gestion de la campagne militaire – et de son échec probable – à Berlin. Si les livraisons d’armes américaines continuent de diminuer, l’Allemagne deviendra le principal fournisseur d’armes de Kiev. Et les Allemands pourraient se rendre compte que dire « non » à l’Ukraine pourrait entraîner de mauvaises surprises.

Contrairement aux États-Unis, l’Allemagne ne jouit pas d’une marge de manœuvre de la longueur de l’océan entre elle et les guerriers fascistes par procuration qu’elle parraine en Ukraine. Après l’échec de la contre-offensive ukrainienne à la fin de l’année 2023, son président, Volodymyr Zelensky, a grommelé une menace voilée lors d’une interview accordée à The Economist : « Il n’y a aucun moyen de prédire comment les millions de réfugiés ukrainiens dans les pays européens réagiraient à l’abandon de leur pays. »

Alors que les Ukrainiens se sont généralement « bien comportés » et sont « très reconnaissants » envers ceux qui les ont hébergés, ce ne serait pas une « bonne histoire » pour l’Europe si elle devait « pousser ces gens dans un coin », a fait remarquer Zelensky au média.

Pour comprendre comment des éléments plus radicaux d’une force par procuration épuisée ont pu retourner leurs armes contre les gouvernements occidentaux qui les ont armés, il suffit de regarder les événements du 11 septembre 2001.

Un réseau nazi secret soutenu par l’Occident

Centuria n’est apparemment pas le seul mouvement ukrainien lié à Azov à chercher à s’infiltrer en Europe. Une Centurie apparemment distincte mais portant le même nom fait de même, avec l’aide d’une structure bien établie de soutien de l’élite européenne.

En septembre 2021, l’Institut d’études européennes, russes et eurasiennes (IERES) de l’Université George Washington a publié un Rapport détaillé et profondément troublant qui documente comment un ordre autrefois secret appelé Centuria a été nourri par un « ordre autoproclamé d’officiers militaires ‘traditionalistes européens’ qui a pour objectifs déclarés de remodeler l’armée du pays selon des lignes idéologiques de droite et de défendre l’identité culturelle et ethnique des peuples européens contre les politiciens et les bureaucrates de ‘Bruxelles’ ».

L’IERES a rapporté que l’aile militaire de Centuria a commencé à s’entraîner en 2018 à l’Académie nationale de l’armée (NAA) Hetman Petro Sahaidachny d’Ukraine, la « première institution d’éducation militaire de Kiev et une plaque tournante majeure de l’assistance militaire occidentale au pays ».

Le journal a révélé que « pas plus tard qu’en avril 2021, [Centuria] a affirmé que depuis son lancement, les membres ont participé à des exercices militaires conjoints avec la France, le Royaume-Uni, le Canada, les États-Unis, l’Allemagne et la Pologne ».

En effet, de nombreux membres du groupe néonazi ont effectué des exercices sur la base de facto de l’OTAN à Yavoriv, à quelques kilomètres à l’est de la frontière polonaise.

Une photo publiée par les Forces armées canadiennes en Ukraine en 2020 montre la cérémonie de remise des diplômes de l’ANA
au Centre international de maintien de la paix et de sécurité à Yavoriv.

De plus, « le groupe affirme que ses membres servent en tant qu’officiers dans plusieurs unités de l’armée ukrainienne. Depuis au moins 2019, Centuria a… [appelé] les membres idéologiquement alignés de l’AFU à demander à être transférés dans des unités spécifiques où les membres du groupe servent. Pour attirer de nouveaux membres, le groupe – via sa chaîne Telegram, qui compte plus de 1 200 abonnés et un bot de mobilisation dédié – continue de vanter son rôle présumé dans les FAU et son accès aux programmes occidentaux de formation, militaires et d’échanges.

Tous les gouvernements occidentaux que les chercheurs de l’IERES ont approchés ont affirmé ne pas tolérer les néonazis dans leurs armées, insistant sur le fait qu’ils « faisaient confiance au gouvernement ukrainien pour sélectionner et identifier les bons candidats » pour leurs programmes de formation. Mais l’Académie nationale de l’armée (NAA) de l’hetman ukrainien Petro Sahaidachny a explicitement déclaré qu’elle n’effectuait aucun contrôle de ce type, tout en niant que Centuria opère au sein de son quartier général.

Après que l’auteur du rapport a contacté Centuria et la NAA pour obtenir des commentaires sur la formation des néo-nazis, les agents du mouvement extrémiste ont commencé à purger leurs empreintes en ligne et ont dissimulé leurs activités dans le monde réel depuis.

Les médias occidentaux ont presque complètement ignoré le rapport de l’IERES, à l’exception d’un Article unique dans le Jerusalem Post. Le silence qui entoure la question est d’autant plus inhabituel que son auteur, un citoyen ukrainien basé à Washington DC a vu son travail publié par le média gouvernemental américain Voice of America, et le groupe d’investigation « open source » Bellingcat, financé par les gouvernements américain et britannique.

Parmi les responsables occidentaux, seules les Forces armées canadiennes ont commenté les conclusions méticuleusement documentées du rapport prétendant de manière absurde que les photos postées sur Facebook par les membres de Centuria avaient été « trafiquées » pour faire avancer la « désinformation russe ».

Une telle hypocrisie n’est pas surprenante compte tenu de l’histoire bien documentée de l’armée canadienne en matière de formation de fascistes ukrainiens endurcis – et de son refus de désavouer les nazis ukrainiens.

À ce jour, le chef de l’armée du pays, le général Wayne Eyre, continue de refuser de s’excuser pour avoir ovationné Yaroslav Hunka, un collaborateur nazi de la Seconde Guerre mondiale honoré par le parlement canadien.

Selon les chercheurs, les combattants de Centuria en Ukraine ont passé au moins les cinq dernières années à tenter d’endoctriner leurs camarades très performants dans le néonazisme. Le rapport de l’IERES note que Centuria « a été en mesure de faire du prosélytisme auprès de la future élite militaire ukrainienne au sein de l’AN ».

Portrait d’un néo-nazi formé en Grande-Bretagne

Soulignant l’ampleur de la pénétration néonazie des appareils militaires occidentaux, le cadet de la NAA, Kyrylo Dubrovskyi, a suivi un cours de formation d’officier de 11 mois à la prestigieuse Académie militaire royale de Sandhurst en Grande-Bretagne en 2020. Le Ministère ukrainien des Affaires étrangères célèbre l’obtention de son diplôme, tandis que la NAA a publié un rapport de 12 minutes Profil vidéo du cheminement du nouveau diplômé vers le leadership militaire. L’IERES a noté que Dubrovskyi « a montré un intérêt très vif pour les questions de Centurie » alors qu’il fréquentait l’Académie.

Dubrovskyi apparait dans une Vidéo promotionnelle qui a circulé sur Telegram en mai 2020, dans laquelle on voit les membres du groupe défiler à Lviv, assister à un événement de la NAA et tirer avec leurs armes. On peut entendre Dubrovskyi entonner : « Nos officiers lèvent la nouvelle armée de l’Ukraine… Nous sommes la Centurie. Nous sommes partout… Défendez vos territoires, vos traditions jusqu’à la dernière goutte de sang ».

Un mois avant, Centuria a publié une interview avec un « cadet des forces armées de Sa Majesté » anonyme, une description qui ne pouvait correspondre qu’à un seul individu : Dubrovskyi. Il a clairement indiqué qu’il préférait s’entraîner en Ukraine, car la formation britannique des officiers militaires « mettait moins l’accent sur la théorie ». Au cours de cette période, « Dubrovskyi a eu accès aux cadets étrangers qui visitaient l’Académie » et « a escorté à plusieurs reprises des délégations étrangères qui visitaient l’Académie », y compris des cadets de l’armée de l’air américaine et de l’armée française.

On ne sait pas quelle quantité de « théorie » Dubrovskyi a injectée dans les routines quotidiennes des soldats occidentaux qu’il a croisés alors qu’il était à Sandhurst. L’IERES a conclu que « Dubrovskyi et Centuria ont tiré parti de son statut de cadet de Sandhurst » pour promouvoir le groupe et son idéologie. Sur le «À propos de » de sa chaîne YouTube personnelle, Dubrovskyi se décrit comme « un cadet de l’Académie royale de Grande-Bretagne ». Là, il a posté plusieurs vidéos sur ses expériences à l’académie, et au moins un message exprimant son désir de rejoindre le régiment néonazi Azov.

Sur Telegram en Décembre 2020, Centuria a clairement indiqué que l’infiltration des plus hauts échelons de l’armée ukrainienne n’était que la première étape d’un blitzkrieg idéologique beaucoup plus large : « Centuria forme une élite militaire unique en son genre dont l’objectif est d’atteindre les plus hauts rangs au sein des forces armées afin de devenir un noyau d’autorité capable d’exercer une influence significative. » Après avoir consolidé son emprise sur l’armée, le groupe prévoit de pénétrer dans les rangs de « l’élite politique ukrainienne » afin de « mener à bien des changements sociétaux ».

Note de l’éditeur : Cet article a été clarifié pour expliquer que Centuria existe en tant qu’organisations distinctes, toutes deux originaires du mouvement néo-nazi Azov.

BATAILLON AZOVNAAOTANNÉO-NAZISGUERRE ENTRE LA RUSSIE ET L’UKRAINEUKRAINEAIDE À L’UKRAINEL’ARMÉE AMÉRICAINEYAROVIV

KIT KLARENBERG

Kit Klarenberg est un journaliste d’investigation qui explore le rôle des services de renseignement dans l’élaboration de la politique et des perceptions.


mercredi 24 avril 2024

 

Raphaël Glucksmann, conseiller spécial des mafieux ukrainiens

Raphaël Glucksmann a organisé, ce samedi 5 mars, une manifestation de soutien aux Ukrainiens, et lorsqu’il est interviewé à cette occasion par les journalistes aux ordres, il affirme que nous devons “nous priver du gaz russe“, c’est-à-dire de près de 40 % de nos importations de gaz !  Il ajoute qu’il faut  “sacrifier un peu de notre confort”.
Facile pour lui, il reçoit 10 000 euros par mois,  payés par nos impôts, car il est député européen, ancienne tête de liste PS .

À l’époque de cette campagne électorale de 2019,  le journal les Inrocks avait effacé la griffe de sa doudoune à 1200 euros des photos d’un reportage, oui la griffe canada goose, de leur petit chéri gauche bobo,  car cette griffe  ne faisait pas trop social, plutôt signe extérieur de richesse Saint-Germain-des-prés, dans la catégorie vulgaire.

Car en fait, Raphaël Glucksmann a fait fortune dans le business de la révolution. Son rôle ? Publiciste pour dictateur ! Faire fortune sur le dos des pauvres, c’est la marque de fabrique Glucksmann. Et comme il fréquente le gratin des philosophes nuisibles et que son amie est depuis 2015 Léa Salamé, il ne risque plus d’être questionné sur son passé trouble. Ses méfaits comme le logo de sa doudoune ont été effacés.

En effet, Glucksmann rejoint le président géorgien Saakachvili en 2005, comme conseiller officieux, et il se marie même en 2009 avec la ministre de l’Intérieur Eka Zgouladze !  Alors que le président géorgien est attaqué par la presse  pour sa gestion dictatoriale et fascisante de son pays, on lui reproche entre autre des assassinats, de torturer ses opposants, du racket et bien évidemment de la corruption à grande échelle, Raphaël Glucksmann vient à sa rescousse et dépeint Saakachvili, dans la presse mainstream en 2011, comme un homme “attaché à la démocratie”.

Il ajoute :  “Saakachvili, c’est un ami“. Ben voyons !

Dans un article de Marianne publié le 2 novembre 2012, Salomé Zourabichvili dénonça le fait que Raphaël Glucksmann n’ait « jamais souhaité [la] rencontrer [elle] la seule Française de l’opposition géorgienne ». Et l’actuelle présidente de Géorgie s’étonnait : « Marié à celle qui a été vice-ministre de l’Intérieur, puis ministre, ignorait-il vraiment tout des excès de la police, des tortures dans les prisons et de la situation des droits de l’homme dans le pays? ». Franchement ?

Après les élections perdues de 2012, tout ce petit monde s’expatrie en Ukraine pour échapper à la justice de leur pays ! Oui, Saakachvili, Glusckmann, sa femme Eka et leur enfant prennent l’avion, direction Kiev ! Ils sont déchus de leur nationalité géorgienne mais le pouvoir à Kiev leur donne la nationalité ukrainienne !  Et comme par hasard,  ils vont participer au renversement du président élu Viktor Ianoukovitch, lors de cette sinistre révolution de l’euroMaidan, qui est la cause de la guerre civile entre les russophones et les ultranationalistes ukrainiens. (bilan : 1,5 millions de déplacés, 2,9 millions de personnes nécessitant l’aide alimentaire, 13 000 morts…).

Et là, surprise, cette ex-mafia géorgienne, nouvellement ukrainienne, va être couverte d’honneurs, oui, elle entre au sein de l’appareil politique ukrainien. La femme de Glusckmann, Eka, va obtenir un poste de vice-ministre de l’Intérieur  et l’ancien président Saakachvili, le poste très rémunérateur de gouverneur d’Odessa.

Saakachvili suit-il encore les conseils de son ami Raphaël ? ? En tous les cas, Saakachvili est arrêté pour corruption par le pouvoir ukrainien pourtant archi-corrompu (17 milliards de subventions européennes ont disparu dans leur poche… comme les 40 milliards du FMI) , c’est dire s’il a dû s’en mettre plein les fouilles, le Géorgien. Jeté en prison, Saakachvili s’évade, il va essayer de fomenter une révolution contre le président  Porochenko, son ancien allié. Après moult tribulations et échecs, déchu de la nationalité ukrainienne, il finira dans une prison de son pays.

Quant à son épouse Eka, elle a tenté de fuir l’Ukraine, accusée également de corruption. À la douane,  elle est arrêtée avec une valise contenant quelques millions de dollars… Celle qui était décrite comme une démocrate par la presse européenne s’est appuyée sur des milices ultranationalistes comme Svoboda… et elle est soupçonnée des mêmes exactions qu’en Géorgie ! Un joli couple ! Image

Bref, autour de Glucksmann, que du beau monde ! (Milicien de Svoboda et Raphaël !).

Mais on ne s’étonnera pas de ce parcours quand on sait que Raphaël appartient au cercle de l’Observatoire, baptisé pudiquement cercle de réflexion atlantiste, mais qui est dans la réalité un lobby de la CIA. Le jeune Raphaël a travaillé à la revue éphémère Le meilleur des mondes, créée pour justifier l’invasion de l’Irak. Plus tard, il a épaulé son mentor BHL pour justifier l’intervention en Libye. Glucksmann agent de la CIA ?

Et on comprend mieux dès lors les pérégrinations à l’Est de Glucksmann, car ses parrains américains utilisent ses réseaux, ses talents de publiciste et son image de bobo parisien pour légitimer auprès du public européen des actions de déstabilisation de pays souverains.  Bref, sa fonction très rémunératrice est de nous faire croire que les pourris atlantistes, comme les milices nazies ukrainiennes ou les mafieux comme Saakachvili, c’est mère Teresa.

Une belle petite ordure, en somme, et qui, en plus, vient nous donner des leçons de démocratie et de sacrifice !

Marquis de Dreslinc

 

Amérique latine : Les États-Unis ont un plan pour recoloniser l'Amérique latine

21 Avril 2024, 16:43pm

Publié par Bolivar Infos

 

 

Traduction traduction Françoise Lopez pour Amérique latine-Bolivar infos

 

Une information en provenance de l'ambassade des États-Unis en Bolivie recueillie et analysée par le Centre dEtudes Géopolitique Multidisciplinaire (CEGM) révèle un nouveau plan des États-Unis pour mener à bien la recolonisation de l'Amérique latine. Ce plan, intitulé « Simon Bolivar » est destiné à éviter que la région devienne plus puissante économiquement grâce au commerce avec des puissances asiatiques comme la Chine et l’Inde.

 

Actuellement, le monde vit la transition d'un monde unipolaire gouverné par les États-Unis, vers un monde multipolaire avec plusieurs pôles de développement. Dans ce contexte, le plus grand danger pour l'hégémonie des États-Unis est l'alliance BRICS composé par la Chine, l'Inde, le Brésil, la Russie, l'Afrique du Sud, l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis. D'où l'urgence de reprendre le « territoire perdu. »

 

Selon les prévisions économiques, en 2050, la Chine et l'Inde occuperont les deux premiers rangs en tant que puissances mondiales, déplaçant les États-Unis à la troisième place. La crainte que cela se concrétise fait que, selon le CEGM, les États-Unis engagent une série de « jeux » pour s'assurer de conserver leur place de puissance mondiale. Voici certains des plus évidents :

 

  • freiner le développement des BRICS grâce à plusieurs actions : stimuler la guerre en Ukraine entre la Russie et l'OTAN, soutenir l'invasion israélienne en Palestine pour s'approprier les routes commerciales chinoises vers la mer Méditerranée, la « route de la soie », et diviser politiquement l'Amérique latine.

 

  • Au niveau macroéconomique, en filant plus fin, les objectifs du plan appelé "Simon Bolivar" sont d’empêcher l’Amérique latine de devenir plus puissante économiquement par le commerce avec les deux géants asiatiques : la Chine et l’Inde.

 

  • L'étape suivante qui serait déjà en cours d'exécution est d'isoler les pays qui ne sont pas proches d'eux, c'est-à-dire la Colombie, la Bolivie, le Venezuela en favorisant l'opposition et en amplifiant les différends entre pays avec la collaboration des trois bastions de soutien des États-Unis : le Pérou, l'Equateur et l'Argentine, une manœuvre qui est déjà en train d'être exécutée.

 

  • En particulier dans le cas de la Bolivie, la stratégie serait focalisée sur ses ressources naturelles et sur le renforcement d'un Gouvernement servile de droite. C'est pour cette raison que les États-Unis ont comme priorité la rupture du MAS-IPSP et cherche à faire disparaître cet instrument de la scène politique.

 

  • Pour obtenir que ce candidat hypothétique arrive au pouvoir en 2025, non seulement on soutient la rupture à l'intérieur du MAS–IPSP, mais on cherche à construire un « outsider », un candidat extérieur qui n'apparaît pas encore dans les sondages et qui serait une option pour la droite et pour la grande masse des électeurs indécis.

 

  • En ce qui concerne les ressources naturelles, on chercherait à prendre la réserve de lithium la plus importante du monde  en profitant  de la croissance de la crise politique, et en la fomentant, une crise qui deviendrait une crise économique augmentée par le fait que des agents à l’Assemblée feraient obstruction aux crédits. Et ce ne serait pas seulement le lithium la ressource convoité, mais aussi les réserves de fer, d'uranium et de terre rares. Cela n'est pas impossible car la Bolivie est entourée de bases militaires étasuniennes. Les plus proches se trouvent sur la frontière entre Tarija et l'Argentine où le Commandement Sud des États-Unis a pris de la force.

 

  • Ceux qui mettent en place ce plan en Bolivie sont Debra Hevia, la nouvelle chargée d'affaires des États-Unis, une technocrate qui a déjà engagé des programmes de formation de dirigeants et a rencontré des politiciens de différents partis et de différentes organisations dans tout le pays; des organisations, à travers lesquels le plan est financé seraient impliquées : la Fondation National pour la Démocratie, l'Institut des Relations Internationales, la DEA, la Fondation Liberté et Démocratie dirigée par Tuto Quiroga à Santa Cruz, la Fondation Rios de Pie, la Fondation Construire, Communauté Citoyenne, l'Alliance Informative Latino-américaine, Militari Church Support Group–Century Project et l'Union des Jeunes de Santa Cruz, soutenue par Zvonko Matkovich.

 

  • En ce qui concerne les politiciens qui participent à ces actions, il y a les maires Manfred Reyes Villa et Johnny Fernandez, les anciens présidents Carlos Mesa et Jorge Quiroga. À l'assemblée, Luisa Nayar et Andrea Barrientos seraient impliquées et à l'extérieur, le patron Samuel Doria Medina, qui a été plusieurs fois candidat à la présidence.

 

  • Beaucoup des évènements détaillés dans ce plan sont déjà survenus, ce qui donnerait plus de crédibilité à l'existence et au renforcement de celui-ci.