Il y a quatre mois Biden a décrété l'interdiction totale des exportations russes de pétrole et gaz.
Fin juin le G7 "étudie d'éventuels
plafonds de prix", c'est à dire que ses membres n'arrivent même pas à
un accord sur ce point, leurs intérêts étant différents. Et ont est
très loin de l'interdiction.
L'idée
même de plafonnement du commerce international va à l'encontre des
principes les plus élémentaires du libre-échange et de l'économie de
marché, qui sont pourtant la base du système économique de l'Occident
libéral et ce sont les pays émergents qui défendent désormais ce
libre échange !
Si
le G7 avait été en mesure de limiter ou d'arrêter les revenus russes
provenant du pétrole, du gaz, il l'aurait fait depuis longtemps. Et la
Russie peut couper l'approvisionnement en gaz et en pétrole de tous
les pays qui tentent d'imposer ce plafond . Les pays de l'OPEP ont dit
ouvertement qu'ils ne peuvent pas remplacer la part de la Russie sur le
marché du pétrole et du gaz. La hausse des prix se retournerait contre
l'occident.
En
somme un G7 pour rien. Et il se murmure que l'Allemagne, la France et
l'Italie auraient proposé à Zelanski l'adhésion à l'UE contre le cessez
le feu signé avec la Russie.
Des milliers de manifestants dans les rues de Madrid -
Une
telle manifestation à Paris c’est pour quand ?
Des milliers de personnes disent «non» à l'OTAN à Madrid, ville hôte de son prochain sommet
Plusieurs
milliers de personnes ont manifesté dans le centre de Madrid pour
exiger la dissolution de l'OTAN et réclamer la paix, à deux jours de
l'ouverture du prochain sommet de l'Alliance atlantique dans la capitale
espagnole.
Un
long cortège constitué de convois regroupant des militants de gauche,
anticapitalistes, altermondialistes, écologistes, féministes,
communistes ou encore les mouvements comme Fridays for Future et
Extinction Rebellion a défilé le 26 juin dans le calme et sous
importante escorte policière afin de dénoncer la tenue de la prochaine
réunion de l'Alliance atlantique à Madrid du 28 au 30 juin.
Aucun
ministre ou représentant éminent de la gauche radicale, membre de la
coalition gouvernementale, n'a pris part à la marche, préférant faire
profil bas à deux jours du sommet, a constaté une journaliste de l'AFP.
Parmi les slogans scandés par les manifestants est souvent revenu «Non à la guerre, non à l'OTAN !»,
Sur
les pancartes, on pouvait lire : «Faites la paix, pas la guerre»,
«Assez de dépenses militaires, donnez aux écoles et aux hôpitaux» à côté
d'une image d'une femme en larmes tirée du tableau de Pablo
Picasso, Guernica, l'une des toiles les plus célèbres au monde, devenueun plaidoyer contre la guerre.
D'autres
encore clamaient «nous ne payons pas pour vos guerres» ou «Dissolution
des armées, Décroissance, Pas de guerre entre les peuples, Pas de paix
entre les classes [sociales]».
Selon
la préfecture de Madrid, 2 200 personnes ont pris part à la
manifestation. Les organisateurs n'avaient pas quant à eux donné leur
estimation de la participation.
Hôtesse
du sommet de l'OTAN la semaine prochaine, Madrid sera placée sous haute
sécurité avec, au total, 10 000 agents des forces de l'ordre déployés
pour cette réunion, à laquelle participeront notamment le président
américain Joe Biden, son homologue français Emmanuel Macron et les chefs
des gouvernements du Royaume-Uni et de l'Allemagne, Boris Johnson et
Olaf Scholz.
Ce
sommet sera dominé par la question de l'opération militaire russe en
Ukraine, déclenchée le 24 février par le président Vladimir Poutine.
L’apparition d’Emmanuel Macron sur les écrans le 22 juin au soir
avait quelque chose d’un peu lunaire. Même s’il n’y a pas d’illusion à
se faire sur le personnage, on aurait pu espérer un minimum de hauteur,
et pourquoi pas soyons fous, l’expression d’une vision. Rien de tout
cela, juste quelques banalités et vœux pieux sans intérêt.
Depuis, il nous a asséné à propos du premier ministre qu’il avait
nommé au lendemain de la présidentielle « Borne a ma confiance dans la
durée ». Preuve qu’il ne comprend rien. Après les législatives c’est la
confiance du parlement dont doit bénéficier Madame Borne. Et ça, ce
n’est pas gagné d’avance
Une poule qui a trouvé un couteau
Ce qui se révèle en fait depuis le dimanche 19 juin, qui a vu la
défaite cuisante de celui à qui tout avait réussi depuis la préparation
par la haute fonction publique d’État l’oligarchie et la justice, de son
arrivée à l’Élysée, c’est la faiblesse politique d’Emmanuel Macron. On
ne parle pas ici de rapports de force et de soutiens, mais de qualités
personnelles à base d’intelligence des situations, d’expérience, de
rapport à la Nation, ce qui construit la capacité à gérer la
conflictualité intrinsèque au fait politique. Emmanuel Macron en est
massivement dépourvu. Amoureux de lui-même et doté d’un narcissisme
frisant la pathologie, il est arrivé aux affaires, sans « cursus honorum
» digne de ce nom. Il n’a jamais milité, ne s’est jamais investi dans
une activité d’utilité sociale, n’a jamais dirigé une entreprise ou une
association, et bien sûr, sollicité ou occupé un mandat électif
quelconque. Pour faire de la politique et exercer des responsabilités,
il faut s’intéresser aux gens, voire les aimer. Emmanuel Macron n’aime
que lui-même.
Aussi il apparaît manifestement complètement dérouté par la situation
que lui imposent les résultats des élections législatives. Lors de son
investiture, après son étrange victoire du 24 avril, il ne s’est trouvé
personne pour se tenir derrière lui et lui marteler les deux adages
romains réservés à ceux qui rentraient à Rome triomphalement : cave ne
cadas, « prends garde de ne pas tomber ! » et memento mori « souviens-toi que tu es mortel ». Non, Macron s’est contenté de « l’ovatio » donnée par les courtisans et a pris pour argent comptant ce que lui disait une Marisol Touraine énamourée : « ce pays est à toi maintenant, tu peux l’embarquer ». La douche froide du 19 juin lui a-t-elle rappelé un autre adage romain : « la Roche Tarpéienne est près du Capitole »
? Peut-être, mais le problème avec lui, c’est que depuis cinq ans, il a
fait de la politique d’une seule manière. En utilisant exclusivement un
autoritarisme centralisé et en violant la Constitution avec la fusion
de trois pouvoirs séparés. Avec en particulier la transformation de
l’Assemblée nationale en un bureau d’enregistrement de ses décisions
personnelles.
Le retour du parlementarisme
Le problème pour lui est qu’aujourd’hui, notre pauvre Constitution de
1958, malmenée voire défigurée par ses prédécesseurs et lui-même, est
en train de reprendre ses droits. La France est dotée d’un système
particulier à double légitimité démocratique. Un président aux pouvoirs
relativement étendus et un Parlement doté lui aussi des prérogatives
classiques d’une république parlementaire. Il semble bien que le
balancier soit reparti en direction du parlementarisme, puisque le
président de la République est tenu par ce que décidera l’Assemblée
nationale concernant le gouvernement de la France. Ceux qui parlent
aujourd’hui de blocage se trompent. Le processus régulier implique à ce
jour un certain nombre d’étapes. Tout d’abord, la nouvelle Assemblée
doit être installée, organisée et formellement dotée de ses
prérogatives. Les groupes étant composés, il va falloir élire son
président, quatrième personnage de l’État, constituer les commissions,
etc. Elle pourra ensuite siéger et jouer son rôle. Dont le premier est
de contrôler le gouvernement. Par conséquent, le président de la
République, comme sous les régimes précédents des IIIe et IVe, doit
choisir le Premier ministre. Il appartient à celui-ci de composer son
gouvernement dont les membres sont ensuite formellement nommés par le
Président. Depuis les débuts de la Ve République, il est de tradition
que le gouvernement se présente au Parlement par un discours de
politique générale du Premier ministre. Suivi ou non, au choix de
celui-ci, d’un vote de confiance. C’est donc bien cette procédure
qu’Emmanuel Macron et le Premier ministre qu’il aura choisi devront
respecter. En l’absence, en l’état, d’une majorité absolue des députés,
il y aura donc des négociations et des tractations pour essayer de la
constituer, et obtenir de celle-ci le soutien au nouveau gouvernement.
C’est le fonctionnement normal du parlementarisme, et l’utilisation a
priori du terme de « magouilles » est une inconséquence. Le problème est
que pour essayer de constituer aujourd’hui ce qui serait une majorité
de circonstance, le mode d’exercice autoritaire du pouvoir d’Emmanuel
Macron constitue un sérieux handicap. Il ne sait pas comment ça marche,
et les seules décisions qui l’intéressent sont celles qui lui permettent
de se mettre en scène.
L’article 49 de la Constitution établit la façon dont la
responsabilité du gouvernement devant le Parlement peut être mise en
œuvre. Soit à l’initiative du gouvernement, soit à l’initiative de
l’Assemblée, et elle prend la voie d’une motion de censure qui doit être
signée par au moins 58 députés avant d’être discutée. Le président de
la République a la faculté, alors devant le constat de désaccord entre
l’exécutif et le législatif, d’en appeler à l’arbitrage populaire en
prononçant la dissolution de l’Assemblée nationale, de nouvelles
élections législatives étant alors organisées. Jean-Luc Mélenchon,
toujours soucieux de gesticulations tactiques, a annoncé à grands sons
de trompe que le groupe LFI déposerait une motion de censure dès le 5
juillet prochain. Donc il veut renverser un gouvernement qui n’existe
pas encore ? Tout cela n’est pas très intéressant.
Élection présidentielle, l’étrange victoire
En revanche, l’embarras d’Emmanuel Macron et les difficultés
auxquelles il est confronté vont permettre de prendre la mesure des
rapports de force qui vont structurer la vie politique de notre pays. Et
on ne peut s’empêcher d’y voir un karma réjouissant, au spectacle de
celui à qui tout avait réussi, confronté à un problème peut-être
insoluble pour lui. On va rappeler que sa très large victoire du 24
avril lui apportait les voix de 58 % des Français alors que toutes les
études d’opinion démontraient que plus de 60 % des mêmes n’en voulaient
pas comme président. Le vote du 19 juin vide son triomphe de sa
substance et assure une victoire politique incontestable à celle qu’il
avait surclassée au deuxième tour de la présidentielle. Car il faut être
sérieux, en dehors de Marine Le Pen, il n’y a que des perdants aux
législatives. Les rodomontades ineptes de Jean-Luc Mélenchon sur sa
nomination comme Premier ministre l’ont discrédité, et son cartel
électoral a explosé au lendemain même du scrutin. Les partis
traditionnels voient encore leur représentation se réduire comme peau de
chagrin. Le « parti » présidentiel est laminé, et le RN multiplie par
plus de dix son nombre de députés ! Et les nouvelles qu’on apprend
depuis dimanche ne sont pas bonnes. Comme par exemple le groupe LR
élisant à sa tête Olivier Marleix, adversaire résolu d’Emmanuel Macron,
et qui à terme entend le voir rendre des comptes sur l’affaire Alstom et
sa corruption géante. Où les sondages semblant indiquer que
contrairement à ce que LFI martèle, pour les Français, le principal
opposant à Macron serait bien le Rassemblement national.
Alors bien sûr, il faut être réaliste, l’espérance de vie de cette
assemblée ne l’emmènera pas jusqu’au terme de son mandat. Mais comment
se pose le problème institutionnel de la constitution d’un gouvernement
dans une configuration parlementaire comme celle-ci ? Une motion de
censure suivie d’une dissolution est peu probable à court terme. La
France est en campagne électorale depuis un an, un certain nombre de
nouveaux parlementaires viennent d’arriver au Palais-Bourbon, et leurs
organisations politiques vont retrouver des situations financières
beaucoup plus confortables, compte tenu du financement public. On
comprendrait la réticence de beaucoup à remettre tout cela en cause pour
repartir battre la campagne. Même, il n’est pas du tout sûr que de
nouvelles élections soient plus favorables à Emmanuel Macron, on aurait
tendance à dire au contraire.
les trois voies d’Emmanuel Macron
Alors, parler aujourd’hui d’impasse ou de blocage institutionnel
n’est pas justifié. En revanche, les mois qui viennent devraient être
assez compliqués pour Emmanuel Macron. Tout d’abord, ses faiblesses
politiques personnelles à base de narcissisme, de désinvolture et
d’arrogance risquent de constituer de sacrés handicaps. Ensuite, le «
parti » présidentiel est essentiellement composé de traîtres de gauche
et de droite, dont la fidélité politique n’est pas la caractéristique
première. Emmanuel Macron est désormais un « perdant », qui de plus ne
pourra pas se représenter. Et comme Nicolas Sarkozy, on peut craindre
que sa perte de l’immunité présidentielle à terme lui vaille quelques
soucis judiciaires. Les magistrats français adorent les vendettas. Donc
les girouettes professionnelles qui forment l’armature du macronisme
vont probablement avoir très envie d’aller voir ailleurs. La forte
dégradation de la situation économique et financière à laquelle les
Français vont être confrontés à la rentrée va probablement déboucher sur
une actualité sociale très agitée.
Il y a donc trois scénarios possibles pour le Jupiter capitolin au bord de la Roche Tarpéienne :
• Motion de censure dans quelque temps, dissolution, et renvoi à
l’Assemblée d’une majorité macronienne. Peu probable, mais il ne faut
pas insulter l’avenir.
• Motion de censure dans quelque temps, dissolution de l’Assemblée et
nouvelle majorité hostile. Cohabitation et Macron devenant fleuriste «
inaugureur » de chrysanthèmes. Possible.
• Motion de censure dans quelque temps, dissolution de l’Assemblée et
nouvelle majorité hostile. Jurisprudence McMahon, se soumettre ou se
démettre. Emmanuel Macron s’en va. Direction les cabinets des juges
d’instruction. On ne sait jamais.
Évidemment, ces trois scénarios sont garantis sans schadenfreude…
"Pour
rejoindre la famille européenne sur un pied d'égalité, l'Ukraine doit
revenir sur son histoire, c'est-à-dire cesser de glorifier ceux qui ont
collaboré avec les nazis et tué des dizaines de milliers de Juifs.
Il
y a Babi Yar à Kiev, la rue qui y mène s'appelle Stepan Bandera, qui
est glorifié dans les écoles et qui a tué des dizaines de milliers de
Juifs et collaboré avec les nazis.
L'Europe,
ce sont des valeurs économiques, des valeurs juridiques, mais aussi des
valeurs morales. Vous ne pouvez pas à la fois commémorer les Juifs qui
ont été assassinés par les nazis et des dizaines de milliers
d'Ukrainiens et faire l'éloge de ceux qui ont assassiné les Juifs.
C'est impossible!
Dans ce cas, l'Ukraine n'a pas sa place en Europe, à moins qu'elle ne tourne le dos à son histoire".
Ukraine – Non, l’armée russe n’a pas bombardé un centre commercial bondé à Krementchouk
28/06/2022
Le 27 juin 2022, l’armée russe a bombardé une usine
transformée en entrepôt militaire à Krementchouk, ce qui a provoqué
l’incendie du centre commercial qui se trouvait à côté. Sans surprise,
l’Ukraine et les Occidentaux ont accusé l’armée russe d’avoir bombardé
directement le centre commercial, sauf que les vidéos filmées sur place
prouvent que la version russe est vraie.
D’après le ministère de la Défense russe l’explosion des munitions
qui se trouvaient dans l’entrepôt a provoqué un incendie dans le centre
commercial désaffecté se trouvant à proximité.
Problème, très vite cette version prend l’eau façon Titanic. Les
vidéos publiées pendant que l’incendie fait rage montrent très peu de
voitures sur le parking, mais aussi une absence totale de femmes et
d’enfants ! Comment peut-il y avoir un millier de personnes dans un
centre commercial avec très peu de voitures devant et sans femmes ni
enfants ? C’était le jour réservé aux hommes sans voiture ?
Or, si on regarde sur Google Maps, le centre commercial et plusieurs
magasins qui s’y trouvent sont marqués comme temporairement ou
définitivement fermés, et il n’y a aucun avis de moins de 4 mois ! En
clair, il semble que plus personne ne vient dans ce centre commercial
depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine,
alors que Krementchouk n’est pas sur la ligne de front. Cela
expliquerait pourquoi il n’y avait quasiment pas de voitures et pas de
clientes !
Ils se moquent de nous ! Face au réchauffement
climatique faut-il adopter la sobriété ?
Publié le
par Front de Gauche Pierre Bénite
Nous
vivons un monde qui marche sur la tête à un point tel que certains
avancent l'idée qu'à l'avenir l'humanité devrait, se restreindre,
apprendre à vivre avec moins.
Ils
appellent cela pudiquement un monde plus sobre dans lequel chacune et
chacun devrait apprendre à vivre avec moins qu'aujourd'hui. Il n'y a
qu'un pas allègrement franchi par d'autres ou les mêmes pour penser
alors austérité, dont une nouvelle cure serait nécessaire, pour
soi-disant sauver le monde. Ou la finance et les banques ?
Mais
comment accepter une telle perspective inhumaine et profondément
injuste quand on sait qu'une infime minorité accumule des richesses
considérables en exploitant toujours plus les plus pauvres et en pillant
les richesses de continents entiers où les êtres humains sont privés de
tout et notamment des biens communs indispensables à la vie comme
l'eau, l'énergie, le droit à la mobilité, l'éducation et l'alimentation.
Ces gens
là, sont des millions et millions en Afrique, en Amérique Latine, en
Asie du Sud Est, mais il y en a aussi chez nous. En France, la misère et
la pauvreté existent bel et bien. Et elles s'aggravent !
Comme disent certains et je partage leur avis, nous vivons dans un monde de cinglés !
Ils
nous disent, roulez à l'électrique ou en bicyclette, triez vos déchets,
ne remplissez plus vos baignoires, mettez un pull et chauffez à 19°,
rationalisez vos kilomètres, marchez pour le climat, achetez "bio" etc.
etc.
Mais
réfléchissons. Pourquoi devrions-nous faire des économies, être plus
sobres au nom de l'intérêt général, alors que pendant ce temps :
Les Jeux olympiques d'hiver se sont déroulés à Pékin sur de la neige artificielle.
En
France, des stations de ski éclairent des pistes jusqu’à minuit pour
que les bobos « les lève-tard » puissent skier en nocturne.
La Lufthansa effectue 8.000 vols "à vide" pour garder ses slots.
La plupart des grands matchs de foot se déroulent en soirée sous les spots de méga projecteurs qui consomment à tout va !
Les 8 nouveaux et gigantesques stades de foot appelés à recevoir la Coupe du monde au Qatar sont climatisés (dans un désert !)
Des
centaines de camions circulent pour nous amener des fruits et légumes
d’Espagne alors que des produits régionaux vont à la poubelle ou sont
écrasés par des bulldozers
Le
plus grand paquebot du monde : Wonder of the seas va promener 7000
passagers, 2300 membres d'équipage et tourner en rond sur les mers.
Environ 3500 porte-conteneurs circulent dans le monde et consomment chacun 280 000 litres de fuel pour 1000km.
Les milliardaires s'offrent des voyages dans l'espace à des conditions "astronomiques"
L'on
va ouvrir des centrales au charbon alors que l'on ferme ou que l'on
n'entretient pas nos centrales nucléaires qui produisent l'énergie la
plus décarbonée et la moins chère.
Les
1% les plus riches de la planète sont les premiers responsables des
émissions des gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique.
Les
Etats les plus riches dépensent des milliards et des milliards dans les
armes les plus sophistiquées possibles pour faire la guerre, tuer des
êtres humains, détruire des écoles, des hôpitaux, des centres culturels,
des usines, etc.
Ils se moquent de nous !
Engageons-nous,
mobilisons-nous, agissons pour changer ce vieux monde capitaliste, en
construisant un nouveau système fondé sur le bonheur des êtres humains
en tout lieu de la planète et sur la protection de la nature avec
laquelle l'humanité doit renouveler ses rapports pour la sauvegarder et
la protéger.
OPINION: Le discours de Macron a révélé son pari à long terme pour la France, mais est-ce un pari qu’il peut gagner?
À la suite du discours (exceptionnellement bref) d’Emmanuel Macron à
la nation et d’une orgie de blâmes et de spéculations, John Lichfield
examine comment les mois turbulents à venir sont susceptibles de se
dérouler en France. Les Anglais sont orfèvres dans l’art et la manière
de juger des contradictions françaises et ce texte ne manque pas de
pertinence non seulement dans le diagnostic mais dans la prospective
envisagée par Macron: la dissolution de l’assemblée ingouvernable et qui
en fait la preuve. Est-ce seulement la France ? même si celle-ci a une
manière caricaturale d’ignorer le contexte historique et mondial pour se
livrer aux joies nombrilistes, ce qui est le cas des “empires” anciens
ou modernes, tous ces jeux d’appareil ne relèvent pas du “long terme”
mais d’un très court terme celui d’une hégémonie en train de se déliter
avec une montée de l’anomie, l’impossibilité du politique à gérer la
lutte des classes dans un vivre ensemble accepté de tous, “un pacte
républicain”. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour
histoireetsociete)
e.Publié: 23 juin 2022 12:12 CEST Mis à jour: 25 juin 2022 09:12 CEST
Emmanuel Macron prononçant son discours mercredi soir. Photo de Ludovic MARIN / AFP
En huit minutes mercredi soir, nous avons vu le meilleur d’Emmanuel Macron et le pire d’Emmanuel Macron. Dans son discours télévisé à la nation, il était confiant; il était solennel; il était surtout bref.
Il a reconnu que le parlement suspendu élu dimanche dernier reflétait
de « profondes divisions » dans le pays. Il a déclaré que la France
devait « apprendre à gouverner différemment… Nous devons construire de
nouveaux compromis… fondée sur le dialogue, l’ouverture d’esprit et le
respect ».
Mais il n’a pas admis sa part de responsabilité dans l’impasse que
les électeurs ont créée. Il a déclaré qu’il avait encore un « mandat
clair » de sa victoire présidentielle en avril. Il a appelé à un
compromis, mais a déclaré que certaines de ses propres promesses – pas
de nouvelles taxes, pas d’augmentation de la dette – étaient
intouchables.
En avril, Macron a reconnu qu’il avait gagné en partie grâce aux
votes de personnes qui ne l’aimaient pas mais craignaient davantage
Marine Le Pen. Il a promis de gouverner en pensant à eux. Il ne l’a pas
fait.
Son alliance a dérivé tout au long de la campagne parlementaire sans
défendre fermement le programme présidentiel de Macron, et encore moins
proposer de nouvelles idées pour apaiser les électeurs, de droite ou de
gauche, qui l’ont soutenu par défaut le 24 avril.
Ce n’est pas la seule raison du gâchis dans lequel se trouve
actuellement la France. D’autres facteurs ont joué un rôle : la fatigue
des électeurs; l’inflation; l’instinct perpétuel français d’exiger le «
changement » mais de résister à tous les changements ; une campagne qui a
largement ignoré les menaces croissantes dans le monde extérieur.
La France se trouve aujourd’hui, par accident, dans un monde que la
génération actuelle de politiciens français n’a jamais connu – un monde
allemand, italien, espagnol ou belge de coalitions, de compromis et
d’alliances changeantes.
C’était dans ce monde là – un monde de gouvernements à tourniquet –
que Charles de Gaulle a conçu la Cinquième République dominée par la
présidence pour le remplacer. Certains soutiennent que le retour du
pouvoir parlementaire sera une bonne chose.
Il suscitera un débat politique plus profond et une culture du
compromis constructif. J’en doute. La nouvelle Assemblée nationale –
avec neuf groupes politiques, dont de grands blocs de la gauche dure et
de l’extrême droite – sera plus difficile à gérer pour un ours que
l’Athènes de Periclès.
Il y a eu une chasse aux sorcières dans les médias français pour
savoir qui est « responsable » du fait que le Rassemblement national de
Marine Le Pen est passé de 8 à 89 sièges dans la nouvelle Assemblée.
La gauche, tant en France qu’à l’étranger, a reproché à l’alliance Ensemble! du
président Macron de ne pas avoir donné de conseils clairs à ses
partisans dimanche dernier pour voter pour la gauche dans des
compétitions bidirectionnelles de second tour avec des candidats
lepénistes. En conséquence, ils disent que Le Pen a remporté au moins 30
sièges qui auraient pu aller à l’alliance gauche-verte, Nupes.
Ils omettent de souligner – et les médias français n’ont commencé à
le souligner que tardivement – que c’est exactement la même chose qui
s’est produite, mais plus encore, avec les électeurs de gauche qui ont
fait face à des duels de second tour entre Macron et les candidats de Le
Pen. Près de 60% des victoires de l’extrême droite – 53 – sont venues
dans des luttes entre le Rassemblement national et l’alliance Ensemble! de Macron.
Les sondages à la sortie des urnes varient, mais tous suggèrent que
les électeurs de gauche se sont abstenus, ou même ont voté pour les
candidats de Le Pen, pour « bousiller Macron » et que plus encore les
électeurs de Macron se sont abstenus ou ont voté Le Pen pour « bousiller
» la gauche.
En effet, l’alliance Macron et l’alliance Gauche-Verts se sont tiré une balle dans le pied en abandonnant le soi-disant Front républicain contre
Le Pen. Chacun aurait pu remporter au moins 30 sièges supplémentaires
si les deux avaient voté l’un pour l’autre. L’alliance Macron aurait
même pu obtenir une majorité – ce qui est probablement ce que les
électeurs de gauche-verts voulaient empêcher.
Un tollé similaire est en cours contre le camp Macron pour sa
prétendue volonté de travailler avec Le Pen et ses députés dans le
nouveau parlement. Il y a eu des affirmations peu amènes de la part de
certains alliés de Macron. La plupart des hauts lieutenants de Macron
ont exclu des accords ou des alliances avec le bloc d’extrême droite.
Mais qu’en est-il de Macron lui-même, qui a demandé à Marine Le Pen
lors de leur rencontre mardi si elle envisagerait de rejoindre un
gouvernement d’unité nationale ? Il a demandé la même chose à la plupart
des chefs de parti qu’il a rencontrés.
Tous ont refusé et comme Macron l’a dit dans son discours de huit minutes, l’idée est irréalisable et injustifiée.
Pourquoi la soulever alors? Surtout avec Le Pen ?
En partie, je pense, parce que Macron croit qu’en tant que président
de la République, il ne peut pas prétendre que les 89 députés d’extrême
droite n’existent pas. En partie, je crois que Macron joue un jeu
d’attente intelligent.
Il ne voit aucune perspective réelle d’une alliance à long terme avec
les 64 députés de centre-droit. Il s’attend à court terme à mener des
affaires urgentes – y compris un nouveau paquet anti-inflation – par le
biais d’alliances ad hoc avec le centre-droit et la gauche modérée.
À plus long terme, il croit (et espère peut-être) qu’une telle
coopération est vouée à l’échec. Il veut être perçu comme ayant donné
une chance à toutes les combinaisons de paix parlementaire avant de «
déclarer la guerre » et de convoquer de nouvelles élections législatives
l’année prochaine.
D’où le message d’hier soir. Qu’est-ce que tous les groupes au
parlement – y compris les trois groupes favorables à Macron – sont prêts
à concéder pour permettre aux affaires vitales du gouvernement de se
poursuivre?
Cela aurait pu être une politique plus intelligente si Macron avait
dit, plus clairement, qu’il est également prêt à faire des concessions
et à écouter les idées des autres.
Sommet de l’OTAN – Face à la nouvelle réalité, par le cercle de paix hongrois
Sommet de l’OTAN – Face à la nouvelle réalité, par le cercle de paix hongrois
Nous vous avions promis de notre correspondante à Budapest des
articles du cercle de paix hongrois, comme d’autres en provenance des
Balkans et du reste du monde, il y a face aux diverses réunions des
Etats-Unis et de leur garde rapprochée le constat d’un isolement de ce
petit groupe de nations (qui agissent sans tenir compte y compris de
leurs propres citoyens) et multiplient en leur sein les contradictions
internes entre intérêts capitalistes et intérêts souverains nationaux,
un refus de se laisser embringuer. (note de Danielle Bleitrach
traduction de J.M)
·
Madrid, 2022. 28 juin mardi (MB)
Les dirigeants de trente États
membres de l’OTAN vont approuver une nouvelle stratégie pour arrêter le
changement du monde et retarder le crépuscule de la civilisation
occidentale – l’analyste du cercle de paix hongrois a évalué la réunion
au sommet qui se tient de mardi à dimanche à Madrid.
En raison de l’échec de son expansion à l’Est, l’OTAN doit faire face
au fait que les Russes retournent leur propre stratégie d’expansion
contre elle. Le rouleau compresseur russe a remplacé l’OTAN américain et
L’OTAN serait obligée de se mettre sur la défensive si l’Amérique
accentue son agression.
On sait déjà que le nouveau “concept stratégique” identifie la Russie
comme le principal ennemi et considère le conflit militaire comme un
véritable danger sur le territoire des pays appartenant au bloc. Voilà
pourquoi ils veulent déployer plus de 300 mille soldats dans les pays
d’Europe de l’Est, environ. Huit fois plus qu’en ce moment.
L’autre ennemi principal est désigné et c’est la Chine. Mais l’OTAN
manque de force pour organiser une défense circulaire contre eux deux et
leurs alliés. Il faut décider ce qui est le plus important. D’abord
pour l’Amérique, mais pas pour les autres alliés.
Pourquoi un Européen devrait-il suivre les intérêts effrayés de
l’Amérique dans le monde alors que sa prospérité et même sa simple
existence dépendent uniquement des vecteurs énergétiques russes et du
commerce chinois ? Pourquoi l’Europe de l’Est devrait-elle entrer en
guerre avec la Russie alors que le seul avantage pour elle ne peut
provenir que d’une coopération pacifique ?
Aujourd’hui, non seulement la Hongrie et la Turquie donnent des
réponses différentes aux questions du grand frère, mais les Français et
les Allemands aussi cherchent d’autres voies. Cependant, ils ne sont pas
encore parvenus à discuter ouvertement avec l’Amérique, car le maintien
du régime commun est un intérêt commun. Mais la stratégie ici, la
stratégie là, les intérêts communs pour maintenir le système sont
brouillés par une multitude d’intérêts nationaux. Les intérêts
économiques sont séparés. La compétitivité du marché, la stabilité
sociale, le développement dépendent de la façon dont on s’adapte aux
nouvelles conditions et s’adapte au nouvel ordre mondial émergent.
Vous pouvez forcer l’ancien à se maintenir et même essayer de
restaurer un ordre encore plus vieux, mais si vous échouez, le
crépuscule peut tomber encore plus vite sur le système, dont les jours
sont déjà comptés.
Bien qu’il soit possible de déclarer la Russie et la Chine en tant
qu’ ennemi public numéro un, il est impossible de ne pas ignorer les
conséquences. Plus ils ratent l’opportunité de rejoindre la Russie, plus
ils auront des conditions désavantageuses pour y arriver. Un exemple
est la supériorité russe créée dans les relations de pouvoir
stratégiques. En possession du missile Sarmat, l’Amérique n’aura plus la
possibilité d’atteindre l’équilibre des forces à l’ancien niveau. Et
s’il ne demande pas à Moscou de négocier avec lui, le niveau pourrait
baisser encore plus bas.
Le changement de situation montre que pas un seul pays arabe, ni la
majorité des pays d’Amérique latine, n’ont rejoint les sanctions
occidentales contre la Russie et qu’ils demandent de plus en plus leur
admission dans des organisations internationales qui sont un axe
russo-chinois pour lequel ils sont construits. L’Argentine et l’Iran ont
demandé l’inclusion de la Chine, de la Russie, de l’Inde, de l’Afrique
du Sud et du Brésil dans une Alliance de compensation. La déclaration de
Beijing, faite l’autre jour, prévoit une réforme globale de l’ONU et
l’expansion du Conseil de sécurité avec le Brésil, l’Afrique du Sud et
l’Inde, afin de parvenir à un ordre mondial multipolaire.
La Russie a indiqué qu’elle voulait déplacer le lieu des négociations
internationales dans une zone neutre au lieu de Genève, parce que la
Suisse a rejoint les embargos occidentaux contre la Russie, c’est-à-dire
qu’elle ne peut plus être considérée comme étant saine.
Alors que les dirigeants des États de l’OTAN essaient de renverser
l’intégration avec l’Est avec une nouvelle stratégie et de se convaincre
qu’ils peuvent dépasser leur adversaire avec des moyens militaires et
économiques, les hommes d’affaires de certains États de l’Otan ont été
présents en juin au Forum économique international de Saint-Petersbourg.
Verraient-ils plus loin que leurs politiciens ? +++
Publié par : Cercle de paix hongrois
https://vk.com/public213869489 https://bekekor.wordpress.com/ https://hu-hu.facebook.com/bekekor/ Sur la photo, un homme d’affaires écoute ce qu’un robot de Saint-Pétersbourg dit.