vendredi 17 mars 2017
jeudi 16 mars 2017
L'ESCROC, OU LE FACHO !
En attendant,un petit dernier , pour Patrick, mon ami d'AIX.
Comment ne pas partager l’opinion de Frédéric Lordon, ou de Jacques Rancière quand il dit : « Si
Marine Le Pen devait l’emporter, ça ne serait pas gai, bien sûr. Mais
il faut en tirer les bonnes conclusions. La solution est de lutter
contre le système qui produit Marine Le Pen, non de croire qu’on va
sauver la démocratie en votant pour le premier corrompu venu. J’ai
toujours en tête ce slogan de 2002 : « votez escroc pas facho ».
Choisir
l’escroc pour éviter le facho c’est mériter l’un et l’autre et se
préparer à avoir les deux.
mercredi 15 mars 2017
MARINE PEUT LEUR DIRE MERCI
CETTE ASSEMBLAGE HÉTÉROCLITE DE POLITICIENS DE LA GAUCHE DÉLAVÉE VOUS CHOQUE? ON L'AURA COMPRIS, IL S'AGIT DE LA MACRONNERIE "EN MARCHE", UN CONGLOMÉRAT DISPARATE DE POLITICIENS CUPIDES, AMBITIEUX , CORROMPUS POUR CERTAINS, LA NOUVELLE FAMILLE SENSÉE COMBATTRE LE FN, ALORS QUE LA PLUPART D'ENTRE EUX L'ONT PROMU, DU MOINS N'ONT JAMAIS RIEN FAIT POUR STOPPER SON ESSOR, ET DONT L'ALLIANCE ENCORE AUJOURD'HUI ET PLUS QUE JAMAIS FAVORISE OBJECTIVEMENT SON EXPANSION ! AVEC, ENTRE AUTRES BOUFFONS POLITICIENS, ROBERT HUE, PRÉTENDUMENT " FIDÈLE A SES CONVICTIONS", MAIS QUI A TRAHI LES MIENNES ET BEAUCOUP D'AUTRES DEPUIS MAINTENANT FORT LONGTEMPS Marine peut leur dire merci!! Mais çà ne les empêche pas de continuer de donner des leçons de civisme aux nombreux citoyens qui s'interrogent sur l'utilité des scrutins pièges qui leur sont imposés. Aucune issue, aucun choix autre que l'abstention, pour celles et ceux qui se sentent trahis par l' alternance mortifère entre la droite déclarée et la pseudo gauche, sa complice, qui applique depuis les années Mitterrand les mêmes recettes politiciennes, avec d'un côté, toujours les mêmes gagnants, les riches toujours plus nombreux et plus riches, et de l'autre, les pauvres, toujours les mêmes, toujours plus nombreux et plus tondus. Comment s'étonner si l'abstention et le vote FN grossissent dans ces deux cas dangereusement ? |
lundi 13 mars 2017
MÉLANCHON: UN POLITICIEN PARMI LES AUTRES(°)
Le programme de Mélenchon est un programme keynésien, un
programme réformiste. Qui vise dans son programme « le
système de la caste médiatico-politique de la monarchie
présidentielle » et non le pouvoir du capital monopoliste.
Vouloir partager les richesses ne change par le rapport
Capital/Travail, le rapport dominant/dominé, il le perpétue. Dans
son programme, le capitalisme n’est jamais nommé.
Aucune nationalisation même bourgeoise n’est envisagée. Il
fait la distinction entre capital financier et capital industriel,
laissant penser qu’il y a un bon capitalisme, celui qui produit et
un mauvais qui spécule. En réalité il y a fusion des deux. Le
coeur de la crise qui est une crise de sur-accumulation du capital
se situe dans le secteur de la production et de la distribution.
Mélenchon s’inscrit dans la recomposition du paysage politique
du système en pleine crise hégémonique. Mélenchon milite pour
être la relève du PS social-démocrate à bout de course. Il suit
le chemin de Syriza qui a pris la place du Pasok.
Mélenchon est un social-démocrate, new-look, gauchisant son
discours mais un social-démocrate. Son passé et son présent le
prouvent.
La social-démocratie c’est une fraction de la bourgeoisie dans
le mouvement ouvrier. Le PCF, en oubliant cette vérité nous a
amené dans l’impasse. Il est juste qu’il disparaisse une bonne
fois pour toute. Il n’est pas redressable.
Permettez moi de douter qu’il reste dans ce parti des militants qui soient sur des bases de classe. Le devoir d’un communiste est d’être à l’avant-garde. S’ils avaient voulu l’être, ils auraient quitter le PCF en scissionnant pour construire une autre organisation depuis longtemps.
Permettez moi de douter qu’il reste dans ce parti des militants qui soient sur des bases de classe. Le devoir d’un communiste est d’être à l’avant-garde. S’ils avaient voulu l’être, ils auraient quitter le PCF en scissionnant pour construire une autre organisation depuis longtemps.
Le réformisme dans la situation des classes actuelle en France,
en Europe et dans le monde, avec une crise organique du capitalisme
qui ne connaitra d’issue que révolutionnaire est tout simplement
réactionnaire.
Mélenchon vise un réaménagement de l’UE, non pas la quitter
et la détruire comme machine de domination du capital sur le
continent.
Jeter les syndicalistes qui commence à chercher leurs marques
pour renouer avec le syndicalisme de classe (on est encore loin du
compte) dans les bras de ce réformiste bavard, traitre potentiel
admirateur de Syriza et de Podemos, est une FAUTE POLITIQUE GRAVE.
Nous vivons à l’époque du passage du capitalisme au
socialisme. Mélenchon est une fausse solution.
(°) Emprunté à Jean Sans Terre
samedi 11 mars 2017
mardi 7 mars 2017
AUTRICHE: LA VRAIE GAUCHE N'EST PAS MORTE...
Relevé sur le blog de El Diablo
AUTRICHE : le Parti communiste autrichien confirmé deuxième force politique à plus de 20% aux élections municipales à Graz
Des
élections municipales avaient lieu le 5 février 2017 dans la
deuxième ville d’Autriche, Graz, capitale de la région de Styrie
(280.000 habitants).
La
liste du Parti communiste autrichien (KPOE – fédération de
Styrie) a conforté sa place de deuxième parti dans la ville avec
20,34% des suffrages, en progression de 0,48%, avec une abstention en
recul de 3 points (43%). La droite traditionnelle progresse et arrive
en tête. Le KPOE distance largement l’extrême-droite. Les
sociaux-démocrates s’affaissent de 15 à 10%. Le KPOE conserve 10
élus et gagne un membre de l’exécutif, l’exécutif étant
également réparti à proportionnelle. La droite a essayé d’en
évincer le KPOE, illégalement, sans succès.
La
fédération de Styrie, contrairement au PC national autrichien (qui
est, lui, insignifiant électoralement dans des coalitions de
gauche),
refuse les orientations du Parti de la gauche européenne,
l’acceptation du réformisme et de l’UE du capital. Ses militants
montrent aussi, dans un contexte difficile, l’efficacité d’un
fonctionnement en parti de classe et de masse. Leurs bons résultats
électoraux traduisent une mobilisation sociale intense, par exemple
pour le droit au logement.
Un
encouragement pour les communistes des pays d’Europe qui entendent
rester organisés en parti communiste !
lundi 6 mars 2017
DÉMOCRATIE? PLUTÔT PITOYABLE BOUFFONNERIE !!!
Élection "présidentielle", ou quand la démocratie dégénère en bouffonnerie.
On pointe à juste titre la vacuité de
cette joute électorale, on peste contre la débilité de ce Barnum
politicien, mais on oublie généralement de souligner
l’américanisation qui en est la cause. Au lieu de confronter des
projets incarnés par des forces sociales organisées, la compétition
présidentielle met aux prises des compétiteurs sans envergure, des
bateleurs rodés à la « com » qui font des moulinets
avec leurs bras en débitant des banalités. Si les électeurs sont
dépolitisés, inutile de se demander pourquoi ! La crise de la
politique est entretenue par le débat politique lui-même,
soigneusement vidé de sa substance par les professionnels du
décervelage.
Cette dégénérescence de la
démocratie en bouffonnerie est d’autant plus nocive qu’elle
s’accompagne d’un autre phénomène. C’est l’emprise des
milieux financiers sur les médias de masse, phénomène qui semble
avoir désormais atteint son maximum historique ! Dans un pays
où neuf milliardaires possèdent la quasi-totalité des organes de
presse, la délibération démocratique est au mieux une illusion
consolatrice, au pire une vaste fumisterie. Naïfs, nous croyons que
nous choisissons nos dirigeants et que ce choix est transparent. Mais
deux idées fausses ne feront jamais une idée vraie. Et ce qui est
sûr, c’est que cette double illusion est indispensable à la
perpétuation de l’oligarchie.
La promotion d’Emmanuel Macron sur
les décombres d’un fillonisme faisandé illustre à merveille ce
poids des structures. La candidature du père Noël des possédants
ayant explosé en plein vol, la caste lui a aussitôt trouvé un
substitut. L’insoutenable légèreté de ce candidat à programme
variable tient lieu de boussole d’une élection dont le résultat
est programmé d’avance. La mine réjouie du jeune banquier
d’affaires, très fier d’avoir gagné deux millions d’euros en
deux mois en montant une OPA pour Nestlé, orne les couvertures des
magazines, M. Bourdin lui sert copieusement la soupe sur BFM, et
« Le Monde » fait sa campagne grâce aux subventions
publiques. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes de
l’oligarchie. Contrôlant les médias qui formatent l’opinion(*),
elle préside à une foire d’empoigne électorale qui distraira le
bon peuple et ne lui réservera aucune mauvaise surprise.
Bruno GUIGUE
Blog Le Grand Soir
(*) Note de Pedrito: non seulement les médias formatent l'opinion, ou ce qu'il en reste, mais ils participent, par le bourrage de crâne qu'ils font subir aux citoyens, en relayant les moindres caprices, les promesses, les mensonges, avec pour certains d'entre eux la corruption, la plupart du temps niée, escamotée, minimisée, banalisée, les actes inciviques de ceux sensés être "plus blanc que blanc", 24 heures sur 24 depuis des semaines et des mois, à l'écœurement général des Français désabusés par cet immonde cirque imposé avec comme unique référence la loi des milliardaires: et à son service, un système électoral à bout de souffle.
Le danger, c'est que beaucoup de ces bouffons se donnent en exemple alors qu'ils sont en plus corrompus. Comment ensuite avec de tels exemples exiger du peuple citoyen le respect des lois et de la justice?
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