Communiqué du PRCF – Après la
nomination d’Attal à Matignon et le retour en force des sarkozystes au
gouvernement macroniste dit « ni droite ni gauche » (sic).
UN GOUVERNEMENT DE COMBAT RAMEUTANT LES DROITES POUR AGGRAVER LA REGRESSION SOCIALE, DURCIR LA FASCISATION… ET ENGAGER LE SAUT IMPERIAL EUROPEEN A
L’APPROCHE DU SCRUTIN EUROPEISTE DE JUIN PROCHAIN – Par Georges
Gastaud, directeur politique d’Initiative communiste – 12 janvier 2024
Le monde du travail n’a évidemment versé aucune larme à
l’annonce du congédiement de la glaciale Élisabeth Borne par le roi
Macron. Il est vrai que le principal « exploit » de
l’ex-Première Ministre fut, quand elle était encore cadre supérieure à
la SNCF, d’avoir aidé Macron à briser le statut des cheminots.
Nominalement à la tête du gouvernement télécommandé par l’Elysée, elle
s’est surtout distinguée par l’usage débridé du 49/3 pour
imposer la contre-réforme des retraites en piétinant le Parlement et la
volonté majoritaire du peuple français. Son éviction du
gouvernement par le monarque Macron un peu plus d’un an seulement après
sa nomination à Matignon est néanmoins symptomatique de l’usure de plus en plus rapide du macronisme, synonyme de casse sociale, de cadeaux aux super-riches, d’inféodation de la France aux guerres de l’UE-OTAN et de délitement rapide du pays dans la plupart des domaines: produire en France en
capilotade, services publics à l’abandon, notamment l’Education
nationale et l’hôpital public, destruction des protections sociales de
toutes natures, appauvrissement d’une masse de travailleurs dont certains ne mangent plus à leur faim. Voire précarisation absolue de familles pauvres dont les enfants dorment dans la rue. Alors que les actionnaires du CAC-40 se servent des augmentations indécentes de dividende à hauteur de 25 % !.
Mais surtout, le changement de premier ministre et le
remaniement ministériel ne peuvent avoir qu’une signification politique :
la volonté affichée de l’oligarchie capitaliste au pouvoir de…
* précipiter l’arasement final du modèle social issu de la Libération (comme l’a réaffirmé Bruno Le Maire qui s’attaque inlassablement aux seniors, après avoir sabré les indemnités chômage…),
* d’accélérer la marche vers la xénophobie d’État (loi « immigration ») et vers l’encadrement fascisant de la liberté d’expression (récente circulaire Dupont-Moretti),
… et surtout, à quelques mois du scrutin européiste de juin,
* de préparer le lancement officiel du « saut fédéral européen » destiné à liquider la souveraineté française pour instituer un État impérial euro-atlantique (« gouvernement
européen », « armée européenne », fin du droit de veto des Etats
membres de l’UE, voilà ce que viennent de voter les euro-députés de
Strasbourg vite imités par la majorité des parlementaires
« français »…).
Tout cela dans l’effarante perspective d’un « conflit global de haute intensité » à l’encontre de la Chine populaire et de la Fédération de Russie. C’est-à-dire au risque d’une nouvelle guerre mondiale exterminatrice !
Que le prochain premier ministre se nomme Attal, et non Julien de
Normandie ou Le Cornu, comme il avait parfois été annoncé, n’a donc
aucune importance tant il est clair que le jeune carriériste Attal, ce
millionnaire issu du sérail oligarchique, ne sera qu’un « communicant »
du Macronat dévoué à l’UE-OTAN. C’est d’autant plus vrai que le « nouveau » gouvernement truffé d’hommes et de femmes issus de la droite dure, comme la revenante sarkozyste Dati, n’a que des mauvais coups à distribuer au peuple tout en creusant le lit du lepénisme !
Raison de plus pour militer, avec le PRCF, pour que renaisse en France un parti communiste de combat, un mouvement syndical de classe, un Front Antifasciste, Patriotique, Populaire, Pacifique et Ecologiste.
Et pour délégitimer radicalement, non seulement ce pouvoir
ploutocratique rejeté par notre peuple, mais cette « construction »
euro-atlantique qui n’en finit pas de démolir notre pays, de saper la
démocratie et de miner la paix continentale!
C’est pourquoi le PRCF appelle les adversaires conséquents du Macronat et de l’UE du capital à BOYCOTTER
L’EURO-SCRUTIN du 9 JUIN de manière à délégitimer le cadre
supranational délétère que ce scrutin a pour seul but de valider.
Plus que jamais donc, l’heure est à la résistance populaire à
laquelle le PRCF participera de toutes ses forces en appelant à l’union
des patriotes républicains, en impulsant la solidarité avec le peuple
de Gaza et en renforçant la mobilisation contre la guerre
L’erreur (F) Attal
Le feuilleton politique que les médias nous ont imposé, une fois
la surprise de l’âge passée, pourrait bien engendrer sous peu un flop
retentissant…
Le gouvernement peut espérer que les français aient la mémoire
courte, mais heureusement les réseaux sociaux sont là pour la réactiver…
Le jeune trublion politique a pourtant déjà un passé, et il n’est pas toujours brillant.
D’ailleurs des internautes taquins ont déniché une lettre étonnante.
Plus sérieusement, qui a oublié de quelles façons il a géré la situation de la crise sanitaire ?
On se souvient que celui qui se prend pour Jupiter avait déclaré à l’époque « vouloir emmerder les non-vaccinés »…
Attal, à l’époque porte-parole du gouvernement, avait pris la
posture présidentielle à son compte assurant que les non vaccinés
mettaient en péril la santé des autres citoyens, ainsi que le
fonctionnement du système de santé, précisant que la réticence d’une
partie de la population contribuait à la persistance de l’épidémie, (lien) ce qui est assez cocasse quant l’on songe au peu d’efficacité du vaccin, reconnue aujourd’hui quasi unanimement. lien
Il a une stratégie amusante, tout comme son président, il pratique la
diversion, ainsi, alors qu’il était à l’éducation nationale, que le
manque de prof était latent, puisque en 2023, 3 163 postes n’ont pas été pourvus...(lien) il a préféré braquer les projecteurs médiatiques sur l’abaya...lien
Thème qui semble être une idée fixe, puisque lors de ses premiers
mots en tant que premier ministre, il a commis un lapsus révélateur,
confondant « abaya » et « laïcité ». lien
Comme tout bon élu qui se respecte, il respecte la tradition du
retournement de veste, comme par exemple au sujet du nucléaire...
En effet, lui qui proposait en 2021 de réduire la part du
nucléaire dans le mix énergétique, en développant plus les énergies
propres, dit aujourd’hui exactement le contraire… lien
Autre information étonnante sur le nouveau premier ministre, c’est lui qui a plaidé la cause du fameux cabinet McKinsey, ce cabinet qui a coûté si cher à notre république. Lien
Rappelons tout de même qu’il s’est agit de 2,5 milliards pour l’année 2021… lien
En tout cas, il est l’un des rares à avoir trouvé du travail juste en
traversant la rue, comme le notent de nombreux internautes, tel ce
député qui interpelle le nouveau premier ministre en lui reprochant
d’être coupé de la réalité. Lien
Le moment de rappeler les quelques épisodes précédents concernant sa carrière : de 2012 à 2017, il fait les discours de Marisol Touraine, ministre de la santé et en mai 2016, il adhère à la REM, dont il devient porte parole en janvier 2018.
Puis il est secrétaire d’état auprès de Blanquer, en juillet 2020... suivi par un poste de ministre délégué chargé des comptes publics auprès du ministre des finances en avril 2022. lien
pas étonnant qu’il se voit depuis longtemps président. lien
François Asselineau pose les bonnes questions, celles qui
dérangent, réalisant que celui qui va conduire la liste de la macronie
aux européennes est aussi le petit ami du nouveau premier ministre,
situation pour le moins cocasse. lien
On pourrait aussi s’interroger sur les relations qui vont s’établir entre Attal et sa ministre de la culture, si l’on veut bien se remettre en mémoire le duel à pointe moucheté qu’il a eu avec celle-ci. lien
...d’autant que celle-ci avait une position bien tranchée sur ceux qui trahissent leur camp (lien)... n’imaginant pas qu’elle pourrait bientôt faire partie justement de ces traîtres qu’elle dénonçait. Lien
Quant au reste de l’équipe, sur le fond, il n’y a pas de gros
changements, les poids lourds du gouvernement ayant fait savoir
vigoureusement qu’ils n’entendaient pas laisser leur place. lien
Quant au bilan judiciaire de la macronie, la journaliste Mathilde Viot nous propose une longue énumération des casseroles qui s’accumulent au fil des mois… lien
faisons maintenant un tour du coté du ministère de l’éducation nationale, représenté par une certaine Amélie Oudéa-Castera, qui accumule les bavures.
Accusée d’avoir retiré ses enfants de l’école publique, les
inscrivants dans le privé, sous prétexte que les profs n’y étaient pas
remplacés, elle a finalement dû s’excuser de ce vilain mensonge... à
peine cette tentative qu’elle en a rajouté une couche assurant que 50 000 € par mois, c’était mal payé. lien
Une autre Amélie en avait déjà fait des siennes, sous le regard effaré de celui qui n’était alors que conseiller ministériel. lien
Passons sur ce feuilleton scabreux et, comme Guilem Carayon, qui tente, chez LCI, un bilan provisoire de ce début de deuxième mandat, déclarant ; « Macron
ne sait plus où il va ! (…) il ne sait plus où il habite, il ne
comprend plus les français, et ça commence à se voir... aujourd’hui, il
n’arrive plus à exercer le pouvoir, il est désorienté... n’a pas une
vision claire… ça c’est sur la forme...sur le fond, il dit
exactement le contraire de ce qu’il a fait depuis qu’il est à la tête
du pays depuis 6 ans. Le bilan c’est quoi ? Des records d’insécurité, la
catastrophe climatique, qui n’est absolument pas gérée par le Président
de la République, avec un pouvoir d’achat en berne et un président qui a
l’air de dire l’inverse de ce que pensent et ressentent les français ».
lien
D’autres politologues ne sont pas plus optimistes : ce serait fini pour la France, évoquant
une une chute libre, défaite économique...la honte de la France devant
les pays européens, laquelle sera placée sous surveillance budgétaire
renforcée par l’union européenne pour cause d’une défaite européenne la
commission européenne estime que la France est tellement mal gérée et
désindustrialisée... elle ne respecte plus les normes européennes . En
effet, la France est en voie de tiers-mondialisation, et les
graphiques qui ont été publiés montrent à quel point les dirigeants
français ont détruit l’économie jusqu’à l’os... etc lien
Voilà qui laisse mal augurer de la suite, même si le 16 janvier,Macron
va tenter de reprendre la main, occultant quasi tout l’audio-visuel du
pays, mais sera-t-il écouté...sa dernière intervention n’a pas battu des
records d’audience, dans un paysage médiatique qui séduit de moins en
moins les français.
Sauf qu’il y a un os : s’il faut en croire Cyril Lacarierre, qui s’exprimait sur l’antenne de France Inter, TF1
s’interroge sur la manière de diffuser ce moment, envisageant de n’en
passer que le début, et de quitter la conférence sur la pointe des
pieds, afin de ne pas perdre trop d’audience, et de revenus
publicitaires... au moment ou un maximum de français sont devant leur
poste. lien
Comme dit mon vieil ami africain : « bavardage est écume sur l’eau ».
Sous les lustres dorés du Salon des fêtes, pas moins de 6 chaines de télévision et nombre de radios, publiques ou privées, en "prime time"
comme on dit dans la patrie de Molière, ont été chargées de
retransmettre la bonne parole présidentielle, avant que notre monarque
élu s'envole pour le Forum du business de Davos, en Suisse, le pays
éternel des banques dans lesquelles le secret des affaires est roi.
Naturellement,
je n'ai nul besoin d'écouter un ex-banquier d'affaires, devenu
locataire du palais principal de notre mauvaise république par la grâce
de beaucoup, pour savoir que le capitalisme régente notre société. Je
n'ai donc pas écouté le message de notre divinité.
Gabriel
Attal, son premier chambellan nouvellement adoubé, ne sollicitera pas
un vote de confiance lors de son discours sur la politique de son chef à
l'Assemblée nationale. D'ailleurs, il n'interviendra que le 30 janvier,
quinze jours après que Macron n'ait parlé à ses sujets.
Toutefois,
ce matin, j'ai feuilleté Bfm-tv. Heureusement qu'il y a de la neige et
du verglas en hiver, car cela sonnait plus creux que dans une coquille
vide, question avancées sociales et justice de progrès.
Tout s'active donc ainsi depuis le premier jour d'Emmanuel macron à l'Elysée. Il ne cherche pas tant à dire quelque chose qu’à enfumer la cervelle disponible des Français qui l'écoutent.
Je rappelle qu'il avait offert ses premiers cadeaux au capital en tant
que ministre de Hollande président socialiste de la République.
Alors, il reste la lutte, dans les entreprises, la société et à l'école.
Macron
et les médias aux ordres ont blanchi les propos de madame
Oudéa-Castéra, ministre de l'éducation nationale, sur la scolarisation
de ses enfants dans un établissement privé catholique réactionnaire.
Au départ, Médiapart
n'avait enquêté que sur un rapport de l'inspection de l'éducation
nationale dans cet établissement mettant à bas les principes éducatifs
laïques. Rapport remis en toute confidentialité en août 2023 à Gabriel
Attal, alors fugace ministre de l'école.
Mais
motus et bouche cousus, circulez, il n'y a plus rien à voir pour la
ministre des sports, de la jeunesse et des Jo de Paris, subsidiairement
ministre de l'éducation nationale. "L'école publique, c'est la mère des
batailles", redit orbi et urbi Gabriel Attal. Moi, c'est pareil, rajoute
madame Oudéa-Castéra. Visitera-t-elle à l'occasion l'établissement
catholique Stanislas, pour dire coucou à ses enfants?
Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale : « Un gouvernement par les riches et pour les riches »,
Pour le sociologue Christian Laval, le scandale autour de la
nouvelle ministre de l’Éducation naît du fait « qu’une ministre qui est
là pour réparer l’école et la rendre plus égalitaire dit, au fond,
qu’elle préfère la fuir ». Par Marie Telling
Le HuffPost. La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au
ministère de l’Éducation nationale fait polémique, notamment parce que
la nouvelle ministre a placé ses trois enfants dans le privé pendant
leur scolarité. Un tel choix de ministre vous surprend-il de la part
d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal ?
Christian Laval. Je ne suis pas plus étonné que ça,
c’est tout à fait dans la logique des gouvernements successifs
d’Emmanuel Macron. C’est le choix des vieilles lunes néolibérales.
C’est-à-dire, au fond, d’avantager ceux qui disposent des atouts
sociaux, économiques, culturels…
Mais ce genre de politique s’avance souvent masquée. Là, ce qui est
étonnant, c’est que rien n’est dissimulé, c’est le caractère absolument
manifeste, voire caricatural, de ce genre de personne au poste où on la
met. Il y a une franchise, si je puis dire, d’un gouvernement par les
riches et pour les riches.
En matière scolaire, ça paraît tout à fait évident. L’histoire
personnelle de la ministre, son milieu social, là où elle habite, les
choix qu’elle a faits sont autant d’indices sociologiques d’une
appartenance de classe, de laquelle on peut déduire un certain nombre de
comportements en matière de choix stratégiques scolaires.
Est-ce que les choix faits par la ministre pour ses enfants nous disent quelque chose de sa vision de l’Éducation nationale ?
Quand on est dans cette situation-là, comment s’extirper de son point
de vue de classe ? Cela me paraît difficile de s’identifier à d’autres
groupes sociaux. Et puis, et c’est peut-être encore plus grave, il y a
le fait d’avoir foi dans l’intérêt général et dans la règle républicaine
de la loi égale pour tous. Puisqu’au fond, ce sont des comportements de
séparatisme social. Ce sont des comportements d’évasion scolaire.
Comment dans la politique publique que l’on va mener, contrecarrer
les comportements personnels que l’on a ? Parce que si on veut faire une
politique réellement républicaine, il faut évidemment que la loi soit
la même pour tous et que le privé soit aligné dans ses règles de
fonctionnement, dans ses règles de recrutement, qu’il obéisse à des
règles de mixité sociale, ce à quoi le privé s’oppose de façon
virulente.
Comment attendre d’une ministre de ce genre qu’elle fasse absolument
tout le contraire de ce qu’elle fait dans le privé ? D’une certaine
façon, la seule manière qu’elle aura de s’en sortir, me semble-t-il,
c’est de suivre la ligne qui est celle de Macron et de son Premier
Ministre, c’est-à-dire de faire oublier les processus inégalitaires qui
rongent l’école par une rhétorique d’autorité et d’ordre, d’inspiration
sarkozyste. On va parler d’uniforme, on va parler de Marseillaise, on va
parler de service civique universel. On va parler de toutes ces
choses-là pour ne pas parler de ce qui cause des fractures sociales,
c’est-à-dire précisément ce genre de comportement des classes
dominantes.
Vous pensez qu’Amélie Oudéa-Castéra et
le gouvernement actuel sont en mesure de comprendre ces fractures
sociales et de faire un travail pour compenser les inégalités à
l’école ?
On dit souvent qu’ils sont totalement déconnectés, qu’ils vivent dans
une autre sphère. C’est le cas depuis très longtemps. Ils sont issus
des formations d’élites. C’est tout leur milieu qui les empêche
d’accéder à un certain nombre de vérités sociales, qu’ils voient avec un
regard biaisé. Voir le monde autrement qu’à la manière de son milieu,
c’est extrêmement difficile.
Bourdieu avait montré il y a des années que les milieux de hauts
fonctionnaires étaient complètement convertis à la logique du privé,
qu’ils avaient perdu tout sens du service public authentique, de
l’intérêt général. Si l’état social et éducatif disparaît et s’effondre,
c’est aussi parce qu’il est dirigé par des gens qui vivent dans cet
univers-là où, j’imagine, l’école publique n’est pas très valorisée. Où
on cherche à la fuir, plus qu’à l’améliorer.
C’est ça qui fait scandale aujourd’hui : qu’une ministre qui est là
pour réparer l’école et la rendre plus égalitaire dise, au fond, qu’elle
préfère la fuir. Et qu’elle légitime par là même l’évasion scolaire,
plutôt qu’une stratégie de transformation égalitaire de l’école.
Le mot de Pedrito
On ne le répètera jamais assez : Bravo! et Merci ! à la gauche bobo ou rancie pour sa clairvoyance à avoir fait campagne et avoir appelé à voter pour le roi soleil nabot qui accélère la cadence vers la dictature dont il prépare activement la couche pour les nombreux prétendants vert de gris, dont certains atteints d'un degré d'inconscience inquiétant.
Mûrs pour nous faire entrer en guerre civile.
Les ministres sont à son image: des pétainistes attardés. Et ceux qui donnent de la France l'image arc en ciel qui nous fait montrer du doigt aux quatre coins de la planète ne sont pas politiquement mieux. C'est le panier aux crabes. Mais Chut!!!!! Sous peine de se faire traiter d'homophobes....parce qu'il est malséant de critiquer les marionnettes serviles asexués ou bisexués - on ne sait plus qui est qui, même si l'on respecte tout , les mots nous manquent et tout devient difficile - qui nous mènent à la catastrophe.
Mais ce qui ne doit pas changer et ne changera jamais c'est la lutte des classes des travailleurs et des catégories sociales défavorisées qu'il faut plus que jamais mettre en exergue avec le drapeau de la saine révolte contre les milliardaires et leurs valets, fussent-ils homos, ou transgenres!
Hélas, si l'on en croit le petit roi et la presse muselée à ses ordres, nous aurions juste le droit de la fermer!
Son élection devait nous protéger de l'extrême droite fasciste: elle nous y précipite, et sa politique n'a rien à envier à celle de Le Pen, Zemmour, Bardella, Ciotti, et tutti cuanti....
Et l'Huma qui continue de servir la soupe à l'OTAN et donc à l'impérialisme américain, enfanteur du fascisme.
Elle est belle, notre gauche américanisée et fascisée !!!!! Ou plutôt elle est minable !! Honteuse !!!
Qui va réveiller ce peuple anesthésié? Et de quelle manière?
Gauche vraie!!!!! Gauche de combat !!!!! Gauche révolutionnaire !!!!! Lève toi !!!
Toujours grâce aux traductions de Marianne ce que les communistes
français et au-delà toutes les forces de gauche, progressistes de notre
pays ne pourront lire dans aucune presse française et surtout pas dans
l’Humanité dont le secteur international est au main d’un partisan de
l’OTAN et de la guerre contre la Russie qui ne se cache même plus, pas
plus d’ailleurs que le secteurs international du PCF. Ces gens-là ne
cachent même plus leur refus de soutenir le renouveau du PCF et ils
appellent plus ou moins officiellement au soutien d’autres listes qui
partagent leur atlantisme. Ils sont de plus en plus minoritaires à
l’intérieur du PCF et la campagne des Européennes malgré la confusion
générale liée à la désinformation nous permet d’avancer. C’est la seule
ouverture qui doit s’accompagner de la diffusion des positions réelles
des partis communistes et des forces progressistes dans le monde. A
relayer impérativement. (note de Danielle Bleitrach traduction de
Marianne Dunlop)
Le 16 janvier, avant la session plénière de la Douma d’État, G.A.
Ziouganov, président du comité central du KPRF et chef de la faction du
KPRF à la Douma d’État, s’est adressé aux journalistes.
– Je vous félicite pour le début de la nouvelle session et de la
nouvelle année ! Le nouvel an slave est également arrivé – l’année de
l’élan. Je souhaite que tous vos souhaits se réalisent !
En 2024, notre tâche principale est de remporter la victoire. Nous
devons également changer le cours financier et économique de la Russie,
afin de soutenir ceux qui ont les plus grandes difficultés. Et il est
difficile de vivre en Russie, avant tout pour les enfants de la guerre,
les familles nombreuses et les orphelins.
Il faut tout faire pour que l’expérience des entreprises nationales devienne la propriété de chaque collectif de travail.
Nous nous sommes préparés très soigneusement à l’élection
présidentielle. Nous avons décidé d’entamer la phase active de notre
campagne électorale en Extrême-Orient.
Le président Poutine a donné l’exemple. Il s’est déjà rendu sur place.
Nikolai Mikhailovich Kharitonov a dirigé pendant de nombreuses années
le comité de la Douma d’État pour l’Extrême-Orient et le Nord. Il
s’exprime aujourd’hui à Khabarovsk dans le cadre du forum social qui
définit notre politique.
Notre politique a été élaborée et mise au ponit lors du Forum
économique international d’Orel. Notre programme “Dix étapes pour une
vie décente” a reçu le soutien de toutes les forces patriotiques de
gauche.
Notre version du gouvernement de confiance du peuple sera
certainement mise en œuvre. Nous l’avons déjà testée lorsque nous avons
créé le gouvernement Primakov-Maslyukov-Gerashchenko. Je suis sûr que
les électeurs et les citoyens répondront activement à toutes nos
propositions.
L’année 2004 sera définie par la question de la guerre et de la paix.
Nous avons le devoir de vaincre la horde nazie-fasciste. Les nazis et
les anglo-saxons ont créé une coalition de 50 pays. Il s’agit en fait
d’une nouvelle “Entente”.
Il y a eu un changement radical sur le front. Je suis sûr que notre
aide humanitaire contribuera également de manière significative à la
future victoire. Nous avons envoyé 120 convois humanitaires en
Novorossiya. Seize mille enfants de ces régions de Russie ont été
soignés à Sneguiri, près de Moscou.
Mais la situation économique, financière et sociale de la Russie n’a
pas changé. Cette voie a été tracée par l’équipe Eltsine dans les années
90. Pendant de nombreuses heures, j’ai discuté de ce problème avec le
président et le premier ministre Michoustine. Nous avons discuté de ce
problème avec des scientifiques. Nous avons préparé un nouveau paquet de
projets de loi. Il commencera par un budget de développement.
Prenons, par exemple, le secteur du logement et des services publics.
Environ 60 % des canalisations du pays sont usées. Il est impossible de
les changer en 2 ou 3 semaines. Il est nécessaire de changer 3 à 5 %
des tuyaux chaque année. Un tuyau ancien dure au mieux 20 à 25 ans. Mais
rien ne change fondamentalement dans le secteur du logement et des
services publics.
Nous sommes révoltés contre la privatisation des services communaux. À
Novossibirsk, Lokot a refusé de suivre cette voie. Là-bas, ils ont
conservé le contrôle de l’État sur le secteur du logement et des
services publics et ont assuré le développement durable d’une ville de
près de 2 millions d’habitants.
En revanche, dans la région de Moscou, tout a d’abord été vendu aux
étrangers. Ceux-ci ont tiré tout ce qu’ils pouvaient du secteur du
logement et des services publics en l’espace de 4 à 5 ans. Ils ont
ensuite cédé les services communaux à d’autres. Aujourd’hui, il y a un
étrange propriétaire qui n’a rien fait et qui ne va rien faire. En
conséquence, une douzaine et demie de villes sont en train de geler. Et
dans la région de Podolsk et de Klimovsk, c’est tout simplement une
catastrophe nationale. Il est nécessaire de prendre une décision
immédiate pour nationaliser ce secteur.
Regardez le budget voté par Russie Unie. Il réduit les dépenses pour
les services communaux de 43 % l’année prochaine. Et un quart de plus
l’année suivante. C’est une décision absolument criminelle. La Russie
est assise sur le secteur communal comme sur une bombe nucléaire. Et ils
ne veulent pas gérer efficacement le secteur du logement et des
services publics.
Le secteur privé ne réparera jamais les canalisations. Il n’a qu’un
seul objectif : se remplir les poches et s’en aller. Et la situation
dans le secteur du logement et des services publics ne fait qu’empirer.
Aujourd’hui, je vais lancer un appel aux députés de Russie Unie
depuis la tribune de la Douma d’État : qu’ils appellent les usines qui
produisent des tuyaux, et ils découvriront que 15 jours se sont écoulés
depuis le début de l’année 2024, mais qu’il n’y a toujours pas de
demande pour la production de nouveaux tuyaux.
En effet, il y avait autrefois des réparations préventives
planifiées, toujours en mars, on réunissait tout le monde et on
définissait une liste de travaux afin de préparer correctement le pays
pour l’hiver.
Notre pays est grand et froid, il ne peut pas survivre avec des
tuyaux rouillés. Vous attendrez que demain l'”organisation communale”
vous renverse purement et simplement, vous, les “Russes unis” !
Vous pouvez vous taire et réécrire des lois, mais vous ne savez pas
comment chauffer correctement, vous ne fournissez pas d’eau, vous ne
réparez pas les systèmes, etc. et tout ce que vous faites, c’est
d’augmenter les tarifs ! C’est l’un des sujets les plus préoccupants et
il doit être résolu immédiatement.
Le deuxième sujet est le problème des familles nombreuses et de la
dépopulation. Vous pouvez dire tout ce que vous voulez, vous couvrir de
tous les beaux indicateurs, mais ils ne fonctionnent pas si vous ne
comprenez pas qu’une jeune famille ne peut pas nourrir un enfant, et si
elle a un deuxième enfant, elle devient pauvre, et si elle a un
troisième enfant, elle devient indigente.
Chaque année, nous perdons 500 000 compatriotes. Dans ce sens, vous
aurez à prendre des décisions préparées par notre équipe. Voici notre
programme d’actions concrètes : c’est le soutien à la production, aux
résidents, à la prise en charge des enfants, des personnes âgées, la loi
sur les familles nombreuses. Nous avons déposé toutes nos propositions
de loi sur la table du parti Russie Unie, et j’aimerais entendre
aujourd’hui Volodine dire que nos propositions seront examinées en
premier.
On ne peut pas gouverner avec une population analphabète, mal
préparée et en mauvaise santé. Quoi que vous disiez ou promettiez,
quelles que soient les activités divertissantes auxquelles vous vous
livrez, un analphabète finira tôt ou tard par vous décevoir ou vous
causer des problèmes. Notre équipe I.I. Melnikov, V.I. Kashin, Y.V.
Afonin, D.G. Novikov, N.V. Kolomeitsev, N.A. Ostanina, O.N. Smoline
présentera ce projet en premier lieu. Pour nous, il s’agit d’une
question extrêmement fondamentale.
Dans un avenir proche, nous célébrerons le centenaire de la mémoire
de Lénine – la salle des colonnes a déjà été réservée, les équipes de
création sont en train de se préparer – et ces événements se dérouleront
pratiquement dans tout le pays. Et je crois qu’il serait très juste que
le président honore cette date.
Il félicite tout le monde, et c’est bien, mais nous vivons dans un
pays dont le document fondateur porte la signature de Vladimir Ilitch
Oulianov (Lénine). Et il n’y a pas d’autres signatures !
La modernisation de Lénine et de Staline a sauvé le pays du nazisme
et du fascisme, et il n’y a pas d’autres signatures, à l’exception des
documents signés par Staline et Lénine.
Le VDNKh vient d’ouvrir une exposition intéressante consacrée à
l’industrie nucléaire. Il sera intéressant pour tout le monde de la
visiter : tout y est représenté, depuis le premier projet signé par
Staline en 1943 jusqu’aux centrales nucléaires les plus modernes.
L’industrie nucléaire est l’une des rares industries à avoir été
préservée au cours de cette “privatisation Tchoubaïs” sauvage et
voleuse. Tout comme Vyakhirev et Tchernomyrdine ont réussi à maintenir
l’unité de Gazprom, mais à part ça, tout ce qui a été vendu à l’époque
est aujourd’hui dans la misère.
Tôt ou tard, nous devrons encore procéder à des “déprivatisations”,
c’est pourquoi notre loi sur la nationalisation des industries
stratégiques sera également soumise en premier lieu – sans elle, nous ne
pouvons nous attendre ni à la stabilité ni aux victoires.
Mais je suis sûr que le programme que notre équipe et N.M. Kharitonov
sont en train de préparer fera son chemin, et je suis sûr que vous le
soutiendrez.