Les députés communistes et apparentés (Front de Gauche), "déterminés" à se "battre" pour un retrait du projet de loi travail, porteur de "régressions sociales", voteront mardi les deux motions de rejet et de renvoi déposées par Les Républicains, a annoncé André Chassaigne mardi
"Notre première volonté, la priorité des priorités, est le
retrait de ce texte de régression sociale. Nous voterons donc les
motions de procédure portées par la droite mais avec nos propres
arguments, à l'opposé du discours de la droite", a déclaré le chef de
file du groupe en conférence de presse.
Le groupe n'a pas pu obtenir lui-même de telles motions, tirées au
sort en fonction de la représentativité, a précisé M. Chassaigne.
Une moitié du groupe écologiste, celle qui conteste la politique gouvernementale, devrait également voter la motion de renvoi en commission, mais pas la motion de rejet du texte, selon des sources écologistes.
Au-delà, les députés Front de Gauche, à l'origine de "pas loin de la moitié" des plus de 5.000 amendements déposés en vue du débat dans l'hémicycle, se veulent "les porte-voix de l'immense mobilisation populaire dans le pays, avec des défilés, rassemblements sur des places, pétitions sur internet" mais aussi les défenseurs de "propositions alternatives", selon ce député communiste du Puy-de-Dôme.
Le groupe entend "croiser le fer" avec par exemple des amendements pour supprimer 13 articles sur les 54 du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
Jacqueline Fraysse, présente devant la presse comme Marie-George Buffet ou Gaby Charroux, a énuméré une série de mesures faisant de ce projet de loi "un texte très dangereux" sur le temps de travail, les congés, les référendums d'entreprise, avec les accords dits "offensifs" qui "remettent en cause le contrat de travail" ou la médecine du travail, selon elle.
Cette élue des Hauts-de-Seine a aussi insisté sur l'un des articles les plus controversés, "assouplissant formidablement" les possibilités de licencier. "Avec ce qui est dans ce texte, des entreprises comme Continental ne pourraient plus être condamnées ensuite devant la justice", a renchéri son collègue, Nicolas Sansu.
Et, a prévenu le chef de file des députés Front de Gauche, "si, par malheur il y avait ce fameux 49.3 (article de la Constitution permettant de faire adopter le projet de loi sans vote, ndlr), nous rechercherons immédiatement à construire une motion de censure de gauche avec des députés progressistes d'autres groupes, écologistes, socialistes".
Une moitié du groupe écologiste, celle qui conteste la politique gouvernementale, devrait également voter la motion de renvoi en commission, mais pas la motion de rejet du texte, selon des sources écologistes.
Au-delà, les députés Front de Gauche, à l'origine de "pas loin de la moitié" des plus de 5.000 amendements déposés en vue du débat dans l'hémicycle, se veulent "les porte-voix de l'immense mobilisation populaire dans le pays, avec des défilés, rassemblements sur des places, pétitions sur internet" mais aussi les défenseurs de "propositions alternatives", selon ce député communiste du Puy-de-Dôme.
Le groupe entend "croiser le fer" avec par exemple des amendements pour supprimer 13 articles sur les 54 du texte porté par la ministre du Travail, Myriam El Khomri.
Jacqueline Fraysse, présente devant la presse comme Marie-George Buffet ou Gaby Charroux, a énuméré une série de mesures faisant de ce projet de loi "un texte très dangereux" sur le temps de travail, les congés, les référendums d'entreprise, avec les accords dits "offensifs" qui "remettent en cause le contrat de travail" ou la médecine du travail, selon elle.
Cette élue des Hauts-de-Seine a aussi insisté sur l'un des articles les plus controversés, "assouplissant formidablement" les possibilités de licencier. "Avec ce qui est dans ce texte, des entreprises comme Continental ne pourraient plus être condamnées ensuite devant la justice", a renchéri son collègue, Nicolas Sansu.
Et, a prévenu le chef de file des députés Front de Gauche, "si, par malheur il y avait ce fameux 49.3 (article de la Constitution permettant de faire adopter le projet de loi sans vote, ndlr), nous rechercherons immédiatement à construire une motion de censure de gauche avec des députés progressistes d'autres groupes, écologistes, socialistes".