vendredi 26 janvier 2018




21 octobre 2017

 Devinez qui est vice-président du groupe de sondages Kantar l’institut des sondages ?
Le beau-fils de Mister Macron ! Vous savez dorénavant ce qu’il adviendra de vos opinions…
Bizarre… , vous avez dit bizarre ? Comme c’est étrange !
Sébastien Auzière... ça vous parle ? Non, c’est normal.
C’ est juste le fils aîné de Brigitte Trogneux devenue Macron par épousailles.
A 42 ans, soit 3 ans de plus que l’actuel mari de sa maman, il est devenu, en janvier 2016, Senior Vice-Président de la société Kantar…
Kantar Health à capitaux en partie qataris… qui a acheté il y a quelques années l’institut de sondages Sofres devenu depuis Kantar-TNS-Sofres, filiale de WPP, leader mondial des études d’opinions (basé depuis 2009 à Jersey).
De là à sous-entendre que… Noooon, faut pas croire !!

Vive la France…

SOUVENEZ-VOUS: DELPHINE RENARD.....VICTIME DE L'O.A.S. !

Pour ne pas oublier de quoi
l’extrême droite est capable
Ce matin, sur Facebook je lisais l’emploi du temps d’un député de Saône-et-Loire, il écrivait notamment, ceci :
 « A partir de 10h et pour toute la matinée je participe au colloque organisé par la Fédération des chiens guides d'aveugles sur le thème "Accessibilité : chiens guides d'aveugles éduqués et en éducation : droits, devoirs et responsabilités". 
Ceci m’a rappelé un dramatique épisode de la guerre d’Algérie : l’attentat dirigé contre le ministre André Malraux le 7 février 1962 et, par erreur, c’est Delphine Renard qui fut victime de l’OAS.
Depuis que je connais cette dramatique histoire, chaque mois je verse un don à cette association.
Michel Dandelot

Pour ne pas oublier de quoi l’extrême droite est capable
En médaillon: Delphine Renard, fillette, victime de l'attentat qui visait le domicile d'André Malraux, le 7 février 1962. Mai 2012. Phèdre, son chien guide, l’accompagne chaque jour dans le jardin du Luxembourg

Delphine Renard écrit :
Dans quelques jours, seront commémorés, ici et là, le cinquante-troisième anniversaire des Accords d’Évian puis celui de l’accès de l’Algérie à l’indépendance. Ces événements ont mis fin à des mois de terreur, orchestrée, des deux côtés de la Méditerranée, par les factieux de l’OAS, Organisation armée secrète, créée en février 1961 pour s’opposer à la politique de décolonisation mise en place par le général de Gaulle.
Longtemps, la guerre d’Algérie, épisode honteux qui a souillé la France d’après-1945, a fait l’objet d’un consensus de refoulement collectif, malgré les initiatives courageuses de certains historiens tels que Benjamin Stora.
Aujourd’hui, le tabou tombe
Paris a été, le 6 octobre 2011, la première institution française à témoigner officiellement de reconnaissance à l’égard des victimes en leur dédiant un monument au cimetière du Père Lachaise. Ce geste demeure cependant isolé. En effet, loin d’une condamnation rétrospective des 2700 assassinats perpétrés par les nostalgiques de l’empire colonial, nous assistons au contraire à une consécration de leur mémoire, au mépris des victimes de leurs actes odieux.
Ayant survécu à un attentat dirigé contre le ministre André Malraux le 7 février 1962 et à la suite duquel, grièvement blessée, j’ai perdu la vue, je serais non pas une victime mais une "bavure", selon une confidence récente d’un vieil activiste - pas du tout repentant - à un journaliste.
J’avais jusqu’alors gardé le silence. Je choisis de le rompre ici pour dire ma révolte.
Sous le couvert d’hommages a priori légitimes rendus aux morts, des stèles ont été élevées non à la mémoire mais bel et bien à la gloire de criminels de l’OAS, pourtant condamnés en leur temps par la justice française.
Dans les municipalités où ces impudents cénotaphes ont vu le jour, l’idéologie extrémiste et le révisionnisme ont triomphé à la fois du sens commun et de l’esprit républicain : pas de tueurs de l’OAS, mais des combattants, des résistants, des patriotes ; et, dès lors, pas de crimes non plus, mais des exécutions et pas de victimes, mais des traîtres ou simplement des bavures !
Le 28 novembre 2011, le chef de l’État lui-même a apporté une contribution éminente à l’excitation des passions mémorielles en remettant personnellement la plus haute distinction de la Nation au légionnaire putschiste Hélie Denoix de Saint Marc et en érigeant ainsi en modèle la rébellion contre l’autorité légitime.
Peu après, le 10 janvier 2012, lors d’une audience du tribunal administratif de Marseille liée à un recours contre l’édification d’une stèle magnifiant l’OAS dans un cimetière de Marignane, l’on a pu entendre l’avocat de la défense parler tranquillement des "prétendus assassinats" reprochés à l’organisation terroriste !
Tribune de Delphine Renard (Le Monde du 7 février 2012), défigurée à 4 ans par une bombe posée à Paris par l’OAS. 
Aujourd’hui, le révisionnisme glisse vers un véritable négationnisme. À l’oubli des victimes succède la négation de la réalité des faits auxquels cette guerre sale a donné lieu de la part des ultras de l’Algérie française.
Selon Élie Wiesel, "tolérer le négationnisme, c’est tuer une seconde fois les victimes."
Il est des ressorts sur lesquels l’extrême-droite s’appuie pour sa montée en régime : l’Histoire nous l’a appris et elle adore bégayer. Nous sommes tous concernés par une République qui s’oublie au point de commettre des attentats à la vérité en honorant ceux qui ont eu recours à la barbarie pour tenter de renverser l’ordre démocratique.
Le 8 février de chaque année, rappelant la responsabilité écrasante de l’État dans les neuf morts du métro Charonne, nous célébrons, à travers eux, le sacrifice de tous ceux qui sont tombés sous les coups de l’OAS. N’oublions pas, certes, mais surtout souvenons-nous, car la mémoire est une action en marche.
Delphine Renard, pour l’ANPROMEVO (Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS)
Tiré du blog de Michel Dandelot