dimanche 8 octobre 2017

¿ POR QUÉ NO TE CALLAS?


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Par JEAN ORTIZ
Non seulement hier le roi Felipe VI, fils du bringueur et chasseur d’éléphants, ne s’est pas tu dans son intervention télévisée exceptionnelle, mais il n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, aiguisant la crise, jetant de l’essence sur le feu, ne proposant rien de concret, aucune issue.
On savait la monarchie héritière du franquisme, mais à ce point... Sa majesté est apparue froide, brutale, méprisante. Il ne lui manquait que la petite moustache...
Durant cinq minutes martiales à faire froid dans le dos, pas une fois le mot « dialogue », rien sur les plus de 800 blessés, sur les 700.000 manifestants pacifiques du jour, ce 3 octobre, rien sur l’ampleur exceptionnelle de la grève générale catalane, rien sur les violences des policiers et gardes civils venus de Madrid, rien sur les plus de 80% de Catalans qui souhaitent pouvoir voter... Bref, un discours inspiré ou écrit par le néo-franquiste, et corrompu, Mariano Rajoy. Bref, un roi très très réact, qui avait joué jusqu’à aujourd’hui au « roi (moderne, ouvert, sympa) de tous les Espagnols ».
L’intervention royalement partisane et hostile de Felipe VI vient aiguiser la plus importante crise que vit l’Espagne depuis la mort de Franco, accusant (et amalgamant) les « indépendantistes » catalans d’irrespect de la constitution (caduque) de 1978 : soutien inconditionnel à Rajoy et tir nourri contre les dirigeants catalans « irresponsables », coupables de « déloyauté inadmissible », et tout du même acabit. En réalité : tir nourri contre la majorité de la société catalane, contre la jeunesse et le mouvement populaire, contre le droit à l’autodétermination des peuples.
Celui qui est sorti de son rôle, c’est bien le roi, illégitime, (non élu). Les articles 56 et 61 de la Constitution de (feu) la « transition », lui attribuent le titre de chef de l’Etat et des Forces armées, « d’arbitre et modérateur » (pas d’incendiaire ni d’avant-centre du Real Madrid), « symbole de l’unité » (pas de la fracture), tenu de « respecter les droits des citoyens » (les « droits »... pas de prendre parti éhontément pour la droite, dont chacun connaît en Espagne la filiation originelle sanglante...
En avril 1931, la Seconde République fut proclamée simultanément à Madrid et à Barcelone. Elle accorda à la Catalogne « le statut » d’Etat catalan dans la République espagnole. Luis Companys, républicain, devint président catalan... Réfugié en France après la défaite, il fut livré par les « autorités », à Franco... qui le fusillera à Montjuich. Qui le savait ? A quand un mea culpa ? A quand, monsieur le petit roi, l’interdiction de parler catalan sous peine d’emprisonnement... et de chatouilles au fond des cachots ? Nostalgie. Nostalgie.
Note de ma pomme: Pour faire court, la République espagnole accorde en 1931 un gouvernement autonome à la Catalogne. La Généralité de Catalogne est restaurée, elle datait depuis le Moyen Âge et avait été abolie en 1716 par le roi, réduisant à néant ses privilèges et son pouvoir régional.
En février 1936, l'issue des élections générales en Espagne, un Front populaire est au gouvernement. La Généralité est rétablie avec un gouvernement régional d'unité populaire.
Lors de la guerre d'Espagne, la Catalogne est envahie par les forces fascistes en février 1939. C'est la fin de la Généralité. La dictature de Franco, dès avril 1939, s'étend à toute l'Espagne.
Lluís Companys (1882-1940), président élu de la Generalité, après la victoire de Franco, trouve refuge en Bretagne. En août 1940, à la demande des autorités franquistes, il est arrêté par la Gestapo. Livré au gouvernement de Madrid, il est condamné à mort par un Conseil de Guerre et fusillé au Fort de Montjuich à Barcelone le 15 octobre 1940.  
¿ POR QUÉ NO TE CALLAS?

¿ POR QUÉ NO TE CALLAS? dijo un dia Juan Carlos a Hugo Chàvez....


No sólo ayer rey Felipe VI, hijo del jaranero y cazador de elefantes, no se calló en su intervención televisada excepcional, sino que no fue allá con la espalda de la cuchara, aguzando la crisis, echando gasolina sobre el fuego, no proponiendo nada concreto, ninguna salida.
Sabíamos la monarquía heredera del franquismo, pero a este punto... Su majestad pareció fría, brutal, despreciativa. Le faltaba sólo el pequeño bigote...Durante cinco minutos marciales a causar escalofrío, no una vez la palabra "diálogo", nada sobre más de 800 heridos, sobre los 700.000 manifestantes pacíficos de día, este 3 de octubre, nada sobre la amplitud excepcional de la huelga general catalana, nada sobre las violencias de los policías y los guardias civiles venidos de Madrid, nada sobre más de 80 % de catalanes que desea poder votar... Total, un discurso inspirado o escrito por el neofranquista, y coorompido, Mariano Rajoy. Total, un rey muy muy réact, que había jugado hasta hoy a " rey (moderno, abierto y agradable) de todos los españoles ". La intervención regiamente partidaria y hostil de Felipe VI viene para aguzar la crisis más importante que vive España desde la muerte de Franco, acusando (y amalgamando) los "independentistas" catalanes de falta de respeto de la constitución (caduca) de 1978: apoyo incondicional de Rajoy y tiro alimentado contra los dirigentes catalanes "irresponsables", culpables de " deslealtad inadmisible ", y todo de la misma índole. En realidad: tiro alimentado contra la mayoría de la sociedad catalana, contra la juventud y el movimiento popular, contra el derecho a la autodeterminación de los pueblos

El que salió de su papel, es bien el rey, ilegítimo, (no elegido). Los artículos 56 y 61 de la Constitución (caduca) la "transición", le atribuyen el título de jefe de Estado y de las Fuerzas armadas, " de árbitro y moderador " (ningún incendiario ni de delantero centro del Real Madrid), " símbolo de la unidad " (no de la fractura), tenido de " respetar los derechos de los ciudadanos " (los pasos "derechos" de tomar partido éhontément para la derecha, de la que cada uno conoce en España la filiación original sangrienta...


En abril de 1931, la Segunda República fue proclamada simultáneamente en Madrid y en Barcelona. Concedió en Cataluña " el estatuto " de Estado catalán en la República española. Luis Companys, republicano, se hizo presidente catalán... Refugiado en Francia después de la derrota, fue entregado por las "autoridades", a Franco que se lo fusilará a Montjuich. ¿ Quién lo sabía? ¿ A cuándo un mea culpa? ¿ A cuándo, señor el pequeño rey, la interdicción de hablar catalán bajo pena de encarcelamiento y bajo pena de cosquillas en el fondo de las cárceles? Nostalgia. Nostalgia.
Nota de mi manzana: para hacer pista de tenis, la República española concede en 1931 un gobierno autónomo en Cataluña. La Generalidad de Cataluña es restaurada, databa desde la Edad media y había sido abolida en 1716 por el rey, deshaciendo sus privilegios y su poder regional.
En febrero de 1936, la salida de las elecciones generales en España, una Frente popular está en el gobierno. La Generalidad es restablecida con un gobierno regional de unidad popular.
En el momento de la guerra de España, Cataluña es invadida por las fuerzas fascistas en febrero de 1939. Es el fin de la Generalidad. La dictadura de Franco, desde abril de 1939, se extiende en toda la España

Lluís Companys (1882-1940), presidente elegido de la Generalité, después de la victoria de Franco, encuentra refugio en Bretaña. En agosto de 1940, a petición de las autoridades franquistas, está detenido por el Gestapo. Entregado al gobierno de Madrid, le es condenado a muerto por un Consejo de guerra y fusilado al Fuerte de Montjuich a Barcelona el 15 de octubre de 1940.