On
nous annonce de le décès de Jean Pierre GARRIGUES.
C’est
mon ami alésien Serge S., qui m’a appelé mardi soir pour
m’annoncer la nouvelle.
Jean
Pierre GARRIGUES ? Ce nom vous dit-il quelque chose ? Peu
d’aficionados sans doute le connaissaient personnellement, mais la
plupart en d’entre vous en avait entendu parler.
Et
pour cause !!
C’est
lui – entre autres meneurs - qui organisait les « manifs
anti corrida », cette sacro-sainte pseudo défense des animaux,
en réalité des gens manipulés par les lobbies végans : on est "contre" la corrida, on
« manifeste » autour et tout près des arènes, pour
prétendre lutter contre la souffrance des taureaux, mais
au bout du compte, derrière les bons sentiments affichés qui
fleurissent dans ce siècle bouleversé par des préjugés nouveaux, où le toutou, le minet,
l’animal quelconque, même le fauve le plus dangereux, est
assimilé à une personne humaine, on obéit aux lubies des lobbies
végans, dont le but final est de convaincre chacune et chacun de cesser de manger de la viande.
Il
faut devenir végétarien, avant de finir végétalien !!!
Ni
viande, ni poissons, bien sûr, mais non plus ni lait, ni miel, ni œufs....Sans
parler des vêtements. Que du végétal !
Mais
ces gens, qu'on manipule aujourd'hui si aisément, en flattant leur sensiblerie animalière, savez-vous comment ils "manifestent"? En
injuriant, en agressant, par les cris, les insultes, - « assassins,
criminels, pauvres types, salauds, lâches, ordures….. », je
n’ai pas tout retenu - avec des sirènes, des sifflets, pour
accompagner leurs hurlements hystériques, des gens qui passent près d'eux pour se rendre
paisiblement aux arènes pour assister à un spectacle reconnu par la
Loi, un spectacle légal, célébré au cours de traditions séculaires....Les préfets tolèrent ces
provocations, ils envoient des bataillons de CRS et gendarmes pour
autoriser les « manifestants » à provoquer et injurier –
à distance, certes- le public, c’est-à-dire des hommes, des
femmes, des enfants, des cheveux gris et blancs, des gens dont le
seul tort est d’aimer la corrida et de se rendre tranquillement aux
arènes. Les flics nous disent : " Taisez-vous, ne répondez pas". Et nous passons, comme honteux, les poings serrés, la rage au ventre, parce que les hors la loi sont autorisés à "manifester"!!!
Oh !
Les aficionados qui apprendront le décès de JP GARRIGUES ne sont
pas gens à se réjouir de la mort de quiconque, la vie est un bien
trop précieux pour qu’on insulte celui qui en est brutalement
privé. Sauf par exemple, le cas extrême d’un dictateur sanguinaire
notoire. M. GARRIGUES a été terrassé par une saloperie de mal.
Tout naturellement, humainement, dirais-je, nous pensons à sa
famille, à ceux qui le pleurent. Sincèrement. Mais nous ne pouvons
oublier ni pardonner les manifestations de joie indécentes,
morbides, dont se réjouissent publiquement certains prétendus
« défenseurs des animaux », - ce dont était coutumier
monsieur GARRIGUES- lorsqu’un torero paye de sa vie dans l’arène
le métier qu’il a choisi. Lorsque la corne tue!! Dernier exemple
celui de FANDIÑO, tué dans les arènes de AIRE SUR L’ADOUR, dont
la mort tragique fut saluée par des écrits infâmes, des
manifestations de joie indignes de créatures aliénées qui se
prennent pour des humains.
Dans
ce monde de d’injustices, de violences, de souffrances pour des
centaines de millions d’humains à travers la planète, certains comportements des "anti "nous paraissent complètement déplacés. Indignes ! Certes, la corrida, combat symbolique
millénaire, peut-elle être qualifiée d’anachronisme ! Mais
qu’on le veuille ou non, qu’il plaise ou non, elle est avant tout
un acte fou de bravoure pour le torero qui affronte un animal
sauvage, un fauve, qui n’existerait plus si la corrida
disparaissait. Et puis ces gens que la corrida révulse, pourquoi ne se
révoltent-ils pas devant cette violence institutionnalisée sur les
écrans télé ou jeux vidéo, violence guerrière qui est le pain
quotidien des enfants, où l’on voit des combats sauvages avec des
armes sophistiquées, des guerres virtuelles mais sanglantes, des
images qui ne suggèrent que la mort violente et injuste pour les vaincus? Pourquoi ne pas se
révolter, pourquoi ne mènent-ils pas un combat plus urgent,
autrement plus fédérateur, devant la mort programmée de centaines
de millions d’enfants, de pauvres, de faibles, victimes de la
pauvreté, de la misère, des maladies, des guerres provoquées et
entretenues par le seul capitalisme, même camouflé derrière une ou
des pseudo-religions ? Le commerce des armes n'est-il pas plus indigne et cruel pour les millions de victimes qui mourront de ces guerres?
Que
dire enfin du combat ridicule mené par les mêmes, ces dangereux anti-corrida qui ne "raisonnent" que par l'image de quelque chose qu'ils ne comprendront jamais? Pour que
les enfants ne soient pas attirés par les arènes, dans le
Languedoc, les magasins dont nous tairons l'enseigne, qui vendaient les déguisements pour enfants
qui ressemblaient de près ou de loin à des costumes
d’arènes, ont été priés de les retirer de la vente. Ce qui a
été fait. Comme si des déguisements d’enfants, fussent-ils de
toreros, inspiraient une violence comparable à celle des jeux vidéo
de guerre qui ont envahi la vie de nos moutards.
Paix
à l’âme de celui qui vient de quitter ce monde, et qui s'illustra par des comportements que la Loi réprime. Mais, justement,
ce monde ne marche-t-il pas sur la tête, avec ses règles par trop souvent absurdes qui
tournent complètement le dos à l’humanisme, à nos cultures parfaitement humaines ?
Note de dernière minute.
Depuis hier, où ces lignes ont été publiées, j'ai reçu plusieurs messages sur ma boîte mails, d'aficionados d'un peu partout, qui déclarent unanimement partager mes écrits .
Il est une anecdote trop savoureuse que son auteur me pardonnera de publier ici, tellement je l'ai trouvée originale, loufoque, malgré son dénouement tragique. Mais c'était il y a longtemps, il y a donc prescription, pour pouvoir en sourire.
Mon ami de BÉZIERS Jacques C., qui avoue en commençant ne pas être spécialement amateur de corrida, - il précise: La corrida ? Comme disait un humoriste "Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !"- m'a raconté ceci:
Il y a quelques décennies, un sien ami, enseignant de son état, adversaire déclaré des corridas, de surcroît communiste convaincu, mais bardé de certitudes aussi bizarroïdes que son pauvre cerveau n'en pouvait contenir, déclarait à tout va qu'il ne souhaitait pas vouloir d'enfant, pour ne pas en "FAIRE UN MALHEUREUX"(sic)! Il répétait que dans ce monde imparfait, sans doute indigne de ses prétentions, ou de ses exigences, cet enfant n'aurait pas la place qu'il pouvait mériter, qu'il serait donc malheureux, et il en avait évidemment persuadé sa femme.
Il n'eurent donc point d'enfant, mais ce fut son épouse frustrée qui en fut si malheureuse qu'elle finit par se suicider. La pauvrette aurait dû s'affranchir d'une tutelle aussi malsaine, elle aurait sans doute fini par trouver ailleurs son bonheur, et son époux aurait eu tout loisir de se faire ....psychanalyser. Un drame aurait été évité.
Merci Jacques. Ton anecdote était trop savoureuse pour qu'elle ne reste qu' entre nous. J'ai préféré la partager avec des gens que l'humour décalé n'effraie pas.
Note de dernière minute.
Depuis hier, où ces lignes ont été publiées, j'ai reçu plusieurs messages sur ma boîte mails, d'aficionados d'un peu partout, qui déclarent unanimement partager mes écrits .
Il est une anecdote trop savoureuse que son auteur me pardonnera de publier ici, tellement je l'ai trouvée originale, loufoque, malgré son dénouement tragique. Mais c'était il y a longtemps, il y a donc prescription, pour pouvoir en sourire.
Mon ami de BÉZIERS Jacques C., qui avoue en commençant ne pas être spécialement amateur de corrida, - il précise: La corrida ? Comme disait un humoriste "Je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire !"- m'a raconté ceci:
Il y a quelques décennies, un sien ami, enseignant de son état, adversaire déclaré des corridas, de surcroît communiste convaincu, mais bardé de certitudes aussi bizarroïdes que son pauvre cerveau n'en pouvait contenir, déclarait à tout va qu'il ne souhaitait pas vouloir d'enfant, pour ne pas en "FAIRE UN MALHEUREUX"(sic)! Il répétait que dans ce monde imparfait, sans doute indigne de ses prétentions, ou de ses exigences, cet enfant n'aurait pas la place qu'il pouvait mériter, qu'il serait donc malheureux, et il en avait évidemment persuadé sa femme.
Il n'eurent donc point d'enfant, mais ce fut son épouse frustrée qui en fut si malheureuse qu'elle finit par se suicider. La pauvrette aurait dû s'affranchir d'une tutelle aussi malsaine, elle aurait sans doute fini par trouver ailleurs son bonheur, et son époux aurait eu tout loisir de se faire ....psychanalyser. Un drame aurait été évité.
Merci Jacques. Ton anecdote était trop savoureuse pour qu'elle ne reste qu' entre nous. J'ai préféré la partager avec des gens que l'humour décalé n'effraie pas.