Les
 plus jeunes ne peuvent pas s'en rappeler. Cela s'était passé il y avait
 bien longtemps. Alexandre Benalla était l'un des conseillers d'un 
ex-banquier d'affaires intronisé dans le palais de l'Elysée. Après avoir
 été dans l'équipe de sécurité de la campagne présidentielle du 
socialiste François Hollande, ledit Benalla s'était rapproché d'Emmanuel
 Macron devenu le ministre du premier.
Puis
 de fil en aiguille, sans doute découvrant avant tout le monde un 
nouveau Jupiter, monsieur Benalla devient le directeur de la sûreté et 
de la sécurité du parti En Marche ni-droite ni-gauche dirigé par celui 
qui marcherait mieux que Jésus sur les eaux de la Seine à Paris. 
L'ex-banquier
 chez Rothschild et ex-ministre d'un gouvernement de gôche devenu 
président de la République, par la grâce du capital, de ténors du Parti 
socialiste et de quelques autres qui crurent choisir entre la peste 
capitaliste et le coléra du même métal, bref, Alexandre Benalla est 
adoubé conseiller du roi de la Présidence de ladite république.
Le 1er
 mai 2018, comme je vous l'ai dit, il y a très longtemps, il est filmé 
avec des attributs de la police en train de tabasser des manifestants. 
Ainsi démarre l'affaire Alexandre Benalla, conseiller de l'Elysée, 
notamment chargé de la sécurité expresse des déplacements présidentiels 
officiels et privés de Jupiter d'Emmanuel Macron. 
Licencié
 après moult circonvolutions du pourvoir des riches et du capital, il 
conserve toutefois ses passeports diplomatiques pour aller faire du 
business en Françafrique.
Troisième affaire: les contrats russes. il est reproché à Alexandre Benalla et à son ami Vincent Crase
 d'avoir noué des relations d’affaires avec des business russes  
soupçonnés d’entretenir des liens avec le crime organisé, dès juin 2018.
 A cette époque, le conseiller est encore en poste à l'Élysée et des 
rencontres avec les businessman de Poutine ont lieu au siège de La 
République en marche, le parti de la société civile libre et non faussée
 fondé par Macron.  
Toujours
 pas de jugement pour Alexandre Benalla. C'est vrai qu'il n'est ni GJ ni
 manifestant contre la politique anti-sociale de son ancien boss. 
Profitant
 que la Justice suspende son vol, Alexandre Benalla, plusieurs fois mis 
en examen, demandé l’annulation de plusieurs enregistrements de 
discussions dévoilés par Mediapart entre lui et son pote 
Vincent Crase, ce dernier salarié d'En Marche et pris la main dans le 
pot de confiture dans les affaires ci-dessus. Les deux fans du 
Macronisme avaient l'interdiction de se rencontrer ou de jacter dans un 
bigophone, puisque placés tous les deux sous contrôle judiciaire.
J'apprends
 en ce moment de combat social contre la réforme des retraites à la 
sauce macron que des syndicalistes sont convoqués par la police, sur 
ordre des préfets lesquels dépendent directement du ministère de la 
Justice dirigée par l'ex-socialo Nicolle Belloubet.
Mais
 pendant ce temps, depuis un certain Premier mai 2018, les commissions 
d'enquête parlementaires sur l'affaire Benalla sont reparties au dodo. 
Quant à la Justice, comme aurait pu l'écrire Alphonse de Lamartine:
Ô temps ! suspends ton vol, et vous, Justice propice !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Afin qu'Alexandre Benalla conserve encore les plus beaux de ses jours ! 
Et après la poésie, l'humour de Placide en capture d'écran sur fb