samedi 2 septembre 2023

 

 

On les connait sous les noms de refondateurs, liquidateurs, printemps du communisme, unir les communistes, 5ᵉ colonne et maintenant, voici leur nouvel intitulé : La "tendance communiste".

Depuis cet été, les promoteurs de la ligne pro-Mélenchon tentent d'organiser une nouvelle initiative pour reprendre la main dans les affaires internes du PCF. En s'appuyant sur des éléments extérieurs au PCF, ils vont tenter d'imposer un ralliement (une capitulation) à la stratégie autoritaire de LFI et donc, à Ségolène Royal.

Faute de centralisme démocratique, les militants du PCF doivent encore supporter les actions fractionnistes de quelques barons et carriéristes.



"...La lutte intérieure donne au parti la force et la vitalité : la preuve la plus grande de la faiblesse du parti, c'est son amorphisme et l'absence de frontières nettement délimitées ; le parti se renforce en s'épurant..." (Extrait d'une lettre de Lassalle à Marx, 24 juin 1852.) - Préface de Que Faire ? (Lénine, 1902)

Des nouvelles du côté de nos fractionnistes.

Depuis leur lourde défaite lors du 39ᵉ congrès du PCF, les tenant de la ligne réformiste pro-Mélenchon tentent un ultime coup de poker pour tenter de bordéliser le PCF avant le lancement des discussions internes sur les élections européennes. Nouvelle figure de proue, adieu Elsa Faucillon (députée de Gennevilliers), pantin de Clémentine Autain, bonjour Patrice Leclerc (Maire de Gennevilliers).

La nouveauté, créer une tendance à la fois dans et hors du PCF. Mais là aussi, l'appel aux masses s'est soldé par un pitoyable soutien de 630 personnes, dont beaucoup ne sont pas au PCF, mais à LFI.

On rappelle qu'au passage, que le "droit de tendance" n'est pas reconnu au PCF, nous ne sommes pas une organisation trotskiste ni sociale-démocrate (Chapitre III, article 8 : "Ce droit ne peut se traduire par une organisation en tendances").

Le texte qui servira de base au lancement de la "tendance" dite "communiste" est vide, creux et encore plus en retrait par rapport à leur texte alternatif du 39ᵉ congrès. Ne cherchez pas de nouveauté idéologique, il faut que le texte colle aux positions de LFI, car en réalité de cette action est de préparer le ralliement de quelques carriéristes à LFI pour les élections européennes et donc, apporter un soutien à Ségolène Royal (sic).

Très clairement, les refonds-liquidateurs jouent leurs dernières cartes. Par souci de transparence, je pose le lien de la visio et le code d'accès, s'il y en a qui souhaitent bordéliser.

Voilà les discussions internes que font circuler ces gens-là (plus quelques annotations) :

Nous avons tenu notre réunion préparatoire, où nous avons décidé de proposer à la réunion du 6 septembre :

- un texte public pour nous présenter et ouvrir notre démarche vers l'extérieur

- proposer des réunions de travail et des initiatives politiques

- proposer de créer un "porte parolat" collectif

Un petit groupe de travail a bossé sur un texte que tu trouveras ci-dessous, et nous nous proposons une deuxième réunion de préparation du 6 septembre, ce jeudi 31 aout à 20h30, pour affiner le déroulement :

https://us06web.zoom.us/j/86183337998
ID de réunion : 861 8333 7998

Amicalement,

Patrice

Première proposition de proposition de résolution pour le 6 septembre.

LA TENDANCE COMMUNISTE

Nous sommes des communistes, membres ou non du PCF, des partisan.es d'une transformation post-capitaliste de la société et du monde, des femmes et des hommes qui voulons opposer la logique des communs (où la gestion de la misère collective comme dirait Karl Marx, même sur ça ils ne sont pas capables de comprendre que le communisme n'est pas le "commun") et des coopérations aux dégâts phénoménaux de la concurrence sauvage et de la concentration des richesses et des pouvoirs entre quelques mains.

Plus que jamais, alors que l'humanité vit aujourd'hui sous la menace de secousses planétaires qui font peser sur elle un risque d'extinction, nous pensons urgent de chercher une réponse collective et raisonnée à ces crises, une réponse communiste.

C'est pourquoi nous ne nous résignons pas à voir l'idée communiste se perdre, parfois jusqu'à la caricature, dans le retour nostalgique à un passé révolu (encore des victimes du communisme à compter dans les 100 millions de morts), ou dans des convergences dangereuses avec un populisme droitier (ils parlent de Jean-Luc Mélenchon ou Ségolène Royal?). Nous décidons donc de travailler ensemble à faire vivre un parti pris politique que nous nommons « La Tendance Communiste ».

Celles et ceux qui sont membres du PCF pourront y nourrir leur engagement dans un parti où elles et ils se savent aujourd'hui minoritaires. Certain.es feront vivre ce parti pris dans d'autres espaces de la gauche. Toutes et tous se rassembleront pour réfléchir, débattre, et prendre ou participer à toutes les initiatives utiles. (Même démarche que les trotskistes de la TMI avant qu'ils ne partent à LFI)

En nous rassemblant dans cette Tendance Communiste, nous savons que nous sommes très divers (non, vous êtes toutes et tous des élus, des barons et das anciens permanents aigris). Mais nous avons en commun un socle de convictions fondamentales sur les conditions indispensables pour ouvrir des issues aux grandes crises actuelles, notamment climatique, sociale et démocratique :

· Reconnaître nos liens existentiels avec le vivant et concevoir inséparablement développement humain, justice sociale et préservation de l'écosystème.

· Maîtriser collectivement les moyens de production, faire reculer le règne de la marchandise et étendre le champ des communs.

· Décider démocratiquement ce qui doit être produit et comment, et faire décroître la consommation de ressources naturelles.

· Transformer le travail dans l'intérêt des salarié.es.

· Travailler à une 6ᵉ République démocratisant tous les pouvoirs, y compris ceux liés à la propriété du capital, des médias, de tous les moyens de pression idéologique.

· Maîtriser démocratiquement le déploiement et l'usage des technologies dans la société.

· Lutter contre toutes les discriminations et dominations.

· Faire le choix des solidarités internationales, de la paix et de l'autodétermination de peuples. Agir pour un système démocratique de sécurité collective, en Europe et dans le monde, et lutter contre l'OTAN.

· Construire des liens entre les forces progressistes d'Europe et du monde pour dévoiler et contrer les processus de la mondialisation capitaliste.

· Rassembler toute la gauche et des écologistes pour mettre en échec le danger fasciste.

· Contribuer inlassablement aux convergences entre les forces communistes, socialistes, écologistes, antilibérales pour construire et porter ensemble un projet politique de transformation sociale et écologiste.

Nous décidons dès aujourd'hui d'engager de premières initiatives :

1. Apporter une forte contribution communiste au débat majeur sur la République qui traverse durablement la société, notamment autour des questions des quartiers populaires, du racisme et de l'islamophobie, des émeutes et des réponses policières qui y sont apportées, de l'égalité des territoires, etc.

2. Travailler une déclaration sur l'opération politicienne opposant gauche « wokiste » et gauche « fréquentable ».

3. Travailler à une prise de position communiste sur la transformation du travail.

4. Idem sur la question de l'addiction de nos sociétés à www la surconsommation induite par le capitalisme.

5. Produire notre analyse de la question migratoire.

6. Alerter sur les risques majeurs des évolutions européennes et énoncer les réorientations indispensables. Lier cette question de fond avec les prochaines élections européennes et travailler à l'échelle européenne à un appel à l'unité (personnalités politiques, syndicales, associatives, intellectuelles...).

(Sur ces premières questions de fond, mobiliser évidemment toutes les ressources disponibles pour travailler). 
Blog de Nicolas MAURY  Perspective communiste
La chaise de Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme à l’ONU

Choses lues en France et vues au Xinjiang en août 2023

J’étais donc au Xinjiang du 16 au 23 août 2023 avec Aymeric Monville et d’autres curieux, adeptes de Saint-Thomas (et non pas de Saint-Média) pour voir (revoir) de mes yeux ce que les Chinois disent être la réalité et dont leurs ennemis nient l’existence.
C’était mon troisième voyage dans cette région chinoise aux huit frontières, dont l’une, de 76 kilomètres, avec l’Afghanistan.

Je signale au passage que mes contradicteurs n’ont jamais mis un pied au Xinjiang. Ils s’instruisent en se lisant entre eux et en lisant des bobards initialement écrits en anglais (suivez mon regard transatlantique), sauf deux :
- Adrian Zenz charlatan international homophobe, misogyne, qui menace les juifs du brasier et qui s’est rendu au Xinjiang en touriste en 2007.
- Laurence Defranoux de Libération qui est allé au Xinjiang en 1997 et qui, depuis, est une lectrice d’Adrian Zenz.

Mon précédent livre sur le Xinjiang (1) m’a valu une bastonnade des médias : « Idiot utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste (de gauche) extrémiste (de droite), complotiste, porte-plume et perroquet des Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise, fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles fascistes, mercenaire bien payé par les Chinois, négationniste » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du reductio ad hitlerum, « rouge-brun », c’est-à-dire nazi, alors qu’en vérité, j’ai écrit quatre livres antifascistes (2) et que je suis issu d’une famille espagnole antifranquiste.

Ils mentent, salissent et on est obligés de répondre par la recherche de la vérité, démarche chronophage, tandis que le mensonge éjaculé file devant et fait des petits. J’ai écrit sur ce sujet des choses que je recopie ici, pour gagner du temps. Car je suis tout entier occupé à l’écriture d’un second livre sur le Xinjiang et les Ouïghours :
« Nous courons, sur des claquements de langue des affabulateurs : ils veulent qu’on cavale après le leurre qu’ils ont lancé. Et c’est ce que je suis en train de faire. Avec vous. Nous sommes piégés, vous et moi. J’écris, vous lisez sur des mensonges antichinois et non sur des vérités dont nous avons besoin en tant que consommateurs d’informations et en tant que citoyens d’un pays dont des décisions économiques, des accords commerciaux ne peuvent se prendre dans l’ignorance de ce qu’est ce gigantesque partenaire dont on nous serine qu’il va, depuis des décennies, d’échec en échec, de catastrophe en catastrophe sans pouvoir se défaire de la misère et du sous-développement.

Des obligés de la CIA, des porte-plumes français de la Maison blanche nous obligent à enquêter sur des rumeurs, des mensonges, des drames inventés, sur un supposé sadisme d’Etat, au lieu d’aller regarder avec vous des sources plus neutres comme des rapports sur la Chine émis par la Banque mondiale, le FMI, l’OMS, l’ONU, la FAO, l’UNESCO, etc. Les leurres détournent notre attention des drames réels, prouvés, filmés comme celui évoqué dans le JT de France 2 le 11 septembre 2020 : « 10 millions d’enfants esclaves en Inde ». Cela ayant été montré en 4 minutes et 30 secondes dans le reportage, passons à autre chose, n’y revenons pas chaque jour, n’en faisons pas des titres et des débats, bref, oublions. L’Inde est un pays ami. N’allons pas pousser à des déclarations de nos politiques, à des manifestations à Paris sur la place du Trocadéro avec des pancartes « Free indian children ». N’allons pas demander des sanctions du gouvernement français, de l’Union européenne, un vote de condamnation à l’ONU. L’ennemi, c’est la Chine. N’oublions pas.

En attendant, jouant sur l’émotion, notre classe politique et médiatique occidentale prend le pari risqué de faire gagner le mensonge, en oubliant qu’il finit toujours par se retourner contre les menteurs. La raison pour laquelle j’ai été à ce point insulté et moqué dans les médias français est que j’ai écrit en 2020 mon livre sur les Ouïghours à un moment où j’étais seul à crier la vérité en librairie. Je ne suis plus seul (3). Et j’avais fait un pari : les valets des Etats-Unis allaient m’attaquer ad hominem. Un proverbe dit « Quiconque sort de la tranchée s’expose à la mitraille » et un autre « Le clou qui dépasse appelle le marteau ». Donc, je savais que je recevrais du fer et des coups. Mais je savais aussi que le temps joue pour moi et que, contrairement à mes confrères, je pourrai, plus tard, proposer de relire ce que j’ai écrit.
Cette certitude, de pouvoir faire cela m’a aidé à subir sans fléchir, mais non pas sans réfléchir. Par exemple :
- Puisqu’il y avait 500 000 esclaves dans les champs de coton, pourquoi les photos satellites ne nous les ont jamais montrés, et les milliers de gardes, et les baraquements ?
- Puisque des millions de Ouïghours sont affreusement traités, humiliés, empêchés de prier, obligés de manger du porc, mis dans des camps de concentration, tués, amputés pour prélèvements d’organes, comment ce fait-il qu’il n’y ait pas eu d’exode (le Xinjiang a huit frontières) comme on en voit en Ukraine où six millions d’Ukrainiens ont fui leur pays ?
Mais une autre réflexion démoralisante m’est venue : combien de fois, ai-je écrit le mot désignant une chose qui n’existe pas mais dont il faut parler par la volonté des ennemis de la Chine ? Des dizaines et des dizaines de fois. Ce mot est « génocide ».
Oui, ils nous font courir. Nous courons derrière la ba-balle qu’ils ont lancé. C’est ce que je viens de faire. Je vous ai entraînés avec moi. Mais ce qui serait grave, c’est de ne pas en être conscients, de se contenter de se défendre, d’oublier de contre-attaquer, de refuser le combat ».

Je suis donc reparti en août 2023 au Xinjiang avec deux autres journalistes qui se feront connaître ici s’ils veulent et avec mon éditeur, Aymeric Monville (Editions Delga) qui a écrit, à chaud, des articles classieux sur ce qu’il a vu. Ici et ici.

Je vais me borner, avant de retourner à mon manuscrit, à vous livrer quelques réflexions et anecdotes :

Votre entourage qui ne lit pas Le Grand Soir sait que la langue ouïghoure est interdite et que la religion est proscrite. Nous avons rencontré au Xinjiang des inconscients qui l’ignoraient :
- à Kashgar, l’imam de la plus grande mosquée du Xinjiang (4) nous a parlé uniquement en ouïghour assisté d’un interprète qui traduisait en mandarin.
- Nous avons vu des panneaux indicateurs et des enseignes de magasins en mandarin et en ouïghour.
- Nous avons visité un « camp de concentration » (en vérité un ex-centre de formation ou de déradicalisation devenu école). Pour nous faire visiter : l’ancien directeur du centre et la directrice de l’école. Dans les dortoirs des étudiants (huit lits), au-dessus de leur plan de travail, les étagères portaient des livres, en mandarin, en ouïghour, en arabe.
- Nous avons visité une famille dont les trois enfants apprennent à l’école le mandarin et le ouïghour.
- Nous avons visité, jusqu’à minuit passé, le Grand Bazar de Kashgar. Je le connaissais pour y être allé (le jour) en 2016. Devant l’entrée était alors stationné un gros engin militaire haut sur roue. En 2018, avec ma compagne, nous n’avons guère pu nous y aventurer sans être accompagnés d’un policier en civil, armé. En 2023, nous sommes au milieu d’une foule bariolée et décontractée : des couples, des enfants, des jeunes filles aux shorts courts et effrangés ou aux jupes bien au-dessus du genou (n’oubliez pas, de l’autre côté de la frontière, c’est l’Afghanistan).

- Nous avons visité l’école coranique d’Urumqi (la Medersa ou Madrassa, ou Madrasah ) qui compte 1000 étudiants et avons vu, prenant leur repas à la cantine, une centaine de jeunes Ouïghours venus en ces lieux pour passer l’oral du concours d’accès à l’université. Objectif : devenir imam.
- A l’école coranique d’Urumqi, comme je parle de Michelle Bachelet, le mollah me prend familièrement par le bras et m’entraîne d’autorité dans une grande salle. Y trône une longue table flanquée de chaises. Le mollah en tire une : c’est là que s’est assise Michelle Bachelet, la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU. Je m’y assieds illico (histoire de faire entrer mes fesses dans l’Histoire). Au mur, des rayonnages avec des livres et des revues. On m’en apporte : écrits en mandarin, arabe, ouïghour.
Je me suis demandé comment la Haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU pourrait se démarquer, sans les traiter de menteurs, de ceux qui parlent de l’éradication de la culture et de la langue ouïghoure. Elle s’en est sortie habilement (chapeau, l’artiste !) comme suit dans sa déclaration du 28 mai 2023 à Beijing (les troncatures entre crochets sont de moi, vous allez voir pourquoi) :

En ce qui concerne la Région autonome [...] il est important que l’identité linguistique, religieuse et culturelle des [...] soit protégée, que le peuple [...] soit autorisé à participer pleinement et librement aux décisions concernant sa vie religieuse et qu’un dialogue puisse avoir lieu. J’ai discuté des politiques éducatives dans la Région autonome [...] et souligné l’importance pour les enfants d’apprendre dans leur propre langue et dans le respect de leur propre culture dans leur famille ou leur communauté ».

Entre les crochets, elle parle du... Tibet, des Tibétains. Rien sur le Xinjiang sur sa culture, sur la langue ouïghoure. Les critiques, craintes, recommandations sur ce sujet viendront plus tard, le 31 août 2023 dans un document de 45 pages (improprement appelé « rapport » par nos médias) édité par l’ONU, treize minutes avant la fin du mandat de quatre ans de Michelle Bachelet et où son nom ne figure pas.

Pour conclure (5), je prétends que les militants qui charrient les âneries made in USA sur le Xinjiang devraient faire attention. On peut ne pas aimer le système politique chinois, mais c’est le seul rempart contre la transformation de cette région en califat. Soutenir les partisans d’une partition, de la création d’un « Turkestan Oriental », c’est tisser des tchadors, jeter des fillettes de 9 ans dans le lit de sexagénaires, interdire l’école à la moitié de la population coupable d’être du sexe féminin, entasser des pierres pour les lapidations, aiguiser les couteaux à égorger les infidèles. La férocité des attentats terroristes qui ont frappé la Chine naguère interdit toute mansuétude dans la lutte contre les trois fléaux (le terrorisme, le séparatisme, le fondamentalisme), n’en déplaise aux Occidentaux.

On voit beaucoup trop en France de pacifistes bellicistes, de libertaires liberticides et de féministes féminicides.

A suivre.

Maxime VIVAS

Notes :

1 « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (décembre 2020, éditions « La Route de la soie ».
2 Dont « Marine le Pen amène le pire », éditions Golias, 2004. Maxime et Frédéric Vivas.
3 En 2021, j’ai dirigé avec Jean-Pierre Page la rédaction du livre « La Chine sans oeillères » réunissant des intellectuels du monde entier (Editions Delga). En 2022, j’ai écrit avec Jean-Pierre Page et Aymeric Monville «  Les divagations des antichinois en France » préfacé par le contre-amiral Claude Gaucherand.
4 Pour en savoir plus sur cette ville, sa mosquée ses fidèles, il suffit de taper sur votre moteur de recherches « Kashgar mosquée » et vous allez voir des vidéos comme celle-ci :
https://www.youtube.com/watch?v=-HYrHyPTYgQ&ab_channel=TravelXinji...
5 Mais ne manquez pas de lire sur ce site les articles d’Aymeric Monville.

 


Géorgie : le parti au pouvoir veut la destitution de la présidente proeuropéenne

Quand ça veut pas aller, ça va pas… La France est-elle le maillon faible de l’Europe, on ne peut pas l’affirmer tant la situation de l’Allemagne est délétère. En France, c’est l’empire qui s’écroule, l’audience internationale, là s’exerce en priorité les effets combinés de la vassalisation aux USA et le fait que cette vassalisation consiste désormais à jouer contre ses alliés pour asseoir son hégémonie et sa stabilité interne. Non seulement c’est l’effondrement en Afrique, mais tous les individus franco-américain installés dans ce climat de guerre froide sont les premiers visés, de madame Lagarde aux pions africains en passant par la présidente géorgienne. Pour qui connait un peu la Georgie parler de regret de l’URSS, sans parler de la popularité de Staline, l’enfant du pays on mesure que le parti au pouvoir n’a guère d’autre choix que de rompre avec cet alignement sur l’OTAN et l’UE de la présidente. On retrouve dans bien des pays le même cas de figure, y compris en Moldavie, Roumanie, Serbie, pour ne citer que les plus évidents et nul ne sait comment va finir la situation ukrainienne elle même ce que refusent de considérer nos stratèges en chambre. (note et traduction de danielle Bleitrach) Histoire et Société

8hSalomé Zourabichvili, le 31 mai 2023 à Bruxelles.© YVES HERMAN / ARCHIVES REUTERS

Le parti au pouvoir en Géorgie a entamé une procédure de destitution contre la présidente Salomé Zourabichvili qu’il avait pourtant soutenue en 2018. Celle qui est une ancienne diplomate française défend une vision pro-européenne, à l’inverse du gouvernement qui se rapproche de la Russie.

Le parti au pouvoir en Géorgie a entamé vendredi 1er septembre 2023 une procédure inédite mais périlleuse de destitution de la présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, provoquant une énième crise politique dans ce pays aux relations complexes avec Moscou.

Lire aussi : ENTRETIEN. « Nous avons besoin du soutien des Européens », martèle la présidente de Géorgie

« Nous avons pris cette décision » car « fermer les yeux sur des violations flagrantes de la Constitution sape l’État de droit », a justifié le président du parti Rêve géorgien Irakli Kobakhidzé devant des journalistes au sujet de Salomé Zourabichvili, qui est une ancienne diplomate française, rapporte l’AFP.

Déplacement à Berlin

Élue en 2018 avec le soutien de cette formation, elle s’oppose désormais à sa politique de voisinage avec la Russie et a multiplié les voyages pour faire obtenir à son pays le statut de candidat à l’Union européenne.

Le parti au pouvoir lui a interdit de se rendre prochainement dans dix pays dont l’Ukraine et malgré ce refus, la première femme présidente en Géorgie s’est rendue à Berlin jeudi, où elle a rencontré son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier.

Deux tiers des parlementaires nécessaires

C’est la première fois qu’un parti au pouvoir engage une telle procédure dans ce pays du Caucase d’environ quatre millions d’habitants.

Concrètement, il doit obtenir de la Cour constitutionnelle le droit de solliciter les parlementaires, qui doivent soutenir aux deux tiers sa proposition.

Le Rêve géorgien dispose de quatre-vingt-dix sièges et devra convaincre dix députés de l’opposition, ce qui a très peu de chance d’arriver. Selon lui, la présidente ne peut exercer constitutionnellement ses pouvoirs de représentation « qu’avec le consentement du gouvernement ».

Craintes d’une dérive autoritaire

Alors que les relations entre Moscou et Tbilissi ont été troubles pendant des années, le gouvernement actuel dirigé par le Premier ministre Irakli Garibachvili, a entrepris l’année dernière des démarches de rapprochement, et ce alors que l’armée russe menace d’annexer les régions séparatistes d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie.

Cette politique suscite l’inquiétude d’une partie de la société qui craint une dérive autoritaire et la désapprobation de Salomé Zourabichvili, qui ne voit d’avenir pour son pays qu’au sein de l’UE.

En juillet, Volodymyr Zelensky avait décidé d’expulser l’ambassadeur géorgien en Ukraine alors que l’opposant et ancien président géorgien Mikhaïl Saakachvili est apparu très amaigri à son procès.

 

LE POST DE RASTAPOPULO.....

.....sur le blog HISTOIRE ET SOCIÉTÉ

Au moment où nous avons “fêté” les 20 ans de l’€uro, je n’ai vu personne produire le simple constat suivant :
20 ans d’€ = 20 ans de paupérisation.
20 ans d’€ = 20 ans de précarisation.

C’est pourtant tellement l’évidence !!

Trouble Fait, sur Youtube, a fait un bon travail (en 6 vidéos me semble-t-il), pour expliquer notamment les désastreux déséquilibres des soldes Target 2 entre les différents pays utilisant cette monnaie de singes, et là aussi le bilan est édifiant ! allez voir ça !

Draghi l’homme de Goldman-Sachs devenu le héros du Marché pour ses QE validés comme une triche si utile à la cupidité infinie des adorateurs du Veau d’or ! Alléluia !
En même temps qu’on nous tient la tête sous l’eau tout en invoquant l’impératif de la conformité aux traités !
“Tu détruiras tout Bien Commun sur l’autel des 3% pour me prouver ton allégeance !
-Oui Ô, mon saigneur et maître ! ”
Nom de Dieu de pu… de bor… de mer… !!

Draghi mis à la tête de l’Italie quand celle-ci menaçait de claquer la porte après les 20 ans de déficit continu que l’Euro laissait comme bilan, avant que la clone de Le Pen ne calme le jeu en prouvant bien bas sa soumission totale à l’OTAN et aux autres instruments de la domination atlantiste !

La Grèce dépecée et son peuple trainé dans la boue et la misère sur l’autel des usuriers cupides de la Sainte Europe !…

Pouah!!
J’ai la gerbe, depuis la misère dans laquelle je vis, de constater que la masse est encore endoctrinée à fond dans ce qui est à mes yeux une religion du fric, dont la BCE serait une sorte d’Inquisition espagnole à la solde du Deutsche-Mark !

Bon sang! quand est-ce qu’il devient enfin décent de chi.. sur l’Euro comme elle le mérite ?!
Et quand explique-t-on que depuis Sarko notre or est massivement vendu pour s’assurer que si un gouvernement “populiste” venait à gouverner la France, il ne pourra pas re-battre monnaie en l’adossant sur une valeur tangible suffisante, assurant que nous aussi serons obligés de vendre jusqu’à nos plages pour qu’elles soient bétonnées en complexes hôteliers prêts à accueillir les petits bourgeois d’ailleurs !
Quelles belles perspectives !
Tout nationaliser ne suffira pas. Ce qu’il faudrait à minima, c’est le courage de rebâtir quelques échafauds à titre d’exemples.
Rien que la Bien-pensance n’autorise.
Ne reste à ma rage et à mon impuissance qu’à me consumer : elles s’y emploient !
Merci à l’UE, la BCE, l’Euro, Maastricht, Lisbonne, pour tant de belles et heureuses perspectives !!

 

Les médias Français de masse racontent des MENSONGES

 

 

Anna Novikova, fondatrice de l'association SOS Donbass, a organisé un convoi humanitaire de Pau jusqu'au Donbass en avril dernier avec des dons récoltés dans 5 pays (France, Allemagne, Espagne, Belgique, Suisse). Elle raconte les raisons qui l'ont poussées à créer son association, le voyage en camion d'un mois pour acheminer le matériel et l'accueil qu'elle a reçu des habitants du Donbass, toujours sous les bombardements des canons français Caesar.

Elle évoque aussi la propagande médiatique qui sévit en France et appelle à cesser l'armement de l'Ukraine par l'Occident pour trouver un compromis diplomatique entre la Russie et l'Ukraine afin qu'advienne la paix. Un témoignage bouleversant !