Nous vivons une bien étrange époque. Celle des prétentieux, des sots, fats, orgueilleux, des fous dangereux, des hâbleurs, des vantards et de toutes sortes de menteurs.
Paraître, parler, parader, se constituer des parterres de courtisans, sans crainte de la vergüenza, ou du ridicule, ou des deux. A mille lieues de la modestie, et de l'humilité des humains.
Et cela, nous le savons.
Sitôt tourné le dos les rois mages de la nativité, voici l'arrivée, ou le retour, comme on voudra, d'un nouveau prophète.
Battez tambours, sonnez, clarines,voici l'avènement de Bernard Domb, alias Simon Casas, qui, de consul du cirque nîmois, s'autoproclame - on n'est jamais si bien servi que par soi-même- sur le journal régional "Midi Libre": prophète. En son pays, s'entend, mais prophète tout de même.
Rien que çà, mais tout çà!
Voici ce qu'il déclare à la presse:
"No veo por qué no puedo ser profeta en mi tierra, ya que en lo que yo domino,la tauromaquia, soy profeta en el conjunto del mundo taurino internacional....Soy el segundo grupo mundial de tauromaquia....Hubiera sido paradojico, que no hubiese tenido la posibilidad profesional de ser competitivo y ganar el concurso para la plaza de Nîmes... Màs aùn las administro al nivél màs alto del éxito desde muchos años"...
Les espagnols sont prévenus: ils devront se soumettre aux légions de Simon l'invincible qui vont déferler sur l'Ibérie. Le roi, le grand, le beau, le fort, le presque dieu taurin , est d'ores et déjà auto-intrônisé et indétrônable prophète, et donc tout-puissant. Et malheur à qui voudrait lui résister.
Le destin de la corrida est, on le voit, dans des mains expertes et sûres, avec, d'un côté, au Sud Est, un prophète, et de l'autre, au Sud Ouest, un gourou, qui clame à longueur de semaines:" il faut se rassembler - autour de MOI-, il prétend que c'est pour SAUVER la corrida, bien sûr, et non pas pour préserver les intérêts de ceux qui en vivent, alors que nous, aficionados de verdad, ne cessons de le répéter, méthodiquement, consciencieusement, aveuglément, le mundillo et ses complices détricotent jour après jour cette corrida, jusqu'à en faire un spectacle qui ne saurait être défendable ni défendu, un spectacle seulement motivé par le fric facile qu'il peut générer, mais un spectacle cruel, comme il peut nous l'être trop souvent reproché, au vu de sa constante dérive mercantile.
" Un pour tous, tous pour Moi, Aimez-moi les uns les autres"!
Paraître, parler, parader, se constituer des parterres de courtisans, sans crainte de la vergüenza, ou du ridicule, ou des deux. A mille lieues de la modestie, et de l'humilité des humains.
Et cela, nous le savons.
Sitôt tourné le dos les rois mages de la nativité, voici l'arrivée, ou le retour, comme on voudra, d'un nouveau prophète.
Battez tambours, sonnez, clarines,voici l'avènement de Bernard Domb, alias Simon Casas, qui, de consul du cirque nîmois, s'autoproclame - on n'est jamais si bien servi que par soi-même- sur le journal régional "Midi Libre": prophète. En son pays, s'entend, mais prophète tout de même.
Rien que çà, mais tout çà!
Voici ce qu'il déclare à la presse:
"No veo por qué no puedo ser profeta en mi tierra, ya que en lo que yo domino,la tauromaquia, soy profeta en el conjunto del mundo taurino internacional....Soy el segundo grupo mundial de tauromaquia....Hubiera sido paradojico, que no hubiese tenido la posibilidad profesional de ser competitivo y ganar el concurso para la plaza de Nîmes... Màs aùn las administro al nivél màs alto del éxito desde muchos años"...
Les espagnols sont prévenus: ils devront se soumettre aux légions de Simon l'invincible qui vont déferler sur l'Ibérie. Le roi, le grand, le beau, le fort, le presque dieu taurin , est d'ores et déjà auto-intrônisé et indétrônable prophète, et donc tout-puissant. Et malheur à qui voudrait lui résister.
Le destin de la corrida est, on le voit, dans des mains expertes et sûres, avec, d'un côté, au Sud Est, un prophète, et de l'autre, au Sud Ouest, un gourou, qui clame à longueur de semaines:" il faut se rassembler - autour de MOI-, il prétend que c'est pour SAUVER la corrida, bien sûr, et non pas pour préserver les intérêts de ceux qui en vivent, alors que nous, aficionados de verdad, ne cessons de le répéter, méthodiquement, consciencieusement, aveuglément, le mundillo et ses complices détricotent jour après jour cette corrida, jusqu'à en faire un spectacle qui ne saurait être défendable ni défendu, un spectacle seulement motivé par le fric facile qu'il peut générer, mais un spectacle cruel, comme il peut nous l'être trop souvent reproché, au vu de sa constante dérive mercantile.
" Un pour tous, tous pour Moi, Aimez-moi les uns les autres"!
Et ceux qui ne me suivent pas sont des ennemis de la corrida: rien que çà !
Les aficionados prétendent qu'on sauvera la corrida en faisant respecter ses règles- intégrité du toro, respect de la lidia, du public, du palco...-, et les gouros du S.E et du S.O. prétendent que c'est en la proposant au patrimoine de l'Unesco qu'on la sauvera.
Les aficionados prétendent qu'on sauvera la corrida en faisant respecter ses règles- intégrité du toro, respect de la lidia, du public, du palco...-, et les gouros du S.E et du S.O. prétendent que c'est en la proposant au patrimoine de l'Unesco qu'on la sauvera.
Les bateleurs de foire sont à l'oeuvre, de plus plus forts, de plus en plus bruyants, mais de moins en moins au fait des réalités: le mal est plus profond qu'il n'y parait, la soif du pouvoir les rend irraisonnables.
Entre gourou, prophète, ou tertulias feutrées, quel choix reste-t-il?
Si ce n'est le tango des nombrils, la java des egos, la rumba des MOA-MOA!
Entre gourou, prophète, ou tertulias feutrées, quel choix reste-t-il?
Si ce n'est le tango des nombrils, la java des egos, la rumba des MOA-MOA!