LES TAURINOS SONT-ILS FOUS?
D’après un témoin,
Milinko, deux novillos sur vingt, DEUX!!!- présentaient un peu
d’intérêt.
DEUX sur VINGT!!!!
Où va la corrida? Les éleveurs, les empresas, les apoderados, les figuras, TOUS: sont-ils fous? Sont-ils sourds? Aveugles? Suicidaires? Masos?
Que pensent, que veulent, les
organisateurs ? La Catalogne est toute proche, le problème du désamour qui touche la fiesta cirque ne peut que se répandre,
faire tache d’huile. Ce n’est pas le BIC qui changera quelque
chose, si les ferias continuent de donner de la corrida ces images indignes et dégradantes.
Les Valenciens ont eu
devant les yeux un nouvel échantillon du toreo moderne. Et au
résultat final, même si les toros » robotisés peuvent créer
un spectacle acceptable, au final, sur les 20 novillos qui défilèrent, 18 furent
catastrophiques, impropres à la lidia. Et vaudrait-il mieux encore,
poursuit le revistero, présenter aux publics 18 toros même imparfaits, mais en dehors du mono
encaste, des animaux qui chargent et créent de l’imprévu, que des animaux
qui génèrent ennui et désintérêt, comme ce fut le cas à
VALENCIA. Et si l’on élève des toros imparfaits, mais
braves et mobiles, il pourra y en avoir 2 de bons et 18 de mauvais,
comme aujourd’hui, mais la différence sera que personne ne se
sera ennuyé. Et cela, la plupart ne le comprennent pas et ne veulent
pas comprendre.
Cette situation se
répercute sur les novilleros. Les garçons ne savent ni composer la
suerte, ni mentir, ils sont sans défense devant le danger permanent
pour eux d'animaux dont on ne peut rien attendre. Et cette feria des novilladas valenciana a emporté leurs illusions. Ils
n’avaient aucun moyen technique de tirer leur épingle du jeu.
Sans comper, répétons-le, que ce genre de défilé d’animaux engendre l’ennui du public et provoque donc la
déception des jeunes.
Les Jandilla du 11 mars ont été la
goutte d’eau qui a fait déborder le vase : animaux sans
forces, ni caste, ni bravoure, désespérants. Rien ! Nada !
Parmi les garçons, CHOVER fut volontaire, l’Extremeño CAMPOS qui
aurait mérité mieux que de se morfondre devant deux bédigues
mortes debout, et SOLER, pour être seulement le local du jour, reçut l’oreillette cadeau qui ne s'imposait surtout pas.
Une après-midi pénible,
interminable, et pour les novilleros une déception immense dont ils n’ont pas
besoin. Quand à ceux qui prétendent s’occuper de l’avenir de
ses garçons, ils sont restés muets, devant ces honteux
spectacles qu’ils qualifient pourtant d’ « opportunités » à saisir.
Honte à tous ces taurinos, qui, une nouvelle fois, n'ont pas hésité à donner une nouvelle putada de puntilla à la fiesta qu'ils finiront par tuer.