lundi 23 juillet 2018

NE PAS LAISSER ASSASSINER LA PALESTINE PAR LE FASCISME ISRAÉLIEN.


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La flottille de la liberté est en route pour Gaza

lundi 23 juillet 2018 par UJFP Blog de l'ANC
Une opération à laquelle l’ANC ne peut que souscrire.
Le 21 juillet à 20h, trois bateaux ont quitté Palerme vers Gaza. Ils transportent des médicaments et les bateaux sont destinés aux Gazaouis.
L’UJFP salue cette flottille sur laquelle se trouve l’une de ses membres, Sarah Katz, aux côtés d’une trentaine de personnes.
Gaza est une prison où l’occupant expérimente comment on peut enfermer hermétiquement deux millions de personnes en les bombardant périodiquement et en les assassinant en toute impunité. La flottille rappelle que le blocus de Gaza est une ignominie et que Palestiniens et solidaires se battront sans relâche pour y mettre fin.
Nous saluons la grande diversité présente dans cette flottille qui comprend des femmes et des hommes venu-e-s du Canada, des États-Unis, de Norvège, de Suède, de France, de Malaisie, de Jordanie et aussi d’Israël et de Palestine.
Nous saluons les responsables politiques ou élu-e-s qui ont accueilli la flottille à l’image du maire de Palerme. Nous saluons les pays (comme la Suède) qui ont rappelé à Israël que l’acte de piraterie qui est en préparation viole le libre droit de navigation et qui demandent la fin du blocus.
Nous dénonçons par contre notre gouvernement qui se tait et la mairie de Paris qui a manifesté une fois de plus sa complicité honteuse avec le gouvernement israélien, en empêchant deux bateaux de la flottille d’accoster à Paris.
Nous appelons les citoyen.ne.s et femmes et hommes politiques français à protéger cette flottille en popularisant partout cet acte de solidarité. Les Gazaouis qui sont régulièrement agressés et bombardés espèrent beaucoup de cette flottille.
Nous nous adressons à nos frères palestiniens. Cette guerre n’est ni religieuse, ni raciale, ni communautaire. Vous demandez la liberté, l’égalité et la justice. Votre lutte et votre résistance concernent toute l’humanité.
Comme association juive, nous nous adressons aux Juifs du monde entier. Le gouvernement israélien ne vous protège pas. Il commet des crimes en votre nom et veut vous forcer à être complice. Il vient de légaliser l’apartheid qui était à l’œuvre depuis bien longtemps. Il vous met en danger délibérément pour vous pousser à émigrer. Nétanyahou fait aujourd’hui comme l’OAS autrefois en Algérie. Rompez avec cette politique criminelle qui tourne le dos à vos valeurs et à votre identité !
Nous nous adressons à toutes les femmes et les hommes de bonne volonté.
Soutenez cette flottille, tenez-vous informés en permanence, popularisez cette action, faites savoir la souffrance et la résistance des Gazaouis, forcez nos grands médias à rompre avec leur silence complice.

DES JEUNES TROP AMBITIEUX QUI SENTIRONT TOUJOURS LE MOISI

Parlons (Inter) Net Blog Le Grand Soir
Macron, Benalla, poussières dans le grenier du temps passé
« Il se trouve des hommes qui soutiennent facilement le poids de la faveur et de l’autorité, qui se familiarisent avec leur propre grandeur, et à qui la tête ne tourne point dans les postes les plus élevés. Ceux au contraire que la fortune aveugle, sans choix et sans discernement, a comme accablés de ses bienfaits, en jouissent avec orgueil et sans modération : leurs yeux, leur démarche, leur ton de voix et leur accès marquent longtemps en eux l’admiration où ils sont d’eux-mêmes, et de se voir si éminents ; et ils deviennent si farouches que leur chute seule peut les apprivoiser ».

A lire ci-dessus la deuxième phrase de La Bruyère (1), on devine qu’il a connu les sosies de Macron et Benalla, lesquels n’avaient déjà rien de moderne au dix-septième siècle.
(+) Le titre seul est de Pedrito

MACRONGATE.....

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MACRONGATE : LE PETIT ROI ET SON MÉPRIS DU DROIT
UN REGARD JURIDIQUE SUR L'ACTUALITÉ AVEC RÉGIS DE CASTELNAU
 

La presse nous rapporte ce qu’aurait déclaré, en garde à vue, celui que beaucoup appellent désormais « le gorille à Manu ». La première chose qui frappe, c’est l’étonnant culot dont il fait preuve. La seconde, c’est qu’il est clair qu’il a été dûment chapitré et que la stratégie de la Macronie sera de semer la confusion en espérant continuer à profiter de la complaisance dont elle a bénéficié d’une partie du haut appareil judiciaire. C’est la raison pour laquelle il est utile sinon indispensable de revenir sur un certain nombre d’aspects essentiels de la partie qui se joue aujourd’hui. D’autant plus essentiels qu’ils constitueront les enjeux du débat judiciaire. Or, avec un exécutif aujourd’hui plaqué au sol et un législatif transformé en cirque, la justice est le seul des trois pouvoirs dont on puisse espérer qu’il sera capable de rester à peu près debout.

Gare au « gorille »

Le jour du déclenchement du scandale, après avoir vu la vidéo des faits, nous avions établi la nature des infractions qui devaient être reprochées à Alexandre Benalla et le caractère inadmissible de la protection dont il avait bénéficié après ses exactions. Le feuilleton qui se déroule désormais nous apporte une révélation toutes les heures sur le statut et les avantages délirants, et manifestement indus, dont bénéficiait le « gorille ». Chacun de ces faits doit faire l’objet d’une analyse juridique qui permette d’en caractériser l’aspect pénalement répréhensible, et d’en identifier les auteurs.
Dans la mesure où les événements que nous allons étudier ont fait l’objet de décisions prises par des fonctionnaires dans le cadre de structures hiérarchiques, rappelons les principes de responsabilité qui gouvernent cette matière.
Tout d’abord, en application de l’article 28 de la loi sur le statut de la fonction publique, le fonctionnaire est tenu à un devoir d’obéissance. Assorti d’un devoir de désobéissance si l’ordre qui lui est donné est manifestement illégal. L’article 122–4 du Code pénal exonère le fonctionnaire auteur d’une infraction accomplie sur ordre à la condition qu’il n’en ait pas connu le caractère illégal. Apparemment accordés à la demande d’Emmanuel Macron, les avantages dont a bénéficié Monsieur Benalla ont fait l’objet pour chacun de décisions administratives. Tous les fonctionnaires impliqués sont donc responsables et il est indispensable qu’ils en répondent.

Viens chez moi, j’habite chez un copain

Premier exemple, la rémunération exorbitante (environ 10 000 euros par mois) perçue par l’homme de main, selon Le Parisien. S’agissant de fonds publics, il est clair qu’il ne peut y avoir d’arbitraire dans la fixation de la rémunération des collaborateurs de l’Élysée. De ce que l’on comprend aujourd’hui, le montant était directement lié, non pas à l’utilité de la mission, mais à la faveur du prince. Celle-ci ne saurait servir de support à une décision régulière. Les chiffres qui circulent dans la presse sont effectivement complètement excessifs, et peuvent encourir les foudres de l’application de l’article 432–15 Code pénal relatif au détournement de fonds publics. Le président de la République et ses collaborateurs, et notamment son chef de cabinet, sont responsables du maniement des fonds publics dont ils sont dépositaires. Les engagements de dépenses doivent être conformes à l’intérêt public et non pas le fruit de faveurs voulues et dispensées par le chef de l’État. Emmanuel Macron sera protégé par son immunité présidentielle. Ce n’est pas le cas de son directeur de cabinet qui a dû signer le « contrat de travail » et saisir le comptable public de l’engagement des dépenses correspondant à la rémunération. Il est indispensable qu’il en réponde dans le cadre d’une procédure judiciaire. Ceci n’a rien de fantaisiste, on apprend par un télescopage du calendrier, que Maryse Joyssains, maire d’Aix-en-Provence, vient d’être condamnée pour avoir promu indûment son chauffeur et fourni à ses proches des emplois de complaisance !
Deuxième exemple, le logement de fonction. Accordé, rappelons le, le 8 juillet dernier, alors même que les communicants de l’Élysée, empêtrés dans leurs mensonges, nous affirment que le « gorille à Manu » était puni. Dans la fonction publique, concernant les logements de fonction, en application du décret du 9 mai 2012, il existe deux régimes de « concession de logement ». D’une part, celle par « nécessité absolue de service » qui impose au fonctionnaire une disponibilité totale, et ne donne pas lieu à perception d’une contrepartie, c’est-à-dire d’un loyer. D’autre part, une concession avec paiement d’un loyer, pour les fonctionnaires qui sans être assujettis à la nécessité absolue sont tenus d’accomplir un service d’astreinte. Il est clair que Monsieur Benalla, au statut complètement flou, ne rentre dans aucune des catégories. Et que l’on ne nous parle pas de sécurité, celle-ci est assurée dans le cadre de la loi républicaine par le Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), composé de fonctionnaires formés. Qui a pris la décision d’attribuer ce logement ? Quelle modalité a été choisie ? Quelle est la justification de cet avantage en nature ? Monsieur Benalla est-il assujetti au versement d’un loyer en application des stipulations du décret du 9 mai 2012 ? Si cette attribution, ce qui est fort probable, est contraire à la réglementation, l’article 432–15 du Code pénal trouvera encore à s’appliquer. Même motif, même punition pour celui qui a signé sur ordre le contrat de bail.

Aux armes, etcaetera 

Parlons maintenant de la pseudo-sanction infligée au faux policier après ses exploits place de la Contrescarpe. Il apparaît d’ores et déjà que les soi-disant mise à pied et rétrogradation sans salaire n’ont jamais été appliquées. Qu’en est-il de la rémunération? Le bruit court qu’elle aurait quand même été versée, contrairement à ce qui a été dit. Et pourquoi donc ? À la demande de qui ? Encore le 432–15 ? Cela devient une habitude. Il serait bien de s’en expliquer devant un juge d’instruction.
Il y a également l’attribution au « gorille » d’un permis de port d’armes. Autorisation invraisemblable, mais manifestement sur ordre du château après un premier refus circonstancié de la préfecture de police. Tout simplement parce que les conditions juridiques n’étaient probablement pas réunies. Qu’à cela ne tienne, le prince cède à son homme qui rêve depuis longtemps d’être « enfouraillé ». Comme le démontre la lecture des «Macronleaks », il en avait formé la demande pendant la campagne présidentielle. La valeur juridique de cette nouvelle autorisation mériterait d’être regardée de près. Son grand ami Vincent Crase, le salarié du parti LREM, s’est quant à lui passé de l’autorisation légale puisqu’il parade, place de la Contrescarpe, avec un flingue bien visible sur les photos et les vidéos. Sous les yeux des policiers vrais et faux mélangés que ça n’a pas l’air de gêner. Port d’arme prohibé, et de première catégorie, excusez du peu. Là aussi, il serait intéressant de savoir pourquoi et comment des civils aussi douteux que nos duettistes peuvent se promener ainsi armés jusqu’aux dents. Cela relève des investigations d’un juge d’instruction.

Et ça continue encore et encore…

Nous avons ensuite l’hérésie d’attribuer un pass d’entrée donnant accès à tous les locaux de l’Assemblée nationale et notamment à l’hémicycle (!) à notre homme de main qui ne pouvait bien sûr y avoir droit… Il serait intéressant que François de Rugy, le président de l’Assemblée nationale, vienne s’expliquer sur ce manquement gravissime, qui serait de nature à éclairer sur le dispositif qu’Emmanuel Macron commençait à mettre en place pour privatiser à son profit les services de sécurité de l’Élysée.
On parlera aussi de la fulgurante montée en grade d’Alexandre Benalla (il était réserviste) dans la gendarmerie. Plusieurs fonctionnaires de police ont déjà été mis en garde à vue et  mis en examen. Trois d’entre eux, aux grades conséquents, ont trouvé tout à fait normal de trahir leur secret professionnel et de mettre à la disposition d’une personne visée par la justice des éléments strictement confidentiels. Encore bravo !
La liste devrait normalement s’allonger. Alors à ce stade, à tous ceux qui, par cupidité, arrivisme ou lâcheté, ont prêté la main aux dérives voulues par le chef de l’État, on rappellera l’existence d’un autre article du Code qui les concerne tous. L’article 433-1 du Code pénal, celui qui réprime tous ceux qui ont pris des mesures pour faire échec à l’exécution de la loi. Tous les faits, toutes les manœuvres, tous les ordres qui viennent d’être décrits ci-dessus en relèvent.

Mais que fait la justice ?

Depuis déjà un moment, la justice s’est laissée déshonorer par les agissements de la juridiction d’exception du Pôle financier flanquée du Parquet national financier (PNF). Outil politique acharné à fausser l’élection présidentielle, d’abord contre Nicolas Sarkozy puis contre François Fillon. Outil dirigé plus récemment contre le Rassemblement national. Il semble symétriquement avoir servi d’étouffoir dès lors que des choses très gênantes pouvaient être reprochées aux amis du Parti socialiste ou à la Macronie. Que sont devenus Kader Arif, Bruno Leroux, Faouzi Lamdaoui ? Où en sont les affaires Ferrand, Collomb, Las Vegas, les irrégularités financières grossières de la campagne électorale du candidat Macron ?
En allant au fond des choses, le parquet de Paris et les juges d’instruction du même tribunal ont l’occasion de commencer à reconstruire une crédibilité et une légitimité lourdement entamées auprès de l’opinion. Il serait vraiment opportun de la saisir. Pas sûr que l’histoire repasse les plats.
Quant au président de la République, il pourrait apparaître comme l’auteur initial, et par conséquent le responsable, de tout ce que le scandale vient de mettre au jour. Sachant que ce n’est probablement pas fini. À l’abri de son immunité, il va peut-être enfin faire un peu l’expérience du fait que la politique est d’abord et avant tout un rapport de force.
Son inconséquence l’a singulièrement isolé et il pourrait faire l’expérience de l’ingratitude des hommes, et de leur capacité à rapidement chercher des passerelles pour quitter le navire.

MACRON SE CROIT PRÉSIDENT D'UNE RÉPUBLIQIE BANANIÈRE.....

Affaire Benalla: La Garde des Sceaux évoque "une affaire individuelle". André Chassaigne lui répond en convoquant la procédure constitutionnelle de destitution du Président de la République (art. 68 de la Constitution)

LE ROI N'EST PAS MORT!



Après le silence dédaigneux, maintenant le mépris.

Publié le 23 Juillet 2018

Sa Suffisance parlera ...peut-être
quand celle-ci "le jugera utile" (sic)
Après le silence dédaigneux, maintenant le mépris.
Ce qui de plus en plus ressemble à un "salazarisme macronien" nous éloigne des principes et vertus de la République.
Mépris du mandat tordu au gré de ses appétits et enjeux de pouvoir, mépris de la représentation nationale, dédain du suffrage universel pris comme marche pied escamotable du carrosse de sa légitimité.
De ce carrosse, une image s'incruste depuis le 21 juillet : certainement que pour forcer la poste, Manu El Monarc va sacrifier un des chevaux de l'attelage, celui le moins alerte, pour alléger l'équipage. Certes va-t-il purger son cabinet noir, mais la liste d'attente pour occuper les siège est garnie.
Reste que cela ressemble plus à la fuite en cherchant à éviter Varennes qu'à une monté au front. Ce front dont seule normalement la honte devrait le couvrir et donc pour la masquer va le conduire à jouer l'effronté devant les institutions dont pourtant il est le gardien
Oui, ce qui se passe autour de l'affaire "Macron-Benalla" est la tentative d'instaurer une république bananière dont la "United fruit" de 2018 en Europe se nomme CAC40, pilotée depuis Davos et autres Bilderberg.
Cela vise par à coup à installer à la tête du pays un avatar de Salazar, maître de sa PIDE-DGS (sinistre police politique portugaise de l'époque) à la fois tutelle et supplétif de la police "officielle". Les 5 mises en examen permettent une première lecture de l'articulation en construction.
Ce qui se joue est grave. Canaille le rouge dès samedi évoquait l'idée d'un putsch à fermentation lente mais putsch tout de même.( http://amers-cap.com/2018/07/de-l-etat-d-urgence-au-coup-d-etat-constitutionnel-ce-que-revele-cette-crise-majeure.html).
Si tout confirme que la volonté d'un passage en force reste sur la table du pouvoir, les réactions syndicales dans la police, la réaction du parlement tendent à montrer que la base d'action du proconsul de l'Elysée se réduit.
La réaction de la presse (en opposition ou soutenue par ses détenteurs?) retire des points d'appuis sous les pas du Tartarin du Touquet Paris Plage, mais ses projets persistent.
Notons un absent de taille. le peuple qu'aucune force parlementariste républicaine n'appelle à intervenir dans cet affrontement. Convoqué que comme témoin, il n'y aura pas d'issue sans son intervention consciente et souveraine comme l'exige la constitution que Manu El Monarc le salazarien  se doit de mettre en place pour répondre aux exigences de ses pairs.
En 1932, Salazar consolide le régime totalitaire. Il introduit une nouvelle constitution qui lui confère les pleins pouvoirs et le contrôle total de l'État: c'est l’Estado Novo (État Nouveau). Regarder les textes proposé par la camarilla qui encadre le Tartarin de 2018.
Le macronisme se révèle pour ce que Canaille le rouge ne cesse de dénoncer : c'est du lepenisme, l'intelligence en plus. Un peu comme Salazar par rapport à Franco : l'image est différente mais le fond et les moyens pour parvenir à leur fin sont les mêmes.
Ceux qui n'en appellent pas à l'intervention démocratique et populaire prennent le risque de laisser l'espace aux contempteurs masqués ou pas de la démocratie et laisser s'ouvrir la porte à tous les aventurismes factieux.

Note de P.  Le titre est seul de moi.
1000% d'accord avec  Canaille. La démocratie républicaine court tous les dangers totalitaires. Le peuple- ses représentants -  semble muet. Sans voix! Seule la droite semble vouloir tirer son épingle de la comédie méprisable que nous joue le petit dictateur. Sans vergogne: elle a la mémoire si courte qu'elle s'imagine que les frasques et crimes de Sarko  sont tombés dans les  profondeurs de notre mémoire