mercredi 20 janvier 2016

télé réalité … comment rétablir les droits de ces pauvres patrons…

Il est jeune, fringuant et gonflé par des sondages plus ou moins bidon… les initiés nous disent que même Valls le trouve un peu « poussé » à la veille des présidentielles, il sera donc en réserve pour la grande coalition… Celle que l’on imposera à la gôche sous prétexte d’une élection dont la seule question sera « pour ou contre le Front National »… Celle qui permettra aux travailleurs de Goodyear d’aller voter soit pour Macron, soit pour Xavier Bertrand qui s’insurge contre la violence ouvrière… nous y sommes presque
Pour Emmanuel Macron ce matin chez Bourdin , « la vie d’un entrepreneur est bien plus dure que celle d’un salarié. Il a tout à perdre lui.. Ou comment utiliser les difficultés des PME provoquées par les banques, par les ddifficultés des salariés, par les délocalisations, pour mieux favoriser les grandes entreprises qui suppriment les emplois…
On comprend mieux pourquoi le gouvernement organise la répression des syndicalistes, c’est par souci de justice, pour rétablir cette insupportable inégalité entre patrons et salariés.
Il y a d’autres méthodes pour en finir avec cette insupportable lutte des classes, pratiquer l’intégration corporatiste, grâce à l’élan spirituel qui rapproche depuis Pétain les classes qui se doivent mutuellement soutien:  » : Pour qui n’aurait pas compris. Depuis ce matin sur la 2, nous avons droit à la réclame pour émission sur entreprise, économie et religion, qui nous explique que de plus en plus les salariés exigent le droit de pratiquer leur religion à l’entreprise et comme les ventes casher, hallal explosent sans parler de la vente de produits fabriqués dans les monastères. Je ne suis pas une excitée de l’anticléricalisme mais au moment où la répression syndicale se développe, je trouve que cet appel à l’intégration patrons travailleurs par la pratique religieuse a des relents fascistes…
Pendant que les travailleurs se disputent sur leur conception de l’au-delà, ils se font avoir ici bas…
Danielle 
Histoireetsociete