Faire trois mandats successifs - Le songe de Macron, la main de Ferrand...
Richard Ferrand souhaiterait changer la Constitution et revenir sur la limitation à deux mandats présidentiels consécutifs, et ainsi en finir avec l'article 6 de la Constitution. Réalisée en 2008, cette réforme de nos institutions, avait germé dans l'esprit énervé de Nicolas Sarkozy l'Américain. Certains y ont vu un rapprochement avec le vingt-deuxième amendement des États-Unis.
D'après L'ancien président de l'Assemblée Nationale, "Changeons tout cela" car nous sommes là face à un corsetage de "notre vie publique dans des règles qui limitent le libre choix des citoyens". Personne ne pourrait douter que pour Monsieur Ferrand, seul l'intérêt du peuple compte. Seulement, cette idée pour le moins inattendue d'un retour en arrière ne se fera pas sans l'accord des 3/5ᵉ des Parlementaires. Mais, elle peut en cacher une autre. Non, pas un référendum qui serait perdu d'avance !
La réaction pleine d'imagination et d'un brin de consternation de la Présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale ne s'est pas fait attendre :
"Et pourquoi pas restaurer l’Empire avec Macron 1er ? Richard Ferrand, le visage de la dérive autocratique de la Macron"
Allons donc Mme Mathilde Panot ! Un Empire se veut héréditaire. Nous aurait-on caché une maîtresse d'Emmanuel Macron enceinte de son futur successeur, avec bien sûr l'accord de Brigitte, son épouse ?
En réalité, plutôt qu'un empereur, nous irions plutôt vers un système autocratique poutinien à la française. Mais, qui accepterait de jouer les Medvedev pour le bonheur de l'actuel président de la République. Il faudrait un homme sûr de la Macronie qui une fois élu ne ferait qu'écouter sagement la voix de son maître qui serait devenu pour cinq ans 1er ministre ?
Tout le monde imagine aisément que quelque que soit le vainqueur de l'élection présidentielle en 2027, Emmanuel Macron décidera de se représenter en 2032. En admettant qu'en 2027 le nouveau président élu soit du Parti renaissance ou d'Horizon, il faudrait qu'en 2032 le président sortant accepte de ne pas se représenter pour laisser la place libre à Macron. Nous nageons là en pleine politique fiction. Le Français électeur n'est pas si naïf que cela pour ne pas voir l'insupportable comédie électorale.
Pas si vite, il existe une troisième option. Celle du ballon d'essai lancé par Macron avec le coup de main de Ferrand.
Pour quoi faire me direz-vous, eh bien pour observer la danse du ventre des ambitieux qui rêvent de devenir calife à la place du calife ?
Surtout que personne ne sait encore comment sera désigné le futur candidat du Parti Renaissance. Macron, sera-t-il le faiseur de roi, celui qui pousse les pions dans une compétition sans merci entre les prétendants au sacre. Pourrait-on envisager une sorte de pacte avec l'un des candidats pour organiser le passage de relai en 2032. Qui donc pourrait y croire ? "Impossible n'est pas français" aurait dit Napoléon 1ᵉʳ, un modèle de notre Macron bonapartiste. Dans le cas qui nous occupe, la parole de Ferrand serait plutôt du niveau d'un petit Machiavel, mais sûrement pas du hasard.
Note de P.
Et les Français deux fois floués par le culot du tyran?
Gageons que dans tous les cas, soit le peuple martyrisé par la folie destructrice sociale de Jupin, soit les ventres mous de la gauche, finiront bien par se réveiller, et s'unir pour trouver la solution et faire gicler le despote du palais républicain où il a installé impunément son trône!!