dimanche 3 avril 2022

 CHINE ET RUSSIE: GRANDES GAGNANTES DES SANCTIONS OCCIDENTALES ?(°)


(°)Note de Pedrito : sanctions, ne jamais l'oublier, conseillées - imposées - par l' OTAN , la machine de guerre des USA, à laquelle obéissent aveuglément la plupart des pays Européens.

ON VOIT DE PLUS EN PLUS CLAIR


Qu'est-ce que SWIFT blog pcf littoral

Swift est une entreprise privée belge, Society for Worldwide Inter­bank Financial Telecommunication de son nom complet, qui propose aux institutions financières du monde entier un système de messagerie instantanée. Quelque 11 000 établissements, principalement des banques réparties dans 200 pays, s’y échangent plus de 40 millions de messages par jour. Swift a progressivement remplacé le télex, ce réseau de téléscripteurs connectés via les réseaux téléphoniques. Ces messages sont principalement des ordres de virement. Comme le système financier ­repose sur la confiance, les infor­mations envoyées ne sont pas annulées. Si une banque se dédit, elle perd de sa crédibilité. Lorsqu’un ordre de virement passe par la messagerie, il est en général effectif trente minutes après. Au final, Swift ressemble à un énorme registre de comptes où est inscrit qui a viré des fonds, quand et à qui.  Il manque quelque chose à cette définition. Comme tant d'autres organismes  prétendument indépendants  SWIFT  est le bras armé du capitalisme rentier particulièrement anglosaxon. Sinon comment expliquer qu'un système privé  belge applique systématiquement les décisions de Biden?

Etre exclu de SWIFT ne signifie pas être exclu du système financier

En être exclu ne revient pas à ­sortir du système financier, contrairement à ce que d’aucuns ont pu penser à l’annonce de l’éviction de certaines banques russes du système. En revanche, les opérations qui n’y passent plus sont sérieusement ralenties. Car si Swift domine le marché, des concurrents existent, comme le chinois Cips, qui connecte 1 300 banques dans plus de 100 pays. Ou encore SPFS, développé justement par la banque centrale de Moscou, qui rassemble principalement des établissements russes, arméniens, biélorusses, kazakhs ou kirghiz. Ainsi, privée de Swift, la Russie peut emprunter ces autres moyens d’émettre ou de recevoir des paiements, moins pratiques et plus chers.  De 2012 à 2016, l’Iran avait subi la même exclusion de Swift. Si son économie ne s’était pas effondrée, elle en avait énormément souffert, en particulier son commerce extérieur, car ces sanctions financières étaient accompagnées d’un véritable embargo sur le pétrole iranien.. L’or noir est le nerf de la guerre , les pays qui ont adopté des sanctions contre Moscou représentent plus de 200 milliards de dollars d’importations d’hydrocarbures par an, contre moins de 50 milliards pour la Chine et environ 25 milliards pour le reste du monde . Si on isolait le gaz les chiffres seraient très différents, et moins défavorables à la Russie. De plus les hésitations de l'Arabie Saoudite ou de l'Indonésie ne sont pas prises en compte.

La main- mise de  l'occident sur SWIFT a ses limites

. Après le 11 septembre 2001, les États-Unis se sont accordé un droit de regard sur la messagerie pour tenter de repérer les circuits de financement du terrorisme. Mais, vingt ans plus tard, les plus de 40 millions de transactions enregistrées quotidiennement rendent la tâche colossale. Avec des moyens et un peu de volonté politique, garder un œil sur la messagerie pourrait néanmoins permettre de surveiller les comptes en banque officiels des oligarques russes visés par les sanctions. Et, de manière plus large, de quiconque soupçonné d’évasion fiscale ou de blanchir de l’argent sale. Il est par exemple facile de demander à Swift toutes les entrées et sorties de fonds sur un compte précis et, ainsi, de rassembler petit à petit des preuves de mouvements suspects. Outre le ralentissement de l’économie, l’exclusion de la messagerie peut agacer les riches kleptocrates russes, et remettre en cause leur soutien à Poutine.  Mais tous ont eu largement l’opportunité, le temps que les sanctions soient discutées et mises en place, de placer leur argent dans des paradis fiscaux lointains, derrière un écheveau de sociétés-écrans. Des structures qui sont par définition opaques et n’utilisent pas la messagerie Swift.

Beaucoup plus fondamentalement, si SWIFT reste ostensiblement le bras financier des USA, d'autres systèmes le remplaceront, c''est inéluctable. Et la catastrophe sera pour le dollar et SWIFT.

Ça n'empêche pas Nicolas                      Ça n'empêche pas Nicolas

 

"Plus disponible", la vidéo ?

On se demande pourquoi....

Les Français ne devraient pas savoir que les dirigeants ukrainiens pactisent avec les bandes néo-nazies, fer de lance de l'armée de Zelinski. Car c'est la raison invoquée par Poutine pour justifier l'intervention militaire russe en Ukraine.

Cela explique la résistance à Marioupol où le commandement est justement dans les mains du bataillon Azov. Les Russes ne veulent pas laisser partir ses membres dans la nature, à partir de "corridors humanitaires".

 

 

Une large majorité des Russes approuvent l'action de Poutine, selon un sondeur indépendant

Selon l'institut indépendant Levada, près de 83% des Russes approuvent l'action de leur président, soit une progression de 12 points depuis l'enquête précédente, réalisée avant le début de l'offensive en Ukraine.

Près de 83% Russes approuvent l'action de Vladimir Poutine, gagnant douze points par rapport à février 2022, selon l'enquête publiée le 31 mars par l'institut russe indépendant Levada (cité notamment par l'AFP), dont c'est le premier sondage depuis le début de l'offensive en Ukraine.

Seuls 15% des sondés disent ne pas approuver l'action du président (-12% en un mois), 2% étant sans opinion. Le Premier ministre Mikhaïl Michoustine gagne lui 11 points (71%, contre 60% en février) et le gouvernement 15 points (70% contre 55% en février). En revanche, seuls 59% des sondés jugent positivement l'action de la Douma.

Toujours selon le centre Levada, le pourcentage de Russes pensant que le pays suit la bonne direction serait monté en flèche pour atteindre 69%, contre 52% en février. A l'inverse, ceux qui considèrent que la Russie a choisi un mauvais cap a diminué pour atteindre 22%, contre 38% en février. En outre, la cote de popularité de Russie Unie - soutenant Vladimir Poutine - atteint 54%, les autres partis n’ayant pas connu de changements significatifs.

De précédents sondages avaient été rendus publics ces dernières semaines et faisaient déjà état d'une cote de popularité proche de 80% ou plus en faveur de Vladimir Poutine, mais ceux-ci étaient réalisés par des instituts réputés favorables au gouvernement.

Selon le chef de l'Etat russe, l'intervention militaire déclenchée le 24 février vise à «démilitariser» et à «dénazifier» l'Ukraine, tout en venant en aide aux Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et Lougansk, dont Moscou reconnaît l'indépendance. L'opération lancée par la Russie est dénoncée comme une guerre d'invasion par les Occidentaux, qui ont multiplié les sanctions à son encontre en représailles. Le 2 mars, l'Assemblée générale de l'ONU a voté en faveur d'une résolution appelant Moscou à retirer « immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires» d'Ukraine.

Le président russe avait pointé du doigt, dans un discours prononcé le 16 mars, une «cinquième colonne» sur laquelle s'appuierait l'Occident pour nuire à la Russie, après avoir signé, le 4 mars, un texte adopté par la Douma qui prévoit de lourdes peines de prison et des amendes pour toute personne publiant des «informations mensongères» sur l'armée, ou appelant à des sanctions contre la Russie.

Moscou a également décidé de bannir certains des plus grands réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, TikTok) accusés de relayer de fausses informations et d’autoriser la publication de messages violents visant des citoyens russes, d'où une condamnation de Meta pour «activité extrémiste».

Lors de sa visite en Pologne le 26 mars, le président des Etats-Unis Joe Biden s'en était pris violemment au président russe, le qualifiant de «boucher» et jugeant qu'il ne pouvait «pas rester au pouvoir», des propos considérés comme «alarmants» par le Kremlin.

Le 31 mars, le porte-parole de la présidence russe,, Dimitri Peskov, a estimé auprès de la presse qu'«ils [les Occidentaux] ne comprennent pas le président [Vladimir] Poutine, ils ne comprennent pas le mécanisme de prise de décision, ils ne comprennent pas notre travail». Une incompréhension qu'il a qualifiée de préoccupante, car pouvant conduite à « des prises de décision erronées qui ont ensuite de graves conséquences ».

 


 

Publié par El Diablo

 

Depuis des années, la presse occidentale dénonce de nouvelles pathologies physiques ou mentales chez Poutine. Mais Biden et Macron ?

Depuis une dizaine d'années, la presse occidentale s'en donne à cœur joie pour essayer de dénicher toutes les pathologies possibles chez Vladimir Poutine.

Et c'est encore bien pire depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie : à en croire les médias euro-atlantistes, Poutine serait paranoïaque, complètement fou, victime de nombreux symptômes psychiatriques, etc.

Mais arrêtons-nous un instant sur des comparaisons internationales. Qui, entre Poutine, Macron et Biden est le plus sain d'esprit ?

François Asselineau vous propose son analyse sur le sujet.

Nous, les communistes, que voulons-nous?

3 Avril 2022 , Rédigé par Réveil Communiste Publié dans #Théorie immédiate, #Qu'est-ce que la "gauche", #GQ, #Economie, #classe ouvrière, #Mille raisons de regretter l'URSS

Nous, les communistes, que voulons-nous?

Quel est notre but ?

Une société égalitaire et libre (libre parce qu’elle est égalitaire).

Une société qui garantisse le droit au travail et à la satisfaction des besoins de base.

Une société de travailleurs égaux volontairement indifférente et aveugle à toutes les différences de genre, d’origine, de couleur de peau, de comportement sexuel, et de religion.

Nous voulons encadrer les revenus, fixer un revenu maximum (mesure encore plus indispensable que la fixation du salaire minimum).

Nous voulons une économie et une science ainsi qu’un progrès technologique développés dans l’intérêt du peuple tout entier, en commençant par les travailleurs, et non dans le but de faire des profits et de développer les armements, la consommation et la production de déchets.

Nous voulons proposer ce but et convaincre les masses de la possibilité d’une telle société qui tend à être recouverte d’écrans et de falsifications que la bourgeoisie aimerait rendre définitives. La bourgeoisie utilise sa conception de la démocratie comme écran. On entend dire les braves gens qui attendent devant l’isoloir : « nous avons la chance de pouvoir voter ! » Voter pour choisir la politique anti-sociale que l’on va subir devrait être plus important que de faire en sorte de ne pas subir de politique antisociale.

Nous voulons agir concrètement dans le cadre même de la société capitaliste pour améliorer la vie des travailleurs, dont nous faisons partie, essentiellement en augmentant les salaires nets, bruts, et totaux (charges patronales comprises), en transférant les prélèvements fiscaux sur les plus riches, et en baissant les impôts indirects.

Nous voulons, pour aller dans cette direction, développer résolument les services publics (santé, éducation, transports, culture, logement social) et tendre à les rendre gratuits. La gratuité des services public ne peut pas se passer d’une politique d’éducation des usagers et du public en général pour faire régresser les incivilités, l’insécurité physique, le vandalisme, et l’incurie qui minent la qualité des prestations gratuites dans une société marchande.

Nous ne nous illusionnons pas sur l’acceptation d’une telle politique par les capitalistes et la bourgeoisie, mais nous croyons qu’une politique de réformes sociales égalitaires et radicales recevrait un puissant soutien populaire, aiguiserait les contradictions du capitalisme, et nous conduirait à la nécessité de la transition vers le socialisme.

Nous voulons retirer graduellement à la bourgeoisie et aux capitalistes les leviers de commande politiques et financiers, et leur contrôle des médias et de la culture. On ne pourra plus tolérer à l’avenir la distillation de leurs mensonges, leur œuvre de déstabilisation et attendre passivement un coup de force à la chilienne !

Il existe actuellement différentes voies socialistes expérimentées dans différents pays, adaptées à leur histoire nationale et à leurs traditions culturelles, la voie cubaine, la voie chinoise … pour qui connaît Cuba, il est évident que sans le blocus des États-Unis, la voie cubaine aurait le même succès économique que la voie chinoise. Et c’est bien pour ça qu’il y a un blocus, sinon l’expérience deviendrait invincible, et serait étendue à toute l’Amérique latine et à L’Afrique.

Proposer cette nouvelle société plus juste, égalitaire et démocratique – parce que l’argent n’y jouerait plus aucun rôle politique – c’est le programme électoral minimum d’une gauche populaire. Les masses populaires de tous les pays adhèrent d’ailleurs très largement à de tels buts, pour peu qu’ils puissent être exposés librement, et qu’ils ne soient pas éclipsés par des controverses artificielles et irrationnelles.

Mais si tel est le cas, dirait l’avocat du diable, comment expliquer alors la faiblesse du mouvement ouvrier réel dans les entreprises, dans la rue, et dans les urnes?

En fait il est moins faible qu’il le croit, mais il n’en est pas conscient car il est sous l'emprise d'une puissante intimidation culturelle. Ou pour le dire autrement, il veut la fin, mais il n’en veut plus, ou pas encore à nouveau, les moyens. On voudrait le socialisme si on avait le choix, mais on ne veut pas la révolution socialiste que le grand récit anticommuniste a présenté dès le collège aux adolescents du monde entier comme un cataclysme et un crime contre l’humanité.

Le désir d’une société plus juste est universel, mais la volonté d’une révolution de la structure économique et sociale fait défaut. Il est compréhensible qu’on n’ait pas le désir du tumulte, des dangers, et du chaos transitionnel d’un état social à l’autre, mais cela n’empêche pas de désirer, ou de rêver, à une nouvelle société. Or ce rêve paraît de plus en plus chimérique et hors d’atteinte à la suite de deux ou trois générations de propagande capitaliste de fond, et de l’endoctrinement médiatique, culturel et scolaire des masses !

Dans ces conditions, la course à la consommation individuelle a remplacé l’espoir d’une société organisée pour le bien-être du plus grand nombre. Le clinquant de la marchandise et son miroir aux alouettes a envahi les esprits comme un virus, mais le réel fait nécessairement toujours retour, aux moments les plus inattendus, avec les crises, les guerres, et les pandémies. Lorsque cela se produit il ne faut pas hésiter à saisir l’occasion par les cheveux, sans se préoccuper de pureté idéologique de précaution de langage ou de formalisme juridique, et en étant prêts à une large alliance populaire sans exclusive ni préjugé.

Les grandes révolutions populaires du passé ne se sont jamais déclenchées pour l’application d’un programme parfait et utopique, mais en réaction à des abus monstrueux des classes dominantes qui obligèrent les masses à sortir de leur retranchements : déclaration de guerre d’agression au nom des « droits de l’homme » (déjà!), trahison des élites, et invasion de la France en 1792 et en 1871, guerre impérialiste perdue et participation catastrophique à la Grande Guerre impérialiste en Russie en 1905 et en 1917, coup d’État génocidaire en Espagne en 1936, invasion et démembrement colonial en Chine, de 1843 à 1949, dictatures criminelles en Amérique latine, oppression coloniale, etc. etc. Le rôle du parti révolutionnaire (au double sens historique et politique du mot « parti ») est de préparer les esprits à ce sursaut quand il devient inévitable et irréversible.

Mais il ne peut pas le préparer s’il n’est pas présent quotidiennement aux cotés des travailleurs et sensible à leurs difficultés concrètes, s’il ne se présente pas inlassablement tous les jours dans la lutte, et s’il ne propose pas « les jours heureux » , mais de manière crédible et non simplement incantatoire, avec une proposition de rassemblement populaire, à chaque élection.

Et il ne le peut pas non plus s’il ne s’engage pas clairement dans le camp anti-impérialiste, qui est le camp de la paix, car les puissances capitalistes occidentales préparent la guerre contre la Russie et la Chine, en espérant stupidement obtenir grâce à leur cinquième colonne dans ces pays une reddition en rase campagne et sans combat, qui ne se produira pas [les événements d'Ukraine provoqués par l'expansionnisme de l'OTAN et la guerre économique totale déclarée contre la Russie nous rapprochent dangereusement d'une guerre nucléaire nd 3 avril 2022].

La préparation à cette guerre qui aura lieu si nous ne faisons pas tout ce qui est en notre pouvoir pour s’y opposer, et qu’elle ait lieu finalement ou non, créera la situation révolutionnaire objective, et le parti révolutionnaire historique, nécessité par cette situation, qui conduiront à la fin du capitalisme au niveau mondial.

GQ 21 juin 2021, revu le 3 avril 2022

 


Les rumeurs sur l’implication d’HUNTER BIDEN en UKRAINE se précisent

Voici plusieurs jours que nous recevons des textes concernant l’implication du fils Biden dans l’installation de laboratoires d’armes biologiques en Ukraine. Même si Victoria Nuland a confirmé l’existence de ces laboratoires et si Hunter Biden était déjà connu pour ses prises d’intérêts dans les affaires ukrainiennes, comme nous le décrivons en fin d’article, nous n’en avons pas fait état parce que les sources nous paraissaient suspectes. Trop proches de l’extrême-droite US, qui unit déjà les Banon et certains oligarques ukrainiens comme Kolomoisky, aux sectes et milliardaires chinois dans la prolifération des “complots”; nous les récusons quand il s’agit des Ouïghours (1) et nous nous en méfions dans le cadre des élections de mi-mandat des USA. Nous avons conservé le même silence quand Trump a invité Zélenski à dénoncer les intérêts de la famille Biden en Ukraine. Mais désormais l’affaire prend de l’ampleur dans l’ensemble de la presse américaine, voici ce que l’on en sait, la nouveauté est l’enregistrement de documents par le Congrès et la confirmation des contenus, donc voici le contexte ukrainien que nous précisions déjà dans notre livre Marianne Dunlop et moi (2) il est bien évident que les turpitudes du fils cadet Biden n’ont d’importance que si elles influencent les choix politiques des USA et des européens. Les liens du fils Biden avec les laboratoires doivent être reliés aux révélations de la RUSSIE au Conseil de sécurité. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Hunter Biden et les laboratoires biologiques

Le Congrès américain a enregistré dans ses dossiers des documents incriminants de Hunter Biden, fils de l’actuel président américain, enquêté pour des affaires illégales à l’étranger, y compris des laboratoires biologiques en Ukraine.

Par ailleurs, nous revenons sur les révélations de la Russie concernant ce qu’elle aurait découvert lors de son invasion dans ce pays et les preuves apportées au Conseil de sécurité, prises très au sérieux par la Chine.

Comme le note une amie française russophone (3) Levada tsentr,  l’institut de sondages indépendant, financé par des instituts européens, indique que 83% de la population est désormais derrière Vladimir Poutine.  Chiffre en nette augmentation. Les Russes sont-ils devenus des fous furieux partisans de la guerre ? Ce soutien massif est dû à la découverte des 30 bases secrètes de fabrication d’armes bactériologiques, destinés à être utilisées en Russie. Le décorticage des documents et souches trouvées n’a pas révélé toute leur dangerosité.  La CIA,  mais aussi l’Allemagne sont impliquées. Sans compter le scandale de la participation financière au plus haut niveau de Hunter Biden.  Ce scandale éclabousse aussi la présidence américaine aux États-Unis.

L’information est entrée dans le registre du Congrès cette semaine à la demande du représentant républicain Matt Gaetz, qui a remis une copie des données contenues dans un ordinateur appartenant au fils du chef de la Maison Blanche Joe Biden.

Selon des courriels trouvés sur cet appareil et examinés par le New York Post, Hunter a aidé à conclure un contrat de plusieurs millions de dollars entre le gouvernement américain et la société médicale Metabiota, qui a servi Black & Veatch, un autre entrepreneur du Pentagone qui a construit des installations biologiques sur le sol ukrainien.

Ainsi, le Post a confirmé que l’accusation de la Russie selon laquelle Hunter aurait « financé » des laboratoires biologiques en Ukraine, où Moscou met en œuvre une opération militaire pour démilitariser et dénazifier la nation voisine, est vraie, selon le Kremlin.

Plus tôt, le journal britannique Daily Mail a déclaré qu’il avait également obtenu des courriels d’un ordinateur portable de Hunter confirmant l’investissement de 500 000 dollars dans Metabiota par l’intermédiaire de sa société Rosemont Seneca Technology Partners.

Les documents suggèrent que Biden fils a joué un rôle de premier plan en veillant à ce que Metabiota puisse mener ses recherches sur les agents pathogènes à seulement quelques centaines de kilomètres de la frontière avec la Russie, selon l’article.

Sur l’authenticité des fichiers, le Washington Post a admis mercredi que l’appareil électronique existe réellement, appartient à Hunter et que les courriels le reliant à des entreprises illégales à l’étranger sont authentiques, validé par des cyber-experts.

Le ministère russe de la Défense a accusé la semaine dernière le fonds d’investissement Rosemont Seneca Thornton et le Fonds Soros de participer au financement de laboratoires d’armes biologiques présumés parrainés par le Pentagone en Ukraine.

Parallèlement à cette affaire, l’enquête du ministère américain de la Justice sur les activités commerciales de Hunter Biden a gagné du terrain ces derniers jours.

L’enquête ouverte en 2018 fait référence à ses multiples activités financières et commerciales à l’étranger remontant à l’époque où le père de l’avocat de 52 ans était vice-président de Barack Obama (2009-2017) et analyse s’il y a eu blanchiment d’argent ou évasion fiscale.

Ce scandale met en difficulté papa Biden et les démocrates, qui ont actuellement un faible taux d’approbation et sont à sept mois des élections de mi-mandat qui pourraient entraîner des pertes importantes pour son parti au Congrès.

Qui est Hunter Biden, ses liens avec l’Ukraine…

Beau Biden, le fils ainé du président est décédé des suites d’une tumeur au cerveau en 2015 et l’on sait le drame que ce fut pour son père, le cadet, Hunter, est le mouton noir de la famille. La vraie question n’est pas la corruption et ce dont est capable ce second fils mais l’influence que cela a sur la politique paternelle. Déjà Obama avait dû intervenir parce que Joe Biden pouvait être considéré comme manifestant une certaine complaisance face aux “affaires” de son fils, concernant à l’époque le gaz ukrainien.

Avocat de formation, Hunter Biden, 49 ans, est diplômé des prestigieuses universités de Georgetown et de Yale. Il a travaille d’abord pour un cabinet d’avocats new-yorkais et co-fonde la société de conseil en investissement Rosemont Seneca Partners. Réserviste de l’US Navy en 2012 il en est renvoyé en 2014 après avoir été testé positif à la cocaïne, son addiction au crack est connue, lui-même n’en fait pas mystère. d’ailleurs l’addiction à la cocaïne est un trait que l’on retrouve chez bien des protagonistes de ces affaires ukrainiennes, nous l’avons déjà vu à propos de Saakachvili, le géorgien devenu gouverneur d’Odessa.

A partir d’avril 2014 – alors que son père était vice-président de Barack Obama – Hunter Biden rejoint le conseil d’administration de l’entreprise ukrainienne Burisma. Burisima holding la plus grande entreprise de gaz naturel, appartient à l’oligarque Igor Kolomoisky qui a financé à la fois le bataillon AZOV et la campagne de ZELENSKI. Il est l’ami et la source d’information de notre bouffon national BHL. Burisma est enregistré à Chypre, paradis fiscal dont Kolomoisky possède la nationalité entre autres. Le 12 MAI 2014, trois mois après le Maidan initié par Victoria Nuland, démocrate proche de papa Biden, Oleksandr Tourtchynov — président de la rada suprême, Président ukrainien par intérim désigné de fait par Victoria NULAND — a nommé Igor Kolomoïsky gouverneur de l’oblast de Dnipropetrovsk. Igor Kolomoïsky finance plusieurs bataillons spéciaux se battant contre les séparatistes de Donbass, dont le fameux bataillon Azov qui reprend la ville portuaire de Marioupol, le 13 juin 2014, ainsi que les bataillons Aidar, Donbass, Dnipro 1, Dnepr 227, une trentaine environ qui tout en étant intégrés à l’armée ukrainienne sont totalement autonomes et intègrent l’internationale d’extrême-droite, la forment. On ne comprend rien à ce qui se passe à MARIOUPOL si on ignore ce fait .

Notons que dès cette époque, l’Allemagne, la France et la Pologne ont œuvré avec les USA pour installer ces franches racailles à la tête du pays.

C’est dans ce contexte d’appétits déchaînés et de coup d’Etat, avec interdiction de la langue russe et début de la guerre dans le Donbass, que Hunter Biden qui n’a aucune connaissance ni sur l’UKRAINE, ni sur l’énergie, sera chargé de représenter Burisma auprès des « organisations internationales » pour la modique somme de 83.000 dollars par mois. Lui-même dit vouloir conseiller le groupe sur la « transparence » alors même que son père est en charge, entre autres, des relations avec l’Ukraine et qu’on l’accuse d’avoir limogé un procureur considéré certes comme totalement corrompu, mais qui ouvrait selon Bloomberg une enquête sur Burisma, dans ce limogeage il a reçu le soutien des européens déjà complices du coup d’ETAT…

A SUIVRE…


(1) Nous avions à propos du film l’ombre de STALINE dont les circuits de financements nous paraissaient proches de Banon ET Kolomoisky ouvert un dossier sur les liens de propagande entre tous ces gens-là. https://histoireetsociete.com/2020/06/29/suite-de-marx-disciple-de-satan-ou-la-propagande-anti-communiste-decomplexee/5

(2) Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop : URSS, vingt ans après, retour de l’UKRAINE en guerre. Delga, 2015

(3) Dans son blog très précieux et très bien informé : Bordeaux-MOSCOU, JAKELINE s’interroge comme nous sur la guerre vu de France et de Russie et aboutit aux mêmes conclusions sur le fait que les Russes ne voulaient pas la guerre avec les Ukrainiens qu’ils y ont été contraints et ce sentiment augmente non seulement à cause de la propagande russe officielle mais à cause de ce que l’on découvre derrière cette avancée

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Message urgent de Cuba: les oiseaux de destruction massive, par BEATRIZ TALEGÓN


Message urgent, cet article et ses révélations que l’on croirait sortis d’un film d’Hitchcock, doit-il être également mis en relation avec le scandale touchant le fils de Biden concernant ses laboratoires ukrainiens que nous publions par ailleurs? Il émane de Cuba. Ce qui est une garantie de sérieux mais aussi de compétence en la matière puisque l’île a subi plusieurs épidémies provoquées par son voisin, en particulier de dengue et de peste porcine. Dans cette affaire, la Chine exige une enquête et prend au sérieux les révélations russes. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

  Beatriz TalegónCommentaires(0)

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Sur la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU et les oiseaux de « destruction massive »

Lors d’une réunion bruyante au Conseil de sécurité de l’ONU, tenue à la demande de la Russie, sur le développement d’armes biologiques américaines à ses frontières à l’intérieur de l’Ukraine, ce qui suit a été démontré de manière évidente :

1- Le délégué russe a remis des documents et des preuves à consigner au procès-verbal de la session qui confirment ce qui suit :

* Financement officiel du Pentagone pour un programme d’armes biologiques « non niable » en Ukraine

*Noms de personnes et d’entreprises américaines spécialisées dans les preuves et les documents impliqués dans ce programme.

* L’emplacement des laboratoires en Ukraine et les tentatives faites jusqu’à présent pour dissimuler les preuves.

2- Il y a eu une autre révélation du représentant de la Russie sur les sites des laboratoires américains qui fabriquent et testent des armes biologiques dans 36 pays du monde (une augmentation de 12 pays par rapport à la session précédente).

3- Le délégué russe a précisé les maladies et les épidémies, les moyens de leur diffusion, les pays dans lesquels elles sont testées et quand et où les expériences ont été menées avec ou sans la connaissance des gouvernements de ces pays.

4- Le délégué russe a confirmé publiquement que parmi les expériences et les effets se trouve le virus responsable de la pandémie actuelle et un grand nombre de chauves-souris utilisées pour transmettre ce virus.

5- Les Etats-Unis nient, la France et la Grande-Bretagne se rallient à cette négation (et l’écho parmi les peuples de ces pays est très violent), et ils ont tendance à croire ce roman sous la pression psychologique que la pandémie a laissée sur tout le monde.

6- L’Organisation mondiale de la santé nie sa connaissance de l’existence d’expériences biologiques en Ukraine et dit: Toutes nos informations sont qu’il s’agit de laboratoires de recherche médicale pour lutter contre les maladies (alors que la Russie prouve avec des preuves la correspondance régulière et les visites d’experts de l’Organisation mondiale de la santé) aux laboratoires américains suspects du monde entier.

7- La Chine attaque tous ces gens-là et dit au délégué américain : Alors que vous niez et puisque vous êtes sûrs de votre innocence, pourquoi refusez-vous désespérément de permettre à une enquête menée par des spécialistes de découvrir la vérité, en particulier avec des documents et des preuves tangibles ?

À ceux qui veulent savoir ce que sont les oiseaux numérotés… et alors que l’Amérique tue le monde sans un seul coup de feu… Voici les informations :

Oiseaux de destruction massive.

La Russie ne s’attendait pas à découvrir, dans le cadre de sa campagne militaire en Ukraine, des oiseaux numérotés produits par des laboratoires biologiques et bactériologiques en Ukraine financés et supervisés par les États-Unis d’Amérique.

Mais que sont les oiseaux numérotés?!

Après avoir étudié la migration des oiseaux et les avoir observés au fil des saisons, les spécialistes de l’environnement et les zoologistes sont en mesure de connaître le chemin que ces oiseaux empruntent chaque année lors de leur voyage saisonnier, y compris ceux qui voyagent d’un pays à l’autre ou même d’un continent à l’autre.

Voici le rôle d’intelligence des parties réalisant un plan malveillant, un groupe de ces oiseaux migrateurs sont « arrêtés », numérisés et dotés d’une capsule germinale qui porte une puce à contrôler par des ordinateurs, puis ils sont relâchés pour rejoindre les oiseaux migrateurs dans les pays où les dégâts sont prévus.

Ces oiseaux sont connus pour prendre un chemin de la mer Baltique et de la mer Caspienne au continent africain et à l’Asie du Sud-Est, et deux autres vols du Canada vers l’Amérique latine au printemps et à l’automne. Au cours de leur long vol, leur mouvement est surveillé étape par étape au moyen de satellites, et leur emplacement exact est déterminé, s’ils veulent, par exemple, nuire à la Syrie ou à l’Egypte, la puce est détruite lorsque l’oiseau est dans leur ciel. L’oiseau est tué et tombe porteur de l’épidémie, et les maladies se propagent dans tel ou tel pays. Ainsi, le pays ennemi a été endommagé sans aucun coût militaire, économique et politique.

La numérotation des oiseaux migrateurs est considérée comme un crime en vertu du droit international, car ce sont des oiseaux qui pénètrent dans le ciel et l’air d’autres pays, et s’ils sont pourvus de germes, alors cet oiseau devient une arme de destruction massive. Par conséquent, en droit international, l’utilisation d’oiseaux pour lancer des attaques meurtrières contre un adversaire est considérée comme interdite, et quiconque commet un acte aussi immoral et inhumain est puni, et c’est ce qui a fait trembler l’Amérique devant aucune punition (personne n’ose les punir) mais de la stigmatisation qui accompagnera la vie de tous et de l’exclure complètement en tant que pays crédible, même de la part de ses alliés.

  • Les Russes ont une forte carte de pression, quand ils disent qu’ils ont capturé les oiseaux, cela signifie que les Américains se noircissent les mains dans un tel cambouis, avec tous les détails qu’il contient qui aboutissent à une condamnation décisive. Cela nous oblige à réfléchir à la possibilité que tous les virus qui ont infecté l’homme au cours de ce siècle, en particulier les derniers, tels que Ebola, qui a touché l’Afrique, l’anthrax, la grippe porcine et aviaire, et actuellement le Covid-19, proviennent tous de laboratoires financés et administrés par les États-Unis d’Amérique, et c’est ce qui a poussé la Chine à soumettre une demande urgente, sérieuse et stricte pour mener une enquête internationale sur l’apparition soudaine du coronavirus, il est très probable que les États-Unis aient utilisé des oiseaux migrateurs pour tuer des citoyens chinois.
  • L’important est que les scandales en Amérique du Nord soient en hausse, et maintenant il a commencé à atténuer son ton hostile envers la Russie et essaie de renouer avec elle, dans l’espoir qu’ils parviendront à un accord politique avec les Russes qui la protégera du mal de leurs actions et afin qu’elle ne représente aucune menace pour la Russie à l’avenir.

(Tiré de daily16)Marqué avec Ignacio RamonetInformationMédiasOrganisation mondiale de la santé (OMS),RussieUkraine

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UN REGARD JURIDIQUE SUR L'ACTUALITÉ AVEC RÉGIS DE CASTELNAU

J’ai expliqué en long en large et en travers les dimensions pénales du scandale McKinsey.

En relevant que naturellement, la magistrature en général et le PNF en particulier continuaient à se déconsidérer en ne bougeant pas une oreille pour se saisir d’un considérable scandale d’État portant sur des détournements massifs d’argent public. On peut parler maintenant de déshonneur pour le PNF. En effet, non seulement ses magistrats restent obstinément muets sur le scandale qui concerne Macron et ses amis, et qui porte sur des centaines de millions d’euros, mais dans le même temps ils se mobilisent contre ses opposants :

• la ridicule affaire concernant Fabien Roussel portant sur quelques milliers d’euros.

• l’aggravation en pleine campagne électorale, des mises en examen concernant la campagne de Mélenchon de 2017. Il y avait en effet urgence dans un dossier qui ronfle depuis cinq ans.

• On a appris hier que Laurent Wauquiez « serait » mis en cause dans une affaire qui sent le Clochemerle et la manipulation à 100 km concernant une commune dont il a été maire dans le passé (!). Là, pas de problème, pour un dossier ouvert fin février, information à la presse, investigations en urgence et perquisitions à grand spectacle.

 

Eh bien, on va faire un petit test. Le mercredi 25 janvier 2017 au matin, le Canard enchaîné publiait un article mettant en cause l’emploi de Pénélope Fillon comme attaché parlementaire. Le même jour à 11 heures, le PNF annonçait l’ouverture d’une enquête préliminaire dont les investigations commencèrent en urgence dès le lendemain. On connaît la suite avec les 47 jours d’une procédure fulgurante, dans une urgence jamais vue auparavant dans l’histoire de la justice française. Et la disqualification politique de François Fillon pour permettre l’élection d’Emmanuel Macron.

Le Canard enchaîné publie ce matin 30 mars, un article assassin sur les complicités dont la plus que probable fraude fiscale de McKinsey a bénéficié de la part des hauts fonctionnaires.

 

Nous verrons combien de temps il faudra aux magistrats du PNF pour sortir de leur torpeur.

 


     

                Eric Verhaeghe, le Courrier des Stratèges - पोस्टहरू | Facebook

Le Courrier des Stratèges publie quotidiennement un bilan de l’évolution de la Guerre d’Ukraine. Avec une double perspective, croisée: la guerre sur le terrain; et le conflit stratégique global que les Etats-Unis essaient d’organiser contre la Russie – en prenant le risque très clair d’une escalade entre puissances nucléaires. Nous sommes dans une "crise des missiles de Cuba" au ralenti.
 
L'instinct de survie et l'intelligence l'emporteront-ils sur le potentiel d'auto-destruction de l'humanité?
 
Après un mois de conflit, il apparaît (1) que la Russie a initié une véritable révolution militaire, fondée sur la supériorité (pour l'instant) absolue que lui donnent les armes hypersoniques; (2) que la plus grande partie de la planète ne veut pas entrer dans une confrontation avec la Russie orchestrée par les Etats-Unis; (3) que l'on assiste à la fin du système monétaire mondial fondé sur le dollar et à la naissance d'un nouveau système "poly-monétaire".

La bataille d’Ukraine

Depuis la première Guerre d’Irak, nous devrions être habitués à identifier la propagande occidentale pour ce qu’elle est. 

Un bon florilège ces jours-ci: quand vous lisez qu’un responsable des services britanniques affirme que les Russes ont saboté leur propre matériel; ça devrait éveiller aussitôt un signal d’alarme. Les services britanniques se sont-ils distingués dans les vingt dernières années par leur professionnalisme quand il s’agissait d’évaluer un ennemi de l’Occident? Ou bien, toujours dans le Washington Post: fort taux de mortalité chez les généraux russes. Ou bien encore: [http://les%20mauvaises%20nouvelles%3B%20le%20milieu/]son entourage cacherait à Poutine les mauvaises nouvelles; le milieu dirigeant russe serait divisé etc… La dernière trouvaille de CNN, c’est de faire croire que Poutine réquisitionne 134 000 conscrits pour la guerre en Ukraine; alors que le président russe a simplement signé le décret annuel sur le service militaire, avec précision des effectifs. 

En revanche, lorsqu’Arestovitch, conseiller de Zelinski, explique que la Russie a pratiquement détruit l’industrie militaire ukrainienne, ce n’est pas repris par les médias établis en Occident. A noter que, depuis le début de l’opération, outre les destructions d’aérodromes, d’infrastructures  militaires, de dépôts de carburants etc…, selon le dernier briefing du ministère russe de la Défense, l’armée russe a détruit 124 avions de guerre, 82 hélicoptères, 357 drones, 1854 chars et autres véhicules armés, 202 systèmes de défense aérienne, 777 pièces d’artillerie et mortiers, ainsi que 1722 unités de véhicules militaires spéciaux depuis le début de son opération spéciale en Ukraine.

On se dirige non seulement vers une victoire militaire incontestable de la Russie mais vers une défaite stratégique de l’OTAN. Les fake news occidentales sont des tentatives pathétiques de retarder l’inéluctable. 

+ On a rappelé la guerre du Kosovo ces jours-ci. Qui se rappelle qu’elle a duré 70 jours au printemps 1999? On ne se rappelle pas que les commentateurs occidentaux aient expliqué à l’époque aux environs du 15 avril (la guerre avait commencé un 10 mars) que les Etats-Unis perdaient la guerre.  

+ En fait, comme nous l’avons dit plusieurs fois, l’Occident ne sait plus ce qu’est la guerre. Dans nos compte-rendus quotidiens nous-mêmes avons été un peu impatients quelquefois. c’est aujourd’hui qu’Izioum est complètement prise. Denis Pouchiline, président de la République sécessionniste de Donetsk annonce la bataille suivante: il a insisté aujourd’hui sur l’opportunité d’évacuer les civils de Slaviansk et Kramatorsk, où vont sans doute se dérouler des combats aussi durs qu’à Marioupol. 

+ On parle beaucoup des troupes russes qui ont quitté la région de Kiev. Mais, du coup, les troupes ukrainiennes aussi se déplacent vers l’Est. Entre 20 et 40 000 hommes stationnés dans la région de Kiev vont aller affronter les Russes dans la bataille du Donbass. 

A Marioupol, l’armée russe a recours à des frappes balistiques maintenant que les derniers combattants d’Azov sont regroupés loin des habitations. Le matériel militaire camouflé dans l’usine d’Azovstal peut ainsi être visé. 

+ Les frappes balistiques de précision par l’armée russe ont continué ce jour: Dniepropetrovsk

+ Les tentatives de contre-attaque des Ukrainiens contre Kherson à partir de Nikolaïev ont échoué. La ville de Nikolaïev devrait être définitivement sous contrôle russe dans les prochains jours. 

+Revenons au nord.  Deux hélicoptères ukrainiens ont franchi la frontière russe pour frapper un dépôt de carburant à Belgorod. C’est la deuxième frappe ukrainienne réussie à Belgorod (de l’autre côté de la frontière par rapport à Kharkov) Les Russes ont riposté par un certain nombre de frappes précises sur la région de Kharkov. 

Vers l'auto-destruction

de l'économie européenne?

 

Le PDG de BASF a donné un entretien à la Frankfurter Allgemeine Zeitung.  Dès le début de la semaine, l’entreprise avait fait savoir qu’elle redoutait un arrêt des livraisons de gaz russe. Mais il semble que les résistances politiques restent nombreuses. demande à son gouvernement de faire preuve de réalisme: l’Allemagne ne peut pas, dans l’immédiat, se passer du gaz russe: “Si nous ne recevons plus de gaz russe pendant longtemps“, explique Martin Brudermüller, “alors nous avons vraiment un problème ici en Allemagne. Chez BASF, nous devrions réduire ou arrêter complètement la production sur notre plus grand site de Ludwigshafen si l’approvisionnement tombait de manière significative et permanente en dessous de 50 % de nos besoins maximums en gaz naturel”. Et il ajoute: “Pour dire les choses crûment : Cela pourrait entraîner l’économie allemande dans sa pire crise depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et détruire notre prospérité. Pour de nombreuses petites et moyennes entreprises en particulier, cela pourrait signifier la fin. Nous ne pouvons pas prendre ce risque !”. 

C’est une situation classique en Allemagne, où le respect religieux des principes établis affronte le pragmatisme économique. “Beaucoup ont des idées fausses. Je le remarque dans de nombreuses conversations que j’ai. Les gens ne font souvent aucun lien entre un boycott et leur propre emploi. Comme si notre économie et notre prospérité étaient gravées dans le marbre“.

+ En attendant, le nouveau mode de paiement est entré en vigueur aujourd’hui 1er avril, selon un décret signé hier par Vladimir Poutine, transformant en roubles les paiements en devises étrangères pour les livraisons de gaz à des pays “inamicaux”. Le document exige que les acheteurs étrangers (…)  créent des comptes dans les banques russes à partir du 1er avril afin de payer la livraison. Selon ce mécanisme, l’acheteur ouvre des comptes en devises et en roubles auprès de la Gazprombank (GPB), paie les fournitures de gaz par transfert sur un compte en devises, puis la banque échange ces devises en roubles à la Bourse de Moscou et les dépose sur le compte en roubles de l’acheteur. “Le gaz est donc payé en roubles à partir du compte en roubles de l’acheteur. Ce n’est pas le mécanisme qui conduira à la “création du rouble en tant que monnaie de règlement internationale”, a noté Sofya Donets, analyste de la Russie et de la CEI chez Renaissance Capital. Les acheteurs de gaz n’ont pas besoin de chercher des roubles. Le concept élimine toutefois les pénalités et le danger spéculatif, car les paiements pouvaient auparavant se retrouver bloqués dans une banque européenne.

Un mécanisme permettant un paiement formel, mais garantissant que la Russie ne le reçoit pas, est désormais impossible, a déclaré aux journalistes Vladimir Braguine, directeur de l’analyse des marchés financiers et de la macroéconomie à la société de gestion Alfa-Capital”

Les lecteurs intéressés pour approfondir  pourront lire cet article de Zero Hedge. 

+ Déplaçons-nous maintenant de l’autre côté de la Manche, où la russophobie de Boris Johnson et d’une partie de sa majorité est en train de tuer tous les bénéfices du Brexit: “Le syndicat national des agriculteurs (National Farmers’ Union) a averti que le Royaume-Uni s’enfonce dans une crise de sécurité alimentaire. La flambée des coûts de l’énergie et des engrais a conduit à une situation sans précédent où les marges des agriculteurs se sont effondrées, obligeant nombre d’entre eux à cesser leurs activités (…)

Les prix des engrais ont triplé depuis l’année dernière, de même que les prix des emballages, du diesel, du fret, de la main-d’œuvre et de tout ce qui est lié à la gestion d’une exploitation agricole.

“Nous sommes maintenant dans une situation sans précédent où les augmentations de coûts dépassent de loin la capacité d’un cultivateur à faire quoi que ce soit”, a déclaré Jack Ward, directeur de British Growers.

Avec de nombreuses serres hors service, cela va inévitablement faire baisser la production de produits pour les supermarchés et entraîner une inflation alimentaire persistante, voire plus élevée, alors que l’inflation globale atteint des niveaux historiques.

Pour donner une idée de l’ampleur de la situation, l’Association des producteurs de la vallée, dont les membres produisent environ 75 % de la récolte britannique de concombres et de poivrons, a déclaré que 90 % des agriculteurs n’ont pas planté en janvier. D’autres ont déclaré qu’ils ne feraient pas de culture avec les prix élevés de l’essence. “Il y aura certainement un manque de produits britanniques dans les supermarchés”, a déclaré Lee Stiles, secrétaire de l’association. “Le fait qu’il y ait un manque de produits dans l’ensemble dépend de l’endroit et de la distance à laquelle les détaillants sont prêts à s’approvisionner.” Le Royaume-Uni pourrait augmenter ses importations, mais les pays du monde entier mettent en œuvre des mesures protectionnistes pour conserver les produits agricoles sur le territoire national afin d’atténuer les pénuries dues au conflit en Ukraine qui perturbe l’approvisionnement alimentaire mondial. Comme beaucoup d’autres pays dans le monde, le Royaume-Uni est en train d’entrer comme un somnambule dans une crise alimentaire“.

Viktor Orban, lui, est plus réaliste et souligne que non seulement son pays mais l’Union Européenne ne peuvent pas se permettre de substituer du gaz américain ‘très cher” au gaz russe. Mais du coup, l’opposition, qui voudrait faire battre Viktor Orban et son parti Fidesz aux élections parlementaires dimanche 3 avril, a commencé une campagne très violente, y compris par voie d’affichage, traitant Orban de “Poutine hongrois”.  Ajoutez que le gouvernement conservateur polonais insulte aussi Orban. Et la nuit dernière la façade de l’ambassade de Hongrie en Pologne a été vandalisée. 

L'émergence rapide d'un monde multipolaire

 

La réception du Ministre des Affaires étrangères russes par le Premier ministre indien Modi en personne est un signe on ne peut plus clair du désir de l’Inde d’être associée à la révolution politique en cours, le passage à un monde multipolaire.

Il n’est pas sans ironie que Madame Truss, ministre britannique des Affaires étrangères se soit trouvée à New Delhi en même temps que Sergueï Lavrov arrivait; Madame Truss, si belliciste il y a quelques semaines, a dû concéder lors d’une conférence de presse que son pays n’avait pas à intervenir dans la politique d’un Etat souverain. 

+ Le ministre indien des affaires étrangères a profité de la visite de Madame truss pour transmettre l’agacement de l’Inde face aux pressions occidentales. La veille de la visite dont nous parlons, c’est Jens Plötner, le conseiller pour la politique extérieure d’Olaf Scholz, qui était venu pour essayer de remettre les Indiens dans le droit chemin.  

Lors d’une discussion entre l’UE et la Chine, Ursula von der Leyen et Charles Michel ont demandé à Xi Jinping de condamner la Russie et de ne rien faire pour que cette dernière puisse contourner les sanctions. Visiblement Xi Jinping n’a pas été impressionné par les menaces implcites forumulée du côté européen puisqu’il a juste qualifié le conflit de “profondément regrettable”.  

+”La crise ukrainienne révèle une fois de plus l’hypocrisie de l’Occident lorsqu’il s’agit de la valeur de la vie humaine, de la migration ou de la souveraineté des États-nations“, a récemment déclaré Mansour Almarzoqi, directeur du Center for Strategic Studies à l’Institut Prince Saud Al Faisal pour les études diplomatiques à Riyad, la capitale saoudienne ; il ne voit “absolument aucune différence entre l’invasion de l’Irak par George Bush en 2003 et l’invasion de l’Ukraine par Poutine”, et pourtant les deux sont traitées de manière totalement différente. Considérant que la guerre d’agression américaine contre l’Irak a été approuvée, mais que la guerre d’agression russe contre l’Ukraine doit maintenant être sévèrement punie, que l’Occident se ferme farouchement aux réfugiés arabes et africains, mais accueille les réfugiés européens d’Ukraine, Almarzoqi juge que “caché sous la mince façade du discours des droits de l’homme et de la démocratie“, se trouve toujours “l’héritage colonial de l’Occident