Nous devons tout faire en France pour appuyer les organisations qui
ont pris la tête de l’envoi de dons (voir la collecte de Cuba
coopération), urgence des moyens matériels mais aussi pression politique
sur les gouvernements français, celui de l’UE.
Beijing, 8 août (RHC) Le président chinois Xi Jinping a exprimé lundi
sa solidarité avec son homologue cubain Miguel Diaz-Canel, face à
l’incendie de grande ampleur qui touche un terminal de supertankers dans
la province de Matanzas.
Dans une lettre, le président du géant asiatique a exprimé de
profondes condoléances au nom de son gouvernement et du peuple chinois
aux familles et aux blessés au cours de l’incendie.
Outre Xi, ce lundi, Wang Wenbin, porte-parole du ministère des
Affaires étrangères, a précisé que la Chine enverra de l’aide
humanitaire à Cuba par l’intermédiaire de sa Société de la Croix-Rouge.
Il a indiqué que les deux pays sont de bons amis et frères. Il a
exprimé leur solidarité avec le peuple et le Gouvernement de l’île.
De même, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères
Hua Chunying s’est exprimé en des termes similaires sur l’incendie et
l’a qualifié de douloureux.
La Chine se joint ainsi à d’autres pays du monde, à des personnalités
et à des organisations qui soutiennent Cuba, son gouvernement et son
peuple suite à l’incendie qui a bouleversé tout le peuple de la nation
caribéenne. (Source : Prensa Latina)
Appel pour aider Cuba, où expédier vos chèques pour vaincre le blocus ?
Si comme moi et bien des amis vous vous êtes heurtés au fait que
votre banque craint les sanctions américaines, voici où expédier vos
chèques. C’est urgent, Cuba a besoin de nous même si les temps sont durs
et les comptes déjà entamés par l’inflation, par les petites retraites,
les bas salaires, faisons comme Cuba qui ne donne pas son surplus mais
le peu qu’elle a, “autrement on ne donne jamais”. (note de Danielle
Bleitrach pour histoire et société)
Violent incendie d’un dépôt de pétrole de Matanzas
Un important site de stockage de pétrole de la ville de Matanzas, à
100 km à l’est de La Havane, a pris feu suite à un impact de foudre,
dans la soirée du vendredi 5 août 2022
Au moins deux tankers de 50 000 tonnes sont concernés et, avec des explosions, le feu menace de s’étendre. De nombreuses victimes, blessés, morts et disparus, sont à déplorer. Les forces de lutte contre les incendies cubaines sont mobilisées et les hôpitaux accueillent les victimes. C’est un sinistre d’une ampleur sans précédent avec des conséquences humaines, écologiques et économiques très graves. Face à ce désastre Cuba sollicite l’aide internationale. Des pays amis de Cuba ont déjà répondu en envoyant des secours en hommes et matériels. Nous demandons à ce que la France et l’Union Européenne s’engagent à apporter des moyens pour faire face à cette catastrophe. Notre
association a reçu des autorités une liste de matériels, médicaments et
outils de protections et de soins qui permettraient d’aider le pays.
Des donations financières sont aussi possibles. Notre site comporte le lien pour effectuer des dons. Par cet appel, nous vous sollicitons pour les aider et répondre ainsi aux demandes des autorités cubaines.
Si votre banque est la "Banque Postale", et que comme moi vous désiriez effectuer un paiement par carte visa, ne vous étonnez pas: votre virement sera REFUSÉ !!! Sans aucune forme d'explication!! A la Poste, vous n'avez pas le droit d'utiliser VOTRE fric comme bon vous semble, surtout si vous faites un don dans un cadre humanitaire non conforme aux "règles" du blocus criminel de la libre Amérique de Biden et son système, en clair pour aider CUBA, le petit pays qui ose s'affranchir des lois de l'impérialisme US.
Vive le "libéralisme" capitaliste !!!! Et surtout un grand merci à la Poste, que j'ai servi et développé comme un grand service public depuis le 21 Septembre 1958 jusqu'au 30 novembre 1998.
Lettre de Faina Savenkova à la Secrétaire générale d’Amnesty International
Mme Kallamard, secrétaire générale d’Amnesty International
Bonjour, Mme Callamard !
Je m’appelle Faina Savenkova. J’ai 13 ans et je vis dans le Donbass.
Je suis une activiste civile depuis 2 ans maintenant et je me bats pour
le droit des enfants du Donbass à vivre en paix. Je sais que votre
organisation est non seulement respectée dans le monde, mais qu’elle
constitue également une voix indépendante, contribuant à la lutte pour
les droits de l’homme dans le monde. J’ai donc décidé de vous demander
de mener une enquête indépendante et de fournir une évaluation juridique
des actions de l’Ukraine, de ses autorités et de son armée concernant
la violation des droits des enfants dans le Donbass et la violation des
droits des enfants par le site web nationaliste ukrainien “Mirotvorets”.
Le 4 août 2022, une fillette de 10 ans a été tuée lors d’un
bombardement par l’armée ukrainienne dans la ville de Donetsk. Il est
très effrayant et difficile pour moi, comme pour tout habitant du
Donbass, d’assister au meurtre d’enfants. Nous ne pouvons pas nous
défendre et à tout moment, nous pouvons être tués, y compris par des
armes interdites utilisées par l’Ukraine. Et c’est la situation dans
laquelle se trouvent la plupart des enfants du Donbass. Je souhaiterais
vivement que votre organisation exprime son opinion sur cette question.
Quant au site web “Mirotvorets”, le 1er juin 2021, j’ai lancé un
appel vidéo au Conseil de sécurité de l’ONU pour demander l’arrêt de la
guerre et aider les enfants du Donbass à retrouver une vie paisible, ce
qui a amené le site ukrainien “Mirotvorets” à ajouter mon nom à sa liste
d’ennemis de l’Ukraine, à publier mes données personnelles et à rendre
publics mon adresse personnelle, mes réseaux sociaux et les détails du
passeport de mes proches. Après cela, j’ai écrit un appel au Secrétaire
général des Nations Unies, António Guterres, et à l’UNICEF. L’affaire a
été largement médiatisée, après quoi j’ai commencé à recevoir des
menaces et des insultes.
En juillet 2022, la Fondation de lutte contre l’injustice de Mira
Terada a identifié et remis à l’ONU les coordonnées de 326 autres
enfants dont les données avaient été rendues publiques sur Mirotvorets. À
mon avis, le site Web Mirotvorets a grossièrement violé non seulement
mes droits, mais aussi ceux d’autres enfants, mettant ainsi nos vies
encore plus en danger. Je vous demande donc d’enquêter également et de
procéder à une évaluation juridique du travail du site web “Mirotvorets”
et de ses actions. J’espère vivement que votre organisation aidera les
enfants dont les données figurent sur ce site à protéger leurs droits.
Cordialement,
Faina Savenkova, 08.08.2022
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider
Le pape réforme l’Opus Dei et prive son chef du titre d’évêque
Ce pape qui nettoie les écuries, les pouvoirs des féodalités
réactionnaires au sein de l’Etat Vatican, chères à Jean Paul II dans sa
lutte contre le communisme, ose dire le symbole que représente Cuba, et
son amitié personnelle pour Raoul Castro. Cette nuit, il affirme prier
pour les victimes de l’incendie de Matanzas comme nous. Qui est-il ? Mon
hypothèse est qu’il est né à la périphérie de l’occident et aujourd’hui
cela change beaucoup de choses dans sa perception du monde :
paradoxalement, son enjeu reste celui de Jean Paul II, il pense à son
Eglise, il sait à quel point celle-ci va devoir survivre à la chute de
l’impérialisme Etats-Unien, à ses valeurs, à son mode concurrentiel,
comme elle a survécu à la chute de l’empire romain, au mode de
production esclavagiste, puis à la féodalité… Les dangers qui la
guettent… Une prescience qui n’était pas totalement étrangère à Jean
Paul II mais qui avait ses priorités conservatrices et il sabotait
Vatican II. Avec la même conscience politique de l’époque, ils font des
choix opposés en matière d’appareil. J’ai du mal non pas à comprendre la
croyance en dieu (dites-moi votre définition je vous dirai si j’y
crois) de ces grands politiques mais tout ce qui va avec de mythes, de
morale, de rites, d’appareils arrogants. Pourquoi tient-il à tout cela ?
Sa croyance en dieu se confond probablement avec cette mission de
préparer la nef Eglise pour une transition. Il faut en limiter les
dangers, en assouplir les conservatismes, pour franchir le détroit
périlleux actuel et il agit comme d’autres grands de la taille d’un
Fidel ont agi. Dans le fond, chacun si l’on veut la survie de
l’humanité, doit apporter sa coopération nécessaire à sa propre survie,
il faut que ceux qui sont conscients des enjeux partout où ils sont
oeuvrent à ce dépassement. C’est peut-être ce que des gens les plus
visionnaires doivent penser et je leur donne raison (Danielle Bleitrach
pour histoireetsociete)
Ses problèmes de santé ne l’empêchent pas de s’attaquer à l’Opus Dei.
Deux semaines après avoir annoncé vouloir réformer la puissante
organisation catholique aux 90 000 membres dans le monde, le pape
François est passé à l’action. Jeudi 4 août, un décret papal est entré
en vigueur pour limiter les pouvoirs et l’influence de l’Œuvre de Dieu,
selon sa traduction latine. Souvent critiquée pour son rôle en Espagne
pendant la période franquiste ou encore pour ses nombreux scandales
financiers, l’Opus Dei devra désormais rendre des comptes.
C’est un grand pas qui a été franchi ce 4 août par le pape François.
Depuis son arrivée à la tête de l’église catholique en 2013, Jorge
Bergoglio n’a cessé de clamer sa volonté de réformer l’institution. Avec
ce décret nommé Ad Charisma Tuendum, « pour protéger le charisme », le pape s’attaque donc à l’une des structures les plus opaques du monde catholique.
L’objectif est de réduire le pouvoir et l’indépendance de l’Opus Dei,
une organisation centenaire se présentant comme un rempart contre le
communisme et ayant conquis peu à peu les strates de l’Église, notamment
sous l’impulsion de Jean-Paul II qui lui avait créé un statut unique et
protecteur au début des années 1980 et canonisé son fondateur, José Maria Escriva de Balaguer, en 2002.
Qualifié « d’Église dans l’Église » par l’un de ses anciens
directeurs, l’Opus Dei a été au cœur d’une série de scandales
financiers, notamment en Italie, mais aussi pointé du doigt pour son
soutien au régime franquiste espagnol.
Notre société gouvernée par l'argent rejette les vieux et les
services de gériatrie meurent à petit feu. Les maltraitances dans les
maisons de retraite sont mises en avant mais pas leurs raisons, le
manque criant de personnel. L'État se désintéresse des vieux du moins
ceux qui ne sont pas solvables.
C'est ce que le blog appelle abjection molle. Certes on ne les tue
pas directement. Les fouilles archéologiques concernant les origines de
l'humanité sont pourtant parlantes. Au paléolithique vient un moment
ou des estropiés survivent, à la charge du collectif. C'est une des
caractéristiques de l'homme.
Un monde qui oublie ses vieux est un monde
inhumain.
blog pcf littoral
Note de Pedrito
Je confirme: la maltraitance dans les maisons de retraite, c'est bien connu, mais aussi les agressions, insultes, et menaces, par exemple contre les conducteurs âgés et prudents qui ont le tort de respecter le code de la route pour ne pas se faire décalquer à chaque coin de rue où ils doivent laisser la priorité.... "Avance, connard, avance, connard", c'est tout ce qu'un artisan de Bigorre au volant de son fourgon à l'enseigne bien visible PCS CHAUFFAGE BARBAZAN DEBAT ne cessait de hurler au volant de son fourgon collé à quelques centimètres de ma voiture.
Et je ne parle pas des assassinats quotidiens, homophobes, viols, féminicides, souvent sur fond d'ivrognerie.
Monde inhumain, peuplé de plus en plus de dangereux criminels, trop peu punis.
Un
de nos lecteurs, Jacques Delepine, nous fait parvenir un texte dont il
est l'auteur. Nous le publions, bien volontiers, ci-dessous:
Le
sol dans une approche très commune, correspond à cette partie de
l’écorce terrestre, sous l’influence des agents climatiques, qui est
colonisée et dynamisée par les êtres vivants, l’homme compris.
Les
interactions conjointes des éléments climatiques et des êtres vivants
vont interagir pour structurer, transformer plus ou moins lentement
cette pellicule superficielle par le biais de phénomènes physiques,
chimiques et biologiques. En fonction des climats, de la géologie
(roches sous-jacentes, relief), du régime des eaux et de l’usage qu’en a
l’homme, la couverture pédologique se différenciera en formant des
sols. En ce sens le, les sols sont tout à la fois des produits historiques de la dynamique naturelle et le résultat d’un rapport social à cette interface majeure entre la lithosphère et l’atmosphère.
Depuis
le drame de la canicule de 2003, les nombreuses mesures de protection
des personnes âgées ont permis d’assurer une prévention efficace des
coups de chaleur à l’origine d’une forte mortalité. Mais en 20 ans, la
situation climatique a évolué et il ne s’agit plus de parler de canicule
qui par définition est un phénomène exceptionnel, mais bien d’épisodes à
répétition de fortes chaleurs, dont les conséquences sur l’ensemble de
la population commencent à poser des problèmes.
Je
voudrais vous parler aujourd’hui du fait que la chaleur fait très
mauvais ménage avec de très nombreux médicaments. Or, aujourd’hui la
population vieillit et les maladies chroniques deviennent la priorité en
termes de santé publique, ce qui est illustré par le fait qu’elles
représentent près des deux-tiers des dépenses de la Sécurité sociale.
Ce
problème concerne plusieurs millions de personnes de plus de 50 ans qui
prennent en général de nombreux médicaments pour rester dans le
meilleur état de santé possible. Il s’agit notamment des maladies
cardiovasculaires et plus particulièrement de l’hypertension artérielle
et de l’insuffisance cardiaque. Un exemple de médicaments qui posent
problème en cas de forte chaleur sont les diurétiques, c’est-à-dire des
produits qui permettent d’éliminer l’eau en excès dans l’organisme en
augmentant le volume des urines.
Il
est facile de comprendre que quand il est conseillé de boire beaucoup
car on sue abondamment et que dans le même on augmente l’élimination de
cette eau, l’équilibre qui est recherché devient précaire et peut
facilement être rompu. La conséquence est un surdosage en médicament qui
peut se traduire par exemple par une baisse de la tension avec un
malaise, puis dans certains cas une chute et une fracture du col du
fémur.
Il
en va de même pour le diabète, car quand il fait chaud, on mange moins
et sans diminution des doses d’antidiabétiques, en cachet ou sous forme
d’insuline, l’hypoglycémie menace. L’enjeu aujourd’hui est l’information
sur ces problèmes dont manquent souvent les patients. En effet, les
médecins, trop souvent débordés, ne prennent pas le temps d’informer sur
les effets secondaires des médicaments et en particulier sur la
nécessité d’adapter les doses de certains d’entre eux dans certaines
circonstances.
Il
s’agit d’une partie de la médecine appelée éducation du patient, encore
trop souvent négligée. Elle est essentielle, car il n’a y a rien de
pire que d’arrêter de soi-même un médicament car on pense mal le
supporter. Il est urgent que les médecins, infirmières et pharmaciens
prennent cette question à bras le corps car il s’agit d’un aspect
essentiel en termes de qualité de la prise en charge de leurs patients.
Ces derniers doivent également demander des conseils en étant parfois
insistant car il faut savoir comment adapter son traitement et son mode
de vie pendant les périodes de fortes chaleurs quand on prend des
médicaments.
Londres, 9 août (RHC) Des Cubains résidant au Royaume-Uni ont dénoncé
ici aujourd’hui que la plate-forme virtuelle GoFundMe les empêchait de
collecter des fonds pour les victimes de l’incendie à Matanzas, en
raison du blocus américain contre l’île des Caraïbes.
Selon Daniesky Acosta, l’entité lui a fait savoir qu’elle ne peut pas
utiliser sa plate-forme pour collecter de l’argent parce que le
bénéficiaire de l’aide est un pays sanctionné par les lois américaines.
Nos Conditions d’utilisation, ainsi que les politiques de notre
industrie des paiements et du Bureau de contrôle des avoirs étrangers
(États-Unis) interdisent à GoFundMe de vous permettre de continuer à
collecter de l’argent sur notre plate-forme, a déclaré Acosta citant la
réponse de GoFundMe.
Selon le membre de l’organisation Cubains au Royaume-Uni, le refus
est un exemple clair du fait que les mesures unilatérales imposées par
les États-Unis à Cuba depuis plus de 60 ans, touchent aussi les citoyens
du Royaume-Uni et "de n’importe quelle autre partie du monde".
Il y a quelques mois, l’organisation qui regroupe des Cubains
résidant dans le pays européen a dénoncé le fait que les banques et
autres institutions financières britanniques se joignent au blocus
américain de l’île des Caraïbes, bien qu’une loi adoptée par Londres en
1980 ait déclaré illégale l’application de cette législation
extraterritoriale par les entreprises britanniques.
Cubains au Royaume-Uni ont maintenant l’intention d’utiliser GoFundMe
pour aider les victimes de l’incendie de grande ampleur qui ravage
depuis vendredi dernier une base de supertankers dans la ville de
Matanzas. Jusqu’à présent l’incendie a fait un mort, 125 blessés et 14
disparus. (Source Prensa Latina)
Ici, en France, la Banque Postale n'agit pas mieux que le gouvernement globish, elle a refusé le versement de solidarité aux victimes cubaines que je voulais effectuer par virement CB visa.
La Banque Postale gère mes économies, mais à sa manière, en m'interdisant de porter secours à qui je veux avec MON FRIC !!!! La démocratie dans tous ses états, aux mains des financiers truands....
Ukraine, des révélations inquiétantes !
Publié le
par Front de Gauche Pierre Bénite
Gabriel
Attal a notamment chiffré à 100 millions d'euros la somme des
livraisons d'armes défensives envoyées par la France en Ukraine depuis
le début de la guerre, le 24 février dernier.
Gabriel
Attal a par ailleurs tenu à rappeler que la France était depuis 2014 le
premier fournisseur d'armes aux Ukrainiens. Donc bien avant le 24
février 2022 et pendant le Protocole de Minsk de 2014 ! Ça pose question. Qui savait ? Le parlement a t-il été informé ?
Le
gouvernement au lieu de tout faire pour faire respecter les accords de
Minsk de 2015 , la seule issue diplomatique pour éviter la guerre, a
donc livré des armes durant cette période ? Visiblement on ne nous a pas tout dit sur l’Ukraine.
Gabriel
Attal a fait une boulette. Peut-être mais maintenant on doit tout
savoir..! Espérons que les bonnes questions seront posées au
gouvernement !
L'étoile de ZELENSKY sérieusement écornée...
Alors
que la guerre est entrée dans son sixième mois, l’aura qui entourait en
Occident le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pâlit. Son étoile
est même sérieusement écornée par une série d’informations répercutées
par des médias qui lui sont pourtant favorables.
Les
attaques pour corruption qui visent personnellement l’ancien comique
ont été relancées en France par un livre à charge "Volodymyr Zelensky :
dans la tête d'un héros" du journaliste Régis Gente (cf. par exemple,
cette émission de BFMTV du 7 août ). Elles fragilisent Zelensky
auprès de ses alliés occidentaux, déjà agacés par les nombreuses piques
que leur adresse le président ukrainien qui les accuse de mollesse
voire de trahison au profit de l’ennemi russe.
Mais si trahison il y a, elle n’épargne pas des responsables ukrainiens de l’entourage du président.
Le
mois dernier, Zelinsky a opéré une vaste purge parmi ses proches et
dans les services secrets (Le Figaro du 19 juillet). Parmi les têtes qui
sont tombées, celle d’une femme, Iryna Venediktova, une juriste de 43
ans nommée procureur général d’Ukraine, l’équivalent d’un ministre de la
Justice, après avoir soutenu activement la campagne électorale de
Zelensky en 2019. Depuis le début de l’invasion russe, elle menait les
enquêtes sur les crimes de guerre perpétrés par les envahisseurs.
Plus
proche encore de Zelensky puisque c’est un ami d’enfance, Ivan Bakanov,
47 ans, a été révoqué de la tête des services secrets (SBU) où il avait
été parachuté après avoir été une cheville ouvrière de la campagne
présidentielle. Ami ou complice ? Ancien juriste de la société de
production de Zelensky, il aurait mis en place un système offshore
dévoilé par les « Pandora Papers ».
Héritage
de la période soviétique, le SBU garde l’empreinte génétique du KGB –
dont une administration pléthorique : 30 000 employés. C’est un grand
aquarium où nombre de requins naviguent en eaux troubles, entre trahison
(agents doubles) et corruption, les deux faisant bon ménage.
Soupçonné d’avoir donné aux Russes de précieuses informations, l’adjoint de Bakanov, le général Ihor Sadokhin, a été arrêté. Et
ce n’est là que le dessus du panier : 651 responsables locaux sont sur
la sellette, dont une soixantaine d’employés du SBU et du bureau de la
procureur générale restés dans les zones occupées par les forces russes
et prorusses, aux dires de Zelensky lui-même.
Une
autre information est venue renforcer les soupçons de corruption au
sein des instances ukrainiennes. Elle émane d’une enquête de la grande
chaîne américaine CBS News selon laquelle quelque 30% des armes
(légères et non létales – jumelles par exemple) massivement fournies par
ses soutiens occidentaux à l’armée ukrainienne seraient détournés et ne
parviendraient jamais à destination.
Curieusement, le lien avec cette émission choc "Arming Ukraine", a été désactivé ce 8 août, au lendemain de sa diffusion...
Mais l’information qui a fait littéralement sortir de ses gonds le président ukrainien émane d’un rapport publié le 4 août par Amnesty International,
organisation qui n’est pas réputée porter dans son cœur la Russie de
Vladimir Poutine. Sans dédouaner les soldats russes de crimes de guerre,l’ONG accuse l’armée ukrainienne d’utiliser des tactiques qui
violent le droit humanitaire international et mettent en danger la
population civile en « établissant des bases et en utilisant des
systèmes d’armement dans des zones résidentielles habitées, notamment
des écoles et des hôpitaux ».
Il ne s’agit pas d’erreurs ou de bavures, selon Amnesty International, mais bien de «
tactiques de combat [qui] transforment des biens de caractère civil en
cibles militaires (…) s’abstenant ainsi de prendre toutes les
précautions possibles pour protéger la population », ce qui permet d’accuser ensuite l’armée russe de cibler des civils sans les prévenir des dangers auxquels ils sont exposés.
Cette
véritable bombe qui a des résonances dans le monde entier résulte d’une
enquête de plus de quatre mois sur le terrain par une équipe d’Amnesty
International. Le président ukrainien a aussitôt réagi en dénonçant « un rapport dans lequel la victime et l’agresseur sont d’une certaine manière mis sur un pied d’égalité ».
Tout en disant regretter « profondément le désarroi et la colère » provoquée par son rapport, l’ONG ne le désavoue pas : « Nous maintenons pleinement nos conclusions » a-t-elle communiqué. «
Le fait de se trouver dans une position de défense ne dispense pas
l’armée ukrainienne de respecter le droit international humanitaire », a répliqué à Volodymyr Zelensky Agnès Callamard, la secrétaire générale d’Amnesty International.
Les Etats-Unis ont commis trois erreurs sur la question de Taïwan,
selon le ministre des affaires étrangères chinois et comme toujours sa
démonstration a le mérite de la clarté. Il est vrai que dans le délire
médiatique et celui des dirigeants occidentaux derrière les USA et
L’OTAN, leur volonté de puissance, ce qui m’apparait de plus en plus
comme un positionnement de “secte”, l’idée de s’attaquer à la fois et à
la Russie et la Chine alors que la plupart des continents manifestent
une volonté au moins de non alignement a un peu douché les exaltations
de belligérants. Les forces politiques françaises sont divisées entre
les idéologues du type vert à la pointe des va-t-en guerre et qui
semblent croire à leur propre délires, le comportement de secte est leur
péché mignon et ceux qui, comme la majorité de la population est de
fait peu concernée par les grandes manœuvres géopolitiques et ont
d’autres priorités, la plupart de cette immense majorité rejoint les
“élites”, les dirigeants organisés, y compris le capital, pour commencer
à se demander où cela nous mène… Encore un effort et la comédie virant à
la tragédie débouchera peut-être sur une volonté de paix, sur
l’adhésion à des négociations partout. (note et traduction de Danielle
Bleitrach)
Le conseiller d’Etat et ministre des Affaires étrangères de la Chine
Wang Yi a déclaré dimanche lors de sa visite au Bangladesh que les
Etats-Unis avaient commis trois erreurs en laissant la présidente de la
Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi se rendre dans la
région chinoise de Taïwan.
Il a tenu ces propos en réponse à la dernière situation, mais aussi aux arguties de la partie américaine.
Premièrement, la partie américaine s’est grossièrement ingérée dans
les affaires intérieures de la Chine, a-t-il déclaré, ajoutant que
malgré les notifications et les avertissements répétés de la partie
chinoise, les Etats-Unis avaient suivi leur propre voie, et s’étaient
arrangés pour que la troisième plus haute responsable du gouvernement
américain effectue cette soi-disant “visite” dans la région chinoise de
Taïwan.
Il faut bien comprendre que Taïwan ne fait pas partie des Etats-Unis,
mais du territoire chinois. La partie américaine a elle-même
publiquement reconnu ce point, a rappelé M. Wang, ajoutant que cette
“visite” constituait en conséquence une grave atteinte à la souveraineté
de la Chine.
Deuxièmement, les Etats-Unis ont soutenu et conspiré avec les forces
qui prônent “indépendance de Taïwan”, a-t-il déclaré, notant que tout
pays se devait de sauvegarder son unité nationale, et ne jamais
permettre aux éléments séparatistes de se comporter de manière
imprudente.
M. Wang a souligné que les autorités du Parti démocrate progressiste
(PDP) dans la région de Taïwan avaient inclus la poursuite de
“l’indépendance” dans leur programme. Au cours des dernières années,
elles ont essayé par tous les moyens possibles de parvenir à une
“indépendance de Taïwan” progressive afin d’établir “deux Chines”, ou
“une Chine, un Taïwan”.
La présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis a
ouvertement soutenu ce projet en se rangeant du côté des forces
séparatistes et contre le peuple chinois, a-t-il ajouté.
Troisièmement, les Etats-Unis ont délibérément saboté la paix dans le
détroit de Taïwan. Comme tout le monde le sait, les Etats-Unis
commencent toujours par créer un problème, puis l’utilisent pour
atteindre leurs propres objectifs stratégiques, a affirmé M. Wang.
Tout porte à croire que les Etats-Unis, en orchestrant la visite de
Mme Pelosi à Taïwan, tentent de répéter cette vieille combine.
Washington en profite en outre pour renforcer sa présence militaire
dans la région, ce qui mérite une grande vigilance et un boycott résolu
de la part de toutes les parties, a averti M. Wang.
Il a déclaré que la position ferme et les contre-mesures justifiées,
raisonnables, légales, nécessaires, ouvertes et proportionnées de la
Chine visaient à sauvegarder sa souveraineté sacrée et son intégrité
territoriale, à contrecarrer les tentatives américaines “d’utiliser
Taïwan pour contenir la Chine”, à réduire à néant l’illusion selon
laquelle les autorités taïwanaises pourraient “rechercher l’appui des
Etats-Unis pour réaliser leur programme d’indépendance”, et à
sauvegarder sincèrement la paix dans le détroit de Taïwan et la
stabilité dans la région.
M. Wang a souligné que le principe de non-ingérence dans les affaires
intérieures d’autrui était la “règle d’or” du développement des
relations d’Etat à Etat, et constituait un “outil magique” permettant
aux pays en développement de protéger leur souveraineté et leur
sécurité.
Il a déclaré que la Chine appréciait la compréhension et le soutien
de divers pays à sa propre position. Étant donné que des actes
d’intimidation unilatéraux se produisent de temps à autre, la communauté
internationale doit parvenir à un consensus encore plus clair et faire
entendre sa voix de manière encore plus forte pour faire respecter
conjointement les normes fondamentales régissant les relations
internationales et le droit international, ainsi que pour sauvegarder
les droits et intérêts légitimes de tous les pays en développement.
(Source : Xinhua)
Les pitres anglais et français planifient la contre-révolution sociale
Face à la propagande déversée jour après jour, se confirme le
sentiment d’être la proie d’une secte, avec des “maitres” dérisoires qui
prétendent faire vivre leurs citoyens dans une réalité parallèle
psalmodiée par des chaines de désinformation en continu. Prenons
l’annonce, hier 9 août 2022, de la volonté de Macron et de Johnson de
mener ensemble le soutien armé à l’Ukraine, le caractère désormais
acquis que nous envoyons armes, conseillers et que tout est permis sans
que jamais le citoyen français n’ait été consulté, et ce au nom de la
démocratie. Ces deux pitres nous infligent ce déni de respect de nos
droits sur un mode primesautier, gamin, ils vantent leur camaraderie de
bons copains, leur complicité de morveux se croyant tout permis. Leur
protégé, Zelensky, dont on découvre les turpitudes, de fait pour tenter
sauver sa peau et sa fortune mal acquise, semble déterminé à créer un
incident nucléaire, alors que sa vénalité est démontrée grâce à die Welt,
que le mythe s’effondre. Ce type sur lequel les illusions tombent,
comme d’ailleurs sur Johnson et Macron, exige que l’UE refuse des visas
aux Russes y compris ceux qui ont quitté leur pays à cause de leur
désaccord avec la guerre. Son épouse papote sur son shopping avec
Brigitte Macron. Tous ces gens illustrent la décadence des “puissants”,
l’impunité de leurs discours entre-soi est puéril et d’autant plus
effrayant pour nous et pour eux parce que le Zelensky risque fort de
mourir assassiné quand on a trouvé une autre marionnette, il le sait
d’où la peur et l’excès. Le fond ce que cache le fonctionnement en
secte, c’est que ces pitres, qui ruinent des pays entiers et d’abord le
leur, sont en train de nous imposer à tous une contre-révolution sociale
: la Banque d’Angleterre la planifie montre cet article et cette
exhibition de camaraderie au sommet ne dit rien d’autre que leur volonté
d’aller jusqu’au bout. La réalité de la France, hors secte médiatique
est là : Sur le 1er trimestre 2022, le revenu réel des Français a
diminué de 1,9%. Il s’agit de la baisse la plus importante observée
parmi les 38 pays de l’OCDE. Et ce, alors que l’inflation y est moins
forte que dans les autres pays de la zone EU… Voilà ce que masquent les
délires de “bonne camaraderie” de ces dirigeants, minoritaires,
déconsidérés, arrogants tandis que les plateaux de télévision nous
offrent des spécialistes improbables venus nous inventer des fables pour
cautionner leur opération. C’est un spectacle planétaire à l’indécence
encore plus affichée que le défilé de mode en plein désert, le gâchis
est de même essence mais beaucoup plus lourd. (note de Danielle
Bleitrach histoire et société)
La Banque d’Angleterre (BoE) a augmenté ses taux d’intérêt de 0,5
point de pourcentage à 1,75, la plus forte hausse en 27 ans. Elle l’a
fait alors que le Royaume-Uni est sur le point d’entrer dans une longue
période de récession et fera grimper le chômage et les difficultés
sociales pour des millions de personnes.
Le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre a
annoncé sa décision vendredi. La hausse des taux fait partie des mesures
agressives des principales banques centrales du monde, entraînées par
la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, pour
«écraser» les demandes de salaires plus élevés sur fond de la plus
grande crise du coût de la vie depuis les années 1930.
Dans son communiqué publié vendredi, la BoE a déclaré que l’inflation
s’était «considérablement intensifiée» depuis son rapport sur la
politique monétaire de mai et la réunion précédente du MPC, affirmant
que «cela reflète en grande partie un quasi-doublement des prix de gros
du gaz depuis mai, en raison de la restriction de l’approvisionnement en
gaz par la Russie à l’Europe et le risque de nouvelles limitations.»
Elle a prédit que l’inflation de l’indice des prix à la consommation
(IPC) atteindrait plus de 13 pour cent d’ici octobre et «resterait à des
niveaux très élevés pendant une grande partie de 2023», principalement
en raison de la levée des plafonds des prix de l’énergie. Les factures
de l’énergie domestiques devraient augmenter de 65 pour cent
supplémentaires en octobre et à nouveau en janvier.
La BoE a clairement indiqué que sa principale préoccupation était de
contenir les revendications de salaires plus élevés. Les gouverneurs se
sont plaints que les postes vacants étaient à des «niveaux
historiquement élevés» avec un chômage à seulement 3,8 pour cent. Ceci,
combiné à des pénuries de main-d’œuvre dans des secteurs clés,
encourageait une forte «croissance des salaires nominaux sous-jacents»
et une large «augmentation de salaires récemment négociée».
Malgré des salaires loin derrière l’inflation, la BoE a tiré la
sonnette d’alarme sur une croissance de 5 pour cent des salaires du
secteur privé contre 3,5 pour cent avant la pandémie. Elle a averti que
les salaires du secteur public devraient augmenter de 4 pour cent,
contre 1,8 pour cent au cours des trois mois précédant mai.
De manière significative, l’enquête de la BoE auprès des employeurs
«a suggéré que les entreprises s’attendaient à augmenter les salaires
d’environ 6 pour cent lors des négociations au cours des douze prochains
mois», moins de la moitié du taux actuel de la mesure de l’inflation du
RPI (l’indice des prix à la consommation), mais suffisante pour
chiffonner la BoE.
La banque a expliqué que «la pression sur la croissance des salaires»
ne peut être combattue que par des politiques de récession, notamment
par une augmentation du chômage d’au moins 600.000 l’année prochaine.
Les gouverneurs de la banque ont décrit les risques pour l’économie
liés aux «chocs» externes et nationaux comme «exceptionnellement
importants».
En augmentant les taux d’intérêt, la BoE applique les diktats des
marchés financiers, des conseils d’administration des entreprises et des
banques en réponse à une vague croissante de mouvements sociaux et
grèves sauvages qui menace de faire boule de neige. Ses déclarations
économiques soi-disant impartiales sont un programme de guerre de
classe.
La classe ouvrière va être forcée de payer pour une crise
inflationniste mondiale déclenchée par: 1) des milliers de milliards de
livres de renflouement des entreprises et des finances par les banques
centrales pendant la pandémie, 2) la guerre par procuration de l’OTAN
contre la Russie qui a conduit à des hausses des prix du carburant et
des matières premières, et 3) le mercantilisme sans précédent de
l’oligarchie financière qui a gonflé les prix des actifs mondiaux dans
le monde entier.
L’élite dirigeante a l’intention d’imposer la plus forte augmentation
jamais enregistrée des dépenses de défense pour faire la guerre à la
Russie et à la Chine via un assaut frontal contre la classe ouvrière.
Son durcissement de la politique monétaire est avant tout une réponse
à l’éruption de grèves impliquant des centaines de milliers de
travailleurs après des décennies de répression de la lutte des classes.
Des grèves des travailleurs des chemins de fer, des postes et des
télécommunications britanniques et des bus ont déjà eu lieu, et cette
semaine a vu des grèves sauvages au sujet des salaires dans trois
entrepôts d’Amazon et une entreprise de fabrication de produits
alimentaires. La classe dirigeante craint que ce mouvement ne se
propage, dans un contexte où des infirmières, des médecins, des
enseignants, des pompiers, des conférenciers, des fonctionnaires, des
avocats et des travailleurs des collectivités sont déterminés à faire
grève après s’être vu offrir des augmentations de salaire d’à peine 2
pour cent qui pousseront des millions de personnes à bout.
L’objectif de la Banque est de contrer cette vague croissante de
militantisme en forçant les travailleurs désespérés à accepter de
nouvelles réductions de salaire brutales ou à faire face au chômage de
masse et à la ruine financière.
Alors que les revendications salariales des travailleurs sont
accusées d’être à l’origine de l’inflation, la véritable cause est une
augmentation vertigineuse des bénéfices des sociétés. Au milieu de la
pandémie et de la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, les
bénéfices extrêmes sont responsables d’environ 60 pour cent de
l’augmentation de l’inflation.
Des bénéfices records de près de 50 milliards de livres sterling ont
été annoncés par les cinq plus grandes compagnies pétrolières mondiales,
dont 6,9 milliards de livres sterling pour BP entre avril et juin et
11,5 milliards de dollars pour Shell. Un rapport de juin 2022 du
syndicat Unite note que les 350 principales entreprises cotées à la
Bourse de Londres ont vu leurs bénéfices bondir de 73 pour cent en 2021
par rapport à l’année précédant la pandémie. Les bénéfices des
entreprises à l’échelle du Royaume-Uni ont bondi de 11,74 pour cent au
cours des six mois d’octobre 2021 à mars 2022.
À l’autre bout de l’échelle, les salaires moyens ne restent pas plus
élevés aujourd’hui qu’ils ne l’étaient avant la crise financière de
2008, soit une perte de 9200 £ par an. En conséquence, l’inflation
galopante signifie que plus de deux millions de foyers se retrouvent
sans «chauffage et rien à manger», selon la Fondation Joseph Rowntree,
et sept millions de familles vivent une «année effrayante de peur
financière».
Les ménages à faible revenu ont emprunté 12,5 milliards de livres
sterling de nouvelle dette en 2022, dont 3,5 milliards de livres
sterling auprès de prêteurs à domicile et d’usuriers. Maintenant, ils
seront harcelés pour des remboursements de prêts plus élevés. La hausse
des taux d’intérêt se répercutera également sur les remboursements de
prêts immobiliers. Avec des prix moyens des maisons déjà neuf fois
supérieurs au revenu annuel moyen, des millions de personnes seront en
faillite.
La moitié des familles ont des épargnes inférieures à un mois de
revenu et plus de 1,3 million de ménages n’ont aucune épargne. Alors que
les factures d’énergie au Royaume-Uni vont doubler pour atteindre près
de 4000 £ cet hiver, parallèlement à la flambée des prix des denrées
alimentaires, le nombre de familles sans épargne atteindra 5,3 millions.
Pour 1,2 million de familles, les frais alimentaires et énergétiques
dépasseront à eux seuls leurs revenus disponibles.
Dans cette situation explosive, la classe dirigeante s’est appuyée
sur les syndicats pour imposer de fait des réductions de salaire en
isolant et en réprimant les grèves et en acceptant des accords salariaux
à rabais. Cela a entraîné une baisse des salaires réels de 3,7 pour
cent au cours des trois mois précédant la fin mai.
Mais cela ne peut pas continuer. Une colère sociale massive menace d’éclater hors du contrôle des syndicats.
L’augmentation des taux d’intérêt n’est qu’un aspect de l’offensive
de la classe dirigeante. Le gouvernement conservateur utilise sa course à
la direction du parti pour façonner le programme politique le plus à
droite depuis les années 1930 et introduire une panoplie de mesures
répressives contre le droit de grève et de manifestation.
Le rôle du Parti travailliste est essentiel dans l’application de ce
programme. Son chef, sir Keir Starmer, dénonce «l’économie de l’arbre
monétaire magique» presque aussi souvent qu’il condamne les grèves.
S’adressant à la BBC Radio Merseyside, il a déclaré que le Parti
travailliste était «très clair que nous soutenons inébranlablement
l’OTAN, étant très clair que nous sommes résolument pro-entreprises,
nous travaillons avec les entreprises».
La bataille à laquelle est confrontée la classe ouvrière n’est pas
simplement contre l’un ou l’autre employeur mais contre l’ensemble de la
classe capitaliste, son État et ses partis.
Pour vaincre cette conspiration de la classe dirigeante, les
travailleurs doivent combiner une offensive sociale menée indépendamment
de la bureaucratie syndicale par la formation de comités de base sur
chaque lieu de travail, dans une lutte politique dirigée contre les
partis de la grande entreprise.
Le Parti de l’égalité socialiste exige des élections générales immédiates pour
démasquer et vaincre les plans impitoyables des conservateurs et des
travaillistes et faire avancer la lutte pour une véritable alternative
socialiste à l’austérité, à la pandémie en cours et au danger
grandissant de guerre mondiale.