jeudi 30 mars 2023

Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher, nous pouvons le prendre !

par Luniterre (son site)
jeudi 30 mars 2023

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Ce que Macron et son monde ne peuvent pas lâcher,

 

Nous pouvons le prendre !

 

 Comme la majorité des gens commencent à s’en rendre compte, il y a toujours de l’argent apparemment « disponible » pour les objectifs du système, et principalement, pour des objectifs antisociaux.

 

Selon les affirmations officielles, le social coûterait donc « trop cher », alors que s’il met bien réellement en jeu des sommes importantes, ces sommes sont concrètement toujours inférieures à celles que le système « trouve » pour ses objectifs antisociaux.

 

Cherchons l’ « erreur » !!!

La raison est simple : depuis la fin de la période « 30 glorieuses » l’argent capital productif a été progressivement remplacé par l’argent-dette, créé ex-nihilo par les Banques Centrales, indépendamment et « au dessus » des Etats-nations.

La raison de cette raison : avec le progrès des technologies modernes, le rôle de la main-d’œuvre humaine dans la production se réduit sans arrêt, au point de disparaître presque totalement dans les entreprises les plus « high-tech ».

Une économie de « services », publics, sociaux et autres, en dehors des services de luxe « nécessaires » à la classe dominante, cesse donc d’être « rentable » pour la dite classe dominante.

 

La croissance exponentielle de l’argent-dette, en dehors de ce qui est immédiatement utile aux besoins particuliers de la classe dominante, n’a donc plus de raison d’être, selon la volonté politique de cette classe. 

Réduire la satisfaction des besoins sociaux populaires non seulement au minimum, mais même en dessous, si possible, cela ne représente donc plus un risque économique réel pour la « nouvelle » bourgeoisie mondialiste.

 

Et à terme, réduire globalement la population devenue superfétatoire selon les besoins de cette nouvelle classe dominante, cela ne représente tout au plus qu’une difficulté « technique » pour elle, et non plus un problème économique, et encore moins, un problème « moral ».

 

Telle est l’essence de la transition banco-centraliste actuelle.

 

Pour la très grande majorité de la population, remettre le progrès technique au service du progrès social cela passe donc d’abord par reprendre le contrôle de la création monétaire, et donc prendre démocratiquement le contrôle du crédit. Ce qui permettra d’allouer les ressources aux besoins sociaux essentiels et non plus aux goûts de luxe d’une ultra-minorité de Banquiers Centraux mondialistes et de leur caste parasite d’affidés politiques et financiers privilégiés.

Luniterre

 

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Source : http://cieldefrance.eklablog.com/ce-que-macron-et-son-monde-ne-peuvent-pas-lacher-nous-pouvons-le-prend-a213965509

Version texte A4 PDF imprimable : http://ekladata.com/qWKTrkYRH0BWYIaGxLwcv5N322s/TRACT-Ce-que-Macron-et-son-monde-ne-peuvent-pas-lacher.pdf

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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Les forces de l'ordre contre la puissance des idées et le débat démocratique dans la patrie des droits de l'homme et du citoyen

En une semaine, leur ministre a inondé ondes et écrans de déclarations à la fois péremptoires et fausses sur le profil des "casseurs" dans les manifestations, la nature des munitions tirées à Sainte-Soline, le rôle matraqueur des policiers en motocyclette ou les secours d'urgence empêchés à Sainte-Soline. J'ai remis en image une affiche de mai-juin 1968. Changer ORTF par une téloche ou une radio d'infos.

Le palais de l'Elysée est sur le reculoir. Il ne manquait plus que la lettre de cachet comme sous la monarchie absolue de droit divin. C'est fait avec les gardes à vue dans les commissariat à tire larigot qui ne connaissent aucune poursuite judiciaire. Faut-il alors une médiation auprès de Jupiter pour que le vrai débat démocratique revienne et que soit annulée la réforme des retraites à la sauce du patronat?

En attendant presque le Messie venu des cieux, 4 000 grenades lancées en moins de 2 heures, soit un tir toutes les 2 secondes pour défendre un trou dans un lopin de terre à Sainte-Soline. Bilan : 200 personnes blessées, dont 40 grièvement, trois "urgences absolues" et deux qui encore dans le coma dont l’une au pronostic vital engagé.

Le ministre des forces de l'ordre tente une minable diversion. L'un des deux individus(sic) dans le coma serait " fiché S, membre de l’ultra-gauche". Et de ce fait, s’il meurt, il ne l’aurait pas volé? Quelques vautours médiatiques s’en délectent à qui mieux-mieux.

A Paris et en province, des gueules cassées, parfois éborgnées, dans les manifestations. Et l'IGPN, la police qui surveille les faits et gestes de la police, toujours sous l'autorité du ministère de l'Intérieur.

Comme l'écrit à juste titre Regards: "Criminalisation de la grogne sociale, répression sans aucune retenue, arrestations et détentions arbitraires, justice expéditive, non-respect des règles déontologiques ou de la loi de la part des forces de l’ordre, mensonges et contre-attaques politiques. Le tout sous le regard approbateur de l’extrême droite, qui regarde sa montre."

Dès lors, faut-il une médiation auprès des commis du capital pour que cela change vraiment?

 

La première des violences : celle de l’État capitaliste.

jeudi 30 mars 2023 par Jean Pénichon (ANC)

Les événements dramatiques de Sainte-Soline sont représentatifs d’une société aux abois qui ne sait plus comment expliquer que les choix qu’elle fait sont "pour le bien de tous". Comme le matraquage médiatique n’opère plus, place au matraquage à l’ancienne…
Mais le printemps social est à nous et il n’est pas question de le lâcher. Car la mobilisation actuelles doit nous permettre de changer ce système capitaliste qui ne profite qu’aux plus riches et de remettre au centre de la vie sociale de notre pays l’intérêt de tous ceux qui travaillent pour gagner leur vie !
Comme l’a dit Pablo Neruda :"Ils peuvent empêcher les fleurs de pousser, ils n’empêcheront jamais le printemps d’arriver."


J’étais à la manifestation lyonnaise dont certains médias se sont fait l’écho. Au sortir du pont de la Guillotière, les forces de l’ordre avaient interdit l’accès à la grande place de Lyon, la place Bellecour.
Pourquoi ?
Une manifestation syndicale ou politique se termine le plus souvent sur un grand espace où les organisateurs prennent la parole. Puis après avoir chanté l’internationale, tout le monde rentre chez soi en recouvrant les abribus de nos autocollants politiques ou syndicaux. Pas de quoi en faire en plat.
En interdisant l’accès à l’exutoire de la manifestation, il a provoqué, et sans doute organisé, le caillassage des CRS qui en gardaient l’accès.
Tout était prévu.
Les plaques de béton mal jointes du parapet de l’autoroute juste à côté, que l’on pouvait sans mal démolir à coup de marteaux pour en faire des projectiles dangereux.
Et un canon à eau, dont je peux témoigner que le branchement était pré-positionné, sur une bouche d’incendie, bien avant l’arrivée de la manif.

Mais à Sainte-Soline ce fut bien pire.

Comment est-il possible d’en être arrivé à plus de 200 blessés (des deux côtés) et deux personnes entre la vie et la mort (côté manifestants) pour « sécuriser » un monticule de terre et de granulat entourant un simple trou ?

Que pouvaient faire les 30 000 manifestants ?

Certainement pas reboucher le trou avec leurs mains. Mais là encore, prendre la parole et dénoncer la vérité : il est de notoriété publique que l’on utilise une bonne somme d’argent public pour quelques agriculteurs, pour qu’ils puissent pomper de l’eau, dans des nappes phréatiques qui appartiennent à tout le monde et qui alimentent aussi nos ruisseaux et rivières, dont une partie va s’évaporer dans les bassines pour faire pousser des céréales qui, en plus , n’iront même pas à l’alimentation des gens d’ici, mais à l’exportation pour le plus grand profit des trusts de l’agro-alimentaire.

Oui mais voilà, Darmanin en avait décidé autrement. Il voulait en découdre pour faire oublier les manifs fleuves et les grèves contre la réforme des retraites dont le MEDEF, l’U.E et Blackstone ont un besoin urgent.

Pourtant, le printemps social est à nous"

Nous partageons ici un clip/discours de Cédric Liechti, SG de la CGT énergie, filmé le 27 mars, au rassemblement devant l’incinérateur d’Ivry en soutien aux grévistes !
(cliquez pour l’ouvrir).

Tout est dit !

 

 

 

Pourquoi le gouvernement veut-il que l’on passe des manifestations pacifiques au gueules cassées ?

“Le président de la République, droit dans ses bottes, a provoqué les Français, suscité beaucoup de colère”, a accusé Fabien Roussel, interrogé sur RMC, fustigeant la décision de recourir au 49.3 pour faire passer la réforme, et une allocution télévisée “décalée, méprisante, pleine de morgue” mercredi. “Malheureusement ça a suscité une colère violente de la part de quelques-uns. Quand il y a 1.000 individus violents sur 3,5 millions de manifestants eh bien on parle des dégradations et des 1.000 individus”, a regretté le député du Nord. La contestation dans la rue a rassemblé jeudi entre 1,089 million de manifestants (Intérieur) et 3,5 millions (CGT). Les violences, relativement sporadiques dans les précédentes marches, sont montées d’un cran.”Je me demande si ce n’est pas ce que cherche le Président de la République, tout faire pour radicaliser le mouvement, pour susciter tant de colère qu’elle déborde (…) et retourner l’opinion contre les manifestations”, a fustigé M. Roussel. OUI, ON SE LE DEMANDE… POURQUOI LA CHIENLIT C’EST MACRON ?
AU NOM DE QUI ET DE QUOI UNE BANDE MAFIEUSE POUR LES PROFITS D’UNE POIGNÉE A QUI IL DOIT SON ÉLECTION MET-ELLE A FEU ET A SANG LA FRANCE ? Comment juger d’un pouvoir qui applique simplement le calendrier de ceux qui l’ont imposé avec leur puissance de feu médiatique à la tête d’un pouvoir constitutionnellement monarchique dont il use et abuse pour nous diviser, prôner la guerre pour les marchands d’armes, instituer un monopole des traitements pour les trusts pharmaceutiques, ruiner le pays et le mettre au bord de l’explosion, ne connaître que l’arrogance fondée sur un détournement de la loi républicaine vers un far west ? (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Aucune description de photo disponible.

Ici un article du canard enchaîné qui souligne la toute puissance des cabinets conseil qui ne sont que les représentants des intérêts des monopoles financiarisés à qui l’on brade la France.

illustration ci-dessous : LA BRAV-M DES CAMPAGNES A SAINTE SOLINE
En quad et à toute vitesse, tirant dans tous les sens, encore plus dangereux que les autres, tandis que Darmanin le ministre parle de manifestants qui saccagent la propriété et le travail des agriculteurs..

Des terroristes en France font un coup d’État, renversent la démocratie, piétinent le droit, détentions arbitraires, fermeture de chaînes de télévision illégales, corruption, conflits d’intérêts avec les oligarques, mafias et trafics de drogue permanents, presse bâillonnée, infiltration d’officines étrangères, espionnage industriel et public massif, appels d’offres truqués, agents travaillant pour l’étranger, collusion avec des régimes dictatoriaux et armement de nazis, encouragement de coups d’États dans les pays étrangers, mépris total des travailleurs pour l’intérêt de leur clique…

Abandon des biens et services essentiels pour la population ; depuis le début des politiques libérales en France milieu des années 60 le peuple subit recul sur recul sans obtenir aucun nouvel avantage social depuis que le libéralisme économique a intoxiqué la classe dirigeante politique dans sa totalité.

Santé, éducation, travail, liberté, paix, avenir sacrifiés.

La réponse de l’État bourgeois:

Syndicalistes intimidés :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes/violences-policieres-on-n-a-pas-compris-des-militants-cgt-attaques-en-terrasse-par-des-policiers-de-la-bac-a-nantes-2738794.html

Ce comportement est loin d’être nouveau :

https://www.cgt.fr/actualites/france/mobilisation/violences-policieres-la-doctrine-du-maintien-de-lordre-doit-changer

Intimidation de journalistes même pour des sujets mineurs :

https://snjcgt.fr/2023/03/06/entrave-a-la-liberte-de-la-presse-quand-la-direction-de-france-televisions-va-t-elle-porter-plainte/

Déclaration du PCF :

Retraites : Le peuple est debout, la victoire est à notre portée ! (Fabien Roussel)

Encore une fois, les français se sont mobilisés en masse contre la réforme des retraites à 64 ans. Des millions de nos concitoyen·nes ont participé à plus de 300 manifestations partout en France. C’est tout le peuple français qui se lève pour des retraites dignes et pour la démocratie.

Loin de s’essouffler, la mobilisation s’étend, s’enracine, pacifique, exemplaire. La « foule », comme l’appelle le Président de la République, est belle et légitime.

A l’inverse, le Président de la République fait le pari du chaos et de la violence. Il fait tout pour provoquer celles et ceux qui manifestent depuis des mois avec dignité. Il fait tout, y compris en durcissant sa politique de maintien de l’ordre, pour provoquer des incidents et la violence. En voulant monter l’opinion contre les syndicats, il agit comme un casseur de la République.

En l’espace de quelques jours, dans l’actualité, le gouvernement est passé de messieurs Dussopt et Attal à messieurs Darmanin et Dupont Moretti. En quelques jours, nous sommes passés des retraites à la matraque, des grèves légitimes aux réquisitions, des manifestations pacifistes aux gueules cassées.

On continue !

Le Parti Communiste Français appelle le gouvernement à tenir compte de cette nouvelle journée de mobilisation, des grèves et à retirer son texte.

Nous appelons le gouvernement à tenir compte des recours au conseil constitutionnel et notamment du Référendum d’initiative partagé voulu autant par les Français que par les organisations syndicales. Redonner la parole au peuple est la seule issue politique et démocratique permettant d’apaiser la situation.

Tant que le gouvernement continue de s’enfermer dans le déni, nous appelons à soutenir la grève reconductible et la mise à l’arrêt du pays, de l’économie par tous moyens non violents. J’appelle les militants communistes dans les entreprises à prendre toute leur part avec leurs collègues à la mise à l’arrêt de l’outil de travail, à participer partout au rassemblement, au blocage des entreprises et des accès routiers et ferroviaires.

Nous, responsables politiques du PCF, élus, parlementaires, nous ne pouvons pas continuer de travailler, de légiférer, comme si de rien n’était. J’appelle à isoler le gouvernement et sa majorité, à rendre leur position intenable tant qu’ils maintiennent ce texte.

J’appelle les forces de l’ordre à rejoindre le mouvement et à garantir la paix civile.
Pas de violence à notre encontre, pas de violence à votre encontre. Nous agirons toujours dans l’intérêt de tous les travailleurs et travailleuses et du respect de la démocratie sociale.

Le peuple français est debout, la victoire est à notre portée.

Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF

Paris, le 23.03.2023

https://www.pcf.fr/retraites_le_peuple_est_debout_la_victoire_est_notre_portee_fabien_roussel

 


Donbass Insider

Nouvelles et analyses du Donbass

Faina Savenkova – Vous avez menti, Monsieur le Président

Il se trouve que j’ai déjà écrit deux lettres au président Macron, et de nombreuses personnes en France sont au courant. La première a reçu une réponse de son chef de cabinet avant le début de l’opération militaire spéciale, m’assurant que le président français ferait tout ce qui est en son pouvoir pour nous apporter la paix. La seconde a été écrite un an plus tard. J’ai dit tout de suite que M. Macron ne me répondrait pas cette fois-ci. Et c’est ce qu’il a fait. Il n’avait rien à dire.

Vous vous demandez peut-être pourquoi moi, une adolescente de 14 ans, j’ai le culot d’écrire au chef d’un grand État européen ? Je ne pense pas que j’en aurais le droit si je n’avais pas vécu la guerre dont M. Macron et la France, entre autres, sont responsables, car dans le Donbass, des enfants meurent à cause des armes que M. Macron fournit au régime ukrainien. Ces armes ne contribuent pas à protéger la vie de personnes innocentes, elles aident l’Ukraine à tuer des civils. J’ai donc décidé d’écrire une troisième lettre dans l’espoir d’atteindre le cœur du président français. Monsieur Macron, vous en avez un, n’est-ce pas ?

Chaque jour, de nouveaux noms apparaissent sur l’Allée des anges à Donetsk et à Lougansk, dans le Donbass. Ils sont tués avec vos armes, Monsieur Macron. Dites-moi, les enfants que nous avons sont-ils différents de ceux qui vivent en France ? Je ne le crois pas. Tous les enfants du monde ont le droit de vivre. Vous avez promis qu’en tant que président d’un grand pays – et je considère la France comme un pays avec une grande histoire – vous aideriez à établir la paix. Vous avez menti, Monsieur le Président. Vous et d’autres pays européens vous êtes préparés à cette guerre depuis longtemps. Mais quelle que soit votre volonté de vaincre la Russie, cela n’arrivera pas. Car la Russie ne commence pas les guerres, elle les termine.

Je regrette que vous poussiez votre peuple vers une grande guerre. Est-ce pour le bien de la France ? Est-ce que cela améliore la vie des gens ordinaires en France ? J’en doute. Les incendies de Lyon et de Paris et l’attitude de votre peuple à votre égard en sont la preuve. La France était autrefois un allié de la Russie, mais aujourd’hui, vous aidez ceux qui tentent de mener une nouvelle guerre mondiale par l’intermédiaire d’autres personnes.

J’ai de la peine pour vous, Monsieur Macron, même si je devrais vous détester pour ce que vous faites. Je suis orthodoxe et je crois en Dieu, il aide à vivre et à ne pas désespérer dans la guerre que vous – les adultes – avez déclenchée. L’argent et la politique ne valent pas la mort d’un seul enfant.

Je sais que cette lettre restera certainement sans réponse. Aurez-vous le courage de me répondre alors que vous n’avez rien à dire à votre propre peuple ? Mais je prie Dieu de sauver votre âme.

J’ai beaucoup d’amis français et j’aime ce pays. Je ne voudrais donc pas que les enfants français sachent ce que c’est que de se cacher pour échapper aux bombardements. Ou de vivre sans lumière, sans chauffage et sans eau. C’est ce que vivent les enfants du Donbass.

Je souhaite à la France paix et prospérité, et je regrette que vous n’ayez pas eu le courage de faire taire les armes ukrainiennes au Donbass. Mais c’était en votre pouvoir…. Et n’oubliez pas, il dépend de vous que l’on se souvienne de vous comme d’un artisan de la paix ou d’un va-t-en-guerre.

Faina Savenkova
Traduction par Christelle Néant pour Donbass Insider

Le roi est nu

 

La parade impossible.

 


Il advint que dans un royaume lointain, un monarque s'était de plus en plus isolé dans sa Tour d'Ivoire tandis que ses courtisans, fidèles chiens de garde, ne cessaient de lui répéter que tout allait pour le mieux dans son pays. Les flatteurs de tous poils, visiteurs d'un jour ou bien personnes ordinaires placées sur sa route, lors de ses rares sorties sur son territoire, tentaient vainement de confirmer ce bonheur factice.

Le roi, pour se dégourdir les jambes sans risquer d'entendre les plaintes du peuple, les cris de désespoir ou de rage, parcourait la planète pour y rencontrer des populations bien mieux canalisées ou simplement placées sous l’éteignoir. Il ne se rendait compte de rien, habitué qu'il était depuis toujours de prendre ses rêves pour des réalités tangibles.

Mieux encore, chaque fois qu'il avait à discourir, il se donnait l'impression d'être le maître du monde, le chantre de la modernité et de la quiétude des nations, le donneur de leçon de l'art de bien gouverner. Il recevait une écoute polie de ses collègues qui le laissaient dans son rêve de grandeur. Sa couronne de plus en plus ternie ne modifiait en rien sa morgue, son mépris des gueux et son immense mégalomanie pour la seule distraction de toutes les têtes couronnées de la Planète et l'humiliation de ses sujets, las de ces pitreries honteuses.

Chambellans, valets de pied, Ministres et obligés firent le siège de sa seigneurie pour le convaincre d'inviter en son royaume un homologue afin de profiter de la notoriété de celui-ci pour redorer son blason. Ils prirent cependant bien garde de ne pas donner la raison véritable de ce projet, lui déclarant tout au contraire que sa gloire aller rejaillir sur ce vieux roi qui débutait dans la profession.

Il ne vous surprendra pas que l'idée enthousiasmât ce Prince des paillettes, cette diva de la communication factice, ce roi du faux-semblant. Le monde entier serait suspendu à cette rencontre royale, à cette excursion au sommet à travers un pays en liesse. Les festivités seront grandioses, le faste jamais égalé dans l'histoire des visites d'État. Il fallait dépenser sans compter pour que tout soit parfait. Le roi lui-même aurait dit à son grand trésorier : « Quoi qu'il en coûte, mettez un pognon de dingue dans cette visite pour impressionner le bon peuple ! »

L'autre, qui pourtant avait autrefois dit grand mal de celui qui n'était encore qu'un prétendant incertain, même pas un dauphin adoubé, se plia en quatre pour racler les fonds de tiroir, les caisses et les coffres étant quant à eux totalement vides. Rien n'est jamais trop beau pour jeter de la poudre aux yeux devant les caméras serviles.

Mais, dans le pays sourdait une colère de plus en plus forte. Les rues devenaient le théâtre d'une désolation qui tournait à la détestation. Elles étaient jonchées des reliefs de manifestations qui tournaient parfois à l'émeute. Il était même douteux de pouvoir amasser sur le cortège assez de sujets dociles et admiratifs pour éloigner les cris de tous les autres.

Il fallut bien l'admettre, le roi était nu et ce n'était certes pas dans cet équipage qu'il allait recevoir son homologue. Il convenait de différer en espérant que les choses se calment, que le peuple se lasse, que le soufflet retombe sans que ce jeune monarque irréfléchi ne songeât à faire un geste pour obtenir l'apaisement.

Il chercha un prétexte pour repousser la visite de son homologue. Il n'en eut guère besoin puisque tout débutant qu'il était dans la corporation, le visiteur princier, outré que son voisin puisse le recevoir en bras de chemise ou bien le torse nu, envoya se rhabiller le paltoquet, foutriquet, freluquet selon les termes mêmes de celui qui n'entendait pas mettre les pieds dans cette pétaudière.

Ainsi le roi resta nu dans sa tour d'ivoire tandis que rien ne changea dans ce royaume maudit.

 

 

Z

Zelensky, Le clown est-il devenu fou ?

 

La vraie question serait plutôt « qui est le plus fou » ? Les Américains qui font leur guerre économique contre la Russie en attendant de faire celle contre la Chine, ou les Européens qui sont aux ordres de Biden, ou la France qui met flamberge au vent, et qui elle aussi a tout à perdre.

On se complaît dans une escalade suicidaire en livrant des armes défensives et aussi offensives comme des chars en attendant que Zelensky exige des avions.

Ce dernier dans sa folie veut nous conduire vers une guerre mondiale

• Scènes de crimes de guerre montées de toutes pièces ;

• Destruction des gazoducs Nord Stream avec ses amis Anglais, en accusant les Russes d’avoir saboté leur propre mine d’or.

• Utilisation des civils comme boucliers humains .

• Tirs de missiles sur la Pologne en faisant porter le chapeau à Poutine.

• Tirs sur la centrale nucléaire de Zaporijjia, en accusant les Russes de tirer sur leurs propres soldats.

Zelinsky est allé encore plus loin.

Il estime qu'en cas de défaite de Kiev "en raison de l'affaiblissement et de l'épuisement de l'aide" internationale, Moscou pourrait "entrer dans les États baltes, les États membres de l'Otan". Il ajoute :

 "Et alors, les États-Unis devront envoyer leurs fils et leurs filles exactement de la même manière que nous envoyons les nôtres à la guerre."

La guerre nucléaire pour qu'il gagne et la guerre nucléaire si il perd.

Sommes-nous prêts à nous battre jusqu'au dernier Ukrainien, même à devenir belligerants jusqu'à ce que Poutine, poussé dans ses derniers retranchements décide de déclencher les préludes d'une troisième guerre mondiale en employant des armes nucléaires tactiques ?

L'Iran, la Syrie, l'Afghanistan, et d'autres nombreuses galères ne nous ont pas servi de leçons, on suit aveuglément les Américains et ensuite on en subit les conséquences économiques, migratoires et sécuritaires.

Zelensky, en plus d’avoir été un pitre comédien, joueur de piano sans les mains, est aussi un fou furieux qui aura entraîné son pays dans une guerre qu'il ne peut gagner, car les Russes et ses soutiens, le BRICS ne peuvent accepter de la perdre et ils ont l'arme absolue. 

En attendant il dicte ses envies et ses caprices aux pays « amis » qui les exécutent sans sourciller pour l'instant !

Ce qui est étonnant, mais nous l’avons connu dans d'autres guerres c’est que son peuple s’est laissé manœuvrer par ce jusqu’au-boutiste qui peut nous mener à une troisième guerre mondiale, qui elle, serait sans conteste la dernière.

Les médias toujours aussi « objectifs » feignent d'ignorer que cette guerre a commencé au minimum en 2014 avec la révolution de Maïdan qui a placé un gouvernement pro Ouest à la tête de l'Ukraine. Ils ont oublié aussi que depuis septembre 2014 des affrontements constants avaient lieu entre gouvernement ukrainien et forces pro russes aidées par la Russie dans cette guerre du Donbass.

Quand aux Américains, habitués des guerres perdues et souvent par procuration, ils auront encore entraîné les Européens dans une drôle de galère qui peut être suicidaire.

Comment oublier par ailleurs qu’ils ont des raisons particulières d’être des inconditionnels de Zelensky En effet, depuis les premiers mois de 2019, Biden et son fils ont fait l'objet d'accusations d'activités de corruption concernant leurs relations commerciales en Ukraine.

Résultat, si l'on contiue dans cette voie, « On se dirige vers une 3e guerre mondiale »

Macron, contradictoire et incompréhensible comme toujours, veut se battre pour les frontières et l'identité ukrainiennes mais refuse de les défendre pour la France. Étrange et dangereux comportement !

Son « en même temps » incompréhensible et ses rodomontades continuelles ont fait de la France l'ennemi numéro 1 européen des Russes.

Cet homme a le don de nous fâcher avec le monde entier, les pays de l'Est, les Italiens , les Anglais, les Africains, les Chinois.

Cet homme est incapable de régler le moindre problème dans notre pays, qui s'enfonce dans les crises multiples et dans la violence. Il ne sait pas proposer une seule mesure sans mettre le peuple dans la rue, mais il donne des conseils à tous les dirigeants de la planète sur la gestion de leur pays, sans voir l'absurdité de son comportement.

« Malheur au pays dont le roi est un enfant » dit l'ecclésiaste.

Piotr Tolstoï (vice-président de la Douma) : "La France, pour nous, c'est un ennemi"

Les propagandistes du Kremlin voient d'un mauvais œil l'aide que fournissent les Occidentaux à l'Ukraine, à commencer par la France. Paris a en effet annoncé livrer des chars à Kiev et n'est pas contre l'éventualité d'envoyer des avions.

 

Notre président dépouille l'armée française déjà en grande difficulté pour armer les Ukrainiens.

Notre président lui, promet d’aider l’Ukraine jusqu'à la victoire finale quel qu’en soit le prix. Les français sont-ils prêts à le payer ce prix ? Non ! pas plus les autres pays Européens, dont l'union face à l'agression Russe, aurait pu mener à des négociations équilibrées.

Normalement, après avoir soutenu leur marionnette, les Américains seuls gagnants à ce jeu seront dans l’obligation de négocier avec Moscou dans son dos. D’autant que les chefs d’États européens constatent que leurs peuples sont vigoureusement opposés à un conflit généralisé.

On peut donc dire sans trop s’avancer que les Européens sont les idiots utiles de Biden dans cette guerre qui s’éternise !

Tout le monde sait qu'il n'y a qu'une seule solution, la recherche de la paix, sûrement dans un compromis similaire aux accords de Minsk. Espérons que nous ne soyons pas tous assez fous pour aller vers l'irréparable.

 

Répression du mouvement social : entre homme de main et garde-chiourme.

Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir, est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.

Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison.

Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main ne faisait difficilement un véritable Ministre de l’intérieur.

Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. Dans cette « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le garde des Sceaux a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants violents interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public, atteintes aux personnes et aux biens et actes d’intimidation et menaces contre les élus ». Inspiré par le précédent de la crise des Gilets jaunes, qui avaient vu la mise en place d’une répression pénale de masse sans précédent depuis la guerre d’Algérie, accompagné de la protection offerte aux débordements de violence policière, Éric Dupond Moretti escompte probablement briser ainsi le mouvement social qui s’oppose à Emmanuel Macron et à ses projets impopulaires.

Le problème est que la « gauche », qui était restée un bon moment à distance des Gilets jaunes, soutient cette fois-ci ce mouvement. Et grâce aux réseaux sociaux, où les vidéos de brutalités en tout genre font florès, la violente répression voulue par le couple Darmanin / Dupond Moretti se donne à voir. Cahin-caha, les médias nationaux sont obligés de suivre. La presse internationale, quant à elle, ne va pas par quatre chemins et dénonce la violence d’un État qualifié de brutal et sans complexe.

On parle de rafles illégales couvertes par les parquets, qui nassent les manifestants pour les mettre sans raison en garde à vue et les empêcher de manifester. Infractions commises par des agents publics qui sont autant de séquestrations arbitraires réprimées par le code pénal. On parle de groupes de policiers à la violence débridée, chargeant et gazant également à tort et à travers en se livrant sous l’œil des caméras à des brutalités sidérantes sur des manifestants pacifiques, quand il ne s’agit pas de simples passants. On parle de l’épisode effarant du groupe de policiers-nervis proférant à des personnes interpellées, des menaces de mort, comme le démontre l’enregistrement récupéré par le média Loopsider. Les observateurs objectifs savent à quoi s’en tenir. Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, une partie de la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.

La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de cette violence nous offre à nouveau le spectacle de la soumission de certains journalistes qui ne sont finalement que des militants du macronisme. Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés. Tout d’abord que très « rares (!) », ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire. C’est tout simplement une manipulation : les « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière. Ensuite, on nous a servi la rengaine de la légitimité juridique de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.

Le « monopole de la violence légitime », qu’est-ce que c’est ?

Comment, dans ces conditions, comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent et dont l’évidence a fini par s’imposer ? C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État. Il y a d’abord une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser. Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police, à l’armée et à ce qui est essentiel, à la Justice. Pour deux raisons : d’abord, c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux). Mais elle doit aussi, et c’est absolument essentiel, exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.

Il est important de rappeler que pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime », deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord, que son usage en soit défini et réglementé par la Loi. En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent. Il faut qu’ensuite, le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge. La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps. Si l’auteur d’une violence illégale (parce qu’excessive et non proportionnelle) commise à l’égard de ses concitoyens est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen. Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du code pénal. Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises !

Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.

Sans le contrôle de la Justice, toute violence d’État est illégitime

L’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel, prive le « monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique. Car force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique. Pour une raison très simple : ceux dont c’est la mission de contrôler l’utilisation par les forces de police de la violence légitime de l’État, ce sont les magistrats du service public de la justice. Ce sont eux qui sont chargés de notre protection face à ces débordements. Or, ils ne l’assurent pas.

La responsabilité du pouvoir exécutif et surtout d’Emmanuel Macron est évidemment lourdement engagée, puisqu’il a laissé faire, quand il n’a pas directement organisé ce scandale, mais celle de la Justice est première.

L’utilisation par Emmanuel Macron de l’expression de « forces de sécurité intérieure » pour désigner policiers et gendarmes caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant. Les « forces de sécurité extérieures et intérieures », ce sont les forces armées. Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre. Doit malheureusement constater qu’aujourd’hui, les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies. Ce qui veut dire que de ce point de vue, notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire, tout simplement. Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond. Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée. Et demander à sa justice de la laisser opérer. (J’ai décrit tout ceci dans mon ouvrage « Une justice politique », j’y renvoie encore une fois).

Lorsque le quotidien anglais Financial Times du 25 mars écrit : « la France a le régime qui, dans les pays développés, s’approche le plus d’une dictature autocratique », il a raison.

Et c’est grave.

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Dis Manu, c'est quoi une méga bassine que Gérard défend si bien à cor et à cris mais pas que?

Bon, aucune réponse de J'y suis j'y reste. Pour autant, comment se remplissent les mega bassines ? Entourées de digues de 10 mètres de haut environ, érigées grâce à la terre décaissée (jusqu'à 8 m), elles sont remplies par pompage dans les nappes phréatiques ou dans les cours d'eau.

Et même le Bureau de recherches géologiques et minières, qui avait adressé un bon  pour creuser et pomper l'eau au ministre de l'écologie(sic), a pondu un communiqué en février 2023: Il reconnaît ne pas avoir pris en compte les risques d'évaporation de l'eau depuis les réserves  ni les évolutions climatiques et qu'il serait "important" de le faire. Il est donc en train de mettre à jour ses données pour pouvoir éventuellement faire de nouvelles simulations qui pourront inclure les années 2010 à 2020 et le changement climatique.

Le Bureau pointe un autre enjeu de ces bassines : elles ne pourront pas être remplies en hiver si le niveau des nappes phréatiques est trop bas.

Bon, comme dit l'autre, il n'est jamais trop tard pour bien faire. NON?

Dis Manu, c'est quoi une méga bassine que Gérard défend si bien à cor et à cris mais pas que?
Dis Manu, c'est quoi une méga bassine que Gérard défend si bien à cor et à cris mais pas que?