dimanche 26 juin 2016

APRÈS LE DÉFI GANADERO D' AIRE SUR L'ADOUR

UN DERNIER MOT, POUR LA ROUTE.


Tout a été dit et écrit, sur le fameux "défi ganadero" qui nous avait été concocté par la "Junta des peñas aturines". Le meilleur, plutôt rare, - voir par exemple la reseña signée Alex, sur le forum de la peña QR, celle de Bernard Desvignes, sur la FSTF- ainsi que le pire, comme on peut le lire sur les sites lameculistes des callejonesques professionnels,  pour qui il n'est d'intérêt taurin que la fiesta circo avec ses moutons invalides montés sur roulettes pour "figuras" sans courage ni scrupule. 
A Istres, Ponce faisait des passes et indultait en smoking. Aucune honte!
A Aire, devant les Palha, le même aurait fourni un certificat médical!
La déception, totale, vint des toros de Fraile, faibles, décastés, sans charge, aucun intérêt pour les aficionados et pour l'avenir lui même de la fiesta brava, et déception aussi, certes plus nuancée, des portugais de Palha, plus costauds, mais également aussi rudes que retors, pas une once de toréabilité, hormis le quatre, il fallait tout de même une sacrée dose de valentia pour se présenter  devant ces aurochs armés de dagues acérées et vierges de toute manipulation.
Tout a été dit et écrit avec des commentaires sérieux, comme dit plus haut, je remercie et j'encourage pour ma part la junte aturine et son président Mathieu Cazalet à persévérer, dans leur recherche d'authenticité et de respect du spectacle et du public, mais on ne le redira jamais assez: il parait que, selon la FSTF, nous disposons d'un corps des Présidents pour assurer dans les règles le déroulement des corridas. Pourquoi les organisateurs s'acharnent-ils à ne mettre aux palcos que des incompétents? A Aire, on a dépassé les limites.... Épreuve de la pique écourtée, banderilles escamotées - pour quatre toros, seulement deux paires, puis clarines pour le changement,- ce sont les toreros qui commandaient une présidence à  leurs ordres, rondes des enterreurs interminables, aguazillettes totalement absentes, taillant la bavette à trente mètres du cadre des délits, " -Où es-tu, SOLDEVILLA?"-, derrière nous, une voix s'est élevée :" S'il y a un corps des présidents, aujourd'hui, comme souvent, on est tombé sur les bas morceaux!!"
Les avis!!! Le palco s'en foutait. Un toro aurait même dû sortir vivant du ruedo! Qu'importe! Assesseurs à l'unisson!!!
Quand au "cabron" qui a créé la polémique, n'est-ce-pas, Bruno, d'Agen, il est quand même un peu (beaucoup) paradoxal que l'on s'offusque d'un cri de colère jailli du coeur d'un aficionado connu pour sa passion pour la lidia, et que l'on oublie la raison de ce cri adressé à un picador qui ne respecte, ni le toro, ni le public, ni son métier....Et qui aurait dû être sermonné par des "huissiers", alors que l'on ne s'occupe que de "componer la figura" avec des cavalières emplumées.

....Picador qui assassine consciencieusement un toro au lieu de le châtier dans les règles, et qui envoie un doigt d'honneur vers le public, comme Casas envers ses Nimois mécontents. 
Ceci dit, merci encore à Jipito, pour son excellente paella, et à tous les amis, pour leur amitié et leurs encouragements qui nous sont allés au coeur

L'OTAN: PLUS DANGEREUX QUE JAMAIS !

Le cri d'alarme de Vladimir Poutine. La menace d'une nouvelle guerre mondiale est bien réelle.

vendredi 24 juin 2016

Le cri d'alarme de Vladimir Poutine

La menace d'une nouvelle guerre mondiale est bien réelle

Le cri d'alarme de Vladimir Poutine. La menace d'une nouvelle guerre mondiale est bien réelle.
Ce 21 juin 2016, le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine, lors d'une rencontre les représentants de divers médias internationaux, a demandé aux journalistes d'ouvrir les yeux et de rendre compte véritablement de la réalité d'une menace de guerre nucléaire imminente.
Le ton du Président russe est quelque peu inhabituel, car il a quasiment supplié les responsables des grands médias d'ouvrir les yeux sur les conséquences catastrophiques de la politique de réarmement de l'Europe entreprise par les USA et l'OTAN. «Mais arrêtez de mentir, dites la vérité à vos peuples sur le danger imminent qui nous menace tous !» a lancé Vladimir Poutine en faisant appel à l'éthique du métier de journaliste.
 
Et le Président de la Fédération de Russie de rappeler dans le détails  à ses interlocuteurs la nature des menaces subies par les peuples de Russie, suite à la stratégie d'extension militaire de l'OTAN et à la gestion belliciste des crises ukrainiennes et syriennes notamment par l'administration étasunienne.
 
Après avoir balayé la fausse menace d'une menace iranienne, leitmotiv de la propagande de guerre menée par Washington, le Président Russe a abordé le dossier de la sécurité en Europe. 

«Je ne sais plus quoi faire pour vous convaincre» a martelé Vladimir Poutine rappelant avec soin la menace que constitue l'installation récente des systèmes de missiles stratégiques étasuniens de type Aegis à portée de tir des centres névralgiques de la Russie...
 
«Leur système est désormais opérationnel et leurs missiles ont une portée de 500 km, dit-il. Les missiles de nouvelle génération atteindront bientôt une portée de 1000 km, puis davantage encore et, à partir de ce moment-là, ils menaceront directement la Russie et son potentiel de dissuasion nucléaire.»
 
En effet, la menace iranienne tant décriée par l'administration étasunienne n'est en fait qu'un prétexte pour installer les bases de missiles officiellement "défensives" en Europe de l'Est, face à la Russie (voir la carte ci dessous). 
 
Cette nouvelle crise des missiles, qui intervient 54 ans après celle de Cuba, semble arriver à un point de rupture entre Washington et Moscou, avec notamment, sur fond de crise ukrainienne, l'installation de lanceurs terrestres Aegis ("Aegis Ashore") en Roumanie  sur la base aérienne de Deveselu le 12 mai dernier. Le déploiement de ce qui qui est annoncé un "bouclier anti-missiles" mais dont même Lockheed Martin, le constructeur de ces lanceurs verticaux Mk41 reconnait sa capacité offensive 
 
De plus, cette base de missiles déployée en Roumanie par les USA n'est qu'un élément d'une ceinture stratégique plus vaste, déployée en Turquie (déjà opérationnelle) et prochainement en Pologne et complémentaire des systèmes d'armes embarqués à bord des navires et sous marins de l'OTAN qui occupent de plus en plus les mers Noire et Baltique et de façon quasi permanente.
 
Cette nouvelle menace stratégique dirigée la Russie n'est pas seulement une réanimation de la Guerre froide mais une violation flagrante des traités de paix signés précédemment entre l'Est et l'Ouest comme le Traité sur les Forces nucléaires intermédiaires(1987) qui avait permis le retrait des missiles Perching et SS20 du théâtre européen.
 
Inauguration de la base de missiles US sur la base aérienne de Deveselu le 12 mai dernier
«Comment pouvez-vous ne pas comprendre que le monde est en train d’être poussé dans une direction irréversible» a signalé à ce sujet le Président Poutine,car il est de sa responsabilité et son devoir de répondre à cette menace en déployant à son tour des systèmes de défense russe adéquats, et c'est l'escalade...
 
Le problème est la faible profondeur stratégique dont dispose la Russie sur son flanc occidental, Moscou et Saint Petersbourg par exemple ne sont qu'à quelques centaines de kilomètres des frontières avec l'OTAN. Aussi, le déploiement de missiles stratégiques par Washington en Europe de l'Est revient pour Moscou à vivre avec un revolver sur la tempe !
 
A l'heure où la Grande Bretagne fait sécession de sa tutelle étasunienne en Europe, le Président Poutine invite les pays européens à se libérer de la camisole de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord qui les entraîne par un homme-lige militaire dans un piège où leur sera imposé une confrontation avec une Russie qui peut être poussée à réaliser la première frappe préventive, sous peine de disparaître. 
 
En effet l'OTAN, cette Organisation militaire étasunienne en Europe, dans laquelle sont piégés 22 des 28 pays européens  mène depuis la fin de l'URSS une stratégie agressive en direction de la Russie trahissant la promesse prononcée en 1989 de ne pas s'étendre vers l'Est...
 
 
Aujourd'hui, après que l'extension territoriale de l'OTAN, avec la crise ukrainienne, soit arrivée en butée sur les frontières occidentales de la Russie, Washington relance ses ambitions vers le Sud dans l'alliance et renforce son dispositif armé autour de la Russie. 
 
Ainsi Washington,en plus du déploiement de ses missiles, a t-il annoncé en février sa volonté de quadrupler en 2017 les dépenses destinées à renforcer les  forces américaines en Europe puis en mai dernier de lancer au coeur de la zone d'influence russe, l'intégration du Montenegro dans l'OTAN...
 
N'en déplaise aux optimistes qui refusent d'imaginer une apocalypse en Europe, la menace est aujourd'hui bien réelle surtout qu'elle est otage d'une dynamique mortifère jouant sur "l'effet domino" et qui peut d'autant plus conduire rapidement les peuples d'Europe dans une impasse nucléaire que son initiateur étasunien peut espérer garder son sanctuaire en dehors du futur champ de bataille...
 
Il est donc plus qu'urgent et prioritaire que les européens enchaînés à la folie des néo-conservateurs et faucons de guerre étasuniens se libèrent de leur logique mortifère, pour renouer le dialogue avec Moscou et construire une véritable Europe dont la destinée leur appartient... 
 
Erwan Castel