samedi 22 avril 2023

Truss, Macron : le naufrage des politiques oligarchistes

par Laurent Herblay (son site)
vendredi 21 avril 2023

Papier publié dans Front Populaire N°11

 

Une première ministre britannique qui doit démissionner après quelques semaines pour avoir déclenché une crise financière. Un déficit commercial français qui pulvérise des records historiques, à 150 milliards d’euros sur les douze derniers mois, contre 85 en 2021. Cet automne a été celui de l’échec des potions amères oligarchistes (dérèglementation et baisse des impôts des plus riches et des multinationales), en pratique, et même par anticipation des marchés.

 

Le ruissellement n’est qu’une injustice inefficace

Si les marottes des années 1980 ont permis à Liz Truss de prendre la tête de son parti, son programme de baisse massive des impôts de l’oligarchie s’est révélé un fiasco qui a fait plonger les marchés, et imposer à la Banque d’Angleterre d’intervenir. Elle proposait ainsi de supprimer la dernière tranche marginale d’imposition, sur les revenus supérieurs à 150 000 livres par an, et de revenir sur le projet de hausse de 19 à 25% de l’impôt sur les sociétés, mis en place par Boris Johnson pour financer les services publics, le tout agrémenté de mesures de dérèglementation. Il y a quelques années, les marchés auraient sans doute applaudi un tel programme, dont ils sont les principaux bénéficiaires, comme avec Reagan, Thatcher, Bush, Trump ou Macron.

Mais en 2022, même les marchés comprennent qu’il n’y a pas de ruissellement, et que ces baisses d’impôt ne font que creuser les déficits, sans soutenir la croissance, l’argent ainsi distribué ne revenant qu’à une infime minorité qui l’épargne le plus souvent… D’où l’envolée des bons du Trésor britanniques, de 2 à 4,5% et la chute de la livre à un plus bas historique face au dollar. L’économie britannique a semblé au bord du gouffre, entre panique financière et alerte du FMI, rappelant les années 1970. Résultat de cette débâcle, Liz Truss a fini par complètement revenir sur son plan, en deux temps, avant de démissionner devant la fronde des députés et des ministres, qui ont bien compris qu’elle ne pourrait les mener qu’à un naufrage électoral avec une telle direction.

Si la France n’a pas connu de telle panique, c’est peut-être uniquement une question de temps. Macron, par sa position centrale sur l’échiquier politique, et le fractionnement de son agenda, n’a pas provoqué une telle réaction des marchés. Pourtant, mis bout à bout, ce qu’il a fait en dix ans est parfaitement comparable au plan de Liz Truss. Après les 50 milliards de baisses des impôts sous Hollande, il y a ajouté la suppression de l’ISF et sa flat tax pour les plus riches, ainsi qu’une baisse de l’impôt sur les sociétés, puis une première baisse des impôts de production. Son second mandat y ajoute déjà une nouvelle baisse des impôts de production. En cumul, c’est un coût de près de 100 milliards par an, qui manquent si cruellement à l’éducation ou à la santé…

Il y a ajouté trois vagues de déconstruction du droit du travail (loi Macron, loi El Khomri, ordonnances Macron) et une première réduction des droits au chômage, auquel devrait s’ajouter une seconde vague, ainsi qu’une baisse des droits à la retraite. Toutes ces réformes, justifiées par le rapport Gallois, dès 2012, avaient pour principal objectif d’améliorer notre compétitivité, et redresser un commerce extérieur alors déjà largement déficitaire (70 milliards). Leur échec était prévisible, tant cette course est illusoire dans une Union Européenne où le salaire minimum peut être 80% plus bas que chez nous, et alors que nos frontières sont ouvertes à tous les vents marchands et comptables. Dix ans après, le fiasco est complet, comme l’indique notre déficit commercial, qui a doublé.

Bien sûr, notre balance commerciale souffre de la hausse du prix des hydrocarbures. Mais le pétrole n’est pas beaucoup plus cher qu’il y a dix ans : notre déficit industriel continue de se creuser, tout comme notre déficit avec toutes les régions du monde ! Les baisses massives d’impôts et les vagues de déconstruction des droits sociaux n’ont pas empêché le doublement d’un déficit qu’elles devaient réduire. Quelle folie de poursuivre dans la même direction sans même faire le bilan du passé, tant il est clair que ces politiques produiront les mêmes effets : aucune amélioration de notre solde commercial, des déficits accrus et une austérité maladive pour les services publics.

Pour l’instant, la France de Macron persiste dans son impasse sans provoquer de panique financière : si les taux auxquels nous empruntons ont fortement augmenté cette année, nous continuons à être mieux traités que Londres, Rome ou Madrid, malgré un déficit budgétaire et une dette assez similaires (à l’exception de la dette italienne), et tout en menant des politiques assez proches. Mais la montée de nos déficits extérieurs change la donne alors que les budgets restent largement dans le rouge. En effet, c’est la concomitance des deux déficits, associée à une hausse des taux et l’austérité, comme actuellement, qui avait précipité la zone euro dans la crise du début des années 2010. Alors, la France n’avait pas été visée car nos déficits n’étaient pas les plus importants.

Le fiasco de la politique de l’offre Hollande-Macron nous a doublement affaibli, creusant nos déficits budgétaire et commercial au point que la France affiche les plus mauvais résultats des grands pays de la zone euro, seulement devancé par la Grèce… La France de Macron pourrait bien être une des premières cibles d’un nouvel accès de panique des marchés financiers à l’égard de la zone euro, et alors, peut-être connaître le sort de la Grande-Bretagne de Liz Truss.

 

 


Pour « remplacer du jour au lendemain les professeurs » Macron propose n’importe quoi ! La mystification révélée ici

par Alain Alain (son site)
samedi 22 avril 2023

N’importe quoi ! Qu’est-ce qui m’autorise à asséner un tel jugement ? 30 ans professeur de mathématiques puis 11 ans de direction.

Allocution lundi 17 avril, Emmanuel Macron : dès le mois de septembre « les parents qui verront le remplacement systématique des enseignants absents. »

Macron, notre grand timonier, notre père la nation, notre guide spirituel et si la place n’était pas déjà prise, Dieu, a ordonné : "Je veux qu'on puisse remplacer du jour au lendemain les professeurs dans les classes des élèves."
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Les hauts fonctionnaires visés par cette injonction y ont mis toute leur compétence et peut-être même tout leur cœur. Enfin au petit jour de ce vendredi 21 avril sur France Inter dans l’émission le 7-9, notre ministre de l’éducation nationale est venu révéler le génial plan concocté.
Écoutons-le.

- « Par exemple, il y a un professeur de mathématiques absent. Cela fait un trou dans la matinée d’une cinquième. La direction recherche un enseignant volontaire disponible à cette heure-là. Il trouve par exemple un professeur d’anglais. Celui-ci remplacera le professeur absent pour ce cours. »

- Le journaliste : « mais ce ne sera pas forcément un professeur de mathématiques alors ? »

- Le ministre : « Non, il s’agit de boucher un trou. Les élèves feront de l’anglais. »

- Le journaliste : « Mais quand rattraperont-ils les heures de mathématiques perdues, alors ? »

- Le ministre : « Quand le professeur d’anglais sera absent. »

Ceci n’est pas le verbatim mais cette citation respecte scrupuleusement le sens de ce qui a été dit.

Précision donnée par le ministre mais à vérifier : l’heure de remplacement est payée 45 euros. Au passage il a déclaré que le dispositif serait en partie financé grâce à la réforme des retraites. Rappelons que celle-ci sera surtout payée par les salaires petits à moyens.
Voici un ministre qui ne survivra pas au prochain remaniement.

Dans la réalité voilà ce qui va se passer.
Un professeur absent c’est à minima 18 heures à remplacer dans la semaine, souvent plus, 19, 20…
Un lundi matin le professeur de mathématiques habituel d’une cinquième est absent.
Un professeur d’anglais, par exemple, qui a un trou dans son emploi du temps de 9 heures à 10 heures vient prendre, sur ce créneau, la classe du professeur absent même s’il ne connait pas les élèves.
Il les garde en les occupant un peu ne sachant pas où ils en sont dans le programme ni comment pratique le professeur d’anglais habituel de la classe. Le trou est bouché ce qui apparait à notre président comme une bonne chose contrairement à ce qui arrive parfois avec des WC.

De 10 heures à 11 heures ce sera le tour d’un professeur d’histoire, si l’un d’eux se trouvait fort à propos disponible. Peut-être la chance voudra que celui-ci soit un professeur habituel de la classe : il pourra avancer dans sa progression. Super.
Ainsi de suite tant que le hasard et le besoin d’argent procureront un professeur disponible. Pourtant, il restera toujours des trous.

Dans certaines circonstances il apparaitra même des trous nouveaux.
Jusqu’à présent, quand un professeur était absent il y avait la possibilité de libérer les élèves dument autorisés par leurs parents à sortir en fin de demi-journée.
Un professeur est absent 2 heures dans une même classe de 15 heures à 17 heures.
Que va-t-il se passer s’il ne peut être suppléé par un collègue que de 16 heurs à 17 heures ?
La classe devra être prise en charge dans l’établissement de 15 heures à 16 heures. Un trou aura été créé.

Ce qui vient d’être décrit est le cas le plus praticable : un trou d’une heure, une classe entière, un professeur disponible.
Or contrairement à ce qui est souvent colporté, les établissements, particulièrement ceux qui s’occupent d’élèves socialement désavantagés, mettent en place d’innombrables projets, innovations pédagogiques qui complexifient l’organisation des journées scolaires.

Des exemples.
Dans un collège, pour la mise en place d’un projet remarquablement efficace, les cours de sciences physique, SVT et technologie d’un même niveau étaient répartis en trois groupes sur deux classes avec rotation des professeurs par tranche d’horaire.
Pas facile à comprendre. D’ailleurs la première fois j’ai eu du mal à saisir la demande moi-même. Et je le répète pour tout le niveau, pas seulement pour 2 classes.

Dans un autre collège, niveau troisième, il y avait tellement d’activités et de groupes mis en place pour certaines classes que je n’avais pas assez de créneaux dans la semaine pour les caser toutes. J’ai dû en placer après la cantine dans la pause médiane en offrant le repas aux élèves qui le voulaient et quelques-unes après la dernière heure de cours de l’après-midi.

Comment voulez-vous boucher ce genre de trous en cherchant un professeur disponible qui en plus n’est pas partie prenante dans les projets menés ?
Comment remplacer les professeurs qui enseignent sur plusieurs heures en EPS, en ateliers en Lycée, Lycée technique, Lycée pro, Lycée hôtelier, par exemple ?

Il y a des trous dans les emplois du temps des professeurs et parfois abusifs : dans un lycée un professeur venait de loin pour assurer des cours de 8 heures à 10 heures puis de 16 heures à 18 heures, le même jour. Lui pouvait faire 4 heures de bouchage de trous. Cependant, si les emplois du temps ont bien été conçus, chacun bénéficie de demi-journées et quelques-uns seulement supportent quelques heures de trous au maximum.
Comment trouver les professeurs disponibles nécessaires ? Surtout quand il y a plusieurs collègues absents.

Chers collègues enseignants, finie la formation pédagogique en dehors des vacances scolaires. En dehors des vacances scolaires ça crée des trous à boucher. Les grosses séries de correction, les préparations à renouveler faites auparavant pendant ces vacances, vous n’aurez qu’à les faire la nuit. Ou quand vous boucherez un trou avec des élèves que vous ne connaissez pas.
Chers collègues enseignants, vos instances dirigeantes ne vont-elles pas inciter les directions d’établissement à glisser quelques trous dans vos emplois du temps pour fournir les besoins.
Sinon le dispositif ne suffira pas, même en vous faisant intervenir sur votre temps libre.
C’est le travailler plus pour gagner plus.

Dans l’émission citée au début de la chronique, le journaliste a rappelé qu’en 1980 un enseignant débutait à 2 fois le SMIC avec une licence et aujourd’hui 1,3 fois le SMIC avec un master. Il a ajouté que l’année passée 4 000 postes au concours n’avaient pas été pourvus.

Tous les professeurs remplacés ?
Dès le lendemain ?
Macron a décrété.
Tant pis si on met n’importe quoi en place. Tant pis si ça consomme des crédits importants pour rien.
Macron omnipotent, omniscient a décrété.
La retraite à point surtout pas avec départ à 64 ans.
Finalement celle-là avec départ à 64 ans.
Fermer les réacteurs nucléaires.
Finalement ne pas fermer les réacteurs nucléaires mais en faire de nouveaux.
Le grand débat formidable.
Finalement le grand débat pas besoin.
La convention citoyenne pour le climat tout à prendre.
Finalement la convention citoyenne pour le climat pas assez sérieux.
Moins de chômage. Fort Macron.
Plus d’allocataires radiés, moins de bénéficiaires car plus assez travailler longtemps, beaucoup d’autoentrepreneurs et d’apprentis donc pas chômeurs.
Pas vexer la Russie.
Pas vexer la Chine.
Le 49.3.
À 3 heures du matin promulguer la loi.
Macron même pas peur.

À consulter sur les professeurs.
Flemmards de profs, va falloir enfin travailler vraiment si vous voulez gagner plus. Sauf que…

Sur les enseignants. Il leur sera beaucoup pardonné parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent !

Note de Pedrito

Le commis des banques, attaché à Bruxelles d'où il reçoit ses ordres des gouvernements de la droite européenne, elle même dépendant étroitement des directives "libérales" ultra capitalistes US, le méprisant des Français TROUDUC Premier, grand timonier et monarque tout puissant qui décide seul comme un grand prestidigitateur de la politique - catastrophique -  à mener en FRANCE pour casser les services publics afin que notre pays se retrouve très vite colonie américaine,  en a peine fini avec la "réforme des retraites" qu'il se lance déjà sur un nouveau chantier.

Il n'oublie qu'une chose: c'est que le combat contre le sabotage de notre système social des retraites et de toutes les conquêtes de la Libération qu'il est urgent de défendre sans faiblir n'est pas près de finir.

Ce n'est pas son arrogance inqualifiable et son mépris des Français qui nous feront plier bagages: la rue n'est pas prête à reculer devant un petit dictateur qui ne reconnait que le pouvoir des cartels des banques qui nous l'ont imposé avec la complicité d'un traitre de la gauche caviar: le socialiste Hollande.

Vu de l’étranger.

Les “cent jours” de Macron commencent mal

En déplacement cette semaine en France, le président de la République a essuyé une nouvelle vague de contestations contre sa réforme des retraites bien que déjà promulguée. La presse étrangère scrute les concerts de casseroles qui ponctuent ses déplacements et s’interroge sur l’avenir d’Emmanuel Macron.

Emmanuel Macron à Sélestat, le 19 avril 2023.
Emmanuel Macron à Sélestat, le 19 avril 2023. Photo ABDESSLAM MIRDASS/Hans Lucas/AFP

“Des casseroles. Des cris. Des Français décidés à tout faire pour gâcher la visite présidentielle, décrit le journal suisse Blick. Après avoir annoncé, lundi 17 avril, une période de cent jours pour relancer son quinquennat marqué par des mois de contestations contre la réforme des retraites, le retour sur le terrain d’Emmanuel Macron a été mouvementé. “Les premiers jours se sont mal passés”, écrit sobrement le New Statesman britannique.

La validation, vendredi 14 avril, par le Conseil constitutionnel de la quasi-totalité de la réforme des retraites et sa promulgation dans la nuit, suivis d’un discours téléviséle journal espagnol El Periódico n’a vu “pratiquement aucune nouvelle annonce, aucun vrai changement dans sa politique”, n’ont rien apaisé.

Le chef de l’État souhaitait pourtant tourner la page de la réforme, évoquant lundi des chantiers à venir sur le thème de l’emploi et de la “vie au travail”. Mais à Saint-Denis mardi 18, en Alsace mercredi 19 avril, puis dans l’Hérault jeudi 20 avril, Emman......... la suite aux abonnés de CourrierInternational

 

 

 

En ce début de semaine deux évènements, que l’on peut qualifier de victoires, marquent l’histoire de Cuba.

Le premier est l’anniversaire de la tentative de renversement de la Révolution cubaine par l’invasion de la fameuse baie des Cochons le 17 avril 1961.

Pilotés par la CIA et par le président des Etats-Unis, J F Kennedy, lui-même, des bateaux débarquent sur les plages cubaines, avec 1500 mercenaires à bord, recrutés parmi des opposants dans les pays d’Amérique Latine voisins. Ils ont l’appui de plusieurs bombardiers américains décorés aux couleurs de Cuba pour tromper ceux qu’ils assaillent.

En deux jours, cette tentative est un échec majeur, grâce à la résistance des troupes cubaines conduites par Fidel Castro. Le 19 avril 1961 les mercenaires doivent se rendre et sont capturés.

C’est une première défaite cuisante pour les Etats-Unis. Cela mettra en colère Kennedy et il destituera ceux qui avaient organisé cette opération.

Les mercenaires prisonniers seront rendus aux Etats-Unis en décembre 1962 en échange d’une indemnisation de 54 millions de dollars en médicaments et en aliments pour les enfants. Une belle victoire et aussi une leçon sur l’humanisme de la demande de compensation par les Cubains.

C’est à la suite de cet échec que le blocus financier, économique et commercial est entré en vigueur et qu’il perdure toujours.

62 ans après, c’est une autre victoire, démocratique elle, que vit Cuba.

Ce 19 avril 2023 les 470 députés qui viennent d’être élus en mars sont réunis en session constituante pour élire les responsables qui vont diriger le pays pendant 5 ans.

L’Assemblée nationale du Pouvoir Populaire va choisir, son Président, son Vice-Président et son Secrétaire, puis par un vote les membres du Conseil d’Etat, et enfin le Président et le Vice-Président de la République.

Les députés et les dirigeants, après avoir prêté serment, devront mettre en œuvre la politique qu’attend la population, et ils devront aussi régulièrement en rendre compte auprès de leurs électeurs.

A l’heure où j’écris je n’ai pas encore tous les noms, mais nous vous en rendrons compte prochainement sur notre site.

Comme chaque semaine je vous laisse découvrir les nombreux articles de notre site qui relatent la réalité cubaine, et je vous en souhaite une bonne lecture.

Michel Humbert
Vice-président de Cuba Coopération France

PLUS D’INFORMATIONS :

 

Publié par El Diablo

 

 

Alors que se poursuit la puissante mobilisation populaire contre la loi qui impose aux salariés de sacrifier les deux plus belles années de leur retraite, en portant l'âge de départ à 64 ans, les syndicats, au niveau des entreprises, se sont trouvés privés d'un de leurs moyens d'action, le Code du Travail, réduits drastiquement dès l'été 2017, par Emmanuel Macron fraichement élu à l'Elysée.

En effet, sa première réforme a visé le Code du Travail, dont il a supprimé les articles les plus positifs quant au niveau des interventions des élus salariés dans l'entreprise, et leur nombre en regroupant un certain nombre de ces instances (Délégués du Personnel, Comités d'Entreprise, CHSCT), dont les élus par les salariés disposaient chacun d'un contingent d'heures libérées, et payées, pour accomplir leur mission. Plus un délégué nommé par le syndicat, représentant celui-ci, protégé par la loi et disposant également de temps comme pour les Délégués.

Ainsi, Emmanuel Macron a choisi de désarmer juridiquement les salariés, en réduisant nombre d'élus et leur capacité d'intervention.

Ce massacre du Code du travail fut pour le Président une tâche prioritaire, en accord, bien sûr, avec le patronat, impatient de rayer de la carte toute avancée sociale qui pouvait les gêner.

Imaginons aujourd'hui, dans les entreprises, des représentants élus du Personnel au contact quotidien avec les salariés. Pour les informer à longueur de journée afin de les mobiliser dans cette bataille contre la réforme Macron-MEDEF, réduisant de deux années une retraite bien gagnée...

On aurait pu penser que les syndicats, que la CGT, fassent de l'élaboration d'un nouveau Code du Travail, reprenant l'ancien pour l’améliorer, un aspect majeur de leur activité.

Espoir déçu, le sujet semble abandonné.

Ni même la CGT, lors de son dernier congrès, ni les politiques, qu'ils se prétendent communistes ou jacobins, aucun de leurs partis n'a inclus dans son programme, l'élaboration d'un nouveau Code du Travail, pour en faire une revendication sociale essentielle, une arme de défense prioritaire dans les combats de tous les jours, comme dans les grands embrasements ouvriers

Une omission, qu’elle soit syndicale ou politique, est préjudiciable au combat de classes que le capital nous mène et auquel nous répliquons.

JEAN LÉVY

 

L’économiste Esther Duflo prix Nobel 2019 dézingue la réforme des retraites

RÉFORME DES RETRAITES

Le Prix Nobel 2019 juge qu'il n'y a rien de "rationnel" dans ce projet de réforme et qu'il permet de faire des économies sur le dos "des plus pauvres".

La réforme des retraites a été promulguée par le chef de l'État au prix de longues semaines de contestations, mais la grogne ne faiblit pas. Mardi, le groupe Liot, déjà à l'initiative d'une motion de censure transpartisane du Gouvernement, disait réfléchir "sérieusement" à mettre à l'agenda de l'Assemblée nationale une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites. Une étude menée par l'institut Rexecode laisse entendre de son côté que le déficit du régime de retraite pourrait perdurer malgré la réforme. Ce mercredi, c'est le Prix Nobel 2019 de l'Économie, Esther Duflo, qui dézingue la réforme des retraites dans La Tribune.

La qualifiant de "régressive", elle estime qu'elle touchera "d'abord ceux qui n'ont pas cotisé pendant assez de trimestres lorsqu'ils arrivent à 62 ans". L'économiste va aussi dans le sens du rapport de Rexecode en expliquant que cette réforme va permettre de faire des économies, oui, "mais sur les plus pauvres". "En contrepartie, les compensations sur les petites retraites et les carrières longues sont des usines à gaz. Mais cette réforme ne va quasiment rien rapporter", fustige-t-elle. Ne voyant "rien de rationnel dans ce projet", Esther Duflo considère que la réforme est même plus compliquée que le système qui existe actuellement.

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Une réforme "politique"

"Cette réforme est avant tout politique", ajoute-t-elle. Dans leur étude, Rexecode, Fipadddict et l'ancien magistrat à la Cour des comptes, François Ecalle, évoquaient des gains pour les recettes publiques, mais mettaient en avant des dépenses qui pourraient augmenter à cause du recul de l'âge de départ à la retraite. Cela à cause des mesures de compensation sociale décidées par le Gouvernement. Concernant les travailleurs plus pauvres, Esther Duflo estime que le phénomène a “empiré au cours du temps".

L'économiste a aussi abordé l'inflation grandissante, qui touche "directement les gens si leurs salaires sont fixes et que les prix augmentent". Or, avec des prix de l'immobilier qui bondissent, les "personnes s'appauvrissent si leurs revenus stagnent", juge-t-elle. Faut-il pour autant instaurer une taxe sur les superprofits pour dégager plus de revenus ? Esther Duflo est favorable à davantage de taxes sur les profits, "mais pas seulement". "Il faut faire payer les pays riches pour compenser les pays pauvres de notre mode de vie. L'idéal serait d'avoir un impôt universel sur les citoyens les plus riches", propose l'économiste, qui a du mal à y croire. Mais pourquoi pas "un impôt sur les entreprises" qui serait "plus réaliste" ?

 

 

Fact-Check | Image of Julian Assange in Prison Is Not Real But AI-Generated!

Julian Assange est un lanceur d'alerte australien, connu en tant que fondateur, rédacteur en chef de Wiki Leaks, canal par lequel il a rendu public en 2010 des documents secrets US sur la manière sauvage, dont les Etats-Unis et leurs alliés menaient la guerre en Irak et en Afghanistan.

Pour ces informations rendues publiques, et largement relayées par la presse du monde entier, qui en ont fait ses choux gras (et de gros profits à la fois), pour ce délit de journalisme, courageusement assumé, Assange est enfermé depuis 2019 au Royaume-Uni, à Belmarsh, une prison de haute sécurité. totalement isolé dans une cellule, avec personne à qui parler à longueur d'années. Traité pire qu'un dangereux malfaiteur, pour avoir dignement fait son métier d'informateur !

La CIA veut le juger et l'a déjà condamné à la prison pour 120 années. Aussi, elle presse la Grande-Bretagne de lui expédier pour le punir d'avoir divulgué la vérité. 

Croyez-vous que chez nous la presse -  et les autres médias - vous parlent de ce scandale où la liberté et le droit sont piétinés ? Pas une fois !

Ah! si la prison était moscovite, le journaliste russe (ou chinois), vous y auriez quotidiennement droit de l'aube à la nuit sans répit.

 

JEAN LEVY

Qu'est ce que ça signifie, "la gauche"? à jour 2023

Il faut "être de gauche" ! Être de droite c’est être contre Dreyfus et pour le Maréchal Pétain. C’est être raciste et intolérant, etc.

La gauche est une notion floue qui continue à jouer un rôle important dans les jugements de valeur des militants politiques et des sympathisants et à surdéterminer leurs réactions. Car les gens de gauche sont gentils, les gens de droite sont méchants !

Mais au-delà des représentations caricaturales, qu’est-ce que signifient exactement ces termes, la gauche et la droite ?

On raconte que pendant la Révolution, lors de la première réunion de l’Assemblée législative, en 1791, les députés monarchistes qui s’étaient donnés le mot se précipitèrent à l’ouverture de la salle pour occuper en groupe compact le coté droit, pour pouvoir jouer sur la valorisation langagière et idéologique de la « droite » contre son opposé, la « gauche » qui a des connotations péjoratives.

Au départ la « droite » désignait donc les idées des partisans de la tradition, de la monarchie, de la religion, qui se choisirent pour symbole la dextre honorable et noble et qui laissèrent la sinistre aux autres, les révolutionnaires de 1789, les partisans des droits de l’homme et de l’égalité. La main gauche, maladroite et vouée aux tâches sordides.

La droite était donc bien partie pour occuper la première place dans le royaume du cœur et pourtant le cours de l’histoire a provoqué insensiblement l’inversion de la hiérarchie symbolique, au point qu’à l’époque où j’ai reçu mon éducation politique élémentaire (années 60 et 70) littéralement personne ne voulait plus être rangé avec la droite, ni les gaullistes, ni les fascistes, ni les conservateurs, ni les bourgeois ; dire de quelqu’un, « il est de droite » était devenu une façon de dire « c’est un vieux con ».

Il faut remarquer qu’entre la gauche et la droite se trouve placé depuis toujours un centre modéré et libéral qui cherche à échapper à ce clivage et qui a réussi à le faire disparaître dans les pays anglo-saxon, où dire « il est de gauche » signifie à peu près « c’est un petit con ».

Mais ça fait longtemps qu’on n’en est plus là !

Il y a maintenant plusieurs sens historiques au clivage symbolique droite-gauche qui sont utilisés dans la plus grande confusion. Les trois principales "gauches" qui se superposent, qui se confondent et qui s'opposent souvent entre elles sont maintenant :

1) Gauche issue de 1789 : la gauche républicaine des valeurs humanistes, des droits de l’homme et du citoyen, du suffrage universel, de la démocratie, de la laïcité. Victor Hugo, Émile Zola, Jean Jaurès, etc.

2) Gauche issue de 1917 : la gauche révolutionnaire qui se définit par les luttes de la classe ouvrière pour le pouvoir politique et des colonies pour leur indépendance. C’est la gauche qui persiste à s’inspirer de la Commune de Paris de 1871 et de la Révolution russe d’Octobre 1917. Karl Marx, Lénine, Mao, etc.

3 ) Gauche de 1968 : la gauche émeutière, individualiste extrémiste, héritière de mai 1968 : rejet de l’État, des frontières, de la police, du travail et de l’autorité, écologisme, liberté des mœurs, exaltation des marginaux et des minoritaires.

Existe-t-il aujourd’hui une raison pour que ces diverses traditions politiques politiques et culturelles soient désignées par le même terme ? Et qu’elles aient vocation à s’unir ? C’est loin d’aller de soi contrairement à ce qu’a l’air de penser beaucoup de monde.

La gauche républicaine, et la gauche émeutière, évoquent dans leurs discours hyperboliques des principes et des idées universelles, et qui en tant que telles peuvent en effet être partagées par tous. Mais sociologiquement et politiquement elles expriment et représentent des secteurs de la bourgeoisie parce qu'elles esquivent la question politique et économique centrale qui est l’exploitation des travailleurs. La gauche révolutionnaire représente le prolétariat et les peuples opprimés par l’impérialisme. Et ces idées ne peuvent donc pas, par définition, être partagées par les exploiteurs, ni par les néocolonialistes. De mon point de vue cette gauche-là, la gauche de la lutte des classes, est la seule véritable. Les autres "gauches" sont des variétés plus ou moins assumées du libéralisme politique.

Cette différence de fond n’empêche pas les alliances, notamment les alliances antifascistes dont le but est la simple survie des alliés, parce qu’au bout du bout le but et le concept du fascisme, c’est de tuer les gens de gauche (et les juifs, suspectés de l’être tous peu ou prou) . Mais cette alliance se justifie rarement dans les faits. J’entends le mantra « le fascisme revient » depuis que je suis né, et je pense qu’il ne reviendra pas avant que ne reviennent les conditions de son apparition, à savoir une révolution socialiste, menace existentielle pour la bourgeoisie qui doit l'endiguer par tous les moyens et la détruire par la terreur et par la guerre. Ou s'il revient, comme le prévoyait Pasolini dès 1968, ce sera sous le masque de l'inverse, l'antifascisme.

Depuis que la Chine, officiellement socialiste et qui l’est par certains aspects, remet en cause la domination cinq fois séculaire de l’Occident sur le monde on constate effectivement une certaine « fascisation » dans notre continent, et en Amérique du Nord ; mais les représentants de l’extrême-droite ne sont pas les seuls à y participer, ni les plus dangereux. Et quant à ceux-ci, la guerre d'Ukraine où les nostalgiques de Bandera gouvernent montre aussi que les vrais nazis décomplexés et les libéraux pro-OTAN se sont étroitement associés en Occident et notamment dans l'Union Européenne qui voudrait bien contre la Russie actuelle reprendre le cours de l'Opération Barberousse lancée contre l'Union Soviétique par le IIIème Reich en 1941.

Autre question : Marx est-il de gauche ? On peut en douter. Il est de gauche si on considère d’où il provenait, du mouvement révolutionnaire bourgeois de l’époque romantique, mais il avait déjà dépassé complètement ce concept quand il écrivit le Manifeste du Parti Communiste avec Engels. La meilleure critique de la gauche qui existe, c’est encore lui qui l’a faite, en décrivant les révolutionnaires de 1848 qui rejouent 1793 au lieu d’agir concrètement. Dans la mesure où Marx considère que ce ne sont pas les idées qui conduisent le monde mais au contraire qu’elles sont déterminées par les conditions matérielles, il n’est ni de gauche ni de droite. Et Lénine non plus, l’homme de « l’analyse concrète des situations concrètes ».

Marx soutient le mouvement objectif et le progrès objectif de l’humanité et ce ne sont pas les bons sentiment, les grandes phrases et les effets de manche des politiciens éclairés qui font avancer le monde mais la critique objective du prolétariat, sa lutte matérielle pour le pain quotidien, puis pour le pouvoir politique.

En fin de compte le slogan de LO ,"le camp des travailleurs" définit très bien ce qu'est la véritable gauche. Il est dommage cependant que cette organisation dogmatique  étymologiquement trotskyste n'ait jamais eu de stratégie pour conduire ce camp à la victoire. Mais ce n'est pas la seule dans ce cas.

GQ 7 février 2022, relu le 20 avril 2023

 



La nouvelle réforme des retraites unit très largement les masses populaires contre la bourgeoisie.

Elle arrive après le covid et une insupportable hausse des prix, due essentiellement aux sanctions contre la Russie et à l'importation de gaz de schiste US.
Les artisans et PME qui avaient bénéficié de ristournes pour surmonter le covid doivent maintenant payer la note.
Mais la hausse des prix de l'énergie les met à la rue.
Pour la première fois des boulangers ont manifesté. C'est dire la gravité de la colère populaire.
D'autre part le narratif sur la guerre en Ukraine ne convainc pas. Dans le peuple les informations tv sont délaissées au profit de sources russes ou de leurs relais.
De fait les deux sujets sont reliés intimement, même s'ils ne sont pas formulés ouvertement dans les manifestations. Des slogans comme "les millions pour nos retraites, pas pour les canons" reçoivent un accueil favorable en dépit de toute la propagande belliciste.
Des salariés se syndiquent à la CGT.
Enfin l'arrivée de nouvelle générations dans cette lutte, dix ans après la première réforme, va renforcer l'attrait pour le socialisme, et continuer de laminer les positions réformistes, révisionnistes et liquidatrices.
Xuan
Grand classique (ou très bavard)
Forum marxiste léniniste

 

La jetset et ses multimilliardaires qui règnent financièrement, et donc politiquement et médiatiquement sur l’otaneuro zone et apparenté, essaient de faire pression sur des gouvernements africains, sud américains et asiatiques, ayant réussi à s’affranchir de l’occident, pour qu’ils privatisent tout ce qui peut être rentable *** Si ces privatisations devaient aboutir, la grosse mafia, qui règne déjà sur washington et bruxelles, referait comme dans le bon vieux de la colonisation, la loi dans tous les pays concernés, en s’appropriant les richesses, sans promouvoir de développement dans les dits pays *** La Chine et la Russie, qui coopèrent avec l’Éthiopie, doivent faire barrage aux visées de privatisations dont la pègre otanienne serait bien la seule bénéficiaire.

 

 Article Les descendants des esclavagistes continuent de martyriser l’Afrique, par Sergei Kojemiakine

 

.CONCERNANT LE PILLAGE .....

Concernant le pillage, Dolores Ibarruri(°) dans son discours sur les nations espagnoles évoque également la contribution du minerai de fer du Pays Basque espagnol au développement industriel Britannique.

Elle ne passe pas sous silence les événements qui ont permis de piller ce Pays Basque a commencer par une centralisation autoritaire de l’Espagne entre les mains de Rois venus de l’étranger que ce soit d’Allemagne ou de France et surtout la complicité des propriétaires fonciers de ces mines et de l’arriération féodale de l’Espagne quand la Grande Bretagne envisageait déjà par le développement technologique et industriel l’économie mondialisée basée également sur une puissante flotte modernisée. C’est la domination des mers Britanniques, donc un progrès technologique, qui a permis d’affaiblir les Empires espagnol et français.

La France, pays le plus peuplé d’Europe au Moyen Âge, a elle aussi connu diverses révolutions à commencer par une unification et une pacification dans son Royaume et un certain développement intellectuel qui a apporté quelques brillants scientifiques.

Sans justifier le colonialisme il faut bien à un moment donner des moyens matériels et par conséquent politiques de coloniser d’autres peuples en développant des moyens de transports et des armes permettant une supériorité militaire ce qui suppose une économie suffisamment forte.

Il y a aussi quelques confusions embarrassantes entre les Lumières et l’Orientalisme le premier courant étant tout de même progressiste et le second correspondant avec la justification de la colonisation du Second Empire quand éclate la première crise systémique du capitalisme.

Ce qui transparaît parfois aussi dans certains textes russes est un rejet de la mondialisation qu’il ne faut pas confondre avec l’impérialisme et le monde multipolaire qui est entrain de naître va probablement mieux favoriser cette mondialisation.

Certaines idées ont un caractère universel en particulier dans le développement scientifique mais aussi politique le rayonnement du Marxisme a bien débuté en Europe inspiré par la Révolution Française, l’idéologie allemande et le développement industriel Britannique pour donner bien plus loin naissance à la première expérience socialiste au monde : l’Union Soviétique puis la Chine, Cuba le Vietnam et les tentatives africaines ; Patrice Lumumba ne rejetait pas les apports de la mondialisation.

Cette mondialisation des idées se révèle en particulier dans un domaine qui fait peu de polémiques les mathématiques qui ont traversé depuis l’Inde le Moyen Orient pour venir nourrir nos mathématiciens européens à travers tout un réseau de bibliothèques et d’universités qui faisaient le prestige des royaumes.

Ce qui m’étonne le plus ou que je comprends mal c’est ce conservatisme chez certains Russes alors que dans l’Union soviétique ils ont été à la pointe de la recherche scientifique et technique tout en faisant preuve d’une ouverture sur le monde importante; peut-être un sentiment d’être menacé ce que les actions de l’Empire justifient.

La Chine elle accueille avec confiance les apports étrangers tout en conservant sa personnalité la numérisation ne lui fait pas peur et elle en a bien saisi le caractère révolutionnaire et progressiste pourvu que la technologie soit mise au service du développement ; les développeurs informatiques Russes sont réputés pourquoi se priver d’un tel avantage ?

L’Internet est un formidable moyen de partage l’accès instantané à des cours de qualité dans toutes les langues à l’information, au cinéma et à la musique, à l’échange direct entre personnes de cultures différentes ; les possibilités sont immenses ; se l’approprier ne fait pas de vous un dangereux occidental qui renie sa culture.

Les principaux freins à la large diffusion des connaissances et de certaines œuvres restent les droits financiers sur la propriété intellectuelle, un concept archaïque qui freine le partage en justifiant faussement la rémunération de la création.

Les Cubains ont trouvé une solution pour les musiciens: ils sont subventionnés tant qu’ils travaillent, c’est à dire se produisent dans des concerts accessibles gratuitement.

Ce qui est néfaste c’est la privatisation des richesses produites en commun et pas la mondialisation, le sens de l’Histoire va vers plus de métissage et d’échanges les nouvelles routes de la soie en sont une expression tout comme la recherche d’une alternative au Dollar.

Ici un chanteur (une star) soviétique dont la chanson rendue célèbre par le film “Résistance” Russo ukrainien sur Ludmila Pavlenko une snipeur de la Seconde Guerre Mondiale. La chanson est présentée par un français qui nous apprend le Russe sur un média américain dont la technologie doit beaucoup aux USA et à la France ; technologie qui n’est qu’une étape dans le développement de l’Humanité. Voilà aussi à quoi sert la mondialisation.

 (°) DOLORÈS IBARRURI, désignée sous le nom de " La  Pasionaria "  - auteur du  slogan universel contre le Franquisme " NO PASARAN " - Ancienne secrétaire du PARTIDO  COMMUNISTA DE ESPANA

(°) Commentaire  de D.A. à un article toujours et plus que jamais d'actualité publié par Histoire et Société ce 22 avril 2023