samedi 3 décembre 2011

VUELTA SOBRE UN DIA PARA EL RECUERDO































A LAS DOCE EN PUNTO


TARDE













L'EXCELLENTE PEÑA "AL VIOLIN", SOUS LA BAGUETTE MAGISTRALE DE DANIÈLE DUPOUY-SISTERON





















Quelques images de la journée des 11 encastes de SAINT SEVER, le 11 -11 -11.


Chapeau la JEUNE AFICION !


A l'heure où l'avenir de la corrida est de plus en plus incertain, par la faute de ceux qui n'en ont fait qu'un spectacle lucratif, quelle leçon de courage et de clairvoyance, dont devraient s'inspirer la plupart des organisateurs de la corrida cirque, de la pseudo corrida du mono encaste commercial pour vedettes pipoles, qui s'auto-dispensent d'affronter le TORO-TORO mais se gavent malgré tout et sans aucune honte de notre fric d'aficionados, laissant les miettes du gateau aux seconds couteaux qui ont, eux, le courage d'affronter les élevages dont les premiers ne veulent pas entendre parler!


Bravo encore aux courageux organisateurs de la journée du 11 Novembre: ils ont prouvé qu'ils sont les véritables aficionados, garants de la survie de la fiesta brava.


D'autres avant moi, et mieux que moi, ont longuement parlé du résultat technique par lui-même.


Pour ma part, qqs détails me reviennent en tête, notamment une faiblesse générale récurrente, chez la plupart des novillos présentés. Plus la mansedumbre du VALRUBIO( Vega Villar), la malchance du Coquilla de MARIANO CIFUENTES, qui se brisa la corne gauche, la bonne tenue du ATANASIO FERNANDEZ de Pascal FASOLO, qui poussa quatre fois, malgré une pique dans l'épaule, et mit constamment fernando CRUZ en danger, - le novillo méritait pour moi une mention- le GUSTAL de CAMPOCERRADO - Arranz- qui a littéralement mangé Raul VELASCO, puis finit par le secouer méchamment, le Santa Coloma enfin de ANDRÉS CELESTINO GARCIA, qui s'écroula après avoir cogné dans les tablas, torito caniche le plus décevant de la matinée.


Puis vient la novillada, après le repas express un tantinet bâclé, faute de dessert et café. Mon voisin m'annonce au palco :"Sophie PESSAC qui n'y connait rien"!(sic). Le PABLO MAYORAL, encasté -il mourra à genoux après plusieurs épées hasardeuses- mais faible,lui aussi, et Cortès qui torée sur la passage, sans dominio. Le MURUBE - novillo de CASTILLEJO DE HUEBRA- se révèle d'une extrême noblesse, il charge des deux côtés sans rechigner, bouche fermée,Borja JIMENEZ termine par une lassante - trop longue- faenita en rond. Entière au deuxième essai.


C'est un triste exemplaire de CRUZ MADRUGA qui nous est proposé, si faible qu'il s'affale à maintes reprises, et le toreo brusque de Tiago SANTOS n'arrange pas les choses. Invalide, le novillo trouve le moyen de promener son faible opposant, qui manie l'épée aussi mal que le leurre. Au suivant! Le URCOLA, propriété de VICTORINO, présent dans le callejon, prend les commandes, et CORTÈS subit. Puis se ressaisit. Bon novillo, que de trop nombreux capotazos ont endommagé, mais garçon souvent dominé. Bouche fermée, le novillo reçut un semblant de faena, muleta souvent aérienne, donc pas ou trop peu dans les canons, mon seul désaccord avec Florent. Puis une volée d'épées atravesadas. Catastrophique!


Le Pedrajas de Jean Louis DARRÉ est long comme un Miura. Mais faible. Un peu de caste et noblesse, certes, mais peu de forces. Et JIMENEZ le fait passer fuera de cacho. Et le rejette loin de la muleta. "Da màs pena que miedo", me susurre TONI sur un ton désabusé. C'est clair: il nous fait plus de mal que de peur. Picotazo, avant 1/3 d'épée.


Enfin sort le BALTASAR IBAN. Que Tiago SANTOS a le mauvais goût de vouloir banderiller: résultat catastrophique! Image désastreuse: une pelote de couturière d'où émergent da,ns tous les sens des aiguilles. Le novillo charge, sans se faire prier, mais le poignet du portugais est toujours aussi sec, le mouvement saccadé n'autorise aucun temple. Le novillo garde tête haute et bouche fermée, le toreo de profil n'a évidemment sur lui aucun effet dominateur, hormis l'illusion que peut en retirer son jeune opposant. "Esbrouffe", murmure un voisin. Pour terminer aussi mal que commencé, pinchazo, mete y saca, puis entière sur le côté. Grosse marge de progression!




Mais que la journée fut belle, avec les copains retrouvés. Quasiment familiale. Et une très belle entrée, pour cette tarde, dont nous gardons un précieux souvenir.




Merci encore, la Peña Jeune Aficion.