vendredi 9 septembre 2022

 

Marseillais et gens des alentours : Cuba au cœur, soyez cohérents

Ce dimanche 11 septembre de 10H00 à 18H30 ce tiendra sur le Vieux Port, ViVa Cité, et les enfants de Cuba vous attendent, ce serait bien que vous veniez faire un tour comme je prévois de le faire en apportant des médicaments que le quartier des Chartreux a commencé une fois de plus à collecter.

Comme le dit Katia : vous êtes donc tous conviés ce dimanche, on vous attend, venez nombreux ….. !! Cuba 🇨🇺 Mi ❤ con 🇨🇺 tous quelle que soient vos opinons, vos orientations politiques, l’injustice faite au peuple cubain doit provoquer une large condamnation. Malheureusement trop de gens en France ignorent ce qu’est le blocus, cette asphyxie de la population civile parfaitement illégale en droit international, officiellement condamné par la France aux Nations Unies mais de fait appliquée par crainte des USA.

Si trop de gens l’ignorent c’est que ceux qui devraient avoir à cœur de faire connaitre ce crime se taisent en paraissant ne pas comprendre qu’en défendant Cuba ils se défendent eux-mêmes. Soyez cohérents…

UN FORMIDABLE MOMENT DE SOLIDARITÉ AVEC CUBA ET LE PEUPLE CUBAIN À LA FÊTE DE L’HUMANITÉ,

ESPÉRONS QUE CETTE INITIATIVE AURA SON ÉCHO DANS TOUTES LES FÉDÉRATIONS ET MÊME DANS LES BOUCHES DU RHÔNE et toutes celles qui frappent d’inertie le 38e congrès…. Malgré une direction fédérale qui s’entend mieux à bloquer les initiatives qu’à les impulser… Il serait temps que certains comprennent que le temps où l’Humanité soutenait Robert Ménard et son opération des Champs Élysées contre Cuba est terminé, qu’il ne suffit pas de jouer les notables et s’arroger des postes de sénateur, mais qu’il faut que les communistes redeviennent cohérents avec eux-mêmes, actifs, et capables enfin de comprendre et de transformer le monde…

Un communiste ne peut pas être incohérent et prétendre soutenir Cuba sans jamais rien faire pour l’île de la dignité, c’est la grande leçon de Cuba! être cohérent dans ses actes, mais pour cela il faut une organisation et une conviction, c’est le rôle d’un parti.

Par: Michel E Torres CoronaDans cet article : CubaDémocratieÉtats-UnisJustice socialePolitiqueSouveraineté5 septembre 2022 | 58Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur TelegramCelui qui se dit révolutionnaire doit toujours dire ce qu’il pense et doit faire selon ce qu’il dit. Photo : José Manuel Correa.

Nos ennemis peuvent se permettre le sombre luxe de l’incohérence, ce plaisir mesquin de dire une chose puis d’en faire une autre, de défendre une cause aujourd’hui et demain en la dénonçant. Nos ennemis peuvent abjurer tous leurs principes, ces idéaux qu’ils ont promis de sauvegarder au prix de tout sacrifice.

Nos ennemis peuvent être sibyllins, se déplacer entre les ombres, ne pas donner de visage; ils peuvent faire preuve d’opportunisme et changer de cap lorsque le vent souffle, comme des girouettes, ou se consacrer à la vie d’intrigants, d’hypocrites, de ceux qui font taire la vérité pour plus de commodité et agitent dans les airs le drapeau des mensonges et de la trahison.

Nos ennemis peuvent faire tout cela sans perdre le sommeil, sans que la conscience bouillonne dans leurs tempes, et ils trouveront toujours refuge et bon yantar; ils auront des prix, des hommages et des ovations. Mais nous ne le faisons pas; nous ne pouvons pas nous donner ces luxes, nous ne pouvons pas être incohérents et marcher sur le chemin du monde en donnant des embardées démagogiques. L’incohérence est notre péché cardinal.

Celui qui se dit révolutionnaire doit toujours dire ce qu’il pense, sans que cela implique de nier l’affirmation de soi ou la folie ; et, plus important encore, il doit faire selon ce qu’il dit, ni plus ni moins, sans martyre absurde. Devenir des statues silencieuses ou des marionnettes d’assentiment nuit au projet d’émancipation individuelle et collective que nous préconisons, favorise la viralisation des simulateurs et transforme la complicité face au mal fait en condition de succès.

Martí a dit que la liberté était le droit de tout homme d’être honnête, de penser et de parler sans hypocrisie. Comme tout droit, croire qu’il a été irrévocablement conquis, c’est le nier : pour la liberté, nous devons nous battre tous les jours. Nous devenons prisonniers de notre propre confort si nous attendons pacifiquement, pour dire la vérité, pour être célébrés à l’unanimité pour notre courage et notre honnêteté : il y aura toujours ceux qui exerceront l’autorité pour faire taire les voix inconfortables à leur position.

On ne s’attend pas à ce que les révolutionnaires nous encouragent et nous divertissent pour avoir fait ce que nous devons. Martí a également dit que la liberté était la tyrannie du devoir. Il n’y aura pas de banquets ou de fontaines à champagne pour ceux d’entre nous qui décident de continuer sur le chemin de la Révolution, parce que nous connaissons l’ara et non le piédestal. La hauteur relative d’une position, d’une position, ne nous donnera pas de soroche et nous ne libérerons pas frénétiquement les miels de pouvoir.

Notre discours est celui de la justice sociale et de la souveraineté populaire, c’est le discours de la pleine dignité et de l’équité. Ce discours ne peut pas protéger ceux qui se battent pour les privilèges, ceux qui se rassemblent dans leur nid, comme les pies, les guirlandes du vol. Si la Révolution appartient aux humbles, aux humbles et aux humbles, il n’y a pas de place dans son sein pour ceux qui ne connaissent que l’ostentation frivole et les désirs banals.

Les erreurs ne nous sont pas étrangères. Nous ne sommes pas vierges. Nous ne sommes pas des ascètes. Mais nous devons aspirer à faire en sorte qu’il n’y ait pas d’erreur non corrigée, à nettoyer les macules inévitables qui tombent sur tout travail humain, nous devons aspirer à l’austérité de ceux qui ne prospèrent pas sur la monnaie publique, au caractère sobre de ceux qui n’utilisent pas les influences et les affections comme monnaie d’échange. Nous devons être les champions de la vérité même si la vérité nous déshabille et nous blesse.

L’incohérence est le péché cardinal des révolutionnaires. Être autrement, aspirer à d’autres objectifs, impliquerait des antagonismes irréconciliables avec nos valeurs fondatrices; des antagonismes qui mettraient en suspens les fondements du socialisme à Cuba, cette œuvre perfectible pleine d’échafaudages que nous persistons à construire, convaincus qu’une alternative au statu quo injuste est nécessaire.

(Tiré de Granma) blog histoire et société

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Royaume-Uni(sic): the king remplace the queen

Avec le numéro 3 des Charles  d'Angleterre, il devient aussi le pape de l'église anglicane.

Ben oui, Le roi d'Angleterre, Henri 8, soutien sans faille de la papauté. mais sans héritier mâle, et par ailleurs épris de sa maîtresse Anne Boylen, en 1527, demande au pape Clément 7 l'annulation de son mariage. "Nom de Dieu, lui répond le pape tout de go, c'est non!

Du coup, Henri 8 se proclame "Chef suprême de l'Eglise et du Clergé d'Angleterre", se marie avec sa maîtresse qu'il fait reine et rompt toute relation diplomatique et ecclésiastique avec Rome.

Depuis, le roi ou la reine de Grande-Bretagne est "gouverneur suprême" de l'église anglicane de par le monde. Comme quoi, la religion, ça tient à peu de chose. Non?

Surtout, Henri 8 fit décapiter Anne Boylen, devenue reine devant le dieu anglican, pour épouser Jeanne Seymour. Il fit aussi décapiter une autre de ses six épouses.

Mais pour l'heure,  ce dimanche, au Pmu, jouez le numéro 3, c'est à coup sûr le numéro gagnant, béni en plus par le Ciel anglican. Si je ne me trompe pas question religion...

 


Catastrophe climatique au Pakistan : l’inaction des pays développés coûte cher

vendredi 9 septembre 2022 par Robert Sandford blog ANC

Sauf les demeurés, tout le monde comprend maintenant qu’on ne se tirera pas véritablement de la situation présente par des rustines du style de la transition vers un « capitalisme-respectueux-de-l’environnement » ! C’est un oxymore !
Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, la mise en coupe réglée de la nature et la pollution à tout va. Nous avons eu nos incendies et le Pakistan une mousson d’enfer. Robert Sandford explique comment de telles catastrophes sont liées au changement climatique et pourquoi elles sont amenées à devenir plus fréquentes. Et nos gouvernements ne veulent surtout rien faire qui pourrait nuire aux actionnaires. Après eux le déluge comme au Pakistan.
Il ne s’agit donc pas de « verdir » le capitalisme, mais bel et bien de « sortir » du capitalisme. (JP-ANC)

Des inondations provoquées par la mousson se sont souvent produites au Pakistan, mais jamais avec l’ampleur catastrophique que l’on connaît actuellement.

L’une des caractéristiques de ce désastre est que personne n’attribue l’intensité et la destructivité sans précédent des inondations à autre chose qu’au réchauffement climatique. Il y a un lien évident entre le réchauffement de l’atmosphère d’une part et d’autre part, la fréquence ainsi que la durée des phénomènes météorologiques extrêmes de cette ampleur. Ce lien ne doit pas échapper au reste du monde.

Les inondations liées à la mousson au Pakistan en 2010 et 2011 ont été imputées par plusieurs observateurs aux changements d’affectation des terres qui avaient modifié les schémas de drainage naturels. Certains faisaient remarquer que le Pakistan et les autres pays les plus exposés aux perturbations climatiques étaient aussi les plus défaillants.

Cinq ans plus tard cependant, les chercheurs ont discerné les empreintes du changement climatique sur l’ensemble de ces inondations. Des inondations qui ont fait plus de 1300 morts, déplacé 33 millions de personnes et causé des pertes économiques estimées à 7,4 milliards de dollars, retardant ainsi gravement le développement du Pakistan.

La science du climat a confirmé que le réchauffement de la planète accélérait le cycle hydrologique mondial, entraînant la perte de sa stabilité relative et de sa variabilité naturelle. Ce qu’on appelle la « stationnarité hydrologique » dont nous sommes devenus dépendants.

La simple science de l’atmosphère nous apprend que l’air plus chaud retient plus d’eau. Environ 7 % de plus par degré Celsius ou environ 4 % par degré Fahrenheit.

En outre, les images satellites nous ont permis de reconnaître l’existence et la dynamique des rivières atmosphériques. Ce sont des couloirs de vents intenses et chargés d’air humide qui mesurent entre 400 et 500 kilomètres de diamètre et des milliers de kilomètres de long.

Ces rivières atmosphériques peuvent transporter l’équivalent de 10 fois le débit quotidien moyen de l’énorme fleuve Saint-Laurent qui traverse l’Amérique du Nord.

Le réchauffement climatique fait que ces rivières atmosphériques deviennent plus puissantes, plus dévastatrices et plus imprévisibles.

Et lorsqu’elles touchent le sol, elles peuvent provoquer des précipitations d’une intensité et d’une durée jamais imaginées auparavant, comme cela a été le cas non seulement au Pakistan, mais aussi dans des pays très développés tels que l’Australie, le Canada ou d’autres encore.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, un tiers du Pakistan est sous les eaux, au moins 1300 personnes sont mortes, au moins un million de maisons ont été détruites et 33 millions de personnes sont devenues des réfugiés climatiques.

Quelle a été l’intensité de la surpuissante mousson de cette année au Pakistan ? En juillet 2010, un record de 257 millimètres de pluie avait été enregistré en une journée. Cette année, Karachi a enregistré plus de 400 millimètres en moins de 24 heures !

Quelque 680 millimètres sont tombés dans la province du Sindh, soit plus de cinq fois la moyenne. Des records similaires ont été établis ailleurs. Et ce n’est pas fini.

Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’imagination pour savoir à quoi ressemblerait une inondation catastrophique si 400, 500 ou 600 millimètres tombaient sur n’importe quelle partie du monde en seulement 24 heures.

Et ce n’est pas seulement le comportement de la mousson qui change. Les schémas météorologiques au Pakistan sont de plus en plus imprévisibles. Cette année, par exemple, le pays est passé directement de l’hiver à la chaleur intense de l’été, ce qui, dans une grande partie du Pakistan, peut signifier des températures allant jusqu’à 50 °C, le plus souvent pendant des semaines.

Les effets cumulés et combinés des vagues de chaleur de cette année et des inondations de la mousson, jusqu’alors inimaginables, ont laissé le pays sur le carreau.

Les responsables gouvernementaux affirment que le Pakistan supporte injustement les conséquences des pratiques environnementales irresponsables en vigueur ailleurs. Oui, ils admettent que la corruption, les codes de construction non appliqués et la reconstruction dans des plaines inondables pourtant connues ont eu un impact sur la vulnérabilité du pays, comme lors des inondations précédentes. Mais ils notent aussi que le Pakistan est responsable d’à peine 1 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre à l’origine du changement climatique.

Et ce changement est très clairement responsable de moussons férocement plus puissantes. Selon le Pakistan, le monde devrait contribuer à la reconstruction.

Dans les pays en développement, le dérèglement climatique a des effets nationaux dévastateurs : crises budgétaires, chômage, profonde instabilité sociale, échec de la gouvernance, conflits interétatiques et attaques terroristes ou cybernétiques.

Plusieurs observateurs estiment désormais que l’accélération du réchauffement affaiblira plusieurs États du monde en développement jusqu’à ce qu’ils soient incapables d’agir efficacement.

Ce que nous apprend le Pakistan, c’est que dans un climat plus chaud, les méga-tempêtes ne sont pas seulement possibles, mais inévitables. Et elles pourraient se produire aussi souvent que tous les dix ans. Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre les dégâts aux infrastructures, les perturbations économiques et les souffrances humaines qui accompagneront sans aucun doute les catastrophes d’une telle ampleur.
Nous devons comprendre que si nous n’agissons pas, c’est bien ce qui nous attend.

Et pourtant, les pays développés n’arrivent à rien en termes d’action climatique. Cet échec pourrait nous coûter le monde entier.

Un réchauffement de seulement 1,1°C provoque déjà une cascade d’impacts qui, ensemble, commencent à faire payer un lourd tribut économique. Le coût de l’inaction est désormais nettement supérieur à celui de l’action climatique. Et le changement climatique ne fait que commencer à se manifester.

Pour empêcher des catastrophes encore plus grandes de se produire, pour sauver des nations comme le Pakistan, nous devons ralentir et arrêter le changement climatique. Les pays développés doivent montrer la voie, et nous devons le faire maintenant.

Source originale : IPS News

Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action