mercredi 20 juillet 2022

 

Publié par El Diablo

Par Georges Kuzmanovic

Le 18 juillet 2022

Ce matin j'ai emmené une de mes filles à la gare Montparnasse pour qu'elle rejoigne une de ses grands-mères.

Tôt. Un peu au radar. L'air est déjà lourd. Mais les petits enfants qui ont la chance de partir en vacances sont contents. Peu importe l'heure, la chaleur ou l'ambiance.

Mais pour l'adulte éveillé, quelque chose ne tourne pas rond. L'approche de la gare Montpanasse ressemble à ce dont j'ai pu être témoin à Belgrade ou à Moscou dans les années 90 : des pays en ruines sur lesquels sont passés des tsunamis économiques et des guerres, rongés par la corruption, livrés aux mafias, sans avenir. 

Les gares sont des révélateurs.

Ici, ça sent la pisse de manière violente à 6h15, même dehors, même sur l'esplanade de la gare ! Ça doit être la chaleur. Allons, il ne faut pas y voir autre chose.

Des déchets en tout genre jonchent le sol, partout des papiers gras, des mégots, des mouchoirs, même des serviettes hygiéniques.

Les poubelles débordent ou sont éventrées ou ne sont pas. Sûrement tous ces feignants de syndicalistes de la voirie qui ne veulent pas se lever tôt pour travailler. Toute autre explication serait inconvenante.

On croise deux seringues qui prennent l'air matinal, visiblement épuisées des services rendus dans la nuit. Trois adeptes des opiacés, les yeux vitreux, ne semblent pas bien inquiets du manque de policiers.

Deux rats ( surmulots) morts et un pigeon éventré (sec, la mort n'est pas récente) en 150 mètres.

Le sol est tapissé d'arabesques immondes superposées, oeuvre de la rencontre de vieilles pisses, de vomis toujours là, de traces de liquides improbables.

Ici et là des trucs en travaux qui, comme partout, semblent voués à une éternité d'efforts sans que jamais on n'en voie le bout.

Des choses récemment plus ou moins refaites à neuf s'écaillent, se fissurent, se gondolent. Sisyphe a dû élire domicile à Paris, sinon c'est incompréhensible. Mais ça donne l'occasion aux Chinois de passage de rire de nous - c'est important, les bonnes relations entre les peuples.

La moitié des escalators sont en panne - sûrement dans le but de limiter la consommation d'énergie pour, en même temps, sauver la planète et faire s'effondrer l'économie russe ; toute autre interprétation serait politiquement incorrecte.

Les visages épuisés et amers de deux handicapés face au énième escalator à l'arrêt sont un crève-cœur. Heureusement, la solidarité humaine est là pour pallier.

D'horribles blocs de béton dignes des plages du Débarquement encombrent la chaussée. Une piste cyclable est sûrement en voie de réalisation. En attendant son achèvement pour 2024, ça permet de créer quelques bouchons au petit matin.

Des gens errent. 

De petits groupes de migrants epuisés, certains l'air mauvais, croisent sur le petit matin du désespoir des sans-abris bien trop nombreux. La solidarité humaine a visiblement des limites. Eux vont subir avec violence la canicule du jour dans les remugles de pisse. Mais la mairie de Paris a bien fait les choses : un panneau numérique, où toutes les lettres ne s'affichent pas bien, rappelle dans une novlangue bisounours de bien s'hydrater. Ça ira.

Et pourtant, la France n'a pas été en guerre récemment sur son territoire. Certes, les génies qui nous gouvernent mènent une guerre economique à la Russie, qui bientôt, bientôt aboutira (dire le contraire vous classe dans la catégorie des agents du Kremlin) - étant la 5ème puissance militaire mondiale et la 7ème économie mondiale, on devrait y arriver.

Nous n'avons pas subi un tsunami économique. Bon, certes, des pans entiers des classes populaires et moyennes peinent à sortir la tête des consequences de la crise de 2008, jamais vraiment résorbée par les genies qui nous gouvernent, mais depuis des décennies les richesses s'accumulent. Et puis ça va. Il n'y a presque plus de chômage (le fou rire est interdit).

Le pays est presque chaque année plus riche. La croissance, même réduite, est quand même là. La France bat des records d'enrichissement des plus riches : + 430% en dix ans ; quatre fois plus qu'en Russie, trois fois plus qu'aux USA ! C'est dire si on est des champions ! Faire plus fort que les oligarques russes, ça demande quand même du talent, un art, un être au monde si parfaitement incarné par le locataire de l'Élysée. 

Grâce au ruissellement de ce pognon de dingue, les premiers de cordée nous emmènent assurément vers les sommets.

Ou alors, peut-être qu'ils nous laissent là pour voir comment on va s'en sortir après qu'ils ont pillé la Nation et sabordé la France ?

Ce que nous observons partout, ce ne sont pas les conséquences d'un effondrement, c'est pire : ce sont ses prémices.

Georges Kuzmanovic

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Publié par El Diablo

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Soutien aux salariés Dunlop Montluçon, mobilisés pour leurs salaires et leur pouvoir d'achat (Yannick Monnet et Fabien Roussel, Députés PCF)

Malgré des résultats financiers très satisfaisants et des perspectives positives pour l'établissement Dunlop de Montluçon, la direction de Good Year, auquel appartient Dunlop, a décidé de mépriser les salariés, en réponse à leurs exigences de revalorisation salariale.

16 euros ! C'est le montant de la prime d'intéressement "généreusement" proposée par la direction du groupe pour récompenser les salariés du groupe, qui s'est exonéré depuis 20 ans de ce versement grâce à des pratiques d'optimisation fiscale.

16 euros jetés au visage des salariés, ainsi méprisés. C'est une honte !

Ni augmentation de la "prime transport", alors que le prix du carburant explose, ni prime exceptionnelle pourtant envisagée en mai dernier, et encore moins augmentation des salaires, alors que le fabricant de pneumatiques connaît des résultats financiers très positifs au sortir de la pandémie et répercute les hausses des prix des matières premières et de l'énergie sur ses prix.

Encore une fois, l'emploi et les salaires sont sacrifiés pour préserver et conforter les marges d'un grand groupe.

Nous sommes résolument aux côtés des salariés qui se sont engagés dans une grève illimitée depuis le 7 juillet, associant toutes les catégories de personnel, des ouvriers jusqu'à l'encadrement. Nous interpellons la direction de Good Year et lui demandons de prendre ses responsabilités face à la dégradation rapide du pouvoir d'achat des salariés.

Le groupe Good Year, à l'image de nombreuses multinationales, doit cesser de faire payer la crise aux salariés et aux consommateurs. Il doit augmenter sensiblement les salaires et renoncer à des marges financières qui ne servent que l'intérêt des actionnaires, alors que ce sont les salariés qui font la prospérité du groupe.

Fabien Roussel, député du Nord et secrétaire national du PCF,

Yannick Monnet, député de l’Allier,

Paris, le 18 juillet 2022.

 

 

Édité par Reynaldo Henquen
2022-07-19 15:51:52

      

Caracas, 19 juil. (RHC) Diosdado Cabello, vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) voit des mains états-uniennes derrière la récente attaque contre un gazoduc dans l'est du pays.

Diosdado Cabello a dénoncé le fait que "Cela fait partie de la politique de l'impérialisme états-unien : l'attaque contre des installations pétrolières, l'arrivée ici de mercenaires, certains d'entre eux arrêtés, d'autres jugés pour tentative de coup d'État et de magnicide dans notre pays, envoyés par le gouvernement états-unien ».

Le député vénézuélien a également souligné que l'attaque de dimanche contre le gazoduc de la société d'État Petróleos de Venezuela (PDVSA), dans l'État de Monagas (est), est une nouvelle tentative de Washington de déstabiliser le pays sud-américain.

Dans ce contexte et sans donner des détails, Diosdado Cabello a rappelé qu'ils ont arrêté au moins deux États-uniens qui prévoyaient d'attaquer les raffineries de pétrole du pays, et il a assuré que ces mesures agressives auront une réponse de la part des organismes de sécurité.

Dimanche, le ministre vénézuélien du pétrole, Tareck el Aissami, a dénoncé l'attaque du gazoduc de Monagas comme un acte commis par "les groupes terroristes habituels", et il a assuré que les auteurs de l'incendie criminel seront punis pour cette "action criminelle".

Les installations gazières de PDVSA dans l'État de Monagas ont été la cible d'une attaque similaire en mars dernier, qui a provoqué une explosion dévastatrice. De plus, les connexions de gaz et d'électricité dans tout le Venezuela sont exposées à de tels actes, qui, de l'avis des autorités, sont perpétrés dans le but de générer un malaise au sein de la population vénézuélienne afin de favoriser les manifestations de l'opposition.

Source HISPANTV

source : https://www.radiohc.cu/fr/noticias/internacionales/293938-le-psuv-accuse-les-etats-unis-detre-responsables-de-lattaque-terroriste-contre-le-gazoduc-de-monagas

 


A rappeler : ce que dit Brecht aux militants du PCF sous tutelle

Brecht a l’art des évidences… Il se contente de rappeler la vérité, celle des “faits”, les faits – ou cette preuve du pudding qui tient au fait qu’on le mange – sont de même nature que la découverte que la propriété privée n’est pas le bien de tous… Que quand cette propriété conditionne le travail, le moyen de vivre de ceux qui dépendent d’elle mais que les exploités n’ont plus de pouvoir sur cette propriété financiarisée qui les dévore, il n’y a pas à espérer être libre si le pouvoir politique n’exerce pas une dictature sur leurs appétits. L’armée de ces charognards n’est pas destinée à restaurer la justice mais à vous faire crever pour leurs profits. Une vérité qui était jadis l’ABC des communistes, cela s’appelait la dimension de classe. Pour mesurer à quel point cette vérité est tous les jours depuis plus de trente ans bafouée par les “”directions” de l’Humanité, du secteur international, pour mesurer à quel point les communistes sont trahis, il faut voir que les intellectuels fidèles à Marx, au léninisme, sont aujourd’hui interdits dans l’Humanité, en revanche voici le personnage qui a eu droit à une tribune dans l’Humanité P. Leclerc, dans laquelle des gens comme moi sont interdits depuis plus de trente ans parce que le boulet “trotskiste”(1) a la haute main sur ses complices des médias, c’est à dire que le parti est sous tutelle du capital et la question est de savoir jusqu’à quand les militants accepteront la trahison. Cela ne me concerne plus mais les concerne eux. Pour préciser la question : quelle est la nature de la “divergence” ? peut-elle être résolue par un débat fraternel ou touche-t-elle à ce qui fonde l’utilité du PCF ? C’est cette question qu’il faudra bien trancher. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

« La grande vérité de notre époque – la connaître n’est pas tout, mais l’ignorer revient à empêcher la découverte de toute autre vérité importante – c’est celle-ci :
Notre continent sombre dans la barbarie parce que la propriété privée des moyens de production est maintenue par la violence. À quoi sert d’écrire courageusement qu’on sombre dans la barbarie si on ne dit pas clairement pourquoi ?
Ceux qui torturent le font pour conserver la propriété privée des moyens de production. »
Bertolt Brecht, (1898-1956), communiste, dramaturge, poète, créateur du théâtre dialectique.

Alain Girard nous parle de celui dont l’Humanité publie une tribune au nom des communistes, P. Leclerc

Sur la petite histoire, lorsque MGB devint la candidate que l’on sait à l’élection présidentielle, avec à la clé la rupture dans les collectifs anti-libéraux, P Leclerc avait annoncé son départ du PCF je cite
En décembre 2006, douche froide avec la proposition de candidature de Marie-George Buffet, (lettre ouverte à MGB) comme candidature unitaire, alors qu’il était évident que cette proposition de la première secrétaire du PCF ne pouvait pas faire le « double consensus » nécessaire. Janvier 2007, je me mets en congé de parti. Je parraine Bové, mais je ne soutiens aucun candidat aux présidentielles.”

19 juin 2007
“En profond désaccord, avec les changements d’orientation sur les élections présidentielles, je m’étais mis en congé de parti tout le temps des présidentielles jusqu’à ce jour. Il est temps pour moi, après y avoir mûrement réfléchi, de clarifier mon rapport au Parti communiste français.
Je vous propose donc de ne plus me considérer dans les effectifs du PCF. Je ne suis plus adhérent.”

Octobre 2012, reprise de la carte au PCF pour succéder au maire sortant PCF de Genevilliers, sans commentaire…

Sur le fond, le discours de P. Leclerc est celui de la dilution, de la dissolution dans un magma, avant collectifs anti libéraux, puis un Front de gauche puis la cerise sur le gâteau, la Nupes.

Électoralement déjà un constat, échecs à tous les coups, les stratégies de regroupement autour d’une ligne contre le libéralisme, en clair contre le capitalisme d’aujourd’hui en regret du capitalisme si cool d’hier, car il s’agit dans bien des discours de s’associer à cette démarche de fond qui a pour toile de fond l’idée que le capitalisme est soit invincible soit déjà mort et que dans tous les cas il suffirait de presque rien, de s’accommoder, de négocier les marges…

Le refus de partir du concret sur ces alliances, leurs contenus, leurs résultats, le triomphe de la Nupes en étendard, entendre que la preuve que ça marche parce que le groupe communiste à l’Assemblée est plus fort…

65% des ouvriers employés dans l’abstention avec une autre forme d’abstention, celle des luttes populaires, syndicales…

Sans parti de classe à l’entreprise, sans éveil politique en son sein, sans organisation en son coeur, difficile pour la conscience d’appartenance de classe de se révéler.

Dans le discours dominant nous pouvons lire également que le capitalisme dans sa phase de développement actuel est déjà l’antichambre du socialisme, un tigre de papier, mais pas si mâché que cela.

Sur les différents points mis en exergue sur ce texte, sur les thèmes des droits à la sécurité, sociale et pouvoir retrouver sa voiture tous les matins c’est un droit, ne pas devoir présenter une pièce d’identité à un groupe de dealers pour franchir une entrée d’immeuble c’est un droit, ne pas être obligée de se voiler pour ne pas être emmerdée par des gugusses dans la cité, c’est un droit.

Au fait, en décousu, voir des jeunes en lignes, guidés par les dealers jusqu’aux bureaux de votes, j’ai vécu, il s’agissait de voter Royal qui allait légaliser… Tiens comme JLM d’ailleurs, nous devons prendre en compte que nombre de jeunes des cités ne votent que pour l’immédiat, la survie, parfois celle de toute la famille.

C’est cela l’humanisme bêlant, ne rien toucher au système, le légaliser, belle manière de régler la question, fume et vote.

L’immigration ou les immigrations, j’y ai travaillé 35 ans, le tour du monde gratis, surtout le tour de nombre d’exils, de misères mais le tour de gens extraordinaires pour l’essentiel, leur courage, leur volonté de vivre, de faire la nique au désespoir.
Entre kurdes aux villages rasés, femmes congolaises victimes des viols des soldatesques, algériens privés de soins au pays car tout y est miné par un pouvoir discrédité, entre un étudiant palestinien en errance, chassé de sa propre terre et ces hommes du Darfour pour qui les violences que nous subissons ici n’inspirent que sourires grimaçants, si vous saviez chez nous et ces travailleurs maliens où figure sur le titre de séjour ce métier, trieur de déchets, eux qui me disaient, on va rentrer, il y a du pétrole chez nous et qui n’arrivaient pas à concevoir que ce ne serait pas pour eux…

L’immigration, le migrant ne choisit pas l’exil, d’ailleurs en matière de migrations en intérieur du pays avec la casse des services publics, des industries, les métropoles carnivores…

Le débat et sans doute pire, l’engagement militant pour le développement, le droit au développement, le droit d’exiger que les pillards payent, désormais c’est quelques lignes, petites, en programme, on est si bien chez soi et entre soi sans voir que l’un sans l’autre c’est pas gagné…

Oui j’ai vu des familles algériennes attendre et attendre un logement social avec les ressources à la clé et les politiques désignant des prioritaires, histoire de semer un peu plus de divisions voire de haines.
Tel “public” prioritaire avec une évidence, le non respect d’une priorité, l’égalité et le droit d’accès à un logement qui exigent, par exemple, un ministère du logement, y’a pas, y’a plus, c’est comme les lignes budgétaires, austérité à tous les étages des besoins populaires.

La question centrale du combat pour la paix, le désarmement nucléaire doit retrouver sa place également, c’est peu dans le texte et pourtant c’est génétique chez les communistes et surtout, c’est l’urgence. Etre irradié avec un Smic à 2000 euros ce n’est pas la panacée..

Sur l’ensemble de ce texte, la volonté de rendre à notre peuple un parti qui soit le sien, utile et de transformation sociale est présente, il demeure la nécessité de travailler, non seulement un programme mais la stratégie pour qu’il aboutisse, un programme non seulement porté, adopté par les couches populaires mais qui en soit le fruit. Pour récolter, semer à l’entreprise, dans la cité demeure la seule perspective quand il s’agit d’organiser et de récolter.

Perso je n’ai pas de divergences avec P. Leclerc car je n’ai aucune convergence d’emblée pour un fossoyeur quittant le PCF pour y revenir pour la gamelle. Il faut mesurer les dégâts de ce genre de comportements, le PCF n’est pas un parti comme les autres, c’est celui du combat révolutionnaire, P. Leclerc, Autain sont passés de l’autre côté.

(1) je reste convaincue que tous les trotskistes ne sont pas de la même espèce que les “lambertistes” qui méritèrent le titre peu glorieux d”hitlero-trotskistes, préférant les nazis aux “staliniens”, ni les “Boulets” du secteur international inféodés aux fondations allemandes, et nous publions ici très volontiers les trotskistes des Etats-Unis qui s’avèrent des anti-impérialistes et qui soutiennent Cuba, le Venezuela, dénoncent le rôle de l’OTAN.

Le Japon, la troisième plus grande économie du monde fait face à une crise énergétique imminente

Il y a les discours, les “divertissements” avec des intervenants improbables sur les plateaux de télé, les stupides affrontements à l’assemblée nationale, le déshonneur des élus et des gouvernants, la propagande dont se gorgent nos politiciens incapables et il y a les faits qui pèsent sur les alliances. Un bras de fer qui correspond à une guerre d’usure dans laquelle ici comme en Asie, les USA n’ont rien à offrir à ceux qu’ils engagent dans une bataille sans issue. Au même moment, l’allemand Uniper SE n’est qu’à « quelques jours » de l’insolvabilité, a déclaré vendredi à Bloomberg le vice-président du conseil de surveillance d’Uniper, Harold Seegatz. Uniper est le plus grand acheteur allemand de gaz naturel russe, obtenant des contrats avec Gazprom. Mais alors que Gazprom a coupé les flux de gaz naturel vers l’Allemagne et que le gazoduc russe Nord Stream 1 fait l’objet d’une maintenance, les achats de gaz d’Uniper sur le marché au comptant ont augmenté – un scénario plus coûteux que son accord avec Gazprom. Ici aussi devant le gouffre colossal il est question de nationalisation et pas d’arrêter la guerre. C’est extraordinaire que l’Allemagne et le Japon qui à l’ombre des USA ont développé une économie victorieuse et donné toute latitude à leurs forces conservatrices, se trouvent confrontées aux limites de leur choix, un signe de plus de la fin du maître USA, vainqueur de la deuxième guerre mondiale et qui a cru à la victoire totale en 1991. L’histoire, la vieille taupe, ne s’arrête jamais. (note de Danielle Bleitrach)

Par Charles Kennedy – Juil 05, 2022, 9:30 AM CDT

Le Japon est confronté à une crise énergétique qui peut gravement nuire à la troisième plus grande économie du monde, car il est contraint de faire face à une combinaison d’une monnaie locale faible, des retombées de la guerre en Ukraine et d’une vague de chaleur.

Le Japon avait déjà une facture d’importation d’énergie importante car il dépend du pétrole et du gaz étrangers pour 90% de ses besoins. Mais comme le yen est tombé à son plus bas niveau en 20 ans, la facture du Japon est devenue encore plus importante, avec la hausse des prix du pétrole brut, qui a été d’environ 40% en dollars depuis le début de 2022, atteignant un énorme 70% en yens.

« Une confluence de facteurs, y compris la hausse des prix du carburant depuis la guerre et la chute de la monnaie, exerce une pression significative sur la sécurité énergétique du Japon, ce qui en fait l’une des crises énergétiques les plus graves que le Japon ait connues », a déclaré Jane Nakano, chercheuse principale au Center for Strategic & International Studies, un groupe de réflexion basé à Washington.

En raison de son extrême dépendance à l’égard de l’énergie importée, le Japon a dû continuer à importer du pétrole et du gaz russes malgré son engagement verbal à sanctionner Moscou.

Récemment, le chef de l’une des plus grandes compagnies maritimes d’Asie, Mitsui OSK Lines, a déclaré que le Japon n’avait pas d’autre choix que de continuer à importer du GNL russe, citant les centrales nucléaires du pays qui sont toujours hors ligne après la tragédie de Fukushima et la flambée des prix de l’énergie.

« Nous ne pouvons pas utiliser de nombreuses centrales nucléaires, donc l’équilibre entre l’offre et la demande de l’industrie de l’énergie est assez serré », a déclaré Takeshi Hashimoto au Financial Times plus tôt ce mois-ci. « De nos jours, le marché au comptant du GNL et du charbon est assez cher. C’est l’une des raisons pour lesquelles le Japon est si réticent à arrêter les importations de GNL en provenance de Russie. »

C’est peut-être en raison de sa lourde facture d’importation d’énergie que le Japon a proposé au G7 de plafonner les prix à l’exportation du pétrole russe à la moitié du taux actuel.

Par Charles Kennedy pour Oilprice.com

 

 

International : en Ukraine, la chasse aux espions pourrait virer aux exactions

Bientôt il n’y aura plus que “la gauche” française, LCI et ses invraisemblables spécialistes qui vont de la néo-nazie ukrainienne à l’espion du KGB qui raconte n’importe quoi pour pousser à la surenchère guerrière, sans oublier à la pointe des “bellicistes” le “boulet” du secteur international du PCF, pour défendre Zelensky et les siens. Le cercle des inconditionnels se raréfie et on laisse filtrer quelques renseignements sur qui dirige l’Ukraine. Les Etats-Unis, l’OTAN et des oligarques corrompus avec à leur solde quelques néo-nazis pour effrayer l’ukrainien peu convaincu des bienfaits d’un tel système. Ces individus que la propagande occidentale tient à bout de bras, non contents d’attaquer leur propre peuple, le piller depuis 2014, pratiquent aujourd’hui la chasse aux sorcières des pro-russes en appelant à la délation. La lâcheté du consensus aura-t-elle des limites? jusqu’à quand les communistes français accepteront-ils eux aussi pareils dirigeants qui depuis des années font la main à l’OTAN, freinent des quatre fers dans la défense de Cuba, du Venezuela, d’Assange et justifient leurs bourreaux, répandent des mensonges sur la Chine, le tout au nom de l’antistalinisme devenu simple censure et délation pour remplacer le centralisme démocratique?… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Quelques heures à peine après la suspension du numéro 1 du SBU (service de renseignements ukrainien) par Volodymyr Zelensky, et son annonce selon laquelle 650 enquêtes contre des fonctionnaires pour cause de collaboration avec l’ennemi étaient en cours, le gouverneur l’oblast de Mykolaïv annonce une grande purge dans sa région.

Sur Telegram, Vitali Kim annonce une récompense de 100$ à quiconque dénoncera ceux ayant fourni des informations sur la localisation des soldats ukrainiens aux soldats russes. Vitali Kim promet donc la carotte, mais aussi le bâton : « Nous voulons y mettre un terme [NDLR : aux transmissions d’informations sur la localisation des soldats ukrainiens]. Nous envisageons des mesures concernant le couvre-feu. Nous disposons d’une base de données importante. Nous allons fermer la ville pour quelques jours, nous irons frapper à la porte des mauvaises personnes