mercredi 25 janvier 2023

LE BATEAU MACRONIEN DU MÉPRIS PRENDRAIT-IL L'EAU?


25 janvier 2023 pcf littoral

2 millions de manifestants plus tard,  bien des députés de droite  ont reçu  la grâce du petit jésus soviétique comme on disait autrefois.

Ils ne voteront pas le texte en l'état. Mais dans quel état alors?

Avec une grande ingratitude ils qualifient CFDT et CFTC de "planches pourries". Il est facile de négocier avec elles mais ça ne sert à rien et elles ne sont pas fiables par gros temps.

 Le blog connaissant leur haut degré d'aptitude  à brouiller les pistes compte surtout  sur la mobilisation  qui continue.

D'ailleurs les Macroniens  le disent eux - mêmes " Si la mobilisation se poursuit, ça va prendre l'eau de toutes parts, chez LR et chez nous".

La gauche répond par le référendum, beaucoup plus efficace que la vaine motion de censure. La bataille sera longue mais la voie est tracée.

En s'appuyant sur les luttes.

Publié par El Diablo

 

Après le test du 19 janvier où la population est descendue dans la rue en nombre, et en attendant les futures initiatives des organisations syndicales contre la réforme du régime de retraites, la sagesse est de poursuivre les actions de toutes natures, en lien étroit avec les salariés, les retraités et la jeunesse. 

Tous refusent une vie toujours plus précaire, voire une existence de misère, alors qu'à l'autre bout de la société, une infime détenteurs de capitaux accumulent des milliards et de gobergent dans le luxe.

N'est-ce pas cette industrie qui caracole, en France, en tête des secteurs d'activités au niveau des profits ?

Et ce n'est pas un hasard si son patron, Bernard Arnault, est devenu l'homme le plus riche du monde, avec une fortune chiffrée par les journaux financiers à 213,4 milliards USD en 2023...

Comparée au budget de la France :

Les dépenses totales s’établissent à 461,102 Md€ au 30 novembre 2022 contre 447,260 Md€ à fin 30 novembre 2021.

Les dépenses du budget général (hors remboursements et dégrèvements) s’établissent à 397,9 Md€.

Selon ces statistiques officielles, la fortune de Bernard Arnault représente à elle seule la moitié des dépenses ou des recettes de la France ! 

Cette situation scandalise non seulement les salariés et les retraités, mais pousse la jeunesse des collèges, des lycées et des facultés à manifester, comme ce samedi 21 janvier, à Paris de la Bastille à la Nation, itinéraire historique des grands sursauts populaires. 

Et qui illustre le chemin à suivre : la lutte pour nos libertés et la souveraineté de notre peuple, à qui le pouvoir doit légitimement revenir.

Le 21 janvier 1793, l'Assemblée ayant voté la mort du roi, s'était ainsi prononcé, non pour le supplice d'un homme, mais pour signifier au peuple français que l'institution royale, en vigueur depuis 1000 ans, s'était écroulée en même temps que son symbole, la prison de la Bastille.

La lutte populaire de nos jours emprunte d'autres routes grâce aux multiples combats qu'il a fallu mener. Le mouvement social tient sa force du nombre.

Car rien ne résiste à la mer démontée.

POUR INFO

Dimanche dernier, le secrétaire national du PCF, s'était frontalement opposé à la marche de ce samedi, dans les colonnes du Journal du dimanche : "Ne contrarions pas le calendrier des organisations syndicales. (...) Jouons collectif, ne cherchons pas toujours à nous mettre en avant. Cette marche arrive comme un cheval dans la soupe, avec ses gros sabots."

Philippe Martinez a ainsi indiqué qu'il n'y participera pas. Le secrétaire général de la CGT a justifié son choix auprès de Mediapart en affirmant la "volonté d'indépendance" de son syndicat. 

JEAN LÉVY

 

 

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Justement: la révolte gronde.... Jusqu'où le mèneront son culot, sa folie destructrice?  Le petit fils de Louis IVX, qui n'était pas si calculateur, a payé cher son erreur de ne pas entendre les prémices du grands chambardement. Qui cherche l'affrontement? Celui qui s'entête à nous considérer comme des sujets, des pions, des glands, taillables et corvéables à merci, par un pion des milliardaires, mal élevé et capricieux? 

Ou ceux qui veulent vivre dignes et exigent simplement d'être entendus, ne pas être pris pour des valets, des esclaves. +

Simplement des citoyens responsables, fatigués, harts !,  d'être à ce point méprisés par une caste de politiciens justement irresponsables, avec leurs chiens de garde, quotidiennement le cul rivé sur les sièges offerts par les médias aux ordres téléguidés depuis le palais du monarque, "journalistes" grassement payés pour nous faire prendre des vessies idéologiques pour des lanternes économiques.

SUR LE BLOG DE .....

ROGER COLOMBIER....CE QUE  "COÛTE" LE TRAVAIL....

Moi, Pedrito, qui croyais qu'il rapportait du fric aux employeurs.... Il coûte, d'après le monde capitaliste qui se gave, et d'après ses valets et autres chiens de garde, tels la Ferrari qui palpe 50.000 euros par mois. Quelle erreur !!! 

Heureusement, on peut ne pas les croire, pour peu que l'on réfléchisse un peu, comme Roger ....

Pour le 31 janvier, sans commentaire ou presque

 

La bataille contre la réforme des retraites. Episode 1 : un peuple se (re)lève

Jeudi 19 janvier, plus deux millions de personnes ont participé à la large mobilisation contre la réforme des retraites. De mémoire de manifestants, c'est la première fois depuis de longues années qu'une première journée de lutte rassemble autant de monde.

D’aucuns auraient pu avoir l’impression que le mouvement social et le peuple français étaient lassés. Lassés des précédents combats perdus, lassés de l’inflation et de la vie chère, lassés des lendemains qui déchantent.

Mais ce jeudi 19 janvier, plus de deux millions de personnes sont venues rappeler au gouvernement qu’il n’en était rien et que sa réforme ne passerait pas.

Unité syndicale, politique et populaire

Fait inédit depuis 2010, l’appel à la mobilisation avait été lancé par une intersyndicale unie, forte de huit organisations (CGT, FO, Solidaires, FSU, CFTC, CFDT, CFE-CGC, UNSA). Derrière eux, les organisations de jeunesses, les partis politique de la Nupes, le NPA ou encore LO complétaient ces cortèges denses, plus de 250 dans tout le pays. Avec, à chaque fois, des chiffres impressionnants : 400 000 à Paris, 100 000 à Toulouse ou encore 40 000 à Lyon. Mais la mobilisation est sans doute encore plus significative dans les petites villes, Guéret, Lons-le-Saunier, Rodez, Boulogne-sur-Mer etc.

A côté des manifestants chevronnés, les organisateurs ont surtout réussi à mobiliser bien au-delà de leurs bases traditionnelles, si bien que beaucoup de nos concitoyens descendaient dans la rue pour la première fois de leur vie.

Hérésie économique et démocratique

D’ailleurs, tous les chiffres le montrent : 70 % des Français et 93 % des travailleurs sont opposés à cette réforme. Et puisque Emmanuel Macron n’a de cesse d’invoquer la démocratie dans ses propos, au vu des chiffres de « popularité » de ce projet, celui-ci ne devrait même pas être envisagé. Or il l’est bien et la majorité semble être déterminée à ne pas lâcher dans ce combat qui risque de s’inscrire dans la durée.

Côté économie, si le gouvernement insiste sur la nécessité de « réformer pour sauver », en réalité, dans les faits, rien ne justifie un tel changement. Et pour s’en convaincre, nul besoin de prendre les déclarations d’un obscure groupuscule marxiste. Il suffit simplement d’écouter Pierre-Louis Bras, président du fameux Conseil d’orientation des retraites (COR). Un organisme auquel tout le monde se réfère puisqu’il prévoit quatre scénarios pour le futur de notre système de retraite. Auditionné à l’Assemblée nationale ce même 19 janvier, le principal concerné a avoué ceci : « Les dépenses de retraites sont relativement maîtrisées, dans la plupart des hypothèses, elles diminuent à terme ».

Des suites !

Réunies dans la foulée des manifestations, les centrales syndicales ont acté une nouvelle journée nationale de grève mardi 31 janvier. Est-ce trop tard ? Les avis divergent, les uns disant que les journées saute-mouton ont déjà prouvé leur inefficacité, les autres prétextant qu’avec le contexte économique actuel, peu de gens peuvent se permettre d’enchaîner les journées sans salaires.

Toutefois, la contestation devrait prendre une autre ampleur à partir de cette date-là, avec des secteurs ayant déjà annoncé des actions sur plusieurs jours. La CGT Cheminots a déjà déposé un préavis de grève couvrant la période du 25 janvier au 2 février, les syndicats Sud Educ et CGT Education lancent un appel à la grève reconductible dès le 31, tandis que les salariés des ports et des docks pencheraient pour 48 heures de grève. D’ici, d’autres actions locales ou nationales sont à prévoir, à l’image des journées des 26 et 27 janvier où les travailleurs des secteurs de l’énergie devraient se mettre en grève pendant 48 heures. Toujours dans l’idée de donner des suites avant la prochaine grande journée, les organisations de jeunesse, appuyées par la France Insoumise, le NPA et Générations étaient dans la rue ce samedi 21 janvier, à Paris. Bilan : des dizaines de milliers de personnes.

Le peuple a remporté la première bataille. « Le problème c’est la suite ».

 Le Grand Soir

 


CGT Val de Marne : pas un euro, pas une arme, pas un soldat… Pas un char Leclerc en réponse à Macron

Dans le contexte d’intense mobilisation des retraites, nos camarades de la CGT du Val de Marne répondent à la fois à la déclaration de Macron sur l’augmentation du budget militaire et sur la rencontre entre Scholz et Macron aujourd’hui : nous avons en effet assisté à la plus pitoyable des démonstrations de la fin de l’Europe, avec ce malheureux chancelier allemand qui tente de résister à l’entrée en guerre avec la Russie que lui imposent les Etats-Unis et l’OTAN, et Macron qui ne sait plus où il va cherchant à exister dans le mépris général.Hier ces deux “dirigeants’ d’une Europe faillie ont donné simplement l’autorisation à la Pologne, la hyène de l’Europe comme l’appelait Churchill, de livrer ses chars Leopard à Kyiv, comme l’a expliqué le Président polonais Andrzej Duda. Le pays se passerait de l’approbation allemande. Mais c’est pour mieux probablement dépecer l’Ukraine en reconsituant le rêve nationaliste de la droite polonaise celle du grand duché contenant Llov, la lituanie, la biélorussie… dans cette période les puissances secondaires voient l’oportunité de réaliser les projets fascistes de leurs classes dirigeantes.

Aujourd’hui en effet, dans une Europe qui se délite et se résume de plus en plus à être le vassal des USA et coïncider avec l’OTAN dans la guerre que les capitalistes des USA et ceux de France (des marchands d’armes en particulier) veulent livrer à la Russie, Macron a encouragé et poussé l’Allemagne à livrer des chars, parlant même pour l’encourager de livrer des Leclercs. Tout cela sans demander leur avis aux Français. C’est là que l’on mesure l’irresponsabilité de la totalité des députés (moins un) qui ont voté un blanc seing à l’OTAN dans la résolution 390. Il faut que comme le fait la CGT du val de Marne le mouvement des travailleurs en lutte s’empare aussi de la lutte pour la paix.
La France n’exclut pas de livrer des chars de combat lourds Leclerc à l’Ukraine pour la soutenir dans sa guerre contre la Russie, a déclaré dimanche Emmanuel Macron au côté du chancelier Olaf Scholz, alors que Kiev réclame des chars, notamment à l’Allemagne qui détient la clé de la livraison de chars Leopard 2 par plusieurs pays européens. « Pour ce qui est des Leclerc, j’ai demandé au ministre des Armées d’y travailler. Rien n’est exclu et cela s’apprécie en effet collectivement », a déclaré le président français, tandis qu’Olaf Scholz, interrogé sur les Leopard, a déclaré que « la manière dont nous avons agi par le passé est toujours étroitement coordonnée avec nos amis et alliés et nous continuerons à agir en fonction de la situation concrète ».

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