dimanche 18 février 2024

 

Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN : “Poutine devra me rendre des comptes pour Navalny”.

La Russie comme un nombre grandissant de pays s’étonne de l’outrecuidance (le mot est celui qui convient) d’une coalition armée qui ne cache même plus ce qu’elle prétend infliger à ceux qui résistent à sa pression parallèle à la militarisation du dollar avec blocus et sanctions, et qui de surcroit est en train de prendre une raclée et de sa capacité de nuisance. Au nom de qui et de quoi M. Stoltenberg exige-t-il des comptes ? C’est comme Macron et sa fuite en avant aux avant-postes de l’OTAN sans le moindre vote d’une assemblée nationale pétrifiée il est vrai par la crainte de ne pas être dans le narratif des médias quitte à trahir le peuple français qui ne veut pas la guerre. L’Alliance déclarera la guerre, elle l’a fait depuis longtemps mais elle est gênée de le dire, alors disons les FAITS. Vers quelle balkanisation, ukrainisation du continent européen ce genre d’individu veut-il les mener ? Sur ce plan, celui de la démocratie de base comme sur celui de la guerre, les défis impuissants de personnages désignés par qui et pour quoi alors même que les problème de vie quotidienne, de pouvoir d’achat rendent ces dirigeants de plus en plus impopulaires, aussi déconsidérés que la CEDEAO, aussi haïs que Netanyahou, Macron donne trois milliards officiellement et du matériel de guerre en sous main, tout ce qui relève du secret défense, il envoie des mercenaires et signe un pacte, il en rajoute sur ce que fait déjà l’OTAN (1). Au nom de quoi et de qui ces gens là prétendent-ils demander des comptes, puisque nous citoyens français sommes incapables d’en exiger… (note de Danielle Beitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/405225/

Par Alexandre Ouralski

Moins d’une heure après les premières informations sur la mort d’Alexei Navalny* dans la colonie de Poliarny Volk [Loup polaire], le secrétaire général de l’OTAN, M. Stoltenberg, s’est fendu d’une déclaration virulente contre le Kremlin. “La Russie devra répondre à de graves questions”, a-t-il déclaré.

Cela ressemblait à un ultimatum. À qui la Russie doit-elle répondre ? Stoltenberg, l’OTAN, l’Union européenne, l’Amérique ?

Et si elle ne répond pas – dans la forme et de la manière exigées par l’Occident – que se passera-t-il ?

L’Alliance nous déclarera la guerre ? Elle l’a fait depuis longtemps, mais elle est seulement gênée de le dire à voix haute. Les livraisons d’armes à l’Ukraine, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars – tous ces Leopard, Bradley, Patriot, Himars, Vampire, obus et missiles provenant des arsenaux de l’OTAN – se poursuivent depuis deux ans. Ces obus et missiles frappent nos villes, tuant des dizaines de civils – femmes, enfants, personnes âgées.

Les militants de l’AFU sont formés par milliers au Royaume-Uni, en France, en Espagne, aux États-Unis et en Allemagne. L’autre jour, Stoltenberg a annoncé l’ouverture d’un centre d’entraînement en Pologne, où les soldats de l’AFU seront formés avec les “cyborgs” de l’OTAN pour combattre les Russes.

Les instructeurs de l’alliance se sont rendus par centaines dans les quartiers généraux des forces armées ukrainiennes, où ils ont élaboré des plans pour des opérations de combat spécifiques. Parfois, d’ailleurs, ils sont frappés par nos missiles.

Les centres de reconnaissance de l’OTAN recueillent des données sur les mouvements des troupes russes depuis les airs et l’espace et les transmettent immédiatement à Kiev. Les avions espions de l’OTAN coordonnent les frappes de drones marins contre les navires de la flotte de la mer Noire et les lancements de missiles de croisière Storm Shadow en Crimée, et ils trouvent des faiblesses dans notre défense aérienne.

L’OTAN ne cache pas tout cela, au contraire, elle en fait étalage. Mais Stoltenberg et ses généraux ne sont pas en mesure de vaincre la Russie sur le champ de bataille, même s’ils accumulent les attaques. La contre-offensive estivale mise au point par l’état-major de l’AFU en collaboration avec l’OTAN a échoué, c’est un fait. Les “héros” de Zelensky et Syrsky s’enfuient d’Avdeevka, comme ils l’avaient fait auparavant de Marinka, et battent en retraite en direction de Kharkiv – c’est également un fait.

Et maintenant, en relation avec la mort de Navalny, ils lancent un ultimatum à Moscou. En principe, toute cette clique peut être envoyée au diable. Eh bien, ils imposeront les 13e, 15e et 20e trains de sanctions. C’est désagréable, mais nous survivrons. Vont-ils récupérer les stocks d’armes dans les entrepôts et les envoyer en Ukraine ? C’est déjà fait. Organiseront-ils des manifestations dans les rues de Berlin, Londres, Varsovie et Paris pour condamner le “régime sanguinaire” de Poutine ? Oui, la Russie en a très peur.

Interdire à tout le monde, tout le monde, tout le monde de commercer avec Moscou ? Qu’ils essaient. L’année dernière, malgré toutes les déclarations fracassantes, l’Europe nous a acheté pour 30 milliards de dollars de pétrole, de produits pétroliers et de gaz. Et les États-Unis ont acheté pour plus d’un milliard de dollars d’uranium, battant ainsi tous les records.

Ou vont-ils envoyer un “contingent limité” de l’OTAN en Ukraine ? Ils le peuvent, s’ils sont idiots. Des milliers de mercenaires polonais, allemands, français et britanniques ont été tués sur les champs de bataille du Donbass, de Kherson et de Zaporozhye pendant la guerre. Mais les “soldats de la chance”, contrairement aux soldats choyés de la Bundeswehr ou des Britanniques, qui n’ont pas combattu à “un contre un” contre des armées régulières depuis la guerre contre l’Argentine faiblement armée des îles Malouines, savent se battre. L’expérience de combat des États-Unis en Afghanistan ne mérite pas d’être mentionnée.

Dans le cas de Navalny, Stoltenberg aurait dû se taire. Exprimer sa sympathie chrétienne pour ses proches, c’est tout. Mais pas exiger une réponse de Moscou d’un air menaçant. Et certainement pas en appeler aux “valeurs de la démocratie” que l’OTAN est censée défendre en aidant Kiev.

D’ailleurs, lorsqu’il y a un mois, le blogueur américain Gonzalo Lira, citoyen chilien et américain, qui avait vivement critiqué l’Occident et le régime de Zelensky, a été torturé à mort dans une prison ukrainienne, c’est comme si le secrétaire général de l’OTAN n’avait même pas remarqué ce décès. Il n’a pas demandé à Kiev de “régler le problème”. Gonzalo Lira était clairement un ennemi pour lui, parce qu’il s’opposait à l'”hégémon” mondial. Et donc contre lui, en tant que militaire, personnellement.

Aujourd’hui, l’Union européenne exhorte Kiev à miser sur encore plus d’armes à longue portée afin qu’elles “atteignent le cœur de la Russie” et, selon les termes du ministre des affaires étrangères Lavrov, qu’elles sèment la confusion et la panique dans le pays. La provenance de ces armes est évidente. La mort de Navalny et l’hystérie anti-russe suscitée dans ce contexte constituent une bonne raison de fournir de nouveaux systèmes d’armes à longue portée à l’AFU. C’est à cela que nous devons nous préparer.

*Personne inscrite par Rosfinmonitoring sur la liste des organisations et des individus au sujet desquels on dispose d’informations sur leur implication dans des activités extrémistes ou terroristes.

(1) Notons l’intervention dans un tel contexte de l’inénarrable Hubert Vedrine qui depuis plus de quarante ans s’est fait une réputation de penseur profond en disant tout et son contraire: “Il faut rester dans la stratégie fixée depuis le début : empêcher Poutine de gagner en Ukraine sans se laisser entraîner dans l’engrenage de la guerre à la Russie”, estime Hubert Védrine…

En revanche dans un contexte de soumission totale à la propagande de l’OTAN et à la diabolisation de la Russie, la réaction de l’opinion publique selon des sondages dont la plupart des officines appartiennent aux mêmes groupes que ceux de la presse entièrement contrôlés témoignent d’un résistance étonnante : Pour près des trois quarts des personnes interrogées en France, la livraison à Kiev de matériel humanitaire (médicaments, nourriture…) doit être maintenue (44% des sondés) ou augmentée (32%), selon cette enquête d’opinion réalisée du 13 au 15 février auprès d’un échantillon représentatif de 1.000 personnes, âgées de 18 ans et plus, résidentes de France métropolitaine.

En revanche les partisans de l’aide militaire sont moins nombreux et ne cessent de diminuer…
La livraison d’armes françaises à l’Ukraine devrait quant à elle se poursuivre (41%) ou augmenter (21%), contre 38% d’avis défavorables, révèle ce sondage. Les partisans de l’aide militaire française sont toutefois en recul de 10 points de pourcentage par rapport à juin 2023.


 

Cela a commencé dans le Donbass. Le 17 février est la Journée des chantiers étudiants

Grâce à nos camarades du KPRF, et à Marianne qui les traduit, ce que ne fait malheureusement pas l’Humanité qui a choisi le camp de l’atlantisme et de sa propagande, mettant l’ultime clou sur le cercueil d’une information pluraliste, l’histoire jugera ceux qui se sont conduits ainsi en France. En attendant retour sur l’histoire pas seulement celle des déclarations des puissants, de ceux qui ont intérêt à la guerre, mais bien comment la véritable histoire nait de la peine des être humains, de leur nécessaire coopération et de cette grande idée que défend Marx de la coopération active entre travailleurs manuels et intellectuels dès la formation, l’apprentissage. Oui tout est parti du Donbass et nous avons intérêt à connaitre sa véritable histoire. Je propose pour en compléter la connaissance un film oublié, fait par Dziga Vertov sur la manière dont la classe ouvrière, le bolchevisme a arraché le Donbass à la réaction et aux forces qui divisent. A propos du grand combat d’Avdiivka j’ai enfin lu une remarque de bon sens, reprendre cette ville au prix de sacrifices considérables, c’était empêcher que la population civile de Donetsk qui avait refusé le coup d’Etat du maïdan continue à être bombardée et être la cible de régiments néonazis comme celui d’Azov (il semble que leur chef ait été fait prisonnier avec un grand nombre de ses semblables) (1). (note de Danielle bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/party-live/cknews/224366.html

En juin 1920, le Bureau de l’agriculture de la Région de Donetsk organise des brigades de travail composées de jeunes étudiants pour aider les familles des soldats de l’Armée rouge et les paysans pauvres dans les travaux agricoles.
Service de presse du Comité central du KPRF
17 février 2024

C’était une sage décision : dans un pays où la guerre civile n’était pas encore terminée, il y avait une grave pénurie de main-d’œuvre, en particulier pour les emplois saisonniers. D’autre part, les établissements d’enseignement avaient des vacances d’été, et le contingent d’étudiants avait changé de manière spectaculaire. Les étudiants des gymnases et des lycées, choyés et habitués aux résidences d’été et aux stations balnéaires, partaient en vacances, et les enfants d’ouvriers et de paysans, habitués au travail depuis l’enfance, bénéficiaient d’une pause dans leurs études. Et le meilleur repos, c’est le changement d’activité. Sans oublier la possibilité de gagner de l’argent.

Pendant la moisson, les brigadistes travaillaient 10 heures, étaient nourris et recevaient en outre 50 roubles + 25 roubles pour chaque journée de travail. La bonne action a été associée à des avantages matériels.

L’initiative a été reprise par les futurs ingénieurs de l’Université technique d’État de Moscou Bauman et, en 1924, le premier semestre de travail des équipes de construction a eu lieu. Le Commissariat du peuple au travail et à l’éducation, en collaboration avec les syndicats, a élaboré un cadre réglementaire, l’organisation a été confiée aux organisations du Komsomol des universités, et les autorités locales ont été chargées de leur fournir toute l’aide possible. En 1933, les équipes de construction étaient déjà devenues une véritable armée de travailleurs : 350 000 étudiants travaillaient sur les chantiers du métro de Moscou et de Dneproguès, de Magnitogorsk et du chemin de fer, dans les récoltes et l’exploitation forestière.

Et, surtout, ce que les futurs commandants de production ont appris : travailler avec des gens et organiser le processus de travail, être indépendant et responsable des décisions prises. Le “troisième semestre” est devenu un élément à part entière d’une véritable formation universitaire.

Le mouvement des équipes de construction étudiantes (CCO) se développe. En 1963, la première réunion nationale du CCO se tient au palais des congrès du Kremlin, en présence de 6 000 délégués. Des organes centraux de gestion et de coordination sont élus et une charte unifiée est adoptée. Les CCO n’étaient pas seulement un artel ou une brigade de travailleurs – les unités avaient leurs propres uniformes et insignes, leurs propres emblèmes, leurs propres traditions et folklore, leur propre structure et leurs propres fêtes.

Aujourd’hui, le CCO renaît à un nouveau niveau, s’améliorant d’une certaine manière, perdant d’une autre face aux équipes de construction soviétiques. Mais ce qui reste commun, c’est que la société a toujours besoin de jeunes travailleurs, surtout pendant la saison estivale. C’est pourquoi il y a eu des équipes d’étudiants en pédagogie pour travailler dans les camps de vacances pour enfants – et il y en a plus d’un million et demi – pour travailler comme chefs de train sur les lignes d’été – ils prennent soin d’environ 7 millions de passagers.

Mais le plus gros du travail – comme le veut notre histoire – reste à faire là où ce mouvement est né, dans le Donbass.

L’opération militaire spéciale se terminera et la victoire viendra. Les diplomates signeront des traités, les sapeurs neutraliseront les mines et les obus avec lesquels les Banderistes ont ensemencé cette terre qui souffre depuis longtemps.

Il sera alors temps de panser les plaies de la terre, de faire revivre les villes et les villages du Donbass, des villages et des villes qui travaillent et qui portent de beaux noms – Schastye (Bonheur), Veseloye (Joyeux), Zolotoye (Doré), Prelestnoe (Délicieux)… Et je suis sûr que les équipes de construction apporteront une contribution digne de ce nom à la renaissance de notre terre, et que de nouveaux noms de rues apparaîtront – Stroyotryadovskaya (des Chantiers étudiants), Studencheskaya (des Etudiants), Vuzovskaya (de l’Institut)….

En attendant, bonne santé à tous les anciens et actuels travailleurs de la construction, bonne humeur, succès dans toutes les affaires et entreprises, bons souvenirs des jours inoubliables de travail et de plaisir, d’été et de soleil !

Président du comité central du KPRF,

Chef de la faction du KPRF

à la Douma d’État de la Fédération de Russie

G.A. Ziouganov.

“Ce ne sont pas tous les étudiants qui sont assez riches pour offrir une porcherie au kolkhoze !”

(1) voici ce qu’on pouvait lire dans des publications qui disparaîtront au fil du jour sous l’uniformité de la propagande qui va non seulement minimiser la victoire, nier son importance pour la population civile du Donbass mais tenter d’y trouver aliment pour justifier l’engagement dans la guerre. Voici donc ce qu’on pouvait encore lire:

“C’est un trophée symbolique pour la Russie. Le pays a revendiqué ce samedi 17 février le « contrôle total » d’Avdiïvka, dans l’est de l’Ukraine. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a informé le président Vladimir Poutine de la conquête de cette cité industrielle qui était « un puissant nœud défensif des forces armées ukrainiennes », selon un communiqué de son ministère.

« Le président a félicité nos militaires et nos combattants pour cette importante victoire », a indiqué le porte-parole du président Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Selon le ministre de la Défense, les forces russes se sont emparées de 31,75 km2 à Avdiïvka, ville en grande partie détruite mais où les défenseurs ukrainiens avaient creusé d’importantes défenses.

Si Kiev a annoncé avoir retiré ses troupes de la ville, seules « quelques formations éparses » sont parvenues à le faire, « sous le feu continu des troupes russes » et en « abandonnant armes et équipements militaires », a affirmé le ministre russe. Selon lui, les troupes russes s’occupent désormais de « nettoyer définitivement la ville » des soldats ukrainiens et de « bloquer » des unités ukrainiennes ayant pris refuge dans une usine d’Avdiïvka. Sergueï Choïgou a aussi indiqué que la prise d’Avdiïvka permet « d’éloigner » l’artillerie ukrainienne de Donetsk, bastion des forces pro-russes dans l’est de l’Ukraine depuis 2014, régulièrement bombardée.

MACRON SE PREND LES PIEDS DANS LE TAPIS


 

L'Ordre international -  c'est-à-dire la domination capitaliste et impérialiste US - que "nous" avons signé c'est bien la servilité devant les USA affirmée et reconnue par Macron .