lundi 20 juillet 2020

CES MOTS SONT-ILS DE COLUCHE?

ATHÉE.....AGNOSTIQUE....MÉCRÉANT.....QUI SUIS-JE ? JE NE SAIS RIEN DE L'APRÈS?   NI DIEU....NI DIABLE....JE NE CROIS QU'EN LA NATURE, EN L'HOMME TEL QU'IL EST....TANTÔT BON, TANTÔT POURRI, FORT, FAIBLE. HUMAIN OU ABJECT....JE REVENDIQUE  DE NE PAS CROIRE AUX ASSERTIONS PROFESSÉES PAR LES APÔTRES FOUS  DES  RELIGIONS.....DE TOUTES LES RELIGIONS, SURTOUT CELLES DES FANATIQUES.....QUI NE PROPOSENT QUE LA TORTURE, LA CRUAUTÉ ,
LA MORT, POUR QUI NE PARTAGE PAS LEUR FOLIE.
QUI POURRA ME DIRE SI COLUCHE EST VRAIMENT L'AUTEUR DES MOTS CI-DESSOUS,
CE QUI ME FERAIT REGRETTER PLUS ENCORE SON COURAGE ET SA SAGESSE?








 Le verbe aimer  
Question de Coluche  à un musulman ( c'était il y a environ 40 ans ) :


Voudrais-tu avoir l'immense et extrême amabilité de me dire,


(Même approximativement si tu veux !)


Combien de fois le verbe «AIMER» figure dans le Coran ?


Et, si possible, le numéro de la Sourate... dans lequel «aimer» est cité ?


Je te remercie beaucoup d'avance, Tout en te précisant que ta réponse sera diffusée sur internet mais sans citer ton nom ne t'inquiètes pas !


Tu ne peux pas répondre !!!!!


Je vais répondre à ta place :


Dans le Coran, le terme « GUERRE » est employé 9 fois


Celui de «SUPPLICE » 12 fois,


« INFIDÈLE» revient 47 fois


Le verbe «TUER» et ses conjugaisons 65 fois,


Le terme «FEU» (de l'enfer pour les mécréants) 150 fois,


«MÉCRÉANT» 155 fois et la palme revient au terme


« CHÂTIMENT » avec 354 citations...


Pas une seule fois le verbe «AIMER» ne figure dans le Coran.

Et oui !!!!! .......AIMER n'est pas musulman mais chrétien !


                   COLUCHE

 

Petits conseils d’une vieille dame à des jeunes révolutionnaires

J’ai retrouvé une centaine de photos que je croyais perdues et j’ai revu cette vie qui “fut aventure et où l’homme a pris grandeur nature” comme le chantait Aragon… J’ai pensé à tous ces jeunes gens que je ne cesse de rencontrer et dans lesquels je retrouve la détermination qui fut la notre…. aujourd’hui encore j’ai rendez-vous avec une jeune femme inconnue … Je ne sais comment leur dire l’essentiel. Peut-être cela tient-il à ces phrases par les quelles Pascal, un de mes deux amours, accueillait le jeune adhérent au parti…
c’est une décision très grave que tu as prise en adhérant au parti, elle peut te conduire à la torture, à la mort… mais c’est aussi une grande chance d’avoir une vie digne d’un être humain… Si un jour tu as envie de descendre de la charrette et d’aller cueillir des fleurs dans les près, fais-le mais surveille la charrette du coin de l’œil et remonte y vite si tu sens que tu risques de la perdre de vue et d’oublier ce que tu es à cet instant même”…
Il y a plein de choses à dire que j’ai retenu des conseils de mes amis et de mes amours et que je voudrais vous transmettre
On n’a qu’une vie, ne ratez pas la votre… Aimez la vie, elle en vaut la peine et ne repoussez rien de ce qui est bon et ne vous détruit pas… Etre communiste c’est faire le choix de la vie pour vous et pour les autres,la vie contre la mort, la paix contre la guerre, le droit à être épanoui par un métier, des affections, le plaisir et la découverte de tout ce qui est le patrimoine du genre humain… Mais rien de tout cela n’aura de sens si vous ne le partagez pas avec d’autres…
Parce que le vieux conseil de Robespierre est bon à prendre: “nos raisons d’exister valent mieux que notre existence” et croyez- moi c’est une bonne chose quand la beauté, la force s’effacent de vivre encore parce que nos raisons d’exister ont encore besoin de vous.
Dans les situations extrêmes me disait mon compagnon Pascal, torturé par la gestapo, déclenchant la révolte de la centrale d’Eysses, déporté à Dachau: “on ne survit qu’en s’oubliant soi-même”
Ce que j’ai appris de Cuba, de son peuple et de l’autre amour totalement identifié à son peuple, c’est l’autre qualité essentielle du révolutionnaire, s’oublier bien sur, la bonté, la modestie, ils avaient cela en commun, mais aussi l’entêtement, ne pas céder et poursuivre la bataille jusqu’à ce qu’elle soit gagnée, rassembler de plus en plus large autour d’elle… J’ai appris à ne pas négocier avec l’ennemi qui ne tiendra pas la parole mais à refuser les divisions inutiles entre ceux que tout devrait rassembler et pour cela aller à l’essentiel.
Il faut inventer, imaginer et surtout FAIRE… Passer un temps fou à trouver les moyens de FAIRE.
le capitalisme est d’une bêtise insupportable mais redoutablement efficace, quand 24 heures sur 24, toutes leurs forces sont mobilisées vers un unique but le profit, les salopards les plus obtus en deviennent redoutables… On ne leur répond qu’avec la même obstination dans l’action, dans la pratique…
Si vous appliquez ne serait-ce qu’une partie de ces bons principes vous serez plus fort et même s’il est toujours difficile de supporter l’injustice, la méchanceté y compris dans votre propre camp, si vous savez ce que vous voulez la vie sera belle, plus belle que vous ne pouvez l’imaginer. Être communiste c’est choisir l’insolence de la vie sur la mort.
Vous serez libre au cœur de toutes les prisons..
Danielle Bleitrach

LE FASCISME A DES RACINES LIBÉRALES, ET LE LIBÉRALISME A DES RACINES FASCISTES

Cet article, qui semble reprendre l’idée de Brecht à savoir que lutter contre le fascisme sans attaquer ses racines capitalistes c’est lui assurer des beaux jours, est d’autant plus intéressant qu’il est écrit par un Russe dans un site “Pro-Poutine” et pas du tout communiste. Il témoigne du consensus russe sur le refus de la moindre identification entre communisme et nazisme, et entre Hitler et Staline que l’on tente d’imposer à l’occident comme une réalité (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop).
Par Andrey Babitsky, journaliste
              4 juillet 2020

L’individualisme forcené est la pierre angulaire du fondamentalisme libéral. Cette idée est basée sur l’idée du philosophe anglais Thomas Hobbes que l’homme est une créature dépendante de ses passions et vivant dans un environnement hostile. Une telle architecture de l’individu et de la société donne lieu à une «guerre de tous contre tous». Avant Hobbes, l’opinion prévalait d’un homme en tant que frère en Christ, qui, de par sa nature créée et par le sermon évangélique inculqué, est chargé de faire le bien, de ressentir de la compassion, d’aider les faibles, d’aimer «son prochain comme soi-même».
Hobbes, tirant l’homme à partir de lui-même, de sa nature animale, et non d’un acte de création divine, l’a déclaré source de mal, de chaos et de destruction. Selon Hobbes, on ne peut surmonter le moi destructeur d’un individu qu’au prix d’un État fort et d’un contrat social, qui remplace la «guerre de tous contre tous» par la concurrence. Et alors l’individualisme devient une bénédiction, une source de développement de la société et de l’économie. C’est le fondement de la théorie libérale, sur la base de laquelle le lauréat du prix Nobel Friedrich Hayek a développé une doctrine économique à grande échelle dans les années 40 du siècle dernier.
Hayek a mal interprété les idées d’Adolf Hitler, étant absolument persuadé que le chef de l’Allemagne nazie, tout comme Joseph Staline, construisait ses enseignements et ses politiques en fonction de la primauté du collectivisme, qui est profondément hostile à l’individualisme. Autrement dit, le fondateur du libertarianisme avait compris littéralement l’expression «national-socialisme». Ce fut son erreur essentielle. En fait, le collectivisme des nazis est un phénomène purement politique, en économie Hitler professait les mêmes principes d’individualisme que Hayek.
Staline, caractérisant le fascisme allemand, a écrit qu’il était «incorrectement appelé national-socialisme, car après l’examen le plus minutieux, il est impossible de trouver même un atome de socialisme en lui». Selon l’historien allemand et spécialiste du nazisme Joachim Fest, pour Hitler, “les slogans socialistes faisaient partie d’une manipulation idéologique clandestine qui servait à se masquer, à induire en erreur”.
Hitler considérait le marxisme comme l’ulcère le plus terrible du monde moderne, une source d’innombrables catastrophes. Le mot «socialiste» dans le nom du NSDAP visait à voiler partiellement la véritable essence de sa politique et à s’attirer les sympathies de la classe ouvrière pour une victoire aux élections. Combattant le communisme sans pitié, Hitler défendait les valeurs du bon vieux libéralisme anglais, dont Hayek préconisait également une mise en œuvre totale. De plus, toute l’idéologie fasciste est construite sur la priorité inconditionnelle de l’individualisme.
«Jusqu’à présent, tous les bienfaits pour l’humanité ne sont pas venus des masses, mais du pouvoir créateur d’une personne individuelle … Toute la culture humaine … est le résultat de l’activité créatrice de l’individu … Notre vision du monde est fondamentalement différente de la vision marxiste du monde en ce qu’elle reconnaît non seulement la grande importance de la race, mais aussi la grande importance de la personnalité …  –  expliquait Hitler sans ambages. «La race et la personnalité sont les principaux facteurs de notre vision du monde.»
La différence fondamentale d’Hitler avec Hayek semble être que ce dernier était un farouche opposant au totalitarisme, tandis que le Führer le mettait inlassablement en pratique. Mais le problème est que le penseur anglais et le leader des nazis voyaient le monde différemment et étaient confrontés à des problèmes différents. Hayek a écrit son Road to Power dans les années 40, pendant la période de la plus grande prospérité économique de la Grande-Bretagne. Il était convaincu que, dans l’après-guerre, la garantie d’un développement économique plus poussé sera une décentralisation maximale du pouvoir. Mais Hitler a commencé sa carrière politique au début des années 20 et est arrivé au pouvoir en 1933 – pendant le déclin économique catastrophique de l’Allemagne. Les instruments qui pouvaient empêcher l’effondrement final étaient une centralisation maximale du pouvoir et le passage de l’économie sur un pied de guerre.
Si nous regardons de près la doctrine de Hayek, nous y trouverons des restrictions assez totalitaires imposées à ceux qui ne s’inscrivent pas dans le processus sur la base des principes formulés par lui. La condition principale du développement est la volonté de s’adapter aux changements qui se produisent dans le monde, “… indépendamment des niveaux de vie habituels de certains groupes sociaux enclins à résister aux changements, et en ne tenant compte que de la nécessité d’utiliser les ressources en main-d’œuvre là où elles sont le plus nécessaires pour la croissance de la richesse nationale”, – proclame le fondateur du libertarianisme.
Nous le savons tous depuis les années 90 du siècle dernier. Ceux qui n’ont pas réussi à s’adapter aux réformes de la génération russe des «Chicago boys» étaient voués à l’extinction. Selon les calculs du démographe Vladimir Timakov, “le prix des réformes libérales pour la Russie est de: 12 millions d’enfants qui ne sont pas nés et sept millions de surmortalité”.
La proximité essentielle du fascisme avec le libéralisme apparaîtra lors de la mise en place de dictatures militaires pro-fascistes en Indonésie, en Argentine, au Brésil, au Chili, en Uruguay et aux Philippines. Les forces qui ont pris le pouvoir ont changé les économies selon les recettes de Hayek et de son successeur Milton Friedman. Lui et ses étudiants ont développé des projets de réforme libérale pour ces régimes, conseillé les gouvernements ou directement participé à leurs travaux. Inutile de dire que les réformes et la terreur qui les ont accompagnées ont coûté des millions de vies?
Hayek, malgré une aversion déclarative pour le totalitarisme, admire Pinochet et conseille à Margaret Thatcher de suivre son exemple. Friedman a conseillé à Richard Nixon la même chose. L’élève de Friedman, André Gunder Frank, désillusionné par la suite sur les idées du professeur et qui a qualifié la réforme au Chili de «génocide économique», a écrit que les recettes de l’école de Chicago «ne peuvent pas être mises en œuvre ou accomplies sans les deux éléments sur lesquels elles s’appuient: la force militaire et la terreur politique».
En résumé, on peut dire que le fascisme et le libéralisme s’inscrivent dans le cadre d’un système idéologique unique, ils professent les mêmes principes. Le philosophe Herbert Marcuse a décrit de manière condensée la genèse générale des deux doctrines: «La transformation d’un État libéral en un État totalitaire s’est déroulée au sein du même ordre social. C’est le libéralisme qui a “fait sortir” de lui-même l’État totalitaire comme sa propre incarnation à un stade plus élevé du développement ».

La Russie déjoue la politique américaine de «confinement» de la Chine

Non seulement la Russie n’a pas accepté de participer à un G7 dont la vocation aurait été d’endiguer la Chine, mais elle a fait la contreproposition d’y inclure la Chine (note et traduction de Danielle Bleitrach)
Lorsque le président américain Donald Trump a récemment invité la Russie à participer au sommet du G-7 et a qualifié son invitation d’expression de “ bon sens ”, il n’avait pas seulement l’intention d’utiliser le “ facteur Russie ” comme un moyen de contrebalancer la croissance de l’Europe. assurance à l’égard des États-Unis au sujet du sommet du G-7 et d’une foule d’autres questions. L’intention était également d’amener la Russie dans le «giron occidental» pour isoler la Chine à l’échelle mondiale. N’oublions pas ici que les divers documents de politique officiels américains que l’administration Trump a publiés ont déclaré à plusieurs reprises que la Chine était la plus grande “ menace ” à laquelle les États-Unis sont actuellement confrontés. De nombreux hauts responsables américains croient fermement que la Chine est la plus grande menace. Par conséquent, si la «menace chinoise» doit être contrée, le bon sens placerait la Russie du côté américain. En effet, c’est ce que certains alliés américains pensent que devrait être la stratégie américaine pour contrer la Chine. Dave Sharma, un député australien libéral pro-américain, a récemment déclaré que les alliés occidentaux doivent ramener la Russie au «groupe de nations le plus exclusif du monde» pour « gérer l’ascension de la Chine ».
Dans l’état actuel des choses, non seulement une véritable politique américaine de «confinement de la Chine» est en place et les États-Unis cherchent activement des moyens de la matérialiser en demandant à leurs alliés de sauter dans le train américain de la «guerre commerciale», mais la Russie est amené à en faire partie également. Bien que la tentative ait échoué non seulement en raison de la forte opposition des autres membres du G-7, dont le Canada, mais la Russie a également déjoué cette tentative en rejetant l’offre américaine, la qualifiant d’« idée erronée ». Par conséquent, même si la proposition américaine avait obtenu un certain soutien au sein du groupe, le fait qu’il s’agissait d’un «piège» contre la Chine aurait quand même conduit la Russie à la rejeter.
Cela est devenu clair par rapport à la réaction de la Russie. Au-delà du rejet de l’offre, la Russie a également fait une contre-proposition. Selon elle si les États-Unis pensent que le «bon sens» exige une expansion du G-7, la Chine doit également être incluse aux côtés de la Russie. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a récemment déclaré: «Sans la Chine, il est tout simplement impossible de discuter des problèmes du monde moderne». Il est intéressant de noter que la réprimande potentielle de la Russie est intervenue seulement un jour après que l’ambassadeur américain en Russie ait déclaré que Washington était «engagé avec le ministère russe des Affaires étrangères et avec les autres gouvernements du G7 sur la question de savoir s’il y avait un rôle approprié pour la Russie au G7».
La contre-proposition de la Russie d’inclure la Chine signifie non seulement comment les deux pays ont développé des perspectives stratégiques mondiales communes, mais aussi que cette perspective commune s’est déjà transformée en un respect mutuel fort pour leurs intérêts nationaux respectifs. En effet, c’était clairement le message que Xi a transmis à son homologue russe lors d’une récente conversation téléphonique. Selon les détails, Xi a réaffirmé que la Chine «continuerait à travailler» avec Moscou en «soutenant fermement» les efforts de l’autre «rejetant le sabotage et l’intervention externes» afin de «préserver leurs droits respectifs de souveraineté, de sécurité et de développement, et bien sauvegarder leurs intérêts partagés.”
Le nouveau modèle d’«alliance sino-russe» est profondément enraciné non seulement dans la compréhension mutuelle et le respect des intérêts nationaux des uns et des autres – manifestes par le refus de la Russie de s’interposer entre l’Inde et la Chine – mais aussi dans le commerce et l’économie. Mis à part le fait que les deux puissances s’engagent dans le commerce, le fait qu’il n’y ait, contrairement aux relations commerciales sino-américaines, aucun déséquilibre commercial massif entre elles signifie que les frictions sur les questions économiques ne risquent pas de perturber leurs relations stratégiques bilatérales. Le commerce bilatéral entre la Russie et la Chine a augmenté de 3,4% en 2019, s’élevant à 110,79 milliards de dollars américains, selon l’Administration chinoise des douanes. Le commerce était bien équilibré, les exportations chinoises vers la Russie atteignant 3,6% et 49,7 milliards de dollars américains, tandis que les importations en provenance de Russie augmentaient de 3,2% pour atteindre 61,05 milliards de dollars américains.
Contrairement à l’Occident, où les réformes constitutionnelles en cours en Russie sont projetées comme le plan à vie de Poutine pour un “ régime autoritaire ”, la Chine est venue soutenir les réformes, la qualifiant de décision du peuple de choisir sa voie de développement. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian, a déclaré que «en tant que voisin ami de la Russie et partenaire stratégique global de coordination pour une nouvelle ère, la Chine respectera toujours la voie de développement choisie indépendamment par le peuple russe et soutiendra les efforts de la Russie pour parvenir à une stabilité durable et promouvoir le développement socio-économique. ” La Russie a manifestement rendu la pareille en soutenant ouvertement les changements législatifs introduits par la Chine à Hong Kong.
«Nous respectons la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RPC et considérons toutes les questions relatives à Hong Kong comme une affaire intérieure de la Chine. Nous sommes contre toute tentative d’ingérence des forces extérieures dans les relations entre le gouvernement central et la région administrative spéciale de Hong Kong de la RPC », a récemment déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Par conséquent, même si le calcul de Washington montrait que la Russie pouvait être amenée à contrer et à isoler la Chine dans le monde, la série d’événements et la volonté de la Russie et de la Chine de se soutenir mutuellement montrent sa grande improbabilité. Au contraire, leur soutien mutuel aux intérêts nationaux fondamentaux de chacun et leur détermination à œuvrer en faveur d’un nouvel ordre mondial multilatéral ainsi que la manière dont les États-Unis et l’Europe se sont de plus en plus désagrégés montrent que la tentative des États-Unis de se placer à nouveau à la tête des affaires mondiales échouera unilatéralement.
Il est donc évident que le moment unipolaire de domination américaine est déjà terminé. Il est peu probable que les politiques et tactiques de la guerre froide vieilles de plusieurs décennies rapportent des dividendes dans le monde d’aujourd’hui qui a profondément changé.
Salman Rafi Sheikh, analyste de recherche sur les relations internationales et les affaires étrangères et intérieures du Pakistan, exclusivement pour le magazine en ligne « New Eastern Outlook »