lundi 19 février 2024

 

Business olympique "quoi qu’il en coûte" !

 Plus la guerre contre Poutine .....

Quoi qu'il en coûte....Cela fait beaucoup !


La flamme olympique qui passe d'une ville à l'autre portée par un athlète est la tradition d' une histoire peu reluisante.

Ce sont les nazis qui les premiers, en 1936 lors des JO de Berlin ont organisé cette cérémonie, prélude aux Jeux !

C'est un héritage honteux qui semble assumé !? Mais Macron ni sa fine équipe n'ont pas le temps de se poser des questions de ce genre, puisque Zélinsky s'entoure de pro nazis et qu'il est l'ami de Macron.

La flamme va circuler, et cela va coûter très très cher, qu'importe !

La devise jupitérienne "Quoi qu'il en coûte" s'appliquera ici aussi sans états d'âme puisque sa grandeur le veut. Elle "justifie" aujourd'hui les nouveaux et scandaleux milliards donnés à l'Ukraine par ce jupiter des temps modernes pour faire la guerre à la Russie par Zelinsky interposé, conflit prétexté et ordonné par les USA, loin, très loin de cette Europe vassalisée aux USA en déclin mais présidés par un vieillard sénile.

"La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le boeuf"! Cette fable de La Fontaine sied parfaitement à notre méprisant Macron. Il  prend l'argent des contribuables français pour le sien propre et se pose en guerrier pour faire peur à Poutine. Comme si la guerre pour cet enfant gâté était un jeu... Il en dispose  pour faire la guerre américaine sans prendre l'avis de quiconque ! Son orgueil lui autorise. Lui commande sans doute. Et le perdra certainement. Il se prend comme d'autres illuminés pour un chef de droit divin. Le bien de l'Occident impérialiste otanisé contre le Mal qui réfute cette malsaine et dangereuse domination, alors que l'on sait qu'elle conduit à toutes les guerres. Mais il en coûtera énormément comme il en coûte beaucoup trop dans de nombreux domaines de prestige et de gabegies  dont il use et abuse puisque le budget de la France part à la dérive sans que cela l'émeuve ni le touche. 

Absence totale d'empathie pour les Français notamment ceux qui se débattent dans cette crise voulue par lui . Lui seul au service de la caste des très riches.

La théorie jupitérienne  du "quoi qu'il en coûte" nous conduit au désastre .

Mais qu'est ce que l'Huma a trouvé de positif dans cette galère monarchique?


 

C’est Le Figaro qui le dit : Pénurie de médecins : des praticiens cubains pour sauver les urgences de Guingamp ?

lundi 19 février 2024 par Manuella Binet/JP bloc A.N.C.


Nous savons tous que la situation médicale en France est indigne d’un des pays les plus riche du monde. On se targue de pouvoir opposer notre véto au Conseil de Sécurité de l’ONU, on revendique même l’une des meilleures médecines du monde et pourtant nous nous retrouvons avec des centaines de milliers de personnes qui ne peuvent accéder à un médecin traitant alors qu’elles développent une maladie chronique.

La situation est absolument catastrophique, que ce soit dans le secteur libéral, dans les déserts médicaux, à l’hôpital, concernant le manque de vocations. Ce système capitaliste à courte vue est totalement incapable d’anticiper sur le long terme, aussi bien les besoins énergétiques que les besoins médicaux.
Pour se payer la guerre que nous ne voulons pas, l’État impose des restrictions budgétaires. Et voilà des hôpitaux qui n’ont pas les moyens de payer les médecins. Donc, il faut fermer des lits. Car qui va s’occuper des patients ? Il n’y a pas assez d’infirmières et de médecins, c’est un fait éclairant sur l’incurie de nos gouvernants ! Alors on fait appel à des praticiens étrangers que l’on traite plutôt mal que bien, alors qu’ils se dévouent le plus souvent pour s’occuper des déserts médicaux que les médecins français refusent. Ça ne vous rappele rien !

En France, au total, plus de 25.000 médecins européens ou extra-européens (sur 300.000 médecins au total) sont inscrits au conseil de l’Ordre des médecins. « Ils tiennent parfois à bout de bras nos services de soins et nous les laissons dans une précarité administrative »(Macron).
Donc, plutôt que de changer le système de formation des jeunes médecins français, dont 5000 sont partis à l’étranger pour contourner les restrictions du système français, marqué par un numerus apertus [1] et l’interdiction de redoubler.
Alors pourquoi ne pas aller débaucher des médecins cubains, alors que nous ne faisons rien pour l’île et acceptons aveuglement l’embargo injuste de nos maître américains ?
Quand orgueil chevauche devant, honte et dommage suivent de près.(Proverbe français)(JP-ANC)

La pénurie de médecins est le résultat d’une succession de décisions malheureuses : l’Ordre des médecins, la sécu, les ministres de la Santé et même les médecins, les responsabilités sont partagées. Et maintenant c’est la cata pour plusieurs années… La preuve en chiffres.



L’article du Figaro :

Des élus locaux des Côtes-d’Armor ont sollicité l’ambassade de Cuba pour la mise en place d’une éventuelle « brigade ». Une rencontre avec l’ambassadeur était organisée vendredi.

Depuis des années, plusieurs services de l’hôpital de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, sont régulièrement menacés de fermeture. Faute de médecins et de personnel soignant, la maternité a dû suspendre les accouchements depuis avril 2023 et les urgences sont désormais souvent régulées la nuit ou pendant les vacances scolaires. Le service de cardiologie est lui aussi en sursis. Une situation compliquée pour les Guingampais, qui a poussé Gaël Roblin, élu au conseil municipal, à chercher des solutions. Et c’est auprès de l’ambassadeur cubain, Otto Vaillant, qu’il a trouvé une piste.

Sur Twitter, en avril 2023, il écrit à l’ambassade cubaine pour demander une équipe médicale en renfort pour l’hôpital de sa ville. Deux heures plus tard, la réponse arrive : c’est oui. Depuis, les échanges se sont poursuivis et l’idée a fait son chemin dans la petite ville de 7000 habitants, jusqu’à devenir une alternative crédible aux yeux des syndicats de l’hôpital et des élus locaux.
Demander de l’aide pour ne pas fermer l’hôpital

Vendredi dernier, l’ambassadeur était donc à Guingamp pour évoquer la mise en place d’une brigade médicale cubaine au sein de l’hôpital, à l’invitation du président de Guingamp-Paimpol agglomération, Vincent Le Meaux. « On sait que jusqu’en 2030, la pénurie de médecins va s’aggraver , donc il faut avoir l’humilité de demander de l’aide. On envisage une coopération sur le long terme », détaille le président de l’agglomération, à l’issue de la journée d’échanges avec l’ambassadeur. Le directeur de l’hôpital, des représentants des hôpitaux voisins et des syndicats hospitaliers étaient également présents lors de cette rencontre. Les besoins en personnel de l’hôpital de Guingamp ont notamment été listés. « On a les médecins formés et préparés. C’est quand même mieux de recevoir des médecins cubains que de fermer l’hôpital », plaide l’ambassadeur, qui reçoit régulièrement des demandes similaires de la part de maires et de collectivités de toute la France.

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Cela fait un peu plus de soixante ans que Cuba envoie régulièrement des milliers de médecins aux quatre coins du monde. Et depuis quelques années, après l’Afrique et l’Amérique latine, c’est l’Europe qui fait appel à ses « brigades de médecins » de l’île. Après la Sicile en 2020, l’Italie a accueilli 50 praticiens cubains dans les hôpitaux de la région de Calabre en janvier 2023. Le pays attend au total 500 renforts à terme. Et ces dernières années, le Portugal, la Suisse et l’Irlande du Nord ont eux aussi fait appel à des professionnels de santé cubains. « Alors pourquoi pas Guingamp ? », demande Gaël Roblin, qui rappelle que l’accueil d’une brigade médicale cubaine doit être encadré par un protocole strict. « Ce n’est pas un chèque en blanc “Che Guevara”, insiste l’élu municipal, mais une solution provisoire pour permettre aux services de fonctionner. » Une alternative, qui, même encore au stade de projet, pourrait faire tache d’huile, puisqu’elle intéresse déjà les autres hôpitaux voisins de Lannion et Carhaix, victimes eux aussi de la pénurie de médecins.
Une lettre à Emmanuel Macron

Les hôpitaux bretons ne sont pas les seuls à espérer pouvoir compter sur les renforts cubains. Plusieurs élus d’autres régions aimeraient, eux aussi, pouvoir renflouer leurs effectifs de médecins grâce à cette solution. Légalement, il faut un décret pour que ce soit possible. Ça a déjà été fait lors de la pandémie de Covid-19 : les hôpitaux de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane avaient alors pu accueillir des renforts cubains. Mais jamais en métropole, malgré quelques tentatives. En 2021, le département de la Charente avait lancé un projet d’accueillir 15 médecins cubains pour enrayer la désertification médicale du département. Mais l’ARS de Nouvelle-Aquitaine avait alors retoqué l’idée, la qualifiant de protocole commercial.

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Malgré tout, Vincent Le Meaux est optimiste. Pour lui, le contexte est différent aujourd’hui : « Lors de son discours de politique générale, le premier ministre a déclaré qu’il fallait accueillir des médecins étrangers. Le nouveau ministre de la Santé, Frédéric Valletoux, a aussi dit récemment que toutes les initiatives locales étaient les bienvenues. Devant cette volonté politique affichée, je ne comprendrais pas qu’on nous dise non. On a un alignement des planètes qui pourrait permettre de résoudre le problème de personnel de l’hôpital. »

Le président de Guingamp-Paimpol Agglomération va donc écrire à Emmanuel Macron pour obtenir son accord et le décret qui permettrait le déploiement d’une brigade médicale cubaine. En cas d’accord présidentiel, l’ambassadeur cubain a assuré que les médecins pourraient être prêts en quelques mois et qu’ils parleraient français. « L’une des solutions du gouvernement pour pallier le manque de médecins est d’aller chercher des praticiens étrangers. Nous, on est prêts à les accueillir », conclut Gaël Roblin.

 

Pourquoi le Parlement européen recherche-t-il des agents de Moscou à Barcelone ?

Le désir passionné d’accuser Moscou de tous les maux a atteint un niveau tel d’hystérie de la part du parlement européen que dans le cadres des futures élections, les partis postulants, la gauche en particulier en sont à apporter leur contribution… Les Russes implantent partout leurs agents et ce qui se passe en Russie en matière de séparatisme doit être soutenu par les amoureux de la liberté, en revanche si un phénomène semblable a lieu en Europe, c’est la main du diabolique Poutine… il est clair que ce niveau de propagande devient intolérable et l’interview de Macron dans l’Humanité est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Il y a des limites à la complaisance, à la forfaiture et à l’imbécilité dans la trahison (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/opinions/2024/2/16/1253019.html

Par Vladimir Dobrynine

“Le Catalan Puigdemont est un espion de Moscou”. C’est à peu près ainsi que l’on peut traduire en russe la résolution adoptée par le Parlement européen le 8 février 2024.

Carles Puigdemont est un ancien journaliste espagnol et maire de la ville provinciale de Gérone, élu ensuite à la tête de l’autonomie de la Catalogne. À son initiative, un référendum a été organisé le 1er octobre 2017 pour demander aux sept millions d’habitants de la Catalogne s’ils souhaitaient que la Catalogne se sépare du reste de l’Espagne. La Constitution espagnole stipule que de tels plébiscites ne peuvent être organisés qu’avec l’autorisation du gouvernement. Par conséquent, la tentative d’exprimer la volonté des Catalans a été reconnue comme illégitime par les autorités de l’État. La justice a d’ailleurs condamné à des peines de prison certains des plus ardents défenseurs du principe du droit à l’autodétermination de la nation.

Carles Puigdemont faisait partie des “bouillants”, mais il n’est pas allé en prison, ayant réussi à se cacher en Belgique, d’où il n’y a pas d’extradition vers la péninsule ibérique.

Au cours des deux derniers mois, l’Espagne a été légèrement secouée par des rassemblements et des manifestations : le gouvernement socialiste actuel a décidé d’apaiser les tensions au sein de la société et d’amnistier les “séparatistes” catalans qui ont déjà purgé plusieurs années de prison. Le Premier ministre Pedro Sanchez a personnellement suggéré que l’amnistie serait l’occasion de réconcilier l’irréconciliable – et donc de mettre l’Espagne sur la voie de l’unité. Les rassemblements ont commencé à se calmer, les manifestants ont atténué leurs slogans, mais soudain, le Parlement européen sort un dossier explosif. Pourquoi ?

Pour toujours la même raison : un désir passionné d’accuser Moscou de mettre en œuvre un plan d’effondrement de l’UE par l’intermédiaire de certains hommes politiques européens.

La résolution, écrit le journal espagnol El Periodico, souligne la nécessité d’une enquête urgente sur la “crise politique de 2017” (en référence au référendum en Catalogne). Et spécifiquement à la lumière de cette crise – “enquêter sur les contacts possibles entre Carles Puigdemont et l’agent du FSB Nikolay Sadovnikov.”

Selon les députés, Sadovnikov “a occupé des postes diplomatiques discrets” afin de faire profil bas et de mener des actions invisibles à l’œil extérieur, en l’occurrence la séparation de la Catalogne de l’Espagne. En d’autres termes, les députés s’attendent à ce que la confirmation des contacts entre Puigdemont et un “diplomate russe discret” prouve l’ingérence de Moscou dans les affaires intérieures de l’UE afin de la déstabiliser politiquement et de parvenir à une scission territoriale des États européens, ce qui conduira à leur affaiblissement.

En outre, le document cite des “exemples d’ingérence de la Russie” dans les affaires de la France et de l’Autriche. Selon la version des députés, en France, Moscou “finance prétendument des partis d’extrême droite” (c’est-à-dire, bien sûr, le “Rassemblement national” de Marine Le Pen). Dans le second, il s’agit de contacts politiques avec des hommes politiques et des organisations d’extrême droite (il n’est pas encore question d’argent).

Pourquoi toute cette préoccupation démonstrative sur la main présumée de Moscou du côté des séparatistes d’Europe ? Tout cela pour une seule raison : justifier les phénomènes indésirables sur le territoire de l’UE. Ursula von der Leyen, Charles Michel et d’autres ne voient que la faute des Russes dans les problèmes émergents.

En d’autres termes, lorsque quelque chose se sépare de la Russie, par exemple les républiques de l’URSS, ce séparatisme est considéré par l’Europe comme légitime et bienvenu. Mais lorsqu’un territoire européen cherche à devenir indépendant, c’est “tout à fait différent, vous ne comprenez pas”. Le séparatisme est un phénomène étranger à l’UE, les Russes l’implantent ici en introduisant leurs agents ou en recrutant des politiciens européens. L’expression démocratique de la volonté, c’est quand les gens votent correctement. Mais si des Écossais ou Catalans veulent se séparer, c’est antidémocratique. Tout comme dans le cas de la Crimée, de Kherson, de Lougansk, de Donetsk, de Zaporozhye.

Deux poids, deux mesures typiques, dont les Européens eux-mêmes commencent à être lassés. En tout cas, les Espagnols le sont certainement. Au palais de la Moncloa, siège du gouvernement espagnol, ils sont convaincus que la recherche par le Parlement européen de raisons de déclarer l’ex-chef de la Catalogne espion pour le compte de Moscou ne réduira pas la tension entre Madrid et Barcelone. “Nous verrons bien qui est Puigdemont”, tel est le leitmotiv de la presse espagnole actuelle, qui estime que les hommes politiques d’autres pays, même s’ils font partie d’un conglomérat commun avec l’Espagne, ne doivent pas mettre leur nez dans les affaires d’un territoire souverain.

Et c’est déjà un germe d’espoir que les politiciens espagnols commencent à traiter de manière adéquate les processus qui se déroulent sur le territoire de l’ancienne Ukraine. D’ailleurs, ça nous est bien égal.


 NAVALNY: On ne vous dit pas tout.....