C'EST UN JOLI NOM, BARRICADE, QUI MARIE CERISE ET GRENADE |
Les
barricades ont illustré l'histoire sociale de la France. En mai
1968, un mot d'ordre affichait: "la
barricade ferme la rue mais ouvre la voie".
La grève bloquait le pays pour que le gouvernement de droite reçoive
les organisations syndicales, notamment la CGT en pointe dans ce
grand conflit social.
L'écrivaine
et résistante Elsa Triolet disait: "les
barricades n'ont que deux côtés".
Et elle se trouva du bon côté. Du mien et de beaucoup d'autres dans
la lutte de classe contre le capitalisme exploiteur. Pour une
meilleure société plus juste et plus humaine. Pas comme ces
ultra-gauchistes de mai-juin 1968 qui donnaient des leçons à la
classe ouvrière, lesquels aujourd'hui se prélassent sous les ors de
notre mauvais république. Exemple avec Daniel Cohn-Bendit,
l'ultra-révolutionnaire d'alors, soutien de la politique
réactionnaire édictée par Emmanuel Macron.
De
mon côté de la barricade, il y a aussi de la solidarité. Pour
reprendre Victor Hugo: "La
grande chose de la démocratie c'est la solidarité. La solidarité
est au-delà de la fraternité. La fraternité n'est qu'une idée
humaine, la solidarité est une idée universelle".
Oui solidarité internationaliste avec tous les peuples.
Toujours
de mon côté de la barricade, en ce moment, la solidarité s'exprime
avec les luttes en cours. La CGT a recueilli plus de 200 000 euros.
Une trentaine d'intellectuels et d'artistes ont de leur côté lancé
une cagnotte. Elle atteint plus de 800 000 euros.
Oui,
décidément, c'est un joli nom barricade! Et toujours du bon côté.