mercredi 20 mars 2024

 


Sur le pied de guerre

 

Le bruit des bottes.

 

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Notre guide suprême dans son intention de plus en plus affirmée de laisser une trace dans l'histoire, non seulement de la France mais dans sa mégalomanie galopante, sur celle du Monde, entend réaliser son fantasme suprême. Déjà par deux fois, il avait donné dans le registre belliciste ou belliqueux, n'hésitant pas un seul instant à déclarer la guerre aux gilets jaunes avant de la poursuivre avec la pandémie.

C'est en guerroyant que l'on devient illustre, l'adage vaut la plupart du temps pour les grands hommes qui ont laissé une trace sanglante dans l'Histoire. Il se trouve toujours des gens parmi ceux qui ont échappé à la tuerie pour vanter leurs mérites, chanter leur gloire et célébrer leur mémoire. Notre bon Monarque aspire à pareille récompense en frappant un plus grand coup encore.

L'ambition allant, il a singulièrement haussé le niveau de ses exigences. Après s'être fait la main sur les pauvres gueux de son royaume puis sur toute la population qu'il a asservi le temps des confinements sanitaires, son regard tel l'aigle Corse, se porte désormais sur la Russie. Il ne faut jamais reculer même si l'obstacle parait insurmontable surtout quand ce sont les autres qu'on envoie au casse-pipe.

Notons au passage sur ce dossier, qu'après s'être rêvé futur prix Nobel de la paix en tentant de jouer les intercesseurs ou l'intermédiaire essentiel, il a changé son fusil d'épaule en mettant en branle une toute autre stratégie. Son destin passera par une hécatombe, un désastre pour notre nation mais tout aussi sûrement, un coup d'éclat pour la fin de son mandat et peut-être de notre nation.

Rien n'est trop beau pour lui ni trop terrifiant pour son peuple. Une bonne guerre ça vous remet les idées en place, l'économie à flot tout en élimant tous ceux qui médisent de lui. Une bonne loi martiale et sa cote de popularité retrouvera les sommets tandis que la patrie en danger se rangera sans rechigner derrière son chef suprême.

Il conviendra de profiter bien vite de cet état de grâce car en face, l'agresseur, le méchant, le diable qu'il espère ramener à la raison, se fera un plaisir de balayer l'agité et ses troupes. L'armée française restera dans sa tradition des défaites cinglantes, celle-ci avec le risque prévisible de rayer de la carte ce pays qui ignore qu'il n'est plus grand chose dans la cacophonie des nations.

Seul notre grand timonier pense encore que la grandeur de la France lui donne une place dans ce cirque planétaire. Il roule des épaules, fait de grands moulinets de bras, parle fort, se hausse sur ses talonnettes pour tenter d'impressionner le maître du Kremlin. L'autre de se gausser de ce pantin dérisoire, marionnette pathétique des puissants de l'économie qui baisseront eux aussi pavillon devant l'immense force de frappe.

Il suffira d'une chiquenaude pour mettre à terre une armée qui n'a plus les moyens de ses ambitions, qui ne dispose plus de matériel de projection en état et qui n'a presque plus d'armes en stock. Les effets de manche du général en chef n'y changeront rien. Il se contentera d'amuser la galerie avant que le méchant Vladimir sonne la fin de la récréation.

En espérant qu'il se montre assez patient pour lui donner le temps de rétablir la situation plus que critique pour les élections européennes et qu'il daigne patienter pour que les JO « olympitres » constituent son bâton de maréchal délogé, avant que de prendre la porte sous les sifflets de la foule. Si ce n'est pas le cas, nous devons nous attendre à verser des larmes et des torrents de sang dans des sillons qui se contenteront de notre sang. 

Quand on n'est pas de taille à jouer les va-t-en-guerre, il est prudent de savoir rester à sa place. Hélas, ce triste personnage n'a jamais su le faire et s'apprête à mettre un point fatal à son effroyable règne.

Nabum

 

Publié par El Diablo


 

Alors que Macron vient de répéter dans la presse tchèque son intention d’envoyer des troupes de l’OTAN pour affronter directement la Russie, des officiers généraux français, rassemblés dans le « Cercle de réflexion interarmées », sauvent l’honneur. Ils lancent un appel ouvert au cessez-le-feu en Ukraine, que nous reproduisons intégralement. Manifestement, les positions extrémistes de Macron (évoquées par ailleurs par Jacques Myard) sont en train de fracturer l’armée.

Les propos sont clairs : des officiers généraux ne cachent plus, désormais, leur hostilité à la politique guerrière de Macron. Dans la pratique, l’appel à l’intervention en Ukraine relève de la folie militaire et de la course à la destruction.

Ne manquez pas l’interview de Jacques Myard sur le même sujet (ci-dessous):

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Passeport Educfi pour les collègiens en classe de 4e: qu'es aco?

En partenariat avec l'Education nationale, la Banque de France, par Marguerite Collignan de Durand, sa directrice de l'éducation financière, 750 000 élèves de quatrième vont recevoir une formation pour apprendre à gérer un budget.

"Il n’est jamais trop tôt pour parler d'argent aux enfants", a estimé sans rire la gente dame lundi 18 mars sur France  inter. "On peut même commencer à la petite souris", a-t-elle rajouté sur le même ton.

C'est dans le cadre de la "Semaine de l'éducation financière", organisée par la Banque de France. Pas par une grande banque d'affaires dont le locataire réélu à l'Elysée était dans les hautes sphères directoriales.

Le module de formation dure deux heures et est dispensé par un enseignant du collège. Les professeurs de n'importe quelles matières peuvent s'emparer de ce module sur la base du volontariat. Parce que les enseignant n'ont rien d'autre à faire au collège ?

"On est à peu près sûr qu'au bout de deux heures, [les élèves] vont s'y intéresser et être capables de décrypter les premières questions financières qu'ils vont devoir se poser dans leur vie. Mais il va falloir que derrière, ils aient encore des formations et des sensibilisations", énonce Marguerite Collignan de Durand, directrice de l'éducation financière de la Banque de France. Ben dis donc!

Et à la Bourse de Paris, ils participent aussi à la"Semaine de l'éducation financière"?

 

Note de Pedrito

Comment faire devenir adepte du capitalisme avant que d'assurer aux enfants une éducation humaine et sociale qui les préparerait à la citoyenneté universelle? Économique, écologique, fraternelle.....

"Le monde sera beau, je l'affirme et je signe.....". Jean FERRAT

 

Guerres à combattre et Paix à imposer

mercredi 20 mars 2024 par Alain Chancogne (ANC)

Sur les dossiers internationaux j’exprime une réflexion personnelle, un point de vue différent certainement de beaucoup de Camarades communistes,
"Sois plus clair" me dit on.
OK mais en espérant un vrai débat !

Palestine.

Pour moi, en l’état actuel des choses et pour parler franchement, je ne vois pas comment on pourrait aboutir à une solution politique en Palestine sur la base des résolutions de l’ONU depuis 1947 ou de je ne sais quel compromis boiteux d’Oslo en 93.

Déjà, depuis la Nakba de 48 et encore plus aujourd’hui après le génocide, personne, je crois, ne peut imaginer la cohabitation sur la terre de Palestine de deux états vivant dans la paix !

En ce qui me concerne c’est une opinion personnelle, peut-être y a-t-il encore une chance d’un État fédéral binational...

Mais en aucun cas tant que l’état actuel d’Israël sera dirigé par les équipes sionistes ultras d’extrême droite.

C’est pourquoi en ce qui me concerne et au vu des rapports de forces géopolitique dans la région, (là comme ailleurs l’absence criante du courant révolutionnaire marxiste.) ce qu’il faut "simplement" arriver à arracher c’est dans l’immédiat le cessez le feu et la fin du carnage !

Ensuite, je ne vois pas comment le retour de la paix et la construction de réponses politiques pourrait se faire sans la présence pendant quelques temps d’une part des forces armées de l’ONU et d’autre part de l’entame d’un processus certainement long et complexe pour que tous les habitants de Palestine y compris la partie offerte par l’ONU aux Juifs d’Israël, décident démocratiquement des formes de gouvernance de cette partie de la planète.

Ukraine.

Pour moi les choses sont pour moi plus "simples".
On ne pourra stopper la spirale d’embrasement de l’Europe sans que la pression des opinions publiques sur les états Capitalistes qui soutiennent Zelenski, n’oblige ce dernier à s’asseoir à une table de négociation sans aucun préalable.
De façon une fois pour toute à arriver à ce que l’autodétermination des populations à majorité russophone que ce soit au Dombass ou à Odessa aboutisse à ce que ces zones territoriales intègrent une réelle Fédération de Russie.

Avec, me semble-t-il un accord pour que l’Ukraine ne puisse rejoindre en aucun cas les instances capitalistes telles que l’Union européenne ou l’OTAN.

Dès lors, que cela nous plaise ou pas, qu’il s’agit là d’un casus belli avec la Russie.
Macron peut toujours affirmer que la Russie "ne peut pas et ne doit pas gagner".
De mon côté je pense que ce serait une catastrophe pour l’humanité que ce soit le capitalisme occidental qui triomphe.

Donc Zelenski et ses associés objectivement co-belligerants..." ne peuvent pas, ne doivent pas gagner !"
J’estime que nous ne pouvons absolument pas tirer de quelconque plan sur la comète.
Plus que jamais "les masses vont faire l’histoire".

À l’heure où j’écris nous n’avons pas au niveau planétaire le rapport de force permettant d’aboutir à des solutions de paix réelle et d’émancipation des populations.
D’ailleurs est ce possible dans un monde capitaliste...?

Donc, à cette heure, j’en suis au constat qu’en France nous sommes en dessous de tout ce que devrait être une véritable organisation de riposte de masse au risque d’implosion de la planète.

C’est pourquoi parfois je peux sembler excessif et rageur en évoquant les prises de position notamment du Parti communiste et de la CGT.
Comme ce fut le cas pour l’appel de Stockholm, notre engagement contre les guerres d’Algérie, du Vietnam, la course au surarmement (Appel des Cent) est ce vraiment impossible d’obtenir une mobilisation populaire à hauteur de l’urgence, des drames, de l’Horreur génocidaire ?

Quand je compare les manifs espagnoles, britanniques avec ce que, malgré le courage et l’engagement permanents de militants d’orgas ou associations comme notre ANC, nous entrainons à ce jour dans cet affrontement décisif pour l’avenir de l’humanité, je reconnais être perplexe...

Si certes la Patience est une vertu Révolutionnaire, attention au risque, dans les masses s’installer une sorte de banalisation de l’Horreur du moment...

Interrogation ce mercredi 20 mars :
Et si, après les Assises du Communisme, était venu le temps des Assises pour la Paix ?
Guerre de Classe à la Guerre !

 

Iberia empêche le journaliste Hernando Calvo Ospina de se rendre à Cuba*

Ce mardi 19 mars 2024, la compagnie aérienne Iberia a empêché le journaliste et écrivain Hernando Calvo Ospina d'embarquer sur le vol Madrid-Santiago de Cuba, opéré par Cubana de Aviación, à partir de l'aéroport de Madrid Barajas, à la suite d'ordres émis par l'Administration nationale étasunienne de la sécurité des transports (TSA)...

Ce n’est pas la première fois que Calvo Ospina (photo), d’origine colombienne et résidant en France depuis des années, subit la sanction arbitraire d’une interdiction de vol, car il figure depuis 2009 sur la liste des personnes interdites de vol, gérée par le Terrorist Screening Center (TSC) du gouvernement étasunien. A d’autres occasions, Air France, Air Europa et Corsair l’ont également empêché de prendre l’avion vers Cuba, en invoquant de fausses excuses avant de reconnaître que la liste des passagers est contrôlée et doit être autorisée par la TSA.

Depuis mars 2012 au moins, les États-Unis obligent les compagnies aériennes européennes à leur fournir les données relatives aux passagers pour tout vol traversant l’espace aérien étasunien, sous peine de les bannir de cet espace. Cette mesure unilatérale a déjà fait l’objet de plaintes auprès du commissaire européen aux affaires intérieures, mais aujourd’hui, elle est de plus en plus abusive.

Ce qui est surprenant dans la décision prise par Iberia, c’est que le vol de Cubana de Aviación entre Madrid et Santiago de Cuba ne devait même pas s’approcher de la zone d’exclusion aérienne imposée par Washington. Cela ressemble plus à une condamnation imposée par le gendarme mondial qui cherche à durcir au maximum tout type d’échange avec Cuba.

Selon la vidéo réalisée à l’aéroport par le journaliste lui-même, à laquelle Rebelión a eu accès, la raison du voyage à Cuba était de remettre des copies des documents déclassifiés en France sur l’explosion du navire La Coubre dans la baie de La Havane en mars 1960, à partir desquels Calvo Ospina a mené une importante enquête qu’il a compilée dans un documentaire et dans l’essai l’Enigme de La Coubre. Il apportait également 100 exemplaires de ce livre pour le faire connaître à Cuba. (*)

Selon Cubana de Aviación, le problème est dû au fait que le système informatique utilisé à l’aéroport de Madrid pour l’enregistrement et l’embarquement des passagers est contrôlé par Iberia, qui est sous la supervision de la TSA. Ainsi, lorsque les données de Calvo Ospina ont été saisies, le système a bloqué son accès au vol, avec l’ordre de ne pas le laisser embarquer pour Cuba.

Le journaliste colombien a souligné que "c’est décevant que [Cubana de Aviación] n’ait pas son propre système et qu’elle dépende d’Iberia", et a regretté les dommages économiques que lui a causé cette interdiction injustifiée, "mais Cuba a perdu des milliards avec ce blocus", en référence à la politique brutale de harcèlement de l’île par les États-Unis depuis plus de six décennies.

Rebelion

*) - Edition que Calvo Ospina donnerait à Cuba : https://www.dyskolo.cc/product/10053425/el-enigma-de-la-coubre
- Edition française : https://investigaction.net/boutique/lempire-vous-divertit-comment-la-c...

Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis entravent les déplacements de notre ami Hernando Calvo Ospina. Voir notamment ce récit rocambolesque : https://www.legrandsoir.info/l-homme-qui-fait-trembler-les-usa.html

 

Guerre en Ukraine : les mensonges économiques du gouvernement, par Jacques Sapir

 Les Crises

Le 12 et le 13 mars, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, a eu lieu un débat avec vote « consultatif » au sujet du soutien apporté par le gouvernement français au gouvernement ukrainien dans le cadre de « l’accord de sécurité » qui avait été signé le 16 février précédente entre le Président Emmanuel Macron et son Homologue ukrainien Volodymir Zelenski. Cette procédure, assez hypocrite car le vote était dépourvu d’enjeu, se tenait néanmoins après des déclarations inquiétantes d’Emmanuel Macron, évoquant une éventuelle présence de troupes françaises en Ukraine.

Au-delà de l’enjeu de vote, un vote cependant purement symbolique, il faut revenir sur les discours qui furent tenus à cette occasion par le Premier ministre, M. Gabriel Attal (pour l’Assemblée nationale) et par le Ministre des Affaires étrangères, M. Stéphane Séjourné (au Sénat), avec des propos remplis de mensonges et contre-vérités.

Les mensonges économiques de Gabriel Attal et de Stéphane Séjourné

MM Attal et Séjourné ont menti, l’un devant l’Assemblée National et l’autre devant le Sénat, c’est sur les conséquences économiques de la guerre. Dans son discours, Gabriel Attal dit les choses suivantes : « Une victoire de la Russie, c’est un danger direct pour notre sécurité alimentaire. La Russie et l’Ukraine sont les deux plus grands producteurs de céréales au monde. Si la Russie prenait le contrôle des céréales ukrainiennes, elle serait libre de faire monter les prix comme bon lui semble en réponse à nos sanctions, menaçant directement nos agriculteurs et le pouvoir d’achat des Français »[1].

La France est autosuffisante pour les céréales alimentaires et elle est-même exportatrice. Donc, si la Russie avait réellement le pouvoir de faire monter les prix, cela bénéficierait aux agriculteurs français et le gouvernement pourrait parfaitement capturer par des mesures fiscales cette partie de la rente accumulée par les exportateurs français pour faire baisser les prix dépendants de ces céréales en France. Soit M. Attal ne connait rien aux mécanismes économiques, soit il ment.

Il rajoute sur ce sujet économique : « Nous avons réussi à tenir face au chantage gazier de la Russie, mais si elle se trouvait en position de force après l’avoir emporté sur l’Ukraine, elle serait en mesure de déstabiliser davantage encore le marché avec à la clé des factures d’énergies et des prix à la pompe qui explosent plus encore [2]».

Tout d’abord, rappelons que c’est l’UE (et donc la France) qui dans le cadre des différentes vagues de « sanctions »[3], et non la Russie, qui a voulu imposer un paiement du gaz et du pétrole en Euro tout en imposant à la Russie de ne plus pouvoir rapatrier ses euros sur son territoire. Cela équivalait à consommer sans payer. Naturellement, la Russie a exigé que les gaz et le pétrole soient payés en Rouble. On le voit, il n’y a aucun chantage mais la simple volonté d’un producteur de récupérer son argent. Ensuite, qui a fait sauter le gazoduc Nord-Stream 2 dans une mer parfaitement contrôlée par l’OTAN ? La justice danoise tout comme la justice suédoise ont refusé de répondre…

Sans les gazoducs, le seul moyen d’approvisionnement de l’Europe, et de la France, repose sur le GNL et les méthaniers. Mais, passer du gaz de gazoducs au GNL entraîne un surcoût d’environ 25% à 30%. Là encore, la « volonté » de la Russie n’est pas en cause et son prétendu « chantage » est inexistant. Ce sont des contraintes techniques dans lesquelles les pays de l’UE (et la France) se sont précipités la tête la première qui ont provoqué les hausses de l’énergie. Ajoutons à cela la réglementation européenne sur le marché de l’énergie qui a profondément aggravé les choses pour le consommateur français.

Dernier point proféré par Gabriel Attal, le fait que les hausses des prix des carburant à la pompe seraient le fait de la Russie, ce qui constitue un nouveau mensonge. Les prix de l’essence (et du gazole) n’augmentent pas du fait de la volonté maligne de la Russie. Ils augmentent parce que les prix du pétrole sur le marché mondial augmentent (ils sont à l’heure actuelle au-dessus de 80 dollars le baril) mais ils restent inférieurs au pic historique atteint de fin 2007 à fin 2012 où ils avaient atteint et dépassé les 100 dollars le baril. L’effet prix ressenti par les utilisateurs « à la pompe » comme le dit Gabriel Attal doit en réalité bien plus à la fiscalité française qu’aux prix du pétrole.

Nous avons donc ici mensonge sur mensonge de la part du Premier ministre. Ce qui est particulièrement grave, c’est que ces mensonges ont été proférés à l’Assemblée Nationale. Que penser d’un Premier ministre qui ment ainsi, ouvertement, délibérément, aux législateurs ?

Mais, le Ministre des Affaires Étrangères, M. Stéphane Séjourné, n’a visiblement pas voulu être en reste sur le Premier ministre[4]. Il a exprimé ses « doutes » quant aux résultats de l’économie russe. Ignore-t-il que les résultats pour 2022 et 2023 (-1,2% en 2022 et +3,0% à +3,6% en 2023) ont été validés par une organisation internationale qui s’appelle le FMI[5], et qu’ils correspondent à l’avis de très nombreux économistes ? Sous-entend-il que le FMI serait contrôlé par les russes, voire – horresco referens – pro-Poutine ?

Source: FMI (Janvier 2024) et prévisions long-terme du CEMI-CR451

Ignore-t-il enfin que la comptabilité nationale n’a pas pour but de faire le fier-à-bras dans les relations internationales, mais de fournir des informations vitales pour des décisions économiques tant aux administrations publiques qu’aux entreprises privées ? Que, donc, si le gouvernement russe avait voulu produire de fausses données, et avait réussi à tromper le FMI (chapeau à eux dans ce cas), il aurait dû produire aussi des données non faussées pour ses administrations et pour des milliers d’entreprises, et faire tout cela en secret ?

Même du temps de l’URSS, et dans des conditions bien différentes de contrôle social et politique, le gouvernement soviétique en était incapable. Pour qui doute, je le renvoie à ma thèse d’État (disponible au fichier des thèses tenue par l’Université de Paris-X Nanterre) et au livre qui est tiré de cette dernière[6].

Il nous faut donc conclure que M. le Ministre des Affaires Étrangères a donc, lui aussi, fourni de fausses informations aux sénateurs. Ce faisant, il s’est ridiculisé. Mais, ce faisant, il a aussi méprisé son auditoire et indiqué, implicitement, en quelle considération le gouvernement tenait le Sénat.

Note

 Les surlignages sont de Pedrito

 

Des élections inhabituelles pour le Donbass, par Serguei Mirkine

Voici le témoignage de ce jour de vote dans le Donbass. A l’inverse des habitants d’Odessa et de Kherson considérés comme particulièrement expansifs, des méridionaux, les habitants du Donbass sont des taiseux, un peu comme le sont les mineurs du Pas de Calais. Ils ne se bercent pas de mots et obtenir leur confiance est difficile, la description de cet accès enfin à la citoyenneté russe reflète une profonde vérité pour qui a côtoyé ce monde-là. Nous vous renvoyons à ce texte dans notre livre : “l’homo sovieticus ne fait plus de politique” il décrit déjà ce mode d’être du Donbass. Il n’y a pas que le Donbass, on retrouve partout dans toute l’ex-Union soviétique mais aussi dans les ex-pays du pacte de Varsovie, ce profil, chez ceux qui partout se considèrent comme russes, voire soviétiques cette ténacité sans illusion, rien ni personne n’a pu les faire plier. Ils sont plus ou moins majoritaires, mais dans le Donbass il n’y a pas de doute. L’afflux dans les bureaux de vote ne s’invente pas et la propagande occidentale n’a pas pu ignorer à quel point du côté de Donetsk, ville martyrisée depuis tant d’années le refus de l’Ukraine qui leur a envoyé des bombes et des troupes nazies est profond dans une terre qui n’avait accepté son rattachement à l’Ukraine que sur la demande de Lénine qui souhaitait donner une base ouvrière à cette “marche” (traduction de “Ukraine”) tiraillée entre les influences impériales diverses. (Note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)

https://vz.ru/opinions/2024/3/18/1258683.html

Texte : Serguei Mirkine, journaliste, Donetsk

Le dernier jour de vote coïncidait avec le dernier jour de la Maslenitsa [la Chandeleur russe, NdT], de sorte que des crêpes ont été offertes aux électeurs dans de nombreux bureaux de vote de Donetsk. Dans le bureau de vote où j’ai voté, on ne m’a pas offert de crêpes et, en général, tout s’est déroulé comme d’habitude : je suis entré, j’ai obtenu un bulletin de vote en fonction de mon adresse d’inscription, j’ai voté et je suis parti. Il n’en reste pas moins qu’il s’agissait d’une élection inhabituelle. La première élection présidentielle russe dans le Donbass.
Presque toutes les personnes que je connais sont allées voter, même celles qui ne s’étaient jamais rendues aux urnes. Mon ami, qui n’a toujours pas de tampon d’enregistrement dans son passeport russe, n’a pas eu le temps d’en mettre un. Pour voter, il a pris deux passeports : un passeport russe et un passeport de la DNR – avant que la République populaire de Donetsk ne fasse partie de la Russie, de nombreux résidents de la république obtenaient leur passeport auprès des services de migration de la région de Rostov, qui leur délivraient un document dépourvu de tampon d’enregistrement. Cela a créé un conflit juridique : nous sommes devenus citoyens de la Russie, mais comme nous ne vivions pas sur le territoire russe, nous n’étions pas enregistrés. De jure, en vertu des accords de Minsk, les LDNR était toujours considérée comme un territoire ukrainien. Pourquoi cette excursion dans l’histoire récente ?
Sans le mentionner, il est difficile de comprendre l’importance de ces élections de mars pour les habitants du Donbas. Lorsque j’étais enfant, j’ai lu une histoire dans laquelle un garçon s’était perdu, avait erré pendant de nombreuses années et avait souffert d’épreuves. Puis sa famille le retrouvait. Mais il a caché de la nourriture pendant longtemps, car il n’était pas sûr que ses parents le nourriraient tous les jours. Ce n’est que lorsque sa mère a préparé un gâteau pour son anniversaire et qu’il a reçu des cadeaux qu’il a compris qu’il s’agissait de sa famille. Pour beaucoup de gens dans le Donbass, les élections sont comme cet anniversaire pour le petit garçon, un gâteau d’anniversaire. Mon ami m’a dit qu’après avoir voté, il s’est enfin senti citoyen russe à part entière, même s’il a reçu son passeport en 2020.
On se rend compte de la véritable importance d’une chose lorsqu’on l’obtient non pas facilement, mais à la suite d’un travail acharné ou d’une lutte. C’est pourquoi, contrairement à de nombreux citoyens russes des anciennes régions, qui ont reçu la citoyenneté russe par droit de naissance, dans le Donbass, nous considérons le passeport russe non pas comme un acquis, mais comme une valeur. Et la participation aux élections confirme que vous êtes un citoyen non seulement au sens juridique, non seulement par votre passeport, mais aussi par essence. Vous exprimez votre opinion sur l’avenir du pays dont vous êtes désormais citoyen.
Pour les habitants du Donbass qui ont voté en faveur de l’indépendance des républiques en mai 2014, espérant qu’il s’agissait du premier pas vers la réunification avec la Russie, pour ceux qui ont reçu ces mêmes passeports sans propiska – c’est très important, c’est l’étape finale pour devenir des citoyens de la Russie.
Le taux de participation dans la DNR et la LNR a atteint près de 90 %, dans les régions de Zaporizhzhia et de Kherson, plus de 80 %. Étant donné qu’il n’y a pas eu et qu’il ne pouvait pas y avoir d’intrigues dans les élections, que toutes les enquêtes sociologiques ont donné sans équivoque la victoire à Vladimir Poutine, et avec une large marge sur ses concurrents, un tel taux de participation est la preuve du soutien des habitants du Donbass et de la Tauride à la politique du président.
Les nouvelles régions ont des trajectoires historiques différentes et la mentalité de leurs habitants est différente, mais il existe une compréhension commune de la nécessité de vaincre le régime issu du Maidan. Tant que la racaille nazie sera à la tête de Kiev, il n’y aura pas de paix pour les nouvelles régions, tout le monde le comprend. Bien sûr, certains individus attendent toujours le retour de l’Ukraine. Mais soit ils devront changer leur vision de la vie, soit ils n’auront pas de place dans la société.
La vie dans les régions de la ligne de front est difficile. À Donetsk, quand on sort de chez soi, on n’est jamais sûr de rentrer et de ne pas être victime d’un missile ukrainien. La libération d’Avdeevka et des villages proches a certainement facilité la situation des habitants de la ville, mais elle n’a pas complètement éliminé le problème du bombardement de la capitale du Donbass. Il est d’autant plus important que les gens se soient rendus dans les bureaux de vote, car le vote à distance n’était pas prévu dans le Donbass.
Ils sont également venus parce qu’ils voient comment la vie change. Par exemple, les autorités ukrainiennes n’avaient pas pris la peine de terminer l’hôpital d’urgence dans le quartier de Goluboy depuis plus de 20 ans. La construction du bâtiment de dix étages avait débuté sous l’Union soviétique, mais sous le régime ukrainien, elle avait été gelée. Lorsque le Donbass a été rattaché à la Russie, malgré les hostilités, une construction à grande échelle a commencé dans toute la république. De nouveaux bâtiments sont construits et ceux qui ont souffert des bombardements sont réparés. Des quartiers entiers sont en train d’être construits à Marioupol. Un nouveau centre périnatal a été construit à Donetsk. Une nouvelle conduite d’eau a été construite et mise en service, qui approvisionne la DNR en eau provenant du Don [pendant des années, il n’y avait d’eau courante que quelques heures par semaine, et l’armée ukrainienne prenait bien soin d’empêcher toute réparation des conduits; les habitants devaient se rendre à des points de distribution d’eau, régulièrement bombardés, NdT]. Et tout cela dans des conditions de guerre. Les gens le voient et les habitants du Donbass ne peuvent pas être accusés d’ingratitude.
D’une part, ces élections ont confirmé le droit des habitants des nouvelles régions à participer à l’élaboration de l’avenir de toute la Russie. Elles leur ont permis de se sentir citoyens russes à part entière. D’autre part, le taux de participation élevé montre que les habitants des nouvelles régions reconnaissent la justesse de la démarche des autorités fédérales.

Un communiste français, observateur à Donetsk, sauve l’honneur

André Fadda m’écrit [à Marianne] de Donetsk :

Je suis présent avec des camarades communistes et antifascistes de plusieurs pays
Le secrétaire général du DKP de Berlin est avec moi. Je le connais depuis 1984. On était à l’époque au Nicaragua avec les sandinistes.

Je faisais partie de la caravane antifasciste organisée par la Banda Bassotti, groupe de musique italien communiste, et avec des camarades du DKP allemand, des communistes portugais, une palestinienne, des communistes et antifascistes espagnols, un Basque… Nous étions 15 et moi le seul de France.

Cette « brigade » est organisée tous les ans. On ramasse du matériel scolaire pour les orphelinats du Donbass. J’ai assisté à des témoignages très durs sur les massacres des nazis. J’ai rencontré des élus, des citoyens et des combattants. Ainsi que Stanislav Retinsky du PC de Lougansk et Alexey Albou (1), survivant  de la Maison des syndicats et ex-élu d’Odessa. Également Oleg Akimov, des syndicats de Lougansk.

Les tirs d’artillerie ont les entend tous les jours. Ce matin, ils tiraient encore à 7 h. Sans doute,  avec les munitions envoyées par Macron ces derniers jours. La ligne de front est à seulement 6 km d’où je me trouve. Honte à eux !!
 Kiev et ses bataillons nazis ont menacé, par des tracts et des émissions radios, les électeurs de les assassiner s’ils participaient au vote.
J’ai pu assister à une participation massive aux élections. Tant à Donetsk comme à Berdiansk et ce soir à Melitopol. Les fascistes ont tiré au canon sur des bureaux de vote dans l’oblast de Zaporozhie. À Berdiansk un commando de saboteurs à fait exploser un engin. J’ai pu constater les dégâts. Je t’enverrai les photos.
Malgré cela les gens sont allés voter. Certains m’ont dit que peu importe le candidat, ils exerçaient le droit de vote pour manifester leur attachement à la Russie. Des vieux mais aussi des jeunes.

J’ai été également présent dans des bureaux de vote et j’ai pu constater l’affluence et la tenue d’élections propres et calmes malgré des attaques lancés par les nazis. Plusieurs morts et blessés lors d’attentats et tirs d’artillerie sur les bureaux de vote.


André m’envoie une vidéo sur mon téléphone : Marina, enterre ses trois enfants, âgés de 2, 9 et 16 ans, victimes de l’attentat criminel de l’armée ukrainienne vendredi 15 mars 2024 contre le quartier Petrovsky de Donetsk.
Le père de sa plus jeune fille, tuée au combat à l’âge de 34 ans, a également été inhumé dans ce même cimetière en janvier 2023.
Je suis présent avec des camarades communistes et antifascistes de plusieurs pays
Le secrétaire général du DKP de Berlin est avec moi. Je le connais depuis 1984. On était à l’époque au Nicaragua avec les sandinistes.

(1) Voir l’article https://histoireetsociete.com/2024/03/18/odessa-nous-navons-compris-que-nous-etions-dans-le-faux-que-lorsquils-sont-venus-pour-nous-tuer-par-dmitri-rodionov/

 

UN NOUVEAU MESSAGE ÉTONNANT DE POUTINE À MACRO

 Note de Pedrito

J'ai essayé de publier cette vidéo sur face de bouc Yankee: impossible ! Le contenu ne convient pas aux valets des USA.

 Lu sur le blog Agora Vox

"Les opposants russes et la société civile se sont retrouvés lundi au Parlement européen pour demander l’aide de l’UE afin de préparer l’après-guerre et restaurer la démocratie."

Note de Pedrito

 Et si les Français et la société civile et les syndicats et toutes les forces démocratiques opposés au petit monarque psychopathe Macron se retrouvaient au parlement européen ou bien à Marseille Lille ou Toulouse ou Bordeaux ou Lyon ou même où bon leur semblera pour préparer le retour de la démocratie confisquée puis défigurée puis assassinée par la Macronie ?

 

 

Ukraine, IVG : les postures outrancières de Macron

Après deux victoires à la Pyrrhus, sur les retraites et la loi immigration, qui avaient renforcé l’hostilité à son égard, Macron voulait se relancer en début d’année avec un changement de gouvernement. Las, son remaniement est un fiasco et il a affronté une révolte paysanne populaire. Et avec une croissance en berne, et l’austérité en marche, il lui fallait des diversions pour tenter de rebondir politiquement : avant le « droit à mourir », cela a été l’inscription de l’IVG dans la Constitution et l’Ukraine.

 

Une manœuvre habile, et une autre ratée

Quelle que soit l’opinion que l’on a de Macron ou de l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution, il faut reconnaître que cette première manœuvre est sans doute assez réussie. En effet, une large majorité des élus (y compris LR, et même RN) a fini par céder à la pression populaire et a voté le texte, qui est passé sans grand suspens, ravalant les opposants au statut de réactionnaire. 90% des médias ont communié dans un soutien sans réserve à cette première mondiale de l’inscription de ce droit dans la Constitution, servant la communication de l’Élysée, et culminant avec une inscription officielle le jour précis de la journée des femmes. Il faut reconnaître que cette première mondiale envoie un message fort pour le droit des femmes, réaffirmant le rôle avancé de notre pays dans ce domaine, alors qu’un recul de leurs droits s’opère dans quelques pays, sous l’influence des islamistes ou des conservateurs.
 
Malgré tout, pour qui prend simplement le temps de relire notre Constitution, l’inscription de ce droit, aussi important soit-il, ne semble pas vraiment à sa place. Une constitution règle l’organisation des pouvoirs et n’est pas un catalogue de droits, aussi fondamentaux soient-ils. Y inscrire l’IVG, absolument pas menacée en France, où le consensus est fort sur ce sujet, n’apporte pas grand-chose, augmentant seulement le niveau de difficulté pour revenir sur la loi Veil, une évolution que personne de significatif politiquement ne défend. Il s’agit d’une posture largement inutile, par-delà le symbole. Cela ne va-t-il pas ouvrir de nouvelles requêtes qui vont venir en doublon d’autres textes législatifs ? Pourquoi doubler une loi, populaire qui plus est, d’un texte constitutionnel ? Difficile de ne pas y voir une manœuvre politicienne assez cynique, sans conséquence réelle autre que servir la communication et l’image de Macron.
 
Toujours pour occuper le terrain, Macron a cru bon multiplier les déclarations belliqueuses sur la situation en Ukraine. Difficile de ne pas y voir la technique utilisée par Bill Clinton et Georges Bush Jr, qui utilisaient la guerre ou les initiatives bellicistes pour faire oublier leurs difficultés sur le plan intérieur. Macron cherche sans doute ici à cliver et à polariser le débat, d’une manière outrancièrement binaire. Son impopularité très forte peut donner un semblant de pertinence à cette tactique, dans la mesure où il pensait trouver une proportion de la population supérieure à sa cote de confiance pour soutenir sa position jusque boutiste, d’autant plus qu’elle est défendue par une large part des médias, qui souscrivent au narratif sans nuance de choix entre un soutien aux pauvres ukrainiens agressés ou aux méchants russes envahisseurs. Macron est tellement minoritaire qu’une position moins minoritaire qu’il ne l’est peut lui apparaître comme une opportunité d’élargir son audience électorale, aussi aléatoire soit ce calcul de gribouille.
 
Car ces prises de position posent plusieurs problèmes. De manière plus anecdotique, il ne convainc pas : 79% des Français refusent l’envoi de troupes et 59% ne le jugent pas à la hauteur de la situation. Il faut dire que Macron a trop varié et trop parlé sur le sujet pour être crédible. Ensuite, ses initiatives semblent n’être que des foucades purement personnelles, non discutées avec son état-major, ou même ses alliés proches. Résultat, son refus d’exclure l’envoi de troupes le 26 février a été rapidement contredit par nos alliés, de Berlin, à  l’OTAN en passant par la Maison Blanche ! Puis, il a semblé tempérer ses propos quelques jours plus tard en disant « refuser la logique d’escalade », avant d’accélérer à nouveau en fin de semaine en prônant un « soutien sans limite » à Kiev, ce qui interroge de la part d’une puissance nucléaire. Plus globalement, sa gestion bien peu diplomatique du sujet l’affaiblit à l’étranger, comme pour les Français…
 
Car derrière toutes ces manœuvres, destinées à faire oublier le fiasco de sa politique économique et l’austérité en marche, transpire un cynisme indécent, l’exploitation d’une guerre à des fins de communication… Pire, cette exploitation est outrancière et malhabile, abîmant souvent l’image de notre pays à l’étranger. Macron gesticule, pour sa seule gloire, et les Français ne sont pas dupes…

 


Une pétition lancée pour défendre la paix : « nous refusons la guerre potentiellement mondiale de Macron et de l’UE OTAN

Contre la guerre potentiellement mondiale et nucléaire de Macron et de l’UE-OTAN, union, action et résistance des travailleurs et citoyens de France ! C'est l'appel lancé par une pétition que chacun, soucieux de la paix, peut signer sur la plateforme change.org

Aussi ruineux pour les finances publiques que périlleux pour la paix mondiale et pour l’avenir de la France, l’engagement croissant et « sans lignes rouges » de Macron aux côtés du régime de Kiev (un régime ouvertement nostalgique du massacreur pronazi et antisémite S. Bandera), plonge des millions de Français dans l’angoisse.

Quelles que soient les analyses en débat sur les causes du conflit en Ukraine (et les responsabilités en la matière de l’UE et de l’OTAN sont bien plus lourdes que NE le disent les médias), tout individu sensé comprendra qu’à notre époque, une guerre opposant directement la France, affiliée à l’UE-OTAN, à la Fédération de Russie, voire à son allié chinois (également en conflit stratégique avec Washington), ne peut que dégénérer en guerre mondiale nucléaire menaçant l’existence même de la population française, si ce n’est celle de l’humanité et du vivant sur Terre.

En outre cette orientation belliciste du gouvernement français ne peut que se traduire par d’insupportables difficultés supplémentaires pour les travailleurs en termes d’austérité économique frappantles services publics, les dépenses sociales, les retraites, l’indemnisation des chômeurs, les remboursements maladie, les salaires, etc. : TOUT CELA EST promis à d’énormes coups de rabot par Bruno le Maire et PAR ses superviseurs de l’Union européenne.

C’est pourquoi les signataires de cet appel-pétition appellent les travailleurs et citoyens de France à :

  • condamner l’orientation belliciste irresponsable et suicidaire de Macron et de tous ceux qui le suivent sans réfléchir ;
  • réclamer l’argent pour les salaires, pas pour la guerre ;
  • cesser les postures va-t-en-guerre, renouant ainsi avec l’idéal de paix de Jean Jaurès, de progrès social d’Ambroise Croizat (le créateur de la Sécurité sociale) ainsi qu’avec la politique de non-alignement sur les Etats-Unis qui était celle du Général de Gaulle.
  • exiger le cessez-le-feu, la désescalade et le retour à la raison en Ukraine et au Proche-Orient, où se déroule un massacre génocidaire contre le peuple palestinien ;
  • faire de la France un acteur central du camp de la paix sur tous les fronts d’un possible embrasement nucléaire mondial, de la Baltique à la Péninsule coréenne en passant par l’Asie du Sud et Taïwan.
     

Toute politique prenant le risque objectif de l’anéantissement de la France et d’une extermination de l’humanité constitue le plus grand crime possible et doit être combattue par toute personne sachant raison garder.

Partout, que se développe dans l’unité l’action pour la paix et pour la VIE !

 

Pour signer la pétition en ligne, cliquer ici : https://www.change.org/p/pour-la-paix-nous-refusons-la-guerre-potentiellement-mondiale-de-macron-et-de-l-ue-otan