dimanche 27 mai 2018

VIOLENCE D'ÉTAT PAR LA LA VIOLENCE DU CAPITAL


Derrière la violence d’État, la violence du capital

Les « violences » du 1er Mai : c’est reparti comme en 1936 et 1968, les violences sont dues aux mouvements sociaux qui protestent contre les réformes « démocratiquement » votées donc légitimes. De ce fait, toute manifestation qui s’opposerait à ces projets de lois et lois seraient anti-démocratique et de ce fait … violentes. Et dans ce cadre, les « black-blocs » ne sont que les « théâtres d’ombre » d’un affrontement infiniment plus important, celui du Capital et du travail…matrice de l’Histoire humaine.
D’où vient la violence ? Telle est la vraie question. Oui, la démocratie organise la discussion politique. Mais faut-il rappeler à quel prix ce « succès » fut obtenu ??? 4 Révolutions furent nécessaires (1789,1830, 1848, 1871) et tant de victimes et de sang versé, pour arriver à institutionnaliser la République… sans que personne désormais ne se présente, ayant comme programme affiché, le retour au système féodal. Mais il fallu aussi les mouvements sociaux 1906 [1], 1936 [2], 1968 pour que les revendications sociales soient prises en compte et reconnus par les autorités politiques, générant ainsi du progrès social pour toutes et tous. Avant les accords de Grenelle ou de Matignon, la violence était celle du Capital, comme rapport d’exploitation du travail via le seul rapport de propriété, s’étant juste substitué à la violence de l’esclavage et de ses déclinaisons (servage, fermage, travail à façons). Jamais dans l’Histoire le Capital ne négocie, hormis sous contrainte du rapport de forces que Marx appelle « lutte des classes » Les dates de 1936, 1945 et 1968 en sont la matérialité. Les violences et l’affrontement ne viennent jamais du travail, mais du capital, obnubilé par son seul taux de profit obtenus contre la société et « l’intérêt général ».
Le libéralisme, derrière la douceur du mot, la violence des chiffres : Derrière le libéralisme se niche le piège des mots et la violence du réel. Comment imaginer que libéralisme renvoyant à la notion de liberté cache un système d’extorsion de richesses aussi performant ? C’est l’intelligence des capitalistes, d’avoir produit une « idéologie » morale, le libéralisme [3], qui justifie moralement, le système d’exploitation dénommé Capitalisme, car le capitalisme est un système d’exploitation violent, autant contre l’homme que la nature :
« Le Capital épuise deux choses : le travailleur et la nature » [4]. Le fondement d’une religion est, dans une situation de souffrance individuelle, de capter les sentiments, par « l’attractivité » des mots. Tel est le rôle et la mission du libéralisme, que d’offrir une « philosophie » à l’essence morale, permettant de masquer la réalité des rapports sociaux d’’exploitation, autrement dit d’extraction de richesses produites par autrui. C’est la raison qui fait que le « libéralisme », reste dans l’idéologie, refusant toute discussion sur le réel et pour cause … car le capitalisme concret, c’est :
  • 21 milliardaires possèdent autant que les 40 % les plus pauvres,
  • 1 % les plus riches détiennent 25 % des richesses nationales,
  • La fraude fiscale pèse plus de 60 Milliards d’euros par an,
  • Notre Pays abrite 9 millions de pauvres,
  • 3 millions de logements sont inoccupés, 600.000 logements indignes, 4 Millions de « mal-logés 
  • Les femmes ont en moyenne un salaire de 23 % inférieur à celui des hommes.
  • Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans attient 40 % dans les quartiers défavorisés,
  • Plus d’un million de personnes en situation de handicap vivent sous le seuil de pauvreté,
  • 11,5 millions de personnes en situation de « précarité énergétique », mais E.D.F a été privatisé
  • 0n dénombre 52.000 décès prématurés du fait de la pollution de l’air,
Mais dans le même temps, la France est championne d’Europe de la distribution des dividendes.
Victor Hugo écrivait : « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Jamais autant qu’aujourd’hui cette approche philosophique, n’a eu autant de matérialité, exprimant la violence d’un système, le capitalisme......
La suite dans "Le grand soir".
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LA RUSSIE S'ENTOURE DE BASE YANKEES: ELLE VEUT LA GUERRE !!!!

L'armée américaine débarque à Anvers.... (VIDEO)... Et le commentaire de "canempechepasnicolas"
"canempechepasnicolas" : 
Imaginez un instant : une brigade de chars russes débarquant à La Havane pour protéger l'indépendance de Cuba, victime du blocus US depuis un demi-siècle...
Et sans faire un gros effort d'imagination : la levée de boucliers dans nos médias contre cette "ingérence inadmissible" et cette menace que ferait peser Moscou et Poutine sur cette pauvre Amérique. ..On entend déjà les commentaires guerriers  de France Inter et du Monde dénonçant la passivité des démocraties occidentales, qui n'auraient pas répliqué militairement et lancé sans attendre des missiles sur les navires russes...
Mais, voilà en Europe, l'envahisseur est yankee et celui-ci considère que ce sont les brigades blindées russes, qui à l'intérieur du territoire russe, menacent les Etats-Unis...!Et les gouvernements européens - et leurs porte-paroles -  de faire  chorus avec l'Oncle Sam...
Vous trouvez çà normal ?

Photo d'archives. © BELGAIMAGE
Le port d'Anvers est durant quelques jours le théâtre de l'arrivée du matériel d'une brigade blindée américaine, déployée en Europe pour "réaffirmer le solide engagement américain dans la sécurité collective des pays membres de l'Otan", a-t-on appris samedi de sources concordantes.

Un premier navire transportant plus de 800 véhicules à roues, dont des transports de troupes et une grande quantité de matériel de la 1st Armored Brigade Combat Team (1ère brigade blindée de la 1st Cavalry Division (1ère division de cavalerie) basée à Fort Hood, au Texas, est arrivé vendredi à Anvers en provenance des Etats-Unis. Il doit être déchargé dimanche et lundi, a-t-on précisé de source militaire.
Deux autres navires rouliers doivent ensuite se succéder pour acheminer en Europe au total plus de 2.500 véhicules - dont des chars lourds M-1 Abrams - de cette unité venant renforcer le flanc oriental de l'Otan.
Le matériel - le personnel, soit plus de 3.000 hommes et femmes, arrive principalement par avion - prendra ensuite la route vers la Pologne, leur destination finale, selon l'ambassade des Etats-Unis à Bruxelles.
L'armée belge contribuera à assurer la sécurité des opérations de déchargement et escortera les convois militaires américains, dans le cadre de l'opération baptisée "Fort to Port" (combinant le lieu de départ, Fort Hood, et celui d'arrivée, le port d'Anvers), sous la houlette du commandement militaire de la province d'Anvers. Cette brigade de l'US Army prend le relais d'une unité similaire, la 2nd Armored Brigade Combat Team de la même 1ère division de cavalerie, déployée en Europe depuis neuf mois dans le cadre de l'opération "Atlantic Resolve" (OAR).
 
 
C'est une initiative prise par les Etats-Unis en 2014, après l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie, pour réaffirmer le "solide engagement américain dans la sécurité collective des pays membres de l'Otan", selon l'ambassade américaine.
En octobre dernier, plus de 80 hélicoptères de quatre types - des CH-47 Chinook, UH-60L et M Blackhawk ainsi que des AH-64 Apache, dans la dernière version de cet appareil, la E - avaient transité par la Belgique, arrivant au port de Zeebrugge puis se rassemblant à Chièvres, avant de se déployer en Europe de l'est pour une durée de neuf mois, toujours dans le cadre d'"Atlantic Resolve". Il s'agissait d'appareils et du personnel qui appartiennent à la 1ère brigade de cavalerie ("1st Air Cavalry Brigade") de la même 1ère division de cavalerie, basée à Fort Hood, au Texas. Les Etats-Unis ont déployé depuis l'an dernier une brigade supplémentaire de combat, portant à trois le nombre de leurs brigades sur le Vieux continent.
Ce déploiement sans précédent avait été décidé par l'administration de l'ancien président américain Barack Obama pour rassurer les membres est-européens de l'Otan face à une Russie jugée "agressive". Il a été confirmé par son successeur, Donald Trump, en dépit de ses réticences initiales à s'engager en faveur de l'article 5 du traité de l'Otan qui porte sur la défense collective entre alliés.