mercredi 27 octobre 2021

Depuis l’assassinat horrible de Mouammar Kadhafi, il y a dix ans déjà, la Libye n’a cessé de s’enfoncer dans un chaos indescriptible.

mardi 26 octobre 2021 par F. Jamet Blog A.N.C.

On peut penser que Kadhafi a commis des erreurs, voire des graves injustices, mais le bilan décrit ici ne peut pour autant être ignoré, en particulier par ceux qui ont foncé tête baissée dans les fables de la propagande otano-ottomano-pétromonarchiste takfiro-islamisto-libérale.(BD-ANC)

Ce crime odieux, perpétré par des nervis du mondialisme ayant tous agi de concert : rebelles libyens du sinistre CNT, forces de l’OTAN, services spéciaux dévoyés, français, britanniques, américains et qatari, mercenaires de tous poils, criminels locaux, régionaux et internationaux, a été ordonné - comble de l’ingratitude et de la scélératesse ! – par un individu aussi cupide que belliqueux dont le Guide Frère de la Révolution libyenne avait imprudemment financé la campagne présidentielle, flanqué pour accomplir cette sale besogne préparant la destruction, l’anéantissement d’une nation, d’un écrivaillon sioniste haineux et infatué.

Partout, dans un pays disloqué, au Fezzan, en Tripolitaine, en Cyrénaïque, des milices "islamistes" criminelles, financées et armées d’abord par la France de Sarkozy puis par l’OTAN et d’autres officines mondialistes, composées d’une majorité d’étrangers et de droits communs libyens, font régner la terreur sans répit.

À la paix et l’ordre social que garantissait la Jamahiriya arabe socialiste libyenne, cette forme originale de démocratie directe, sociale, solidaire et autogestionnaire, instaurée par le colonel Kadhafi, a succédé un état de guerre civile perpétuelle, une épouvantable barbarie faite au quotidien de viols, de pillages, d’esclavagisme.

(La milice tribale et takfiriste de Misrata notamment, issue d’une tribu traditionnellement esclavagiste et ayant ensuite collaboré avec le parti fasciste italien, avec la complicité et l’ingérence d’autorités italiennes inféodées au "nouvel ordre mondial", massacre, torture, réduit en esclavage des milliers de travailleurs immigrés africains, qui vivaient en sécurité du temps du Guide !).

A toutes ces exactions s’ajoute une corruption tous azimuts, une mise sous contrôle par des compagnies américaines du pétrole et du gaz libyens, un détournement des matières premières (C’est près de la moitié du pétrole libyen qui est actuellement vendue en offshore !), et puis des attentats incessants, la contrebande d’armes et de drogues, le trafic de migrants d’Afrique subsaharienne

C’est tout cela la triste réalité de la Libye d’aujourd’hui !

Kadhafi avait fait de son pays, qui était l’un des plus pauvres du monde sous le règne de son prédécesseur, le plus prospère du continent africain. Oui, il faisait bon vivre dans la Libye de Kadhafi ! Elle était le pays le moins endetté du monde ; les soins y étaient gratuits, de même que l’eau, l’électricité à usage domestique, ou le téléphone ; une politique éducative ambitieuse avait permis d’alphabétiser la population et de former en son sein un encadrement de qualité sans lequel n’eût pas été possible le miracle économique libyen.

Le gouvernement libyen allouait à chaque étudiant désirant poursuivre ses études à l’étranger une bourse de quelque 1 600 euros par mois ! Quant à l’accès à la propriété foncière des citoyens libyens, il était facilité par l’absence d’imposition, notamment de TVA, par une aide de 300 euros par mois à chaque famille libyenne sur présentation d’un livret de famille et par des prêts sans intérêt accordés par les banques. Les banques libyennes, bien sûr !

En Libye, le prix d’un litre d’essence s’élevait à 8 centimes d’euro ! La manne pétrolière et gazière profitait non seulement au peuple libyen tout entier, mais aussi au continent africain, surtout à ses pays les plus pauvres dans les économies desquels Kadhafi le Généreux investissait sans lésiner.

Kadhafi le Généreux aimait et aidait l’Afrique ! Pour ce continent dont il arborait fièrement le contour brodé sur son poitrail, il nourrissait un projet grandiose, tout à la fois humanitaire, économique et politique. Il s’apprêtait à réaliser l’émancipation financière de l’Afrique et cela, la mafia mondialiste des « banksters » et des bonzes ne pouvait le souffrir.

Le régime de Kadhafi, par ailleurs, était un rempart efficace face à l’émigration clandestine africaine vers le Vieux Continent. Kadhafi avait passé des accords avec l’Union européenne pour surveiller ses frontières et faire lever, par la même occasion l’embargo insupportable qui pesait sur son pays. Mais depuis la chute de la Jamahiriya, l’anarchie est telle en Libye que les milices chargées par les autorités de transition du contrôle des frontières s’adonnent elles-mêmes au trafic de « migrants » !

Le déracinement des populations africaines qui sont en train de déferler sur l’Europe proie est un crime de l’humanité dont devront répondre un jour les criminels qui l’orchestrent. Ces canailles sont les mêmes qui ont renversé et assassiné Mouammar Kadhafi ! Ils sont les négriers d’aujourd’hui, serviteurs zélés du complexe militaro-industriel, du Grand Capital avide de main d’œuvre bon marché et adepte de dumping social.

C’est pour tout cela que nous nous devons de rendre un hommage vibrant au grand résistant contre l’impérialisme mondialiste que fut jusqu’à son dernier souffle Mouammar Kadhafi, dans notre attachement aux valeurs que le Guide Frère de la révolution libyenne a toujours défendues, comme la justice, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la liberté et la démocratie directe.

Nous réaffirmons notre soutien au Comité Révolutionnaire International dans son œuvre de libération du peuple libyen opprimé et dans son combat opiniâtre aux côtés de Saïf al Islam Kadhafi ! Gloire éternelle à Kadhafi ! Vive la Jamahiriya ! Vive la Libye libre et souveraine ! Et vive la justice !

 

Colombine : de l’Amérique à la Russie.

Publié le par Boyer Jakline

Le 18 octobre 2014, j’écrivais un article sur Vladimir Pozner, figure incontournable du journalisme russe. Il a 3 passeports : français,  par sa mère,  russe ( soviétique) par son père  et américain où il a grandi et travaillé. Une bonne connaissance,  intime,  de ces sociétés. Il a carte blanche pour son émission sur Rossia 1, et n’est absolument pas un béni oui-oui du système.  Je ne partage pas toujours son analyse et ses conclusions. Voir, dans le blog ce qu'il écrit sur la victoire de 1945, par exemple.

Il est cependant une bonne "entrée" dans la société russe actuelle,  très loin de la caricature permanente ici, d’autant plus cynique au regard de ce que sont devenus nos médias publics et privés. 

Il réagit le 20 octobre dernier à la proposition du patriarche Kirill, chef de la très puissante église orthodoxe russe: introduire à l’école des cours de religions. 

Cette proposition permettrait, argumente le responsable religieux de lutter contre un phénomène relativement récent et très traumatisant : les meurtres de masse dans établissements scolaires et universitaires. Il y en a eu 3: à  Kazan, dans une école,  à  Perm dans une université,  ainsi qu'à Kertch.

Interrogé sur  Info24, Vladimir Pozner déclarait :

"Le patriarche Kirill se trompe complètement. Aux États-Unis,  l’enseignement de la religion est obligatoire dans les écoles. Cela n’empêche pas ces tueries de masse. C'est une réponse simple à une question complexe. Ou bien c’est une tentative pour obtenir l’enseignement de l’orthodoxie dans les écoles.  Mais nous sommes un état laïque.

Il faut, continue-t-il, comprendre les causes, poussant ces jeunes gens à de tels crimes. Il est indispensable de rassembler psychologues et experts qui analysent le pourquoi d’une telle conduite.  Étape indispensable avant toute action concrète. 

Il note également que " les débats incessants autour de ces actes peuvent susciter l’envie d’imiter chez d’autres adolescents. Il ne  faut pas certes les cacher,  je ne suis pas pour la censure,  mais il faut de la retenue. Cela peut donner et pas seulement aux adolescents l’envie de répéter,  être célèbre."

Quant à moi, je pense que ces comportements et ces crimes sont des symptômes lourds de l’échec de nos modes de vie, devenus pour trop de jeunes gens des modes de mort, meurtres ou suicides: comment pour " devenir célèbre" peut-on avoir envie de prendre un fusil et tirer sur des jeunes gens avec lesquels on étudie ?

Ils ont été pendant des siècles,  et le XXe ne fait pas exception,  la "chair à canon" des conquêtes. Jusqu'à retourner leurs armes contre eux ?

 

Xi « Aucune civilisation n’est supérieure ou meilleure que les autres »

Le président chinois exhorte à empêcher une puissance de dominer les normes et l’ordre internationaux, son discours est certes marqué par l’actualité des tensions autour de Taiwan et le rappel du droit international à ce propos, mais il propose également une conception plus égalitaire et souveraine de l’ordre international et déjà le refus de la Chine d’accepter l’hégémonie impérialiste (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Publié:25 Oct 2021 12:53 GMT

Xi Jinping a prononcé un discours à Pékin lundi à l’occasion du 50e anniversaire de l’adhésion du pays à l’ONU.

La Chine prône la coexistence pacifique dans le monde et s’oppose aux « confrontations à somme nulle » et à toutes les formes d’« hégémonie et de politique de force », a déclaré lundi le président Xi Jinping lors d’un événement à Pékin à l’occasion du 50e anniversaire de l’adhésion de la République populaire à l’ONU.

Depuis que le « siège légitime » de la Chine aux Nations Unies a été rétabli en 1971, le pays « s’est acquitté de ses responsabilités en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, est resté fidèle aux buts et principes de la Charte des Nations Unies, et a soutenu le rôle central de l’organisation dans les affaires internationales » a dit le président.

Au cours de l’événement, auquel ont participé des représentants d’organisations internationales en Chine et, virtuellement, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le président chinois a évoqué les tentatives de domination mondiale menées par certains pays.

« Aucune civilisation n’est supérieure ou meilleure que les autres » a défendu le président, en affirmant que les règles internationales doivent être élaborées ensemble par tous les 193 membres de l’ONU et non par décision unilatérales de certains pays ou blocs.

« Les règles internationales aussi doivent être respectées par les 193 membres de l’ONU, sans exception aucune », a-t-il ajouté, cité par Xinhua.

Le président chinois a souligné l’importance dans le monde d’aujourd’hui de « choisir la coopération plutôt que la confrontation, l’ouverture plutôt que l’isolement et l’avantage mutuel plutôt que les jeux à somme nulle ».

« Nous nous opposerons fermement à toutes les formes d’hégémonie et de politique de force, ainsi qu’à toutes les formes d’unilatéralisme et de protectionnisme », a-t-il déclaré.

Xi Jinping a également déclaré que son concept d’une « communauté de destin commun » ne signifie pas remplacer un système par un autre ou une civilisation par une autre, mais partager les responsabilités et les droits entre tous les pays.

Depuis que le gouvernement nationaliste chinois s’est retiré à Taïwan face au triomphe des communistes en Chine continentale en 1949 dans la guerre civile, le siège de la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU a été occupé jusqu’en 1971 par un représentant taïwanais. En octobre de cette même année 1971, la résolution 2758 de l’Assemblée générale a reconnu la République populaire de Chine comme « le seul représentant légitime de la Chine auprès des Nations Unies ».