mardi 28 avril 2020


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

DESSIN DU 30 MARS, LES MORTS EN EHPAD PAS ENCORE COMPTABILISES
DESSIN DU 30 MARS, LES MORTS EN EHPAD PAS ENCORE COMPTABILISES
Mais peut-on toujours se fier aux chiffres journaliers fournis  la Direction générale de la santé? Il y a peu, elle ne comptabilisait pas les personnes âgées décédées en Ehpad. Et dans ces établissements en majorité privés, où peu de pensionnaires ont été testés, quelle fiabilité scientifique sur cette mortalité? Quant aux décès par coronavirus à domicile?
Il faut savoir que la majorité des Ehpad n'ont pas un roulement d'infirmière de jour comme de nuit et que les médecins prescripteurs appartiennent à la médecine de ville aux emplois du temps surchargés pour cause de déserts médicaux.
Quant à la mortalité du covid-19 à domicile, faute de tests pour diagnostiquer la réalité de la maladie, combien de décès ne sont pas enregistrés au titre du coronavirus? Au tout début, la presse régionale en ligne évoquait un mort du covid-19 chez lui, dans la ville de Limay. Depuis plus rien. Comme si un miracle protégeait le Mantois acculé dans un mal-vivre endémique.
L'UD CGT du 78 révèle les chiffres de Santé publique de France pour les Yvelines. Cet organisme officiel dénombre 338 résidents décédés dans les Ehpad et près de 20% du personnel contaminés sur 1 105 salariés. Une hécatombe parmi les personnes âgées et une tragédie pour le personnel et les familles.
Actu 78, journal régional en ligne, signale 19 décès à l'Ehpad de Manganville et 40 % des résidents présentaient "des symptômes pouvant être associés au virus". Ben oui, faute de tests!
Depuis le début de l’épidémie, les personnels des EHPAD comme du secteur du maintien à domicile alertent. Malgré les annonces télévisées successives, le matériel de protection – masques, gel, surblouses – manquent encore cruellement. Sans même attendre la fin du confinement, empressés de reprendre leur activité économique pour dégager des profits qu’ils ne reversent pas à la solidarité, des patrons de grands groupes, dans des secteurs non essentiels, achètent par milliers du matériel de protection au mépris de ceux qui luttent au quotidien pour soigner et pour protéger les publics les plus vulnérables. Oui, les annonces télévisées se succèdent et ne se ressemblent pas. Il y a 15 jours maintenant, le gouvernement a annoncé le dépistage systématique des résidents et des personnels en EHPAD, qu’ils soient symptomatiques ou non, mesure jugée indispensable par la communauté scientifique pour freiner la propagation du virus. Les exemples sont nombreux d’Ehpad où lorsque l’épidémie pénètre, elle provoque des décès en cascades, contaminant aussi un grand nombre de personnels. Dixit l'UD CGT 78.
Et pour engraisser toujours le capital, les masques pour le publics seront payants!

LE TEMPS DES CERISES


MOULOUDJI ET NANA MOUSKOURI....
SUBLIME INTERPRÉTATION D'UNE CHANSON ÉTERNELLEMENT BELLE, ÉVOCATION DE LA COMMUNE DE PARIS

Chanson écrite en 1866 par le Communard Jean Baptiste Clément qu'il dédia plus tard à Louise, une infirmière Communarde rencontrée sur les barricades.



Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et gai rossignol, et merle moqueur
Seront tous en fête !
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux, du soleil au cœur !
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Sifflera bien mieux le merle moqueur !

Mais il est bien court, le temps des cerises
Où l’on s’en va deux, cueillir en rêvant
Des pendants d’oreilles…
Cerises d’amour aux roses pareilles,
Tombant sous la feuille en gouttes de sang…
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant !

Quand vous en serez au temps des cerises,
Si vous avez peur des chagrins d’amour,
  Évitez les belles !
Moi qui ne crains pas les peines cruelles,
Je ne vivrai point sans souffrir un jour…
Quand vous en serez au temps des cerises,
Vous aurez aussi des peines d’amour !

J’aimerai toujours le temps des cerises :
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
  Une plaie ouverte !
Et dame Fortune, en m’étant offerte,
Ne pourra jamais fermer ma douleur…
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur !

LA POLICE DE LA MACRONIE.....






......AU SERVICE, NON PAS DES CITOYENS, MAIS EXCLUSIVEMENT DU SYSTÈME CAPITALISTE !

Dr CELIA MACHÍN GUEVARA.


 Image



Ces images de Celia (en blouse bleue), la petite-fille d' Ernesto Che Guevar et la fille d'Aleidita Guevara au milieu d'une bataille contre COVID-19 dans l'un des hôpitaux de La Havane, nous viennent de Facebook . "Simplicité et grandeur de la révolution cubaine. Fierté de tous », disent ses collègues. 

La Dr Celia Machín Guevara, 28 ans, petite-fille du Che, fille d'Aleidita Guevara, comme chaque médecin cubain est totalement et héroïquement engagée dans la bataille contre le Covid-19

Image

Bercy confirme que le #11mai la France ne pourra fournir les masques nécessaires. Donc on va réouvrir les écoles, se lancer dans le deconfinement encore une fois sans protections. En clair, le gouvernement envoie des gens à une mort certaine. Irresponsable

Le PDG de Lufthansa préfère la faillite à la tutelle de l'Etat


MERCI VEOLIA

TOUJOURS L'ARNAQUE AVEC L'EAU, RESSOURCE NATURELLE GRATUITE. 


Dans ma boite aux lettres, aujourd'hui, une enveloppe expédiée par Veolia, le "service" de l'eau. Tiens, j'apprendrai à la lecture d'une information covid-19 que les sites d'accueil sont fermés, comme les bureaux de Poste de nos villages, fermés, eux aussi, pendant des semaines entières, pourtant services "publics".
Mais pour demander d'envoyer notre pognon, Veolia a  quand même trouvé les ressources et m'envoyer ce courrier.

Voyons cette facture. Il est écrit que j'ai utilisé en 12 mois 36 mètres cubes d'eau. Trente six mètres cube! Prix affiché sur la facture: 2,84 euros / mètre cube. Multiplié par 36 mètres cube, montant théorique= 105,08 euros.! C'est déjà pas mal, pour un produit naturel qui ne demande pas d'énormes frais d'extraction.... C'est vrai que je mouille mon pastis, et que j'en bois assez souvent.

Mais c'est ici que çà se corse. Montant total de la facture: 288, 15 euros. DEUX CENT QUATRE VINGT HUIT EUROS et QUINZE CENTIMES!  Ma facture a donc été multipliée  quasiment par trois. Maintenant, exercice de haute voltige. Lire ou tenter de lire et de comprendre :TVA:11 euros ! Onze euros de TVA !-.....  Assainissement collectif, - çà, on peut comprendre, sauf le montant, très élevé: 158 euros +TVA !!- organismes publics (sic?), abonnement "part distributeur" (?), collecte et traitement des eaux usées - 73 euros + TVA !!-  abonnement "part syndicale" (?), préservation des ressources en eau (?), lutte contre la pollution, modernisation des réseaux de collecte....Je finis noyé sous tant de détails qui ne m'expliquent pas dans quelles grandes poches doit tomber ce pognon de dingue, selon l'expression du petit chef, qu'on me prélève avec tant de facilité pour le peu de travail et de difficultés dont je suis la cause.

Et je me dis une nouvelle fois que la ressource naturelle qu'est l'eau devrait être exploitée, non pas par des groupes capitalistes avides de pognon pour gaver les patrons et les actionnaires, mais par un SERVICE PUBLIC et NATIONAL unique au seul service des citoyens consommateurs.  Parce qu'il faut pouvoir se permettre d'acquitter des factures pareilles! Comment peut faire une famille avec deux ou trois enfants qui font normalement tous les jours leur toilette? Et il ne s'agit que de l'eau! Il faut y ajouter tout ce qui est aussi indispensable, à commencer par se nourrir....J'ai calculé par exemple qu'un kilo de fraises achetées 5 francs au marché de Tarbes en 93/94 coûte aujourd'hui en 2020, 7 ou 8 euros, soit entre 47 et 54 francs de l'époque des francs français !! Multiplié par 9 ou 10 en 25 ans !!!
NON  à l'Europe capitaliste!!!  A bas  le capitalisme!!! Nous avons été grugés, et nous le sommes encore et pour longtemps si rien ne change. Il faut que cesse cette gestion crapuleuse de l'eau, produit naturel indispensable à notre vie.
Commençons par le commencement: Nationalisation des SAUR, VEOLIA, etc, tous les vampires capitalistes financiers qui aggravent la misère  des plus pauvres, et la pollution de la planète.
Note de P.   Cela n'a pas trainé: un mail de Veolia "m'informe" que le prix du mètre cube d'eau est de 2,84 euros, ce que j'ai publié ci-dessus, mais moi, je le paye au final à 8 euros, ce dont il ne parle pas, il ne semble pas comprendre la raison de ma condamnation de ce système pervers et scandaleux.
Le texte de la réponse que je viens de recevoir : c'est l'abonnement semestriel de 93 euros qui semble être la cause de la facture. Il n'empêche que tout est scandaleusement élevé: l'abonnement et le montant final. Et moi, citoyen consommateur, je n'ai rien négocié du tout, ces tarifs hors de prix nous sont imposés. 

"Bonjour M Pierre CAUMONT,
 
Je fais suite à votre demande du 28/04/2020 concernant votre abonnement .
 
Sur votre commune, vous etes facturés semestriellement .
De plus le prix au m3 n'est pas de 8 euros mais de 2.84 euros et un abonnement semestriel à 93.00euros .
Tous ces tarifs sont négocier avec votre commune
Je reste disponible pour toute autre demande ou tout complément d'information"








LA  CACOPHONIE  CONTINUE


Publié le 27/04/2020 à 08:26 par J.Cros Blog cessenon
La cacophonie continue


Bien qu’ayant cessé mon activité professionnelle il y a vingt ans je me suis intéressé à la situation de l’éducation nationale avec la réouverture annoncée des établissements scolaires le 11 mai prochain. Contrairement aux déclarations antérieures du président de la République cette décision ne tient pas compte de l’avis des scientifiques.
Sans être expert on voit mal comment on peut assurer la sécurité des élèves, du personnel, des familles. Il y a en particulier les questions de transports scolaires, de la restauration, des déplacements, des cours eux-mêmes.
Évidemment la pandémie perturbe l’organisation de notre quotidien mais on ne peut prétendre résoudre ce à quoi nous sommes confrontés par des injonctions qui nient les réalités. De fait rien n’est prévu pour les garanties qui devraient accompagner la réouverture des établissements scolaires.
On peut se poser la question : est-ce qu’on peut fermer les yeux devant les risques qu’on prend ainsi ? Il n’est pas concevable qu’on mette en danger toute une population car l’École est nécessairement un lieu potentiel de contamination.
Ce n’est certainement pas le seul mais force est de constater que l’on fait fi du principe de précaution au nom sûrement d’intérêts qui dans l’esprit de nos dirigeants sont prioritaires.
Cela renvoie à l’interrogation qui était la nôtre avant le développement de la pandémie. Par-delà les incohérences constatées, telles le maintien des élections municipales, la gestion des stocks de masques, on a l’impression d’une improvisation dans les mesures prises. Elles buttent sur la logique d’un système, celle du revenu du capital..
Déjà incapable de résoudre les problèmes sociaux avant le coronavirus, le système fait la preuve de son impuissance à répondre aux nécessités de la crise sanitaire. Nous ne prétendons pas que l’on peut trouver une solution en claquant des doigts mais force est de constater l’impasse dans laquelle nous sommes.
La solution, pour aujourd’hui et pour demain, ne peut se trouver qu’en se dégageant de la finalité de notre société. Ce n’est pas x, y ou z seulement qui sont en cause mais le mécanisme même qui conditionne tous les aspects de notre vie.
Un mécanisme qui n’est pas remis en cause par nos dirigeants, ceux qui sont actuellement aux commandes, comme ceux qui y étaient hier. Ce qui est posé dépasse et de loin, la responsabilité des personnes, la gestion pour le moins cacophonique de ce qui nous arrive illustre les limites historiques que nous avons atteintes.
Nous sommes dans une situation qui fait penser à celle de 1788 : il est des exigences qui frappent à notre porte. On ne peut pas continuer indéfiniment à les ignorer. Cela demande une prise de conscience à laquelle on ne peut se soustraire.

Le manque de masques et la casse de l’outil industriel – Par Christine Prunaud Sénatrice PCF des Côtes d’Armor (L’Humanité, 21 avril 2020)

Mardi, 21 Avril, 2020 – L’Humanité
 
Le manque de masques et la casse de l’outil industriel
Par Christine Prunaud Sénatrice PCF des Côtes d’Armor
Cette crise sanitaire illustre malheureusement les conséquences du déclin industriel de notre pays. Exemple le plus saisissant avec l’usine Honeywell de fabrique de masques à Plaintel (Côtes-d’Armor) pourtant rentable mais fermée en 2018.
200 millions de masques étaient produits dans cette entreprise qui a changé plusieurs fois de propriétaires mais qui ont toujours bénéficié des différentes aides publiques de l’état via le CIR ou le CICE pour laisser au final 300 salariés sur la touche.
La production a été délocalisée en Tunisie et en Chine et les outils de production ont été démantelés par un ferrailleur en février dernier alors que les signes d’une pandémie mondiale étaient plus que pressants.
Le syndicat Solidaires par son secrétaire général des Côtes d’Armor Serge Lequeau pointe très justement avec cette usine, « un condensé édifiant de tout ce que le capitalisme financier international, soutenu par des politiques néolibérales peut produire comme horreur, comme absurdité, comme aveuglement ».
En effet, des deniers publics ont servi à casser un outil industriel dont on ressent aujourd’hui l’impériosité. Ils ont aussi broyé des hommes et des femmes avec un savoir faire technique de haut niveau dans un domaine touchant à la sécurité sanitaire de tous.
Le gouvernement actuel disait encore au sujet des délocalisations il y a quelques mois : « Garder ces usines n’est pas un enjeu d’intérêt public. Laissons faire les lois du marché ! Si, un jour, nous avons des besoins, nous les importerons de Chine ! ». Mais aujourd’hui nous payons toutes et tous les prix de cette confiance aveugle dans le seul marché mondial. La France manque toujours de masques, plus de deux mois après le début de la crise. Les soignants manquent de tout et nos ministres nous demandent de faire preuve de solidarité en fabriquant des masques maison ou en faisant appel à des dons pour aider nos hôpitaux.
Comme toujours face à ce scandale, la solidarité prime avec le projet de créationd’une société coopérative industrielle qui reprendrait les activités. Cette structure reste la plus adaptée à la situation puisqu’elle permet d’associer tous les acteurs du territoire régional, à commencer par les salarié.es, mais aussi d’autres acteurs comme les structures sanitaires et médico-sociaux, ou tout collectif citoyen régionaux…. Le Conseil Départemental des Côtes d’Armor et le Conseil Régional de Bretagne ont fait part de tout leur soutien à ce projet de relance.
Mais le gouvernement par la voie de sa secrétaire d’état à l’industrie vient de doucher les espoirs en indiquant cyniquement « je sais que l’équipe est motivée. Le projet est peut-être une bonne idée mais il ya des alternatives ». Or nous constatons tous au quotidien les effets désastreux de ces alternatives.
Ainsi face au dogme néolibéral du gouvernement, c’est mon rôle de parlementaire d’accompagner cette appropriation collective des moyens de production. L’avenir est là, notre présent confiné nous le prouve bien.

Les entreprises domiciliées dans les paradis fiscaux pourront bien recevoir des aides de l’État !!

28 Avril 2020 , Rédigé par PCF SECTION DES BASTIDES 81 Publié dans #Entreprises
Les entreprises domiciliées dans les paradis fiscaux pourront bien recevoir des aides de l’État !!

Plusieurs amendements étaient déposés le 22 avril par la sénatrice de l’Orne, Nathalie Goulet, rapporteuse de la mission sur les engagements financiers de l’État pour la commission des finances. L’objectif est de «priver toute entreprise enregistrée dans un paradis fiscal du bénéfice des mesures d’aide de l’état d’urgence sanitaire». Malgré l’avis défavorable du ministre Olivier Dussopt, l’amendement est adopté et défendu le 23 avril matin par Bruno Le Maire.

Invité de France Info le 23 avril, le ministre de l’Économie était affirmatif : « Il va de soi que si une entreprise a son siège fiscal ou des filiales dans un paradis fiscal, je veux le dire avec beaucoup de force, elle ne pourra pas bénéficier des aides de trésorerie de l’État ».

Mais le 23 avril dans l’après-midi, lors de la commission mixte paritaire, réunissant 14 députés et sénateurs, la disposition défendue le matin même par Bruno Le Maire a été tout bonnement supprimée. « Cet amendement a été considéré comme marginal car les aides concernent largement les TPE qui n’ont pas de filiales » expliquait à Public Sénat Vincent Éblé, président socialiste de la commission des Finances de la chambre haute.

Il aura fallu moins de 24 heures au gouvernement pour changer de braquet sur la conditionnalité des aides de l’État aux entreprises impactées par la crise du coronavirus et domiciliées dans des paradis fiscaux. En cause, plusieurs grandes entreprises françaises possèdent des filiales dans ces dits paradis fiscaux.

Et un cadeau de plus aux grands patrons !! Non seulement ils augmentent leurs dividendes honteusement en ce temps de crise, mais ils bénéficieront des aides de l’Etat, même domiciliés dans des paradis fiscaux.

Selon l’ONG Oxfam, LVMH disposait par exemple de 234 filiales dans des «paradis fiscaux et juridiques», soit plus d’un quart de ses entités. Les grandes banques françaises étaient elles aussi présentes en tête de peloton. La BNP, la Société générale et le Crédit agricole totalisaient 436 filiales dans les paradis fiscaux. Carrefour en détenait une cinquantaine et PSA une trentaine.

Pendant que les salariés se trouvent au chômage partiel, qu’ils voient leurs revenus baisser et qu’ils doivent quand même joindre les deux bouts, l’Etat aide les entreprises avec l’argent public, c’est-à-dire avec notre argent !

L’état d’urgence bénéficie bien au grand capital !