mercredi 7 novembre 2012

TOREO D'ANTAN: NON PIPOLISÉ

Los Tiempos (Blog d'Antonio DIAZ: "HASTA EL RABO, TODO ES TORO")



Voici le type de faenas des matadors anciens. Des faenas qui vous glaçaient le sang. Qui transmettaient au public des frissons d'émoi, dont chacun se souvenait des années plus tard.  Oh! Temps de toreo tragique, quand Lagartijo et Frascuelo  livraient leur âme et vie dans le combat, intérêts, épargne, et capital, jusqu'aux bouts dangereux d'une profession qu'ils exerçaient, non pas comme des industriels cupides, mais comme des aficionados enthousiastes.!
Cette série de faenas, dont plusieurs centaines de contemporains des deux maestros se souviennent encor, pour le spectateur, plus que la vue, c'était le coeur qui commandait: plus que le divertissement, grâce à  l'étonnement, l'effroi, ou la surprise, les applaudissements ne suffisaient pas à extérioriser l'effet ressenti, parce que après les exploits face à aux difficultés et au danger de la mort enfin vaincus, montait le rugissement du public qui libérait ainsi son émotion.
D'autre part, le visage  herculéen et musclé des lidiadors correspondait, logiquement, à leur travail professionnel: c'étaient des athlètes vigoureux, non des gringalets sans ressort; leurs noms d'affiche étaient masculins, et non des surnoms d'enfants, terminés en illo  ou  ito, ou autres...
C'était le toreo d'antan, et c'est ainsi qu'il doit être et retrouver tout son bon sens, rien à voir avec tout  problème d'habilité ni même mêlé à ou non à un risque consenti, ou comme un concours ou un tournoi d'attitudes plastiques

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F. Bleu

PEDRO GARCIA MACIAS: QUE SUERTE TIENEN LOS TRUJILLANOS! ENHORABUENA, MAESTRO!