dimanche 19 décembre 2021

 

UN REGARD JURIDIQUE SUR L'ACTUALITÉ AVEC RÉGIS DE CASTELNAU

 

Et ça pleurniche, et ça pleurniche.

Mon dieu c’est trop affreux ! Comment en est-on arrivé là ? À cette « gauche » complètement groupusculaire ?

C’est vrai ça, que se passe-t-il ? Même Mélenchon n’y arrive plus, malgré son talent et ses efforts, pour certains méritoires, pour d’autres complètement absurdes. Ne parlons pas de Montebourg chez qui la trahison est une seconde nature. Ni d’Hidalgo dont la candidature défie le simple bon sens, ni par charité de Roussel. Malgré également les mensonges visant à qualifier Jadot, le néolibéral atlantiste néoconservateur, de candidat de gauche, c’est peine perdue.

Pour essayer de sortir de l’affliction on est en train de vous sortir l’imposture Taubira, la copine droitarde de Bernard Tapie (expérience personnelle). « Tu vas voir coco, ça va marcher ! Femme et noire comment qu’elle est pas trop intersectionnelle, pile-poil ce qu’attendent les larges masses. »

Désolé, mais ce ne sera même pas en rêve.

Rien à attendre tant que l’on n’aura pas fait le procès de cette « gauche » qui, de Mitterrand à Hollande en passant par Jospin a été le principal fourrier de l’agression néolibérale de notre pays. Et quand j’utilise le mot procès, ce n’est pas une image.

Trois symboles en illustration de ce propos :

•            Jospin le plus grand privatiseur de l’histoire de France.

•            Hollande l’invraisemblable limace politique qui a fini la destruction des institutions avant d’organiser le coup d’État qui a porté Macron au pouvoir.

•            Édouard Martin, le métallo membre du syndicat jaune CFDT, qui a aidé Hollande à planter les derniers clous dans le cercueil de la sidérurgie française. Et qui juste après, abandonnant ses camarades et passant des hauts-fourneaux aux petits-fours, a pris la tête de liste PS aux européennes. Pour la petite histoire, au mandat suivant il laissera aimablement sa place à l’agent américain Raphaël Glucksmann. Pour la petite histoire toujours, pendant qu’il se gobergeait à Bruxelles, la ville de Hayange est passée au FN.

PS : pub ! J’en profite pour dire que je viens de publier un article historique (il n’est pas lui-même historique, mais il parle de l’Histoire). Il est intitulé : « le Parti socialiste a-t-il jamais été de gauche ? ». Pour le lire, il suffit d’acheter le numéro 7 de Front Populaire.

Tag(s) : #Opinion

 


je suis CUBA et cela change le regard sur le monde…

OUI je partage ce que dit jean Claude à propos de la Chine et de l’aide que pourrait fournir à l’évolution du PCF le fait d’accepter le regard de l’extérieur; Oui! c’est indispensable de penser la manière dont les classes sociales interviennent dans un cadre géopolitique d’une mondialisation contraignante . Les Français ne peuvent pas ignorer l’impérialisme, sauf en imagination, et jouer à l’Autruche, la politique de l’Autriche (au moment de l’Anschluss) dirait Lacan … Ce que ce regard apporterait à la “contradiction interne” dans laquelle le PCF est encore englué et qui est celle de la société française. Mais il ne faut pas ignorer le traumatisme de ce parti de MAURICE THOREZ qui avait deux patries, la France et l’URSS. Certains n’en sont toujours pas sortis dans l’amour comme dans la colère, mais il faudra bien… Parce que cette cécité qui n’est pas qu’opportunisme dévient problématique. C’est ce que dit aussi Franck MARSAL à propos de l’OTAN. Non! la question de la Chine n’est pas simplement celle de quelques érudits, pas plus que celle de Cuba ou même de la Russie qui n’est plus l’URSS… je vous renvoie donc au fil de cette discussion qui caractérise le blog et qui construit certains articles comme un texte collectif et ses prolongements comme une comète… Nous tentons ici de penser ensemble, de coopérer à l’intellectuel collectif, sans concurrence… C’est peut-être simplement un dialogue comparable à celui noué avec mes étudiants dans leur première recherche, apprendre de celui qui apprend, découvre et fait. Comme me le disait MARIANNE, hier, c’est la méthode de Confucius : “si tu soulève le coin du couvercle , les autres seront capables de soulever les trois autres coins”. C’est la méthode cubaine : la science est collective, Ses fruits doivent être à tous grâce à l’éducation… La politique ce devrait être pareil…
Jean Claude DELAUNAY et Franck MARSAL, sont de ceux qui soulèvent un coin et, comme eux je voterai pour Fabien ROUSSEL. Pourquoi ? Comme l’a écrit récemment Gilles QUESTIAUX dans son blog réveil communiste à propos du débat de Fabien ROUSSEL , parce qu’il a su déjouer le piège médiatique qui veut que celui qui ose dire la vérité sur la Chine, sur la Russie et même sur Cuba soit dans des conditions de lynchage, et surtout parce que c’est le meilleur et même le seul candidat de gauche. Ce que les médias découvrent avec stupéfaction. Si Laurent BRUN, comme moi, sommes satisfaits de cette intervention simplement de gauche, c’est aussi parce qu’elle les a contraint malgré eux à avouer certaines vérités sur la Chine: sa lutte contre la pauvreté, contre la pollution, l’épidémie. Donc même avec un positionnement simplement de gauche, à prendre la question autrement qu’en acceptant l’éternelle bonne conscience délirante des droits de l’homme, droits du libre renard dans le libre poulailler. Paradoxalement, l’affirmation de la souveraineté française, la défense du droit à l’emploi des travailleurs face aux délocalisations en Chine, était déjà une avancée par rapport au consensus médiatique. D’autres camarades devraient revenir au Parti et pousser dans le bon sens parce qu”au-delà des élections où Fabien ROUSSEL apparait de fait comme le seul représentant d’une gauche en déshérence, comme d’ailleurs le seul individu raisonnable, il y a les possibles. Mais pour avancer encore, il faudra bien qu’il y ait un parti communiste français et il n’y a pas d’autre voie pour y parvenir que d’avancer sur le but, “le socialisme”, dans le cadre du futur congrès.
Faut-il pour autant renoncer aux exigences théoriques, à l’élaboration d’une véritable orientation stratégique ? non surtout pas, il faut les pilonner, ne pas se taire, c’est ce que ne comprennent pas certains qui restent sur le bord et qui n’ont même pas conscience à quel point on a besoin d’eux. Il ne faut jamais faire ce que veut l’adversaire disent les Cubains et les adversaires de tout poil veulent que ceux qui aspirent à transformer le monde ne s’unissent pas.
Si on veut que la situation évolue, il faut appuyer ce qui avance, et maintenir analyse et pression. C’est la ligne que nous mettons plus ou moins en œuvre dans ce blog, dans et hors parti, sans fractionnisme mais dans un débat de fond.En étant bien conscients que la véritable poussée n’est pas seulement théorique mais elle est réalisée par ceux qui font, qui reconstruisent le PCF et mènent la campagne d’une autre manière. On ne peut que se féliciter du nombre de jeunes qui s’impliquent dans cette activité.
Je voudrais ajouter qu’en ce qui me concerne si je n’avais pas eu la chance de rencontrer Cuba, après de longs voyages en Afrique, je penserais peut-être comme l’immense majorité des Français, y compris communistes. je serais empêtrée dans les illusions sur ce qu’est ou ne devrait pas être la transition socialiste dans un monde pourtant tellement dominé par l’impérialisme. Empêtrée au point que personne n’ose faire le bilan de ce qu’est l’OTAN ses crimes, ses échecs patents ne serait-ce qu’en Afghanistan, comme le dit Franck MARSAL. Un regard qui faute d’oser voir ce qu’est l’impérialisme tombe dans “l’indigénisme” et dans les vertus de la dame patronnesse.
Faute de ce constat élémentaire et indispensable, on se laisse prendre dans les justifications insupportables de l’intervention otanesque, qui in fine libèrerait. On oublie que l’intervention en Irak, dans laquelle les malheureux kurdes sont embringués, ne débouche sur aucune libération, surtout pas celle des kurdes, mais bien sur l’horreur des camps de réfugiés avec le drame vécue par des femmes et des enfants. Comme cela débouche sur l’aggravation massive de la sous alimentation de la population afghane. Et quand on feint de l’ignorer ou pire quand de fait on tente de sauver les bonnes oeuvres de l’OTAN, l’excellence du modèle occidental, en disant que tout est pire s’ils partent, on ose prendre le féminisme en otage.
Çà commence à bouger, même si Marie Georges Buffet et ses pareilles continuent à sévir avec quelques autres, elles qui ont dénoncé Cuba, le VÉNÉZUÉLA, elles sont désormais minoritaires. il faut l’apprécier, même si pour nous qui avons eu la chance de vivre l’anti-impérialisme ailleurs cela parait insuffisant face à la réalité. Comme il faut voir l’évolution du PCF dans le Val de Marne. Je suis convaincue que pour tous comme pour moi, l’expérience cubaine a joué un rôle. Se dire “je suis Cuba!” et agir en ce sens c’est libérer nos luttes. Est-ce un hasard si la SNCF est en lutte et si la CGT SNCF collecte pour Cuba dans le même temps… Oui tu as raison JEAN CLAUDE, Fabien ROUSSEL est né dans ce parti de l’eurocommunisme, et malgré Marchais, il a basculé du mauvais côté, mais justement l’opiniâtreté qu’il met avec d’autres à sauver le parti, la manière dont ils mouillent la chemise, prouve que tout n’est pas perdu… J’ajouterai, toi et moi aussi, sommes les enfants pour le meilleur comme pour le pire de ce parti là, et avec toute la sympathie que je nous porte, je dis que tu n’es pas très clair sur le rôle de l’URSS, et que moi je n’ai pas eu la force de subir ces gens-là…
Oui ceux qui ont fait cette expérience internationaliste de s’identifier à Cuba pensent toujours et mieux le rôle de communiste en France, ce doit être pareil en Chine, nous nous sentons plus que jamais Français parce qu’internationaliste et parce que l’universel restait à construire et il y fallait l’intelligence et la volonté cubaine. Et ce qui change là encore dans le PCF c’est la solidarité avec Cuba. Elle a toujours été forte dans la base militante, celle qui a résisté au changement de nom du Parti, malgré les turpitudes de la direction et de l’Humanité et cette solidarité est en train d’être assumée comme une tâche politique et certains la mettent en action. Le parti communiste avance et je m’en réjouis même si je n’en suis plus membre et même si après une tentative celle-ci s’est avérée impossible, comme le dit notre grand ROBESPIERRE, “nos raisons d’exister valent mieux que notre existence. Salut et fraternité en égalité sainte…”
Danielle Bleitrach
Peut être une illustration de texte

Cuba, c’est le caractère multiforme d’une Révolution qui se débat comme un diable dans les filets de l’impérialisme, qui y met une ingéniosité et une humanité incroyable pour que personne ne soit laissé au bord du chemin, c’est un pacte qui crée une autre citoyenneté, ce n’est ni le paradis, ni l’enfer c’est simplement ce que l’être humain a de meilleur sans cesse sollicité. Résultat, à Cuba chacun reste vivant, l’environnement, les handicapés, les femmes, les hommes, les enfants, les vieillards… Et chacun y puise les raisons d’exister. Etre Cuba c’est être Fidel mais c’est aussi savoir de toute son âme que si Fidel est un visionnaire génial sans les Cubains il n’aurait rien pu faire…

jE SUIS CUBA c’est le plus haut niveau de la politique celui du sacrifice quotidien d’un peuple et c’est aussi une démarche poètique, la musique en tant qu’expression collective ne cesse de se ressourcer…

J’ai vu cefilm dans une immense salle de la périphérie de la HAVANE, nous étions une cinquantaine dans une salle de plus de mille personne,c’était la période spéciale, il fallait marcher desheures et les Cubains avaient le ventre vide… Mais ils étaient Cuba etje le suis devenue un peu…