« Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre », Jupiter est tombé dans le caniveau
Jupiter est tombé dans le caniveau, ce jeune garçon parfait, policé, intelligent, instruit, sûr de lui a des travers d'empereur romain. Un peu Néron, un peu Caligula.Il ne supporte pas la contradiction, il n'encaisse aucun revers.
Le petit peuple ne lui a donné qu'une minorité relative, à l'Assemblée Nationale, à lui qui est le seul à savoir ce qu'il faut faire et qui depuis 5 ans avait tous les pouvoirs et avait fait de cette assemblée une chambre d'enregistrement grâce à une majorité pléthorique qui n'osait bouger une oreille.
Notre président est fait pour discuter avec les grands de ce monde, pour être le faiseur d'une Europe Fédérale, pas pour discutailler avec des ignorants ou des « gens qui ne sont rien »
Ce peuple ingrat lui a refusé la majorité absolue et modifie ou annule les mesures qu'il veut prendre, c'est un crime de lèse majesté.
-Peuple ingrat qu'il a sauvé du covid,
-Peuple ingrat qu'il a sauvé de la misère avec le « quoi qu'il en coûte » en inventant l'argent magique et un endettement de dingue.
-Peuple ingrat qui ne voit pas les efforts qu'il fait pour la paix en feignant de s'imposer comme interlocuteur privilégié face à un Poutine insolent qui le tient à distance et fait semblant de l'écouter.
Il avait déjà manifesté son incapacité à supporter que des ignorants viennent contester sa parfaite gestion des affaires du pays.
Lors de l'affaire Benalla, on s'était attaqué à un de ses proches et on lui avait reproché reproché sa clémence.
Son défi avait été cinglant,
« qu'ils viennent me chercher »Un vrai matamore !
Puis sa réaction à l'égard de ceux qui refusaient de se faire vacciner, il avait trouvé des moyens de rétorsion sévères pour les contraindre à se soumettre et affirmer sa domination.
« j'ai envie de les emmerder. » se réjouissait-il.
Déjà un préambule à la vulgarité.
Et puis la dernière envolée lyrique, envoyée à ceux qui voient à juste titre dans l'Ubérisation des pratiques discutables.
"Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre"
Je parlais un peu plus haut d'empereurs romains en pensant aux fêtes que donnaient certains d'entre eux qui faisaient un peu Lupanar. Les fêtes de la musique ont été de ce niveau. Des 'transsexuels' chantant des chansons pornos se trémoussant devant un couple présidentiel ravi.
Il suffit d'une photo pour voir la bascule de notre société et les progrès accomplis dans la vulgarité et la décadence.
Que de changements en quelques décennies, certains adeptes du wokisme s'en réjouissent, mais c'est flagrant, nous sommes passés des lustres de la cour d'Angleterre avec ses protocoles à « chez Michou »
Alors on pourrait remonter le temps et parler du bilan du quinquennat de Macron qui a été pour le moins agité. On pourrait relever à nouveau certains échecs retentissants,
. Sur la gestion désastreuse du Covid, nous sommes un des pays qui a le plus de morts par millions d'habitants. .
.Sur les mesures de confinement et autres gestions aléatoires qui ont détruit notre économie,
.Sur notre endettement à un niveau jamais atteint.
.Sur le chômage où nous n'avons dans l'U.E que 4 pays qui font pire que nous, et dont le pouvoir vante les résultats.
.Sur la gestion de l'immigration, de la sécurité et de la justice.
.Sur le mécontentement général et la gestion des crises permanentes.
.Sur l'épisode tragique des gilets jaunes qu'une écoute attentive aurait pu régler en 24 heures.
.Sur l'état de notre école qui est tragique et qui ne peut que s'aggraver avec l'arrivée de ce nouveau ministre ayant forgé son idéologie aux Etats-Unis.
Hélas ce bilan a été fait, et refait, mais est resté sans effet dans les urnes.
Tour de prestidigitation du pouvoir qui a réussi à escamoter la campagne en focalisant l'attention sur la pandémie, la guerre en Ukraine et la terrifiante supposée menace nucléaire, et ceci avec l'aide de nombre de médias qui 15 heures par jour ont fait défiler des médecins qui avaient déserté leurs cabinets et déploraient que le pays soit en déficit de toubibs, ensuite 15 heures par jour ont apporté dans notre salon la guerre en Ukraine avec l'impartialité que l'on a tous appréciée.
Alors la question qui se pose et qui angoisse les Français
Quo vadis ? Où allons nous, quel est notre avenir ?
Une assemblée paralysée, des ennuis économiques qui vont s’amonceler et auxquels les problèmes mis sous le tapis insécurité, immigration, laxisme judiciaire vont s'ajouter.
On espérait une union nationale, on a un foutoir indescriptible.
Mais on dit « Tant qu'il y a de la vie il y a de l'espoir », alors espérons, mais hélas plus le temps passe et plus l'espoir se réduit comme peau de chagrin.
Note de Pedrito
Il est plus que tout, plus que vulgaire: nous méritons mieux que le caniveau où il tente de nous entrainer