MUGRON :
HEUREUSEMENT, IL Y AVAIT LA NON PIQUÉE MATINALE,
AVEC LES ATANASIO DE
PASCAL FASOLO.
Bien armés, berceau
large, astifinos, de petit gabarit mais très sérieux pour une NSP,
les ATANASIO de MALABAT ont apporté à la journée Mugronnaise du
lundi de Pâques le piment qui manqua aux pauvres ALGARRA
honteusement « arréglés » de l’après-midi. Le
ganadero landais pouvait être content, grâce à lui les aficionados
garderont de cette matinale le meilleur souvenir qu’ils pouvaient
attendre achevée à veau l’eau.
Pour commencer, « El
Adoureño » eut beaucoup de chance : en trébuchant et
en s’affalant devant son novillo qui dédaignera de le charger !
Sur les conseils de MILLIAN, le garçon s’applique ensuite durant
toute sa faenita sans jamais essayer de se croiser, à ne « pas
répéter ». A faire des passes. Le novillo noblissime répète,
lui, en suivant le leurre avec docilité. Travail essentiellement
gaucher, dont s’accommode l’utrero. Qui s’améliore, va a
màs... Pour le cadrer, et tenter l’estocade, ce sera plus
difficile : le novillero se place trop loin, deux pinchazos, et
une épée de travers, avant que l’Atanasio aille mourir aux
tables, après un avis.
Difficile à fixer à la
cape, le second novillo de Malabat est accueilli par des faroles
élégants de l’école Mexicaine, distillés par ADAMO junior.
Banderilles aussi engag ées que celles du frère ainé, la
ressemblance est frappante : physique, comme dans le toreo :
alluré et complet. Mais le novillo n’est pas un enfant de cœur,
il avertit deux fois ADAMO, le soulève, sur la corne droite il
s’avère plus compliqué, muleta souvent accrochée, jusqu’à
désarmer plusieurs fois le Mexicain. Faena terminée avec des
derechazos fuera de cacho, entière al recibir dans le poumon. Avis !
Oreille ! Bof....
C’est donc ADAME qui
gagne le droit de lidier le troisième novillo. En gentil garçon
qu’il est, il invite son compagnon d’infortune à accomplir avec
lui quelques passes de cape « al alimon », public ravi,
abrazos d’amitié et de réconfort, avant de prendre les bâtonnets
pour notamment deux belles paires risquées, la 1 ère et la 3 ème.
Puis brindis amical au novillero plus malchanceux. Naturelles templées en suivant, mais sans dominio, le novillo finit
par avertir puis manger le petit ADAME. Qui reprend un peu le dessus
avant de se faire maintes fois accrocher le drap puis être désarmé.
Un bon novillo, qui manqua face à lui de gestes poderosos. Deux
pinchazos, avant une vilaine atravesada, et beaucoup (TROP) de
descabellos.
Mais public ravi qui ne
s’est jamais ennuyé, avec des novillos sérieux et des garçons
qui firent du mieux qu’ils pouvaient. Avant les sacro-saintes
retrouvailles bien arrosées à la buvette des arènes, et la poule
au pot, avec les copains de partout, comme toujours....
Premier novillo pour "El Adoureño" |
Naturelle de ADAME |
Al alimon.... |
Second novillo de ADAME: banderilles, derechazo, estocade....qui valut une oreille!!!! |