dimanche 28 novembre 2010

CONCHA CARRETERO; "LA REPUBLICA ES EL BIENESTAR DEL TRABAJADOR"

C O N C H A C A R R E T E R O

La veterana militante de las JSU, compañera de cárcel de las Trece Rosas en 1939, fue nombrada presidenta de honor de la Conferencia Republicana del PCE
JUANMA ROMERO Madrid 28/11/2010 01:00 Actualizado: 28/11/2010 10:55

Concha Carretero, ayer sábado, en los pasillos del Centro Cultural Moncloa de Madrid, abrazada a su ramo de rosas rojas que le había regalado el PCE y a la bandera republicana por que siempre ha luchado.

Sus ojos chispean vida. Agarra al interlocutor de cuando en cuando con fuerza mientras habla, camina ligera apoyada en un bastón. No abandona la energía a Concha Carretero, pese a que en mayo cumplirá 93 años y pese a que sufrió la tortura franquista: fue encarcelada un 4 de agosto de 1939 en la misma prisión de Madrid donde horas después fueron fusiladas las Trece Rosas.

Nacida en 1918 en Barcelona "por casualidad" –sus padres huían porque les habían acusado de atentar contra el rey Alfonso XIII en su boda con Victoria de Battenberg, en 1906–, pero "súbdita madrileña" de toda la vida, pertenecía, como ellas, a las Juventudes Socialistas Unificadas (JSU) y, antes, a las Milicias Antifascistas Obreras y Campesinas (MAOC). Fue liberada y vuelta a detener, hasta que salió de la cárcel definitivamente en 1942. Hoy es madre de cinco hijos –otro más murió recientemente–, y tiene 14 nietos y 10 bisnietos.

Ayer el PCE la nombró presidenta de honor de su Conferencia Republicana y la obsequió con 13 rosas rojas. Cantó como nadie el Joven guardia, el himno de las Juventudes Comunistas.
Se la ve con mucha fuerza e impulso. Con ánimo de construir esa III República.

... Y de cantar Joven guardia, que melevanta mucho la moral. Yo sigo perteneciendo a las JSU, las llevo tan dentro de mí que di mi vida por ellas, aunque no la perdí como otros.
Sí, porque usted coincidió con las Trece Rosas.

Lo primero que hizo Franco fue echarnos de mi casa, así que una amiga de Ventas [en Madrid] nos acogió a mi madre, a mi hermano pequeño y a mí. Luego, tras una reunión clandestina, me detuvieron y me llevaron a la cárcel el 4 de agosto. Pasé una tortura terrible. Me dejaron inconsciente, tirada. Fue al día siguiente, cuando me estaba recuperando, cuando me enteré de que en la madrugada del 4 al 5 habían fusilado a las Trece Rosas. Era muy amiga de una de ellas, Julia Conesa.

¿Por qué es necesaria la República hoy en España?

"Me asusto cada vez que pienso que puede volver a gobernar España la derecha"
Es el bienestar del trabajador. Recuerdo cuando se proclamó la II República, en 1931, que pensábamos que era lo más grande. Mi hermano y yo bajamos de Tetuán a Cuatro Caminos cantando el "No se ha ido [el rey Alfonso XIII], que le hemos barrido". Luego no fue como pensábamos. Empezamos a vivir bien desde 1934 a 1936, pero en los primeros tres años seguíamos perseguidos, sobre todo el partido. Pero sí, veo totalmente necesario que se vayan estos [los reyes]. Me cabreo cada vez que les veo, que viven a cuenta del pueblo y que han sido protegidos. Que trabajen y vivan como los demás. Yo estoy esperando esa III República. Cuando venga, me iré. Antes quiero desfilar con la bandera por la que tanto hemos luchado, luchamos y seguiremos luchando. Porque siempre hemos luchado por la República.

¿Ve ánimo en la gente?

Veo de todo: gente que sí está concienciada y gente que no. Yo vivo en un barrio de trabajadores, en San Blas [en Madrid], pero luego es verdad que vota al PP. Ahí me duele. Yo imagino que es porque es una zona con muchos guardias civiles a los que Franco dio muchas viviendas.
Pero ahora, en España, parece que puede volver a ganar el PP.

Es el dolor más grande que tengo. Me asusto cuando pienso que la derecha puede volver a gobernar de nuevo España.

Francia, Alemania o Italia son repúblicas...

No son repúblicas. Yo hablo de la República del proletariado, porque ésas son repúblicas capitalistas.

"No guardo ni una gota de rencor. Sólo quiero que la gente sepa qué pasó"

¿Le preocupa que la derecha diga que la memoria histórica divide?
Ellos tienen sus trucos. Pero la memoria no divide. Es muy necesaria para que la gente se sepa qué pasó y por qué. Que todos los que estábamos en la cárcel por nuestras convicciones no éramos delincuentes, sino luchadores por la libertad.
¿Ha superado España sus miedos?

Sí, sí, y de hecho ahora estamos sacando todo aquello, para que la gente sepa. No para dividir, ni con el ánimo de pasar factura, ni de rencor, ni de venganza. Sólo para que la gente sepa.

¿Usted, con todo lo que ha sufrido, no siente nada de rencor?

No, no siento ni una gota de rencor, sólo quiero que se sepa qué pasó y por qué. Nunca he sido nada rencorosa. Me lo enseñó mi madre. Cuando salí de la cárcel, prometí que iría siempre que pudiera al cementerio, a ver a mis 60 camaradas. Y lo fui cumpliendo. Prometí que mientras viviera su nombre quedaría a la altura de lo que les correspondía, como luchadores por la libertad.

¡ VIVA LA REPÚBLICA !

mardi 16 novembre 2010

UN HOMME DEBOUT : STÉPHANE HESSEL, 93 ANS !

Il vient de publier un petit livre, (Indigène Éditions), au titre on ne peut plus clair: "Indignez vous!" Concentré de discours sur la Palestine, sur la Résistance, l'engagement.... Le sens des convictions. A l'adresse des jeunes, - son âge, son expérience le lui permettent- mais pas seulement. Extraits:
" La pire des attitudes est l'indifférence. Dire "je n'y peux rien, je me débrouille," en vous comportant ainsi, vous perdez une de ces composantes essentielles de ce qui fait l'humain. Une des composantes indispensables.: la faculté d'indignation, et l'engagement qui en est la conséquence."
Et plus loin : " Je vous souhaite à tous, à chacun d'entre vous, d'avoir votre motif d'indignation. C'est préciaux. Quand quelque chose vous indigne, comme j'ai été indigné par le nazisme, alors, on devient militant, fort, et engagé."
Précisions : Stéphane Hessel est né en 1917, à Berlin. Vient en France à 7 ans. Le bacc à 15 ans.
Torturé par la Gestapo, résistant, bien sûr, déporté en 1944 à Buchenwald. Où il est déclaré "décédé du typhus". S'évade, plusieurs fois. Participe en 1948 à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il y croit toujours. La poésie l'a aidé à survivre dans les camps de la mort. Nommé en 1977 ambassadeur de France à l'ONU, pour, quels que soient nos gouvernements, "tenter d'apporter une réponse au sous-développement".
A 93 ans, il continue de s'indigner, il s'oppose avec véhémence, avec ses amis résistants, à la récupération par le petit Sarnikoléon des symboles de la Résistance, -que ce dernier massacre sans honte,- il rappelle inlassablement ce que la France d'aujourdhui doit au programme élaboré il y a 66 ans par le Conseil National de la Résistance: Sécurité sociale, retraite par répartition, indépendance de la Presse, Alloc. familiales, semaine du travail, droits sociaux multiples attribués aux salariés....Non seulement aucun citoyen Français ne doit l'ignorer ou l'oublier, mais en plus il les appelle à lutter contre son démantèlement.
QUATRE VINGT TREIZE ANS ! Et la révolte intacte!
Un jeune homme comme on en fait plus!
(Source: "El pato encadenado" Suite à l'émission "EMPREINTES" France 5 )

samedi 6 novembre 2010

TAURINOS: CEUX DES CHICHIS ET DE L' EMBROUILLE- (Los del tiqui-taca )

Ils posent tous sur la photo : Manzanarès, Perera, Simon Casas, Pablo Chopera, Manuel Martinez Erice, Fandi, Talavante, El Cid, et Oscar Chopera. En dessous, Matilla, José Luis Lozano, Araùz de Roblès, Canorea, Don Choperon, et le Juli.


Petit exemple des champions de la Culture 2010-2011. Voici l'Espagne des "tiqui-taca", les rois des chichis et de l'embrouille. Celle dont la garde-robe pue le Reflex et les crèmes de bronzage, l'image de l'âge d'or du capitalisme taurin, avec aussi l'odeur de l'after shave dont se couvrent les artistes, sauf ceux qui exposent leur barbe. Ceux des chichis disent : laisse moi ce qui me revient, ceux de la magouille se gardent leur part du business. C'est un jeu, LEUR jeu, rien d'autre ne les intéresse que de perpétuer ces lois du monde taurin, ils ne cherchent pas d'autres plaisirs, que ceux de paraitre, d'être dans la presse, et ils n'ont d'autres préoccupations que d'aligner des gros chiffres sur leurs comptes courants.


Ils font comme quelqu'un qui tente de vendre une moto de peu de valeur, en panne, mais qu'eux-mêmes ne veulent ni ne savent réparer. Ils prétendent vouloir s'ouvrir au monde, de s'adapter à la société qui évolue, alors que les gens eux-mêmes voient facilement de l'extérieur que leur intérieur est infecté, n'est que mauvaise bile et pisse. Et il n'est que de jeter un oeil dans la presse pour se rendre compte qu'ils ne souhaitent surtout rien changer.


Ce sont des taurins de bonne situation, bien en vue, les toreros sont des sexe pipoles, tous tricheurs encravatés qui jouent au monopoly du toro, ils ont laissé leur odeur de macho jusque sur les rideaux de l'hôtel où ils posent pour la photo. Il faut à peine 7 ou 8 secondes pour transmettre son image et le titre , mais il faudra moins de temps au lecteur pour tirer ses conclusions: ces taurins continueront leurs combines pour en profiter entre eux. Méprisant la femme, avec ou sans voile, ils répètent que c'est un zéro à la gauche d'un chiffre: ni dans le ruedo, ni au dehors, sauf pour payer, bien sûr. Mais les hommes aussi sont pour eux matière négligeable, ils valent à peine plus d'égards.
Ils font mine de s'intéresser à une peña, une fédération, une association ou un groupe d'aficionados quelconque. Mais s'ils négligent d'envoyer un mot d'encouragement à une association espagnole célèbre, rien ne les gêne de s'en tirer par une flatterie ou un bon mot.
Nous savons enfin que leur souhait est que TVE leur mendie trois retransmissions par an de corridas de toros, et que même ils sont prêts à perdre de l'argent pour cela, ils ont même évoqué la Corrida de la Beneficencia comme condition préalable. En soulignant que le Roi appuie la Fiesta. Et ils veulent donner de la corrida une image de modernité, au point qu'ils exigent pour le premier festejo retransmis par la télé publique espagnole, du bétail de Cuvillo ou de JPD.- ce serait l'assurance garantie de succès-, avec trois artistes qui brinderont au roi. Voilà pour leurs intentions publiquement déclarées.
Dans le fond, ils sont aussi modernes que des chaussettes blanches sous des mocassins noirs.
Enfin, ils s'obstinent à sélectionner - améliorer- le toro. La bravoure, le trapio, ou l'intégrité, tout cela n'a aucune espèce d'importance, il faut les oublier pour se consacrer à l'art. Ils le disent clairement: le toro du 21 ° siècle doit être un stylo bille BIC.
Ni moi, ni personne ne peut affirmer que le passage à la Culture de la corrida sera la solution aux problèmes actuels, mais nous sommes sûrs d'une chose: ces gens-là ne représentent personne qu'eux mêmes et leurs intérêts.
Traduit du blog " Hasta el rabo todo es toro".
Publié avec l'aimable autorisation d son auteur Antonio DIAZ
Con nuestro agradecimiento

vendredi 5 novembre 2010

ARLES : CONFÉRENCE-DÉBAT DES BLA BLA BLA !

Alors qu'il est urgent d'agir, les mêmes continuent de discourir, de déblatérer.

On apprend que la Muleta d'Arles organise une conférence débat le 12 Novembre sur .... ....l'AVENIR DE LA CORRIDA, avec machin et trucmuche, l'un, président de éthique et ésthétique de la corrida, et l'autre, maître de conférences (des gens qui savent et qui "parleront" -oh, pardon!! : qui DÉBATTRONT - de la corrida,) plein de belles choses qui devraient faire avancer le schhmimimilblicq taurin. Genre: la corrida est ART, donc un sujet des élites, donc c'est notre domaine, nous allons débattre d'art: notre vision globale, à nous, les conférenciers, apportera un éclairage nécessaire qui devrait permettre de mieux appréhender la problématique de la corrida et de son avenir.
BLA BLA BLA BLA, BLA BLA BLA BLA !!!
C'EST CLAIR, LIMPIDE: écoutez notre message de débatteurs émérites, et préparez vos mouchoirs blancs, pour récompenser nos analyses puissantes et justes, nos envolées oratoires .
Quand aux aficionados militants, ils peuvent se rhabiller: alors qu'il est plus que urgent d'AGIR, dans les "hautes" sphères des discoureurs intello qui s'écoutent, on fait comme si, on n'entend rien, on parle....brillamment, sans agir, même modérément
Les taurinos aveugles ou borgnes doivent bien se marrer.