jeudi 6 décembre 2012

 MARCIAC: UN DÉLINQUANT SÉVIT

Jeudi 6 décembre: la pluie a enfin cessé. 

Je profite de l’accalmie pour jeter un coup d’œil au jardin: l’ail planté il y a un mois montre son nez, les fèves, elles aussi, émergent du sol détrempé. Et les arbustes repiqués il y a quelques semaines me paraissent au top.
Sur la pelouse, près du portail, des traces de passage d’animal attirent mon attention. Un peu comme les sentiers créés par les renards ou les chevreuils, en pleine nature. Mais ici, ce n’est pas la pleine nature, et l’herbe est piétinée, comme si un animal avait cherché à sortir.
Un chien, sans doute, est entré je ne sais par où, puis s’est trouvé piégé par la clôture: il a cherché à sortir, tout près de la route. Je m’interroge. Dubitatif. Et là, stupéfaction! Le grillage a été défoncé, depuis l’extérieur, qui est ma propriété, car le petit chemin où l’effraction a été commise est un chemin privé. D’abord cisaillé sur la partie supérieure, - l’abruti n’a sans doute pas pu agripper son chien,- le grillage a été ensuite ouvert sans ménagement au niveau de la murette: le trou était alors devenu assez gros pour extirper l’animal. Et le cerveau musclé a disparu, sans laisser de carte de visite.
Ma sonnette se trouve à 20 mètres ! VINGT MÈTRES !!! Même à 3 heures du matin, j’aurais préféré être réveillé par un propriétaire désireux de récupérer son animal prisonnier, plutôt que de découvrir aujourd’hui les dégâts que cet immonde crapule a occasionnés ! Mais c’est sans compter sur sa connerie à l’état brut : le débile profond auteur de cette saloperie a préféré saccager une clôture qui ne lui appartient pas, la mienne, et se cacher comme un rat, son forfait accompli , plutôt que d’adopter une attitude sociable et responsable: humaine, en un mot.
Évidemment, j’ai déposé plainte à la gendarmerie. Sans illusion. Après le passage des gendarmes, j’ai inspecté soigneusement, autour du trou ouvert dans mon grillage, et j’ai relevé des traces de poil blanc. Il s’agit donc d’un chien de cette couleur. De chien qui divague, comme on en voit souvent. Mais cela ne sera sans doute pas suffisant, pour démasquer le dangereux crâne d’œuf, dont le culot prouve qu’il est  TRÈS sûr de lui.

Moralité : Dans mon village authentique, ceux qui ne possèdent aucun animal, n’occasionnent aucune gêne à autrui, ce qui n’empêche pas autrui de leur occasionner moult gênes et de saccager  le bien des autres.